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Revo67
16 abonnés
175 critiques
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3,0
Publiée le 23 octobre 2017
Le pouvoir,la corruption,la place des femmes dans ce monde masculin,le sujet est intéressant. Les acteurs sont vraiment très biens mais le film manque de rythme,de profondeur et de relief.
comment faire accéder une jeune femme au poste suprême d'une grande société. la réalisatrice nous offre un film brillant dévoilant les arcanes du milieux des affaires. le montage incisif et percutant donne une dimension extreme a ce superbe travail de réalisation et de direction d'acteurs. E Devos est fabuleuse, toujours égale sans flagornerie elle illumine le film, certes un peu difficile mais d'une grande efficacité.
Le très bon jeu des acteurs sauve ce film. Un groupe de féministes tente d'imposer une femme à la tête d'un grand groupe. Elle va devoir se bagarrer contre le candidat masculin et déjouer tous les obstacles, professionnels et personnels. Il manque quelque chose à ce film pour nous le rendre vraiment captivant
j'apprécie beaucoup Emmanuelle Devos mais dans ce film elle n'est pas convaincante en "dents longues". un film où on veut porter la femme aux nues, mais franchement avec ces nanas super sophistiquées, le message ne passe pas et elles sont très loin de penser qu'il existe un monde en dehors du leur. il y a trop de transitions entre les scènes... ça comble les vides
Un film qui tombe bien dans l'actualité : comment réussir dans les hautes fonctions quand on est une femme, qu'on a de l'ambition, mais qu'on essuie ( encore et encore ) les méfiances ou les rebuffades bas du front de ses collègues masculins. Le film analyse bien ce combat, avec une certaine froideur qui cependant, mets un peu les personnages à distance, je trouve.... ce qui m'empêche de mettre quatre étoiles, du coup.
Comédiens pas mal , histoire pas mauvaise mais un rythme lent , parfois un peu confus et on n'arrive pas a se passionner pour cette histoire. Bon sujet de depart mais realisation plate.
Un film horriblement passionnant, qui décrit avec effrois et sûrement réalité les coulisses du pouvoir, tout est superbement interprété et on pourra peut-être regretter çà où là quelques excès dans la tenu du film, qui pour autant ne perd en rien en sa qualité. Très efficace !
Ce qui est une réussite dans ce film, c'est de montrer combien le pouvoir est un instrument masculin. Nous avons tout à gagner à ce que des femmes prennent les rênes du pouvoir, cela ne pourra qu'assainir la direction prise pour diriger. Renaud chantait l'exception Tatcher et il avait raison. Si une femme est aux commandes, il ne s'agit pas qu'elle devienne capable d'être "aussi pire" que ne le sont les hommes ! Remarques ou attitudes sexistes et machistes sont légion dans ce film. Cela "pue" la réalité et cela doit absolument changer. Il ne s'agit pas que les femmes deviennent l'égal des hommes, juste qu'elles disposent des mêmes droits, des mêmes devoirs, qu'elles puissent prétendre à des aspirations semblables aux hommes, non pas dans la rivalité (et c'est ce qui donne sens à la parité), mais dans le partage des tâches, y compris au niveau sociétal. "Numéro Une" est finalement une sorte de plaidoyer féministe plutôt bien réussi. Un bravo spécial à Emmanuelle Devos et à Benjamin Biolay, qui tous deux transcendent leurs rôles. La façon dont le quartier de La Défense est filmé est remarquable en ce qu'elle fait ressentir le climat oppressant et pressurisant de ce lieu étrange, dont la visée est de produire des richesses, quitte à sacrifier des emplois.
Un film de bourgeois(e) destiné à un public bourgeois. Dans cette catégorie, Lelouch a réussi à rendre quelques-uns de ses films assez agréables, mais Tonie Marshall n'a même pas ce petit savoir faire. Tout est lourd, téléphoné et certaines séquences sont franchement grotesques. Le personnage d'Emmanuelle Devos ne correspond pas du tout à une femme de pouvoir de cette catégorie . Pour parvenir au poste de pédégère d'Areva, il faut avoir les dents qui rayent le parquet et un cynisme absolu. Or le personnage en question nous raconte qu'elle veut occuper la place pour sauver 10 000 emplois. Si les PDG, hommes ou femmes, avaient pour objectif de protéger l'emploi, ça se saurait. La meilleure façon de gagner et de séduire les actionnaires est au contraire d'avoir pour objectif de réduire les coûts salariaux pour augmenter les profits. Enfin, le sort des femmes dans les entreprises est bien le cadet des soucis de ces grand(e)s patron(ne)s. On notera au passage une publicité appuyée pour AXA, qui aurait lancé un gadget sur l'égalité interne entre femmes et hommes. Les salariées d'AXA harcelées par les cadres apprécieront. La réalisation est à l'avenant, avec des scènes de remplissages dignes des plus mauvaises séries. Mais ce serait insulter les téléfilms que de dire que ce navet est du niveau d'un téléfilm, car il en existe tout de même d'excellents.
De quoi parle Numéro une ? De la puissance de l’argent dans le monde de l’entreprise ? Très certainement. De l’existence de la corruption, de coups bas ignominieux pour conquérir le pouvoir ? A coup sûr. De la difficulté pour une femme d’atteindre cette puissance et ce pouvoir ? Absolument pas, et ici le film rate sa cible. En effet, alors que Tonie Marchal semble revendiquer l’existence d’un plafond de verre dans l’ascension professionnelle de toute femme à prétendre aux postes de décision, son propos se dissout dans la mécanique strictement fonctionnelle qu’elle déroule des vicissitudes relativement convenues qui animent les relations du monde du travail. Mettez un homme à la place de l’héroïne et les problématiques du film ne changent pas d’un iota. Le féminisme ou son juste contraire, la mysoginie n’y sont pour rien. Bien sûr, le film saupoudre le parcours de cette femme de quelques relents de machisme mondain, mais la férocité des coups qui s’y échangent ne relève en rien d’une quelconque inégalité homme/femme. Rajoutons à cela la formidable erreur de casting d’une Emmanuelle Devos, d’habitude plus inspirée, dont la mollesse et l’atonie viennent contrecarrer l’indispensable énergie et le mordant que l’on imagine volontiers être la colonne vertébrale de toute femme à haute destinée. Figure absente à son destin, elle promène son doux visage mélancolique, voire romantique, de scène en scène là où une relative agressivité semblerait plus à propos. Et que dire d’un Samy Frey en père improbable, à murmurer plus qu’il ne parle, devant incarner la figure tutélaire d’une autorité originelle face à laquelle il n’est point de réplique. Car de réplique, Emmanuelle Blachey n’en a point, si ce n’est d’éructer « Pardon ? » en réponse aux remarques sexistes de ses collaborateurs ou aux allusions phallocrates de Beaumel (Richard Berry). A vouloir défendre la cause des femmes par l'illustration de leur dépendance séculaire face aux hommes dans le monde professionnel, le film joue son exact contraire. En effet, sujets aux chantages masculins, elles utilisent ces mêmes armes pour leur promotion et par là s’identifient à ces mêmes hommes qu’elles prétendent combattre, fusion ultime de la victime et de son bourreau. Film de démonstration donc qui se perd un peu dans ses théorèmes, mais qui peut susciter une discussion par ces temps de polémiques sur le harcèlement au travail et la difficulté d’u monde sinon égalitaire , du moins respectueux des différences.
Un film sur un sujet dont tout le monde parle mais que personne n'ose affronter. Une femme à la tête d'une entreprise du CAC40. Film réussi car il ne tombe jamais dans l'excès. Film cynique sur les arcanes du monde de la finance et des coups fourrés qui s'y cachent. Très belle lumière, des gros plans et des silences très justes, des acteurs tous très justes et très bons dans leur rôle. À voir car très bien réalise et très bien interprété
Quelle déception ! Ce film à Le niveau d'un téléfilm moyen de milieu de semaine sur France 3. L'histoire n'est pas assez approfondie il y a des lenteurs beaucoup trop de lenteurs
Tonie Marshall et Emmanuelle Devos parviennent à donner corps à une réalité assez peu montrée - et souvent mal décrite - dans le cinéma français, celle des réseaux d'affaires, des luttes de pouvoirs dans les grandes entreprises. Sur un thème plutôt simple, l'accession au sommet d'une femme qui serait la première femme présidente d'une société du CAC 40, on nous montre les manigances, les petits chantages, les grandes manœuvres et les petites compromissions qui seraient nécessaires pour parvenir à de tels sommets. On songe à Proglio et Lauvergeon, à EDF, Véolia ou Areva et on ne doit pas être très loin de la réalité... Sur le plan de la narration, on se perd un peu dans une psychologie trop caricaturale et de faible niveau (le rapport au père, le deuil de la mère, la difficulté du couple formé par la chef d'entreprise avec son mari) qui n'apporte pas grand chose au film (si ce n'est notre plaisir de revoir le trop rare Samy Frey). Belle réussite toutefois sur un thème plutôt casse-gueule et bien exploité ici. On est presque dans un thriller tant on finit par se laisser prendre à adhérer à cette lutte pour un pouvoir qui, au final, mais ça c'est une autre histoire, semble assez vain ...
Film à voir sans hésitation. Les acteurs sont très bons, particulièrement Emmanuelle Devos évidemment. Les rôles secondaires sont également très consistants et ont toute leur importance. Le scénario est réaliste et tellement d'actualité. Le film aborde les bonnes questions, et toutes les questions, sans tomber dans les clichés féministes. Messieurs, allez-y sans crainte. Nullement une critique acerbe d'un milieu majoritairement masculin mais une remise en question profonde et intelligente. Merci Tonie Marshall !
Avec un sujet hyper contemporain, ce film nous entraîne dans les coulisses du grand patronat dans lequel, malheureusement, trop peu de femmes y sont pour le moment admises. Emmanuelle Devos, brillante dans son rôle de femme moderne et compétente tentant de gravir les échelons du pouvoir, porte toute l'histoire à elle seule. Richard Berry et Sami Frey complètent un casting vraiment excellent. L'intrigue n'est pas inintéressante, loin de là, mais même si les rouages des hautes sphères dirigeantes (ainsi que leurs dérives) sont bien abordés, j'aurais aimé un scénario moins lisse, avec plus de punch et d'audace. Il y avait vraiment moyen de toucher encore plus profondément les spectateurs avec ce thème si important de notre époque. Un moment cinéma très correct néanmoins. --> Site CINEMADOURG <--