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    The Square
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    305 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Comment ce film a-t-il pu recevoir la plus prestigieuse récompense du Festival de Cannes cette année au nez et à la barbe du magnifique et poignant « 120 battements par minute », qui a du se contenter du Grand Prix du Jury ? Le mystère est insondable, surtout que le Président du Jury Pedro Almodovar n’a aucune sorte d’accointances avec ce type de film prétentieux. Mais souvenons-nous que le réalisateur espagnol avait cependant susurré aux journalistes sa préférence pour le film de Robin Campillo et donc que les débats avec son jury ont du être houleux. Rassurons-nous en nous disant que c’est le public qui tranchera et très certainement en faveur du second. Rüben Ostlund reprend à peu près le même procédé formel et théorique que ce qu’il avait entrepris avec « Snow Therapy » qui nous avait également laissé un souvenir glacial. Une mise en scène faite de plans fixes dénonçant l’égoïsme, la lâcheté, le manque d’altruisme de l’homme et l’incommunicabilité, ces deux dernières caractéristiques étant ici au centre de « The Square ».

    Si l’on doit essayer de faire ressortir les points positifs de cet interminable film à thèse, il faudra surtout retenir la composition de l’acteur Claes Bang, très investi dans ce pensum intellectuel qui se croit plus intelligent que son spectateur. A se demander même comment il fait pour être crédible dans ce n’importe quoi permanent et auteuriste qui s’adresse davantage aux petits bourgeois facilement dérangés par quelques scènes chocs qui ont plus besoin qu’on leur remue la conscience qu’autre chose. Ajoutons également que le cinéaste suédois sait filmer et qu’il soigne ses plans et ses cadrages. A la limite, un Prix de la mise en scène eut été plus raisonnable et surtout plus adapté. Mais à quoi bon si la vacuité du contenu et l’ennui que procure l’ensemble ne servent en rien ce bel emballage ? Ostlund est loin, très loin, d’un Paolo Sorrentino dont les films éminemment beaux stigmatisent quelque chose avec finesse et surtout envoûtent par leur maestria visuelle. « The Square » est juste agaçant de prétention voire pire, soporifique. Les dialogues sur l’art débités ici font l’effet d’une berceuse !

    C’est un film dont on se demande quand il va se terminer. Car en plus d’être désagréable et vaniteux, le long-métrage qui a reçu la Palme d’Or est long, très long. Près de deux heures et demie à supporter les atermoiements de ce conservateur de musée en proie à une remise en question existentielle suite au vol de son téléphone et ses papiers. Certaines scènes n’ont ni queue ni tête (la scène centrale et cruciale présente sur l’affiche) et d’autres sont complètement inutiles (celle de la relation sexuelle). Quant au milieu dans lequel se situe le film, celui de l’art contemporain, difficile de savoir si, au final, il est fustigé comme cela semble être le cas. En effet, dans sa déballe formelle, le metteur en scène réitère les mêmes choses que ce dont il se moque ou ce qu’il entend dénoncer. Quel paradoxe et quelle vaste farce ! A la manière du turc Nuri Bilge Ceylan, le suédois risque de faire partie des cinéastes cannois surestimés et qui fabriquent leur art dans une autarcie complète loin de se soucier des attentes de leur public. Un cinéma intello, vain et bourgeois sur lequel il fait bon de jaser et de s’exprimer en société bien qu’on en ait pas saisi grand-chose. Et bien ce sera sans nous !
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    "The Square" critique avec acidité notre société et la bourgeoisie, interroge notre confort et nos lâchetés. C'est un pur film du festival de Cannes : ample et intellectuel. On est en droit de trouver la démonstration un peu lourde et cérébrale bien que pleine de propos. On peut aussi se contenter de plaisirs cinématographiques tout simples, tels de nombreuses séquences très drôles (l'homme de ménage, la scène de sexe, ...) ou merveilleusement dérangeantes (le dîner et son "attraction"), ainsi que d'une mise en scène travaillée.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Palme d'Or à Cannes 2017... 02h20 d'un drame qui aborde plusieurs thématiques terriblement actuel sur le fossé riche-pauvre, sur le capitalisme qui creuse un fossé encore plus grand entre pouvoir et le peuple, peur et individualisme, responsabilité des médias et liberté d'expression... etc... Un patchwork humaniste terriblement acerbe et pourtant d'une vraie acuité. Östlund réussit un formidable pamphlet psycho-sociologique et philosophique qui ne pêche finalement que par sa durée un poil excessive.
    Site : Selenie
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Je ne sais pas si ce film méritait ou non la Palme d'or du dernier Festival de Cannes (polémique habituelle !), mais ce qui est sûr, c'est que c'est un film de très grande qualité et qu'il faut courir voir. La mise en scène et la qualité technique sont irréprochables. Si certains plans-séquences sont étirés jusqu'à la nausée, c'est pour interpeller le spectateur qui aurait pu prendre au premier degré telle marque d'empathie pour le héros ou de détestation à l'égard d'un personnage secondaire.
    Métaphore du malaise qui peu à peu étreint le spectateur, la scène de l'entourloupe sur la place nous prend à contre-pied comme elle saisit Christian , le héros de cette manipulation, persuadé a priori de sa stature de héros, défenseur de l'opprimé.
    On navigue sans cesse entre l’héroïsme et la pleutrerie, le rire et les larmes, la haine et l'amour, sans que les frontières soient bien étanches entre ces catégories, comme dans la vraie vie en fait ! L'humour est toujours présent et parvient parfois à désarmer certaines tensions (scènes avec la journaliste américaine, par exemple). La critique de l'art contemporain, de son petit monde, de son jargon, fait toujours rire, même si elle reste assez convenue.
    PS : surtout, ne restez pas sur la bande-annonce ou l'affiche qui ne résument absolument pas le film ! Tout le reste est beaucoup plus fin et drôle.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un événement particulier qui a de lourdes conséquences pour la vie d'un couple (Snow Therapy) ou d'un individu (The Square). Les deux derniers films de Ruben Östlund sont construits de la même façon dans l'accomplissement d'une certaine théorie du chaos, source de dysfonctionnements multiples qui intéressent au plus haut point le cinéaste suédois palmé cette année. The Square est plus radical que Snow Therapy, moins cadré et plus riche en thématiques diverses et c'est sans doute ce presque trop plein qui constitue ses limites. Le film est assez imprévisible, étirant parfois certaines scènes et pas les plus confortables (le happening de l'homme-animal) et faisant l'impasse sur d'autres, pourtant évidentes dans sa narration. Le qualifiant à l'envi de poseur et artificiel, les détracteurs du film ont beau jeu de critiquer un film qui a pourtant le bon goût de nous provoquer et de mettre le doigt sur certains travers de notre époque. Il ne s'agit pas seulement de la satire de l'art contemporain, hilarante et pertinente, que celle d'un monde où les rapports humains sont régis par les distinctions de classes et où le marketing et la com' peuvent tout dire et son contraire, avec pour seul impératif de créer le buzz. Ce sont des évidences ? Pas nécessairement. Des messages assénés avec lourdeur ? Pas d'accord non plus, l'art d'Östlund est plus subtil que ne l'affirment certains, étayé par une mise en scène d'une précision chirurgicale et une bande son travaillé aux petits oignons. Encore une fois, Snow Therapy, plus centré sur son sujet, est plus efficace que The Square qui n'en est pas moins une brillante étude de moeurs qui ne vaut pas seulement pour la société suédoise. Et aussi des comportements humains, la lâcheté et le courage entre autres, évoqués avec un humour percutant et un brin de cynisme. Dans le contexte d'une sélection relativement pauvre cette année à Cannes, The Square n'a pas volé sa récompense suprême que seul Faute d'amour de Zviaguintsev aurait pu lui contester.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Lâcheté, égoïsme, individualisme et matérialisme : tout un programme ! Même sujet principal que Snow therapy, précédent film marquant mais encore plus étiré en longueur et dans une plus grande diversité de situations. Le film commence par une excellente scène introductive, bien gênante, bien malsaine et bien rythmée. La suite du film est bien trop longue et moins incarnée, avec des scènes étirées jusqu'à l'absurde, voire contre-productives. Exception faite de celle avec un préservatif usagé, hilarante d'humour à froid que les frères Farelly (Mary à tout prix) n'aurait pas osé. Je parie qu'elle sera reprise telle quelle dans de nombreux films, tellement elle est cocasse et gênante à la fois. Il y a clairement un problème soit de montage, soit de choix de scènes à conserver. Ne pas oublier que par principe le cinéma c'est du mouvement qui ne peut faire du surplace... Du coup, un sentiment mitigé se dégage de ce film, égale à la diversité des critiques. Ruben Östlund fait preuve d'un humour très spécial qui reste en travers de la gorge et qui du coup ne sort pas. Il est un peu le cousin misanthrope de Roy Andersson et le cousin dépressif d'Aki Kaurismäki !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un film plaisant, divertissant mais pas vraiment drôle et ne méritant certainement pas la Palme d'or. Le cinéaste nous entraîne dans le lent délitement de la vie d'un conservateur de musée branché d'une grande ville internationale. Le film porte bien plus sur les relations humaines que sur l'art contemporain. Sur ce dernier thème, reconnaissons que les œuvres et performances fonctionnent assez bien. C'est particulièrement vrai de l'intervention d'un être mi-homme mi-singe qui interroge les limites de notre tolérance à la violence. Plus généralement, les propos tenus sur l'art actuel n'ont rien de vain ni d'absurde ; la création artistique est une discipline complexe, qui appelle régulièrement des propos pointus, c'est normal. Des relations humaines, on retiendra notamment la scène étrange mais assez réussie du préservatif. Reste que le film présente pas mal de longueurs, que l'humour du type "Pub Krisprolls" c'est bien mais peut-être pas pendant 2h23 et q'au-delà de quelques observations fines sur notre monde, le récit n'a pas de réelle profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    On voit des gens marcher à gauche, la caméra leur suit. Dans le bruit des rues, on croit entendre une femme crier "Au secours!". Seulement le protagoniste du film tourne sa tête, contrarié. Au même temps qu'ils essaye de trouver la source du cri, personne s'arrête, la caméra est toujours en mouvement, suivant les piétons. L'homme retourne la tête vers le front et il continue son chemin. "Au secours!", deuxième fois. Plus fort et plus claire qu'avant. Maintenant, plusieurs gens se tournent. mais personne s'arrête après le deuxième appel. C'est pour ceci que la caméra suit la direction des personnages sur l'écran, incapables de trouver ce femme qui crie, donc ils marchent encore comme si de rien n'était. Un troisième "Au secours!" si assourdissant que menaçant, fait que tout le monde s'arrête. Les gens regardent en dehors du cadre, vers leur droite, vers cette femme qui n'arrête pas de crier et qu'on entend de plus en plus fort selon, on suppose, qu'elle s'approche. Mais les gens se sent menacés et ils fuient la dame en détresse. Tous sauf notre protagoniste, paralysé par la frayeur, qui se trouve seul avec un inconnu à protéger contre son choix cette femme en danger. L'homme n'a pas exprimé une volonté d'aider cette femme, sinon qu'il se trouve piégé dans cette situation: il est obligé à l'aider.

    Cet homme, victime d'une obligation morale dans cette scène si efficace, c'est le directeur du musée d'art moderne de la ville, qui travaille en ce moment dans la présentation d'une nouvelle oeuvre, The square. Il s'agit d'un mètre carré marqué en blanc par terre qui sert comme capsule de paix, justice et harmonie pour celui qui entrerait dedans. Östlund utilise ce carré comme métaphore dans cette satire sur les limites de l'éthique et de l'art, mais surtout aussi des limites de l'hypocrisie des bourges. Pour ceci, il compile des gags absurdes au rythme reposé et très froidement filmés. Pur style scandinave, mais beaucoup plus efficace que dans son précédent film, Snow therapy.

    Pour inaugurer l'oeuvre du titre du film, une bonne promotion est essentielle. Le musée a besoin de créer une image puissante, qui apparaisse dans tous les médias pour attirer un nouveau public. C'est pour ceci que le département de marketing proposera une campagne publicitaire qui mettra en colère la société suédoise. Une campagne cruelle, violente et misérabiliste qui, en plus, va contre le but de l'oeuvre elle-même. Premier coup de poigne du réalisateur contre le marketing qui règne aujourd'hui le secteur de l'audiovisuel. Il fat que tout soit virale, qui provoque du buzz, qui fasse du hype, qui génère des likes, des followers, des shares et de commentaires. À n'importe quel prix.

    La mauvaise gestion de l'affaire provoquera un tel chaos qu'une question sera posé par la presse, Ils sont où les limites de l'expression artistique? La réponse, ou le manque d'une, mettra en évidence une élite culturelle qui se vante d'un statut cultivé privilégié mais incapable d'analyser le fond morale pour se défendre de la rage du peuple heurté. Tout au long du film on voit des SDF par tous les coins de la ville, description d'un état d'urgence sociale ignoré par ces personnages trop occupés par leur fêtes dans leurs châteaux. Pire encore, ils attendent une médaille comme réponse aux gestes banales vers les pauvres et ce qui reçoivent dans leurs têtes surprises ce n'est que la colère des impuissants face à l'injustice. Une élite ignorante, inutile et incapable. Le manque d'empathie mène à la catastrophe. Comme exemple, le protagoniste met sens dessus dessous dans un immeuble de banlieue pour récupérer son smartphone. Les conséquences, inespérées, serviront au moins comme leçon, vu ses remords vers la fin du film.

    Tous ces sujets: les limites de l'expression artistique, de l'hypocrisie et le manque de réaction de la bourgeoisie apparaissent dans la scène la plus remarquable du film: la performance d'un artiste imitant un gorille dans l'inauguration de la nouvelle saison du musée. Une bête qui répondra de façon agressive à tout mouvement dans la salle. Une image surréaliste où on voit les tout-puissant baisser la tête, sans oser respirer. Et d'un coup, comme au début du film, une femme demande de l'aide sans réponse. "Au secours!" Rien. "Au secours!" Personne. "Au secours!" Trop tard.

    ////////////////////////////////////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    CC30
    CC30

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un véritable chef-d'oeuvre comme je n'en ai pas vu depuis longtemps. D'une densité thématique et philosophique impressionnantes. Drôle, intelligent... On pense à Paul Thomas Anderson et presque à Kubrick. Des scènes étirées durant lesquelles un changement de tonalité s'opère et où le rire fait place au malaise et à la tension.
    The Square semble proposer une critique de l'art contemporain et des postures de bien-pensance derrière l'égoïsme qui est un combat de tous les instants. Certains spectateurs affirmeront que le film, de par sa mise en scène rigide, relève justement de l'élitisme qu'il brocarde. Pourquoi pas. C'est le génie de ce film de nous perdre, de bouleverser nos certitudes, à l'image de son personnage principal, altérité insaisissable comme chacun de nous pour le reste du monde.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Satire du monde de l'art contemporain, et globalement des gens qui se sentent importants, The Square est une comédie parfois efficace mais trop longue. Certaines scènes sont d'une intensité redoutable, parfois gênante, parfois farcesque, mais une légère impression de manque de choix de la part du réalisateur rend le tout un peu pompeux, ce qui est cocasse pour un film souhaitant dénoncer le pompeux de certaines œuvres plastiques. Au final, on se demande un peu en quoi il méritait une Palme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    The Square est une œuvre d’art contemporain installée dans la cour du Royal muséum de Stockholm. Une plaque précise que ce carré de terre est « un sanctuaire de confiance et d’altruisme, ou nous avons tous les mêmes droits et les mêmes devoirs ». Le préambule du film renvoie à une histoire suédoise pas si lointaine. Il y a dix ans, le premier « quartier fermé » voyait le jour. Une sorte de lotissement sécurisé ou quelques privilégiés pouvaient s’isoler du monde. Loin du vivre ensemble, cet entre soi allait favoriser l’individualisme…
    Christian, fringant conservateur du musée, partage l’idéal de l’œuvre qu’il accueille. Même si sa propre pratique n’est pas toujours raccord avec le message conceptuel. Comment faire sauter les tabous en se réfugiant dans un confort bourgeois et peut-on disserter de générosité, quand soi-même on n’est guère attentif aux autres. Vieux débat. Ruben Ostlund en fait l’un des ressorts de son film. Une comédie sociale au regard acéré et au sourire grinçant. Cela donne lieu à quelques jolies scènes, notamment un happening lors d’un repas mondain. La performance féroce, limite malaise, est digne de Denis Lavant.

    Si le scénario manque parfois de tension, la mise en scène est particulièrement réussie, avec des plans très « architecture d’intérieur ». Mais la répétition des plans-séquences étire les scènes, parfois jusqu’à l’ennui. Si bien que les 2h30 de film auraient pu être raccourcis d’une demi-heure sans souci. Claig Bang est un parfait Conservateur, progressiste et imparfait ! En représentante des médias obsédés par le buzz, Elisabeth Moss n’est pas mal non plus. Elle est en outre la superbe complice d’une scène de débriefing sexuel…
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    qu'est il passé dans la tête du jury pour donner la palme d'or a cette chose . c'est désespérant de longueurs de scènes fixes, pas de scénario, mais des scènes mises bout a bout, pas de dialogues mais des palabres , le réalisateur prend le public pour un âne qui n'a rien compris a l'art. et quel intérêt a montrer des pauvres gens dans le dénuement ? c'est un film honteux et pas glorieux pour le festival.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    J'ai vu ce film après avoir déjà vu Snow therapy, du même réalisateur, qui m'avait à l'époque beaucoup plu pour la justesse de son approche dans la psychologie des différents personnages, et pour le sentiment d'inconfort que le film réussissait à véhiculer.

    On retrouve clairement ces caractéristiques dans The square, qui nous place dans le quotidien d'un directeur de musée Suédois ayant en apparences tout réussi, et se retrouvant successivement confronté à une série d'évènements (au demeurant relativement banals) le poussant à se remettre douloureusement en question.

    Mais le film va au delà du cas de son personnage principal, dont les pérégrinations constituent surtout la mise en image de réflexions sociales plus larges : en effet, le film aborde très intelligemment les problématiques de rapport à l'autre dans la société actuelle, et en particulier les questions de solidarité, de classes sociales, de confiance envers autrui, et de lâcheté collective. Sur ces sujets le film est à voir comme une invitation à la réflexion, et ne prend pas partie sur les scènes qu'il donne à voir.

    Par ailleurs j'ai été très séduit par l'aspect formel du film : mise en scène, cadrages, photo, lumière... Tous ces aspects m'ont semblé beaucoup plus travaillés que dans Snow Therapy (de mémoire), et apportent beaucoup de tension au film.

    Un film marquant, à voir !
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    The Square ou comment expliquer la philosophie de la vie en société par l'absurde. 2 h 30 mn pour essayer de comprendre comment un administrateur de musée (et quelle exposition de chefs d'oeuvre !!!) tombe dans l'exagération de ses actes la plus totale à la suite d'un vol de son portefeuille, téléphone...Tout cela pour bien nous faire savoir que la société est fondée de plusieurs clivages, les riches, les bobos et les pauvres. Rien de nouveau sous le soleil. De plus on en arrive à supporter des scènes qui n'ont aucun sens, si elles se veulent comiques c'est raté, si elles se veulent effroyables, on n'y croit pas non plus. Je ne sais pas pourquoi ce film a reçu plusieurs récompenses, mais pour ma part, il n'aurait jamais dû voir le jour. Mais à vous de juger...
    3ou4filmsparsemaine
    3ou4filmsparsemaine

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    C'est quoi une Palme d'Or ? C'est quand tu sors d'un film et que tu te dis : "Je viens de recevoir une leçon de cinéma". Et bien "The Square" remplit parfaitement cette mission. Et quelle leçon de cinéma !!! Porté par un casting impeccable dont Claes Bang, véritable révélation, Ruben Ostlund nous prouve une fois de plus qu'il est un très grand réalisateur et signe un film piquant et drôle sur la société d'aujourd'hui. C'est ça une Palme d'Or !!!!
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