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David B.
44 abonnés
565 critiques
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3,5
Publiée le 15 mars 2018
Intrigues politiques, manipulations, jeux de pouvoir, pressions, tous les coups sont permis lorsqu'il s'agit de convoiter un haut poste. Et la nature humaine apprend très vite. La misogynie du milieu en prime !
2,5/5 Un jeu de pouvoir et de séduction gentillet dans le monde du CAC 40. On y croit moyennement, tellement les échanges sont cordiaux. Emmanuelle Devos et pourtant très fort à ce jeu de fausse naïve. Mais on ne prend pas. C'est dommage l'idée était bonne, mais elle n'est ni trop politique ni trop dramatique, où caser ce film ?
Tonie Marshall signe ici un portrait de femme à travers Emmanuelle Devos, ingénieur promise au rôle de PDG d'une grande société du CAC 40. Le problème, c'est que l'on s'y perd un peu dans toutes ces spéculations au sein de l'entreprise couplées à une dénonciation du machisme à travers un groupe de féministes. Si la réalisatrice voulait dénoncer la misogynie ambiante, elle ne le fait qu'avec parcimonie et de manière trop lisse. Pour sa part, Emmanuelle Devos est excellente en femme arriviste mais on peur regretter que la psychologie du personnage d'Emmanuelle Blachey ne soit pas plus creusée avec notamment le drame de son enfance et la perte de sa mère. L'ensemble est plutôt ennuyeux mais possède quelques moments de grâce.
Un très bon film social . Emmanuelle Devos incarne une chef d'entreprise dans un monde d'hommes. Une bonne fiction sur la parité , la mixité et l'égalité hommes/femmes.
Emmanuelle Blachey est une ingénieure brillante et enthousiaste, qui a gravi les échelons de son entreprise, numéro un de l'énergie, jusqu'à intégrer le comité exécutif. Un réseau de femmes d'influence lui propose de l'aider à prendre la tête d'une entreprise du CAC 40, Anthea, sur laquelle Baumel un homme très influent, veut placer un "poulain" . Elle serait la première femme à occuper une telle fonction. Mais très vite, les obstacles d'ordre professionnel et intime se multiplient.
Numéro une est un film de Tonie Marshall de 2017. J'ai apprécié le film qui n'est pas une "charge tout azimuts de chienne de garde" contre le genre masculin mais une analyse assez fine et sans complaisance des rouages du pouvoir et c'est en cela, d'ailleurs, que le film est assez perturbant. En effet, si Emmanuelle Bacheley est contacté par un réseau féministe qui veut se servir, pour sa propre cause, de son arrivée à la tête d'un grand groupe du CAC40, celui ci est aussi adepte des coups bas que les réseaux masculins, il ne reculera devant rien pour faire élire sa candidate.
Les portraits brossés dans le film sont assez réussis: Emmanuelle Bacheley, (Emmanuelle Devos) ingénieure brillante, mariée et mère de 2 enfants cache au fond d'elle des fractures (le suicide de sa mère...), Beaumel (Richard Berry), son rival, sans pitié pour arriver à ses fins verse une larme à l'opéra devant "La Tosca", Vera Jacob (Suzanne Clément) femme de tête voit les "écarts" de sa fille (droguée et dealeuse) "balancés" sur la place publique et Marc Ronsin (Benjamin Biolay) arriviste matérialiste et satyriasique changera de poulain pour assurer sa survie.
Ce qui m'a le plus frappé dans Numéro une n'est pas l'opposition hommes/femmes mais les "coups tordus" organisés par les réseaux pour éliminer les cibles et les gêneurs...le pire étant que tout cela "colle" parfaitement à la réalité, renvoyant l'image d'un monde cynique et cruel.
Tout au plus peut on regretter certaines longueurs dans le film.
Le film s'il n'est guère réjouissant est d'une grande justesse et le casting très bon.
Un film réalisé par Tonie Marshall soignée et juste mais qui n'est malheureusement pas nouveau au cinéma ou à la télévision !! J'avais envie d'aimer ce long métrage aux images très bien travaillées avec quelques plans superbes sur les hauteurs des tours ou l'héroine est PDG , la façon de filmer les vagues sublimes, on sent que la cinéaste Tonie Marshall a voulu faire du travail propre. Les comédiens sont excellents comme l'héroine incarné par Emmanuelle Devos qui apporte à son personnage de la vivacité et de la présence, Richard Berry qui joue un concurrent tenace et ignoble mais dont l'acteur lui amène de l'humanité, Benjamin Biolay remarquable auquel il lui faudrait plus de roles au cinéma ou encore Sami Frey qui n'est plus tout jeune ou John Finch, comédien Anglais, qui me fait plaisir de revoir sur grand écran. Malheureusement , "Numéro une" pèche dans la dernière demi-heure , j'en dis pas plus. Ce film fait passer le message sur la place de la femme dans la société qui peut diriger une grande société sans ètre machiste. A voir pour les acteurs et quelques images sublimes.
Féministe affirmée, Tonie Marshall réaffirme ses convictions au cœur d’un « House of Cards » à la française dans « Numéro Une ». Les références américaines ne manquent pas en matière de films ou de séries politiques : « Scandal », « House of Cards », « Truth », « Le Procès du Siècle » ou l’exceptionnel « Miss Sloane ». Après la tentative cuisante de « Tout de suite, Maintenant », Tonie Marshall fait preuve d’audace et propose ce nouveau métrage issu d’un genre bien trop rare dans le paysage du cinéma français. Le casting, étant des plus hétéroclites, trouve en concordance remarquable entre les acteurs. Sans trop se détacher du rôle qu’elle tenait dans son dernier film « Moka », Emmanuelle Devos joue une femme d’affaire terriblement ambitieuse. L’arrivée ensuite, de Suzanne Clément ouvre le bal des surprises dont l’enchaînement va se poursuivre avec Richard Berry, Anne Azoulay ou encore Benjamin Biolay pour les plus connus. A noter que la bande-son est d’une finesse surprenante. Deux pauses musicales dans le film s’accompagnent d’allégories visuelles extraites du récit laissant apparaître des indices pour les plus méticuleux d’entre nous. Face aux séries américaines qui condensent leur suspens sur 40 minutes, le scénario prend cette fois-ci agréablement son temps. Les péripéties installent une pression psychologique entre les personnages. Chantage, tentative de meurtre et autres coups bas, le rythme permet d’embarquer le spectateur avec parcimonie. En revanche, là où « Numéro Une » ne parvient pas à convaincre est sur l’aspect féministe. A trop vouloir jouer sur cette corde, l’étouffement traduit un déchirement où le spectateur, censé savourer, finit par subir… Outre ce prétexte peu indispensable, certains éléments s’avèrent caricaturés comme le passé du personnage central, composé entre une instabilité parentale et une enfance compliqué… A croire qu’il faut être écorché vif pour pardonner nos réussites… Bilan : « Numéro Une », un titre prétentieux qui ne parvient pas à être éponyme… Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Un film féministe c'est agréable, même si le sujet semble survolé... Très peu de dénonciation finalement, Tonie Marshall aurait-elle peur de frapper sur les classes élitistes ?
Bof. Pas très crédible en fait. On ne comprend pas bien pourquoi on s'emballe sur cette femme qui ne présente pas un charisme, une intelligence particulière. Emmanuelle Devos est très bien mais bon, on s'ennuie un peu en fait. Dommage car le sujet vaut le coup d'être abordé.
De Tonie Marshall (2017) . Un très bon film sociétal sur la partie d'ombre et les dessous des grands groupes industriels et des relations troubles avec le pouvoir. Captivant et très bien mené à la façon thriller . Avec bien sur Emmanuelle DEVOS excellente comme souvent .
sans plus, jai été très déçu du film. pourtant un sujet intéressant et un bon jeu d'acteurs avec une "emmanuelle devos" qui est pas mal dans son rôle de femme de pouvoir. mais il a trop de lenteurs et longueurs qui mène à l'ennui par la suite. pourtant il y avait un debut prometteur.dans le même genre il y avait un film sorti il y a quelques mois nommé " Corporate" avec " lamber Wilson" fût bien meilleur. donc pour ma part aussitôt vu aussitôt oublié.
" Numéro Une " est un bon film surtout remarquable pour son casting totalement à mon goût : Emmanuelle Devos (l'une des meilleures actrices françaises actuelles dont le jeu tout en mesures et en voix est toujours juste), Suzanne Clément (ma chouchoute québécoise dont la fragilité émotionnelle est inimitablement bouleversante, à chaque fois), Richard Berry (excellent dans ce rôle que je pense éloigné de sa nature profonde), Benjamin Biolay (jeu classique mais voix diablement efficace), etc. Le film aurait pu / du être plus risqué dans sa mise en scène, dans sa photographie voire même dans son énergie (peu de surprises) pour passer un cap supplémentaire. De là à dire que Tonie Marshall aurait pu / du mieux faire... Mais bon, malgré ces petits détails, " Numéro Une " vise juste et c'est là l'essentiel car plein de sens dans l'époque que nous traversons.