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    Numéro Une
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Emmanuelle Devos est sublime dans ce film qui traite d'un sujet de société qui touche toutes les femmes. Étant une "jeune cadre dynamique", je me suis retrouvée dans ce film.
    Petits bémols : quelques scènes longues et avec peu d'intérêt, un peu trop féministe à mon goût
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    Si le sujet de l’égalité entre hommes et femmes au travail est à la mode, force est de constater que peu de films abordent le sujet. « Numero Une » apporte sa pierre à l’édifice avec Tonie Marshall aux commandes.
    Pour développer ce thème central des inégalités, nous sommes plongés dans les arcanes du pouvoir et dans ses combats entre réseaux d’influences masculins et féminins, au moment ou un poste d’importance va se libérer.
    Si aucune femme ne dirige une entreprise du CAC 40, ces femmes résolues comptent bien mettre un terme à cet état de fait. Malheureusement, les cercles féminins étant moins développés, et par conséquents, moins puissants, cela pose rapidement des problèmes d’éthiques : faut-il procéder en utilisant les même méthodes que les hommes ou bien parvenir à ses fins avec plus d’intégrité ?
    Le scénario évite l’écueil du féminisme qui n’aurait vraiment pas servi le propos et offre, en contrepied, une touche résolument féminine et positive bienvenue.
    Au lieu d’appuyer de façon manichéenne sur les mauvaises habitudes des hommes ainsi que sur les humiliations subies par les femmes dans leur travail, le film est truffé de passages malins qui suggèrent plus qu’ils ne soulignent.
    Nous voyons par exemple la main du directeur se poser sur le genou de sa collaboratrice pour la féliciter, chose qu’il ne ferait pas si c’était un homme. Autre exemple de passage significatif et pertinent, Emmanuelle Devos regarde des photographies de portraits de collaborateurs majeurs sur les murs de l’entreprise, se sont tous des hommes !
    Le duo Berry - Biolay fonctionne très bien à l’écran et nous livre, sans artifices, les moyens politiques et les stratégies mis en œuvre pour se maintenir sur les plus hautes marches du pouvoir, sans oublier les sacrifices que cela implique. Aussi repoussant qu’ils peuvent l’être -dans le combat menés avec des combines d’arrivistes-, ces hommes ne sont pourtant pas uniquement noirs ou blancs, ils peuvent aussi être touchants et humains.
    Enfin, le film explore des raisons qui font que peu de femmes sont à des postes élevés, l’entourage peut avoir une influence négative (et pas uniquement la rivalité mari et épouse), les craintes de ne pas être à la hauteur et/ou de ne pas pouvoir résister aux nombreuses attaques des hommes déchus sont des craintes fondées.
    Si la mise en scène est trop typée téléfilm, elle offre quand même de beaux passages, à l’image des tours de la défense filmées en tonalités bleues qui accentuent l’impression de gigantisme et d’enfermement/écrasement du monde du travail. Sans oublier les employés entassés dans des bâtiments qui sont teinté de symbolisme d’attributs masculin. La boucle est bouclée !
    framboise32
    framboise32

    155 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Ce que n’avait pas envisagé Emmanuelle, même si elle était « prévenue » c’est la guerre et les coups bas qu’il peut y avoir dans ce milieu masculin.
    Tonie Marshall nous livre un film féministe. Elle livre un constat navrant sur la place de femmes au travail, un constat réaliste mais encore trop édulcoré,
    Le scénario est fait parfois de grosses ficelles et l’histoire avance péniblement. La 2ème partie du film est un peu plus réussie. La première partie est paresseuse. Les choses se mettent en place trop lentement. Le film a au moins le mérite d’aborder un sujet intéressant.
    L’atout du film est, et de loin, son casting haut de gamme. Emmanuelle Devos incerne le personnage principal. Une femme forte et fragile à la fois. Une mère, une épouse, une femme d’affaires entourée d’hommes ou il faut toujours se justifier, se battre. On retrouve à ses côtés avec plaisir l’élégant Sami Frey. Il y a aussi Suzanne Clément, Richard Berry, Benjamin Biolay, Francine Berger, John Lynch…

    Tonie Marshall nous propose un film sur le pouvoir et la place des femmes, sujet intéressant. C’est le mérite du film. Et puis il y a le casting 4 étoiles !!
    Framboisemood wordpress
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Il faut aller voir ce film, qui décrit si bien la réalité des grandes entreprises. Emmanuelle Devos est remarquable. les situations parfois un peu en dessous de la réalité, mais si Tonie Marshall avait été plus "pushy", on ne l'aurait pas cru. Un très bon moment: on réfléchit et en même temps on a le plaisir d'un moment de plaisir du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Un casting convaincant. Un sujet intéressant et dont le film pousse la cause. Pourtant, le film défile lentement - et cette cause est renvoyée à sa propre réalité : un plafond qu'on ne peut briser seul.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Le premier film à parler d'une femme qui se hisse au plus haut niveau d'une entreprise. Emmanuelle Devos est très convaincante dans ce rôle de femme qui ne nie pas son ambition. Bien sûr, les hommes ne sont pas présentés comme des enfants de choeur mais ce n'en sont pas ! A voir absolument pour en faire un succès !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Invitée à une avant première. Ce film est criant de vérité. Le Plafond De verre dans les entreprises n'est pas une utopie. Très beaux jeux d'acteurs, on ne s'ennuie pas, très rythmé. Merci à Toniê Marschall d'avoir traité ce sujet si délicat.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    S’il n’est pas complètement réussi, « Numéro une » a le mérite de nous montrer un milieu pas forcément glorieux et de plus en plus décrié, celui du grand patronat et des hautes instances du pouvoir économique. Il ne faut pas s’attendre à un portrait à charge, ce n’est pas le sujet du film, mais ce milieu semble ausculté avec beaucoup de finesse et de réalisme. Cela donne ainsi envie d’en savoir plus et lui ajoute une part de mystère, le rendant encore plus inaccessible après la projection. Le nouveau long-métrage de Tonie Marshall, qui s’était fourvoyée dans l’imbuvable comédie romantique « Tu veux ou tu veux pas ? » et change ainsi radicalement de registre, est donc très intéressant. Sans pour autant décortiquer les élites économiques et politiques, tout autant que les réseaux d’influence les reliant, le film en donne un très bon aperçu. Il nous montre par le biais de quelques séquences clés la manière dont interagissent entre eux une pléiade d’intervenants qui ont les clés du pouvoir. Ce qui aboutit à une conclusion tristement évidente, c’est un milieu fermé et opaque fait de passe-droits, de manipulations et d’arrivisme. C’est ce versant de « Numéro une » qui est le plus réussi, notamment dans une seconde partie plus soutenue, où le film flirte avec les atours du thriller. Le fait qu’une femme puisse intégrer un milieu habituellement dévolu aux hommes perturbe quelque peu ce petit monde et permet d’aborder en filigrane autant les clubs féministes que les cabinets de consulting, les hautes sphères du CAC 40 que les coulisses du pouvoir. Bref, on a un bon et juste aperçu des arcances décisionnaires.

    Dommage que la première partie patine quelque peu, avec beaucoup de longueurs et surtout un propos quelque peu nébuleux fait de beaucoup de patronymes et d’informations qu’il est difficile de retenir et d’assimiler. De plus, « Numéro une » verse inutilement dans cette première heure dans quelques saillies documentaires nous montrant ce qu’est le travail d’une femme arrivée à un haut poste de commandement. Mais Marshall n’arrive pas à rendre ces scènes digne d’intérêt ce qui a pour effet de freiner la progression du scénario sur sa partie la plus réussie : l’accession d’une femme a un poste clé du pouvoir pour la première fois. On reste même sur notre faim sur cette seconde (et meilleure) partie et on se rend compte qu’un tel sujet aurait pu faire l’objet d’une série télévisée tant le sujet est vaste et ceux en rapport très nombreux. De même, il y a quelques scènes dont on aurait pu se passer et l’ajout d’un trauma d’enfance inapproprié pour le personnage principal, source d’images inutiles. Ensuite, la mise en scène de la cinéaste est peut-être trop télévisuelle justement, et parfois même paresseuse. Ce n’est pas sur le plan formel que « Numéro une » nous éblouira. Enfin, s’il n’est pas forcément féministe, on a du mal à cerner de quel côté se range la réalisatrice sur ce point particulier. Car, finalement, le sujet du film était bien la place des femmes au sein des très grandes entreprises. Dans tous les cas on saluera la composition tout en finesse de Richard Berry dans un second rôle croustillant et pervers pour une œuvre complexe et pas destinée à tout le monde. Elle passionne néanmoins sur certains points et donne envie d’en savoir plus sur les arcanes de tout là-haut.
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