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Guiciné
167 abonnés
1 243 critiques
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3,5
Publiée le 19 octobre 2017
Un film horriblement passionnant, qui décrit avec effrois et sûrement réalité les coulisses du pouvoir, tout est superbement interprété et on pourra peut-être regretter çà où là quelques excès dans la tenu du film, qui pour autant ne perd en rien en sa qualité. Très efficace !
Emmanuelle Devos est magnifique dans ce rôle de femme d'affaires confrontée au machisme et au sexisme. le sujet dénonce cet état de fait et Tonie Marshall réussit à nous montrer avec son style ce que beaucoup refusent d'admettre. un film bien écrit et puissant.
Le film est bien réalisé et bien interprété et l'histoire est intéressante. On nous montre bien la dure réalité du monde des dirigeants avec les manoeuvres, les bassesses, les difficultés pour une femme d'accéder au pouvoir. Cependant, je trouve que ce film manque de profondeur, de mordant. Ce n'est pas très percutant. Dans l'ensemble cela reste terne et plat et c'est dommage.
De Tonie Marshall (2017) . Un très bon film sociétal sur la partie d'ombre et les dessous des grands groupes industriels et des relations troubles avec le pouvoir. Captivant et très bien mené à la façon thriller . Avec bien sur Emmanuelle DEVOS excellente comme souvent .
Les magouilles dans le monde des entreprises du CAC40 et la politique, les faux semblants associés et la misogynie...Assez lent, mais plutôt prenant avec des acteurs au top! Je ne sais pas si c'est réaliste, mais j'y ai bien cru.
" Numéro Une " est un bon film surtout remarquable pour son casting totalement à mon goût : Emmanuelle Devos (l'une des meilleures actrices françaises actuelles dont le jeu tout en mesures et en voix est toujours juste), Suzanne Clément (ma chouchoute québécoise dont la fragilité émotionnelle est inimitablement bouleversante, à chaque fois), Richard Berry (excellent dans ce rôle que je pense éloigné de sa nature profonde), Benjamin Biolay (jeu classique mais voix diablement efficace), etc. Le film aurait pu / du être plus risqué dans sa mise en scène, dans sa photographie voire même dans son énergie (peu de surprises) pour passer un cap supplémentaire. De là à dire que Tonie Marshall aurait pu / du mieux faire... Mais bon, malgré ces petits détails, " Numéro Une " vise juste et c'est là l'essentiel car plein de sens dans l'époque que nous traversons.
Un film qui tombe bien dans l'actualité : comment réussir dans les hautes fonctions quand on est une femme, qu'on a de l'ambition, mais qu'on essuie ( encore et encore ) les méfiances ou les rebuffades bas du front de ses collègues masculins. Le film analyse bien ce combat, avec une certaine froideur qui cependant, mets un peu les personnages à distance, je trouve.... ce qui m'empêche de mettre quatre étoiles, du coup.
Ce film sur l’ascension d’une femme dans le clan très fermé des pdg du CAC40 est fort bien documenté et bénéficie d’un excellent casting. En plus, les dialogues sont très bien écrits et interprétés. Malheureusement, il y avait moyen de faire mieux et on n’arrive jamais, dans le rythme, à égaler un épisode de la première saison de séries comme « Baron Noir » ou de « Designated Survisor ». Pourtant, ce film a de nombreux atouts dans son scénario : ainsi, le choix du métier du père - philosophe - pour l’héroïne amène certaines réflexions intéressantes sur des points de vue antagonistes entre elle et son père. De même, les impacts des décisions de l’épouse sur le métier de son mari offrent d’autres sujets de réflexion, d’habitude vus dans le sens inverse. spoiler: Au niveau de l’histoire, on comprend très vite que l’héroïne ne sera pas meilleure, en termes de valeurs humaines, que les hommes, tombera dans les mêmes travers qu’eux et jouera d’influences et de compromissions pour arriver à son but. Finalement, la morale du film pourrait être qu’en haut de la pyramide, il n’y a pas de différences entre hommes et femmes … alors une femme y a autant sa place qu’un homme !
Je crois que le casting m'a dérangé. Emmanuelle Devos n'arrive pas à incarner cette femme que tout destine à devenir la "number u(o)ne" d'une grande entreprise du CAC 40. A ce niveau, on s'attend à une "tueuse", dévorée par un feu intérieur ... ce que manifestement notre gentille (et un peu "mollassonne") Emmanuelle ne sait pas restituer dans le film. En revanche, elle semble plus à son aise dans la partition de la femme affectée par les désordres collatéraux affectant sa vie de couple : en effet, on cherche à la déstabiliser à travers son mec dont la carrière sera compromise et qui sera contraint pour rebondir d'accepter un poste l'éloignant d'elle, pour au moins 6 mois. On se dit à cet instant du film que le scénario est bien "lourd", entendons par là que ça semble assez convenu de lui faire payer chèrement sa promotion par ce détour au plan intime. Certes, je ne me suis pas ennuyé mais de là à pouvoir prétendre avoir été un tant soit peu captivé ....
Alors là c'est la grosse déception ! J'adore Devos, j'adore les films sur le monde de l'entreprise et je m'en frottais les mains à l'avance et bien j'ai vite déchanté. Je n'ai pas aimé autant que je l'espérais car le personnage d'Emmanuelle n'est pas très bien creusé, on ne voit pas beaucoup sa vie privée, l'histoire est répétitive, les dialogues froids (et pas très abordables par moments) et franchement vu le potentiel, c'est ultra décevant.! Je ne m'en remettrai jamais....
Un film percutant sur la conquête du pouvoir par une femme incarnée par la toujours très juste Emmanuelle Devos. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
On passe un bon moment et on ne s'ennuie pas grâce au talent d'Emmanuelle Devos. Mais s'il permet de se rendre compte de la violence des jeux de pouvoir, le film reste à la surface des choses et ne montre pas concrètement comme se nouent les alliances entre personnes de pouvoir. Il manque un peu un esprit à la House of Cards pour que le film soit vraiment bon. En revanche, le film résonne bien avec l'actu et le scandale Weinstein en abordant les clichés sur les femmes de pouvoir qui restent toujours prégnants aujourd'hui.
Intrigues politiques, manipulations, jeux de pouvoir, pressions, tous les coups sont permis lorsqu'il s'agit de convoiter un haut poste. Et la nature humaine apprend très vite. La misogynie du milieu en prime !
Il est dommage que l’acuité du regard de Tonie Marshall, qui démasque l’hypocrisie des hommes et suit le combat des femmes, cède progressivement aux caricatures opposant deux camps et deux sexes, le manichéisme devenant à terme une solution de facilité qui élude une partie de l’aspérité du microcosme investi, en l’occurrence le monde des grandes entreprises. Une poignée de séquences très réussies voient naître la jalousie et transparaître les préjugés misogynes, à l’instar de ce dîner au restaurant qui est perçu comme une leçon de séduction permettant à la femme de montrer l’étendue de ses charmes. Nous aurions aimé retrouver ensuite une telle subtilité de point de vue, et non un affrontement prévisible entre Blachey et Beaumel qui, s’il retranscrit bien l’outrance du mépris envers les femmes, fait de ses personnages des entités monolithiques, pièces d’un vaste échiquier qui s’activent sous nos yeux sans profondeur ni humanité. Reste un sujet de société fort que portent des acteurs convaincants.
Ce qui est une réussite dans ce film, c'est de montrer combien le pouvoir est un instrument masculin. Nous avons tout à gagner à ce que des femmes prennent les rênes du pouvoir, cela ne pourra qu'assainir la direction prise pour diriger. Renaud chantait l'exception Tatcher et il avait raison. Si une femme est aux commandes, il ne s'agit pas qu'elle devienne capable d'être "aussi pire" que ne le sont les hommes ! Remarques ou attitudes sexistes et machistes sont légion dans ce film. Cela "pue" la réalité et cela doit absolument changer. Il ne s'agit pas que les femmes deviennent l'égal des hommes, juste qu'elles disposent des mêmes droits, des mêmes devoirs, qu'elles puissent prétendre à des aspirations semblables aux hommes, non pas dans la rivalité (et c'est ce qui donne sens à la parité), mais dans le partage des tâches, y compris au niveau sociétal. "Numéro Une" est finalement une sorte de plaidoyer féministe plutôt bien réussi. Un bravo spécial à Emmanuelle Devos et à Benjamin Biolay, qui tous deux transcendent leurs rôles. La façon dont le quartier de La Défense est filmé est remarquable en ce qu'elle fait ressentir le climat oppressant et pressurisant de ce lieu étrange, dont la visée est de produire des richesses, quitte à sacrifier des emplois.