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    The Square
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    305 critiques spectateurs

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    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Quelle est la limite ? C'est la question que ne cesse de poser The Square. Curieux objet que cette Palme d'Or 2017 qui ne fait rien d'autre que de ridiculiser justement ce monde de l'art. Ici art contemporain, mais le propos pourrait également s'appliquer au cinéma, il suffirait de changer de cadre.

    Quelle est la limite de l'art tout d'abord ? Qu'est-ce que l'art ? Des petites pyramides d'argile dans une exposition ? Un homme qui se prend pour un singe et dont la seule performance se limite à tester les limites des autres face à sa férocité ? Une vidéo montrant une explosion ? Un carré ?

    L'art c'est tout cela et rien de cela à la fois. Et répondre de manière absolue à la question, c'est justement poser des limites.

    Ce qu'il y a de fascinant dans les mathématiques, c'est qu'il s'agit d'un outil qui permet de quantifier et de délimiter un grand nombre de chose, en d'autres termes, poser des limites. La géométrie est un exemple parlant, on va calculer une aire, un périmètre, un volume. C'est l'ambition du carré qui est l’œuvre d'art qui donne son nom au film, il s'agit d'un espace de confiance et d'altruisme, toutes les personnes y sont égales en devoirs et en droits. Si on pose cette limite, cela signifie bien qu'à l'extérieure du carré, ce n'est pas le cas. Limpide. D'où ces nombreux plans sur des SDF, des mendiants qui se confrontent à toute cette bourgeoisie, à toutes ces richesses opulentes. Toute cette indécence tournée en bourrique lorsque le directeur du musée qui est le personnage principal pense secourir une femme dans le besoin et se retrouve lui-même victime. Ce petit insolent bafoué et bien d'autres choses encore qui montrent que le monde ne tourne pas rond.

    Et pourtant, dans la mise en scène, le réalisateur essaye constamment de garder ses personnages dans les limites, en plaçant astucieusement sa caméra dans la diagonale d'un carré et en usant souvent de plans très serrés. Ou encore, cette caméra qui tourne sur elle même pendant que les personnages montent à l'escalier. Mais d'un autre côté, le cadre est explosé, les séquences s'allongent à n'en plus finir, en provoquant le rire souvent, le malaise parfois. Le rire dans une scène de sexe sans aucune passion, dans un dialogue entre amants totalement barré qui interroge sur la notion d'attirance, le rire avec cet enfant qui ne manque pas d'aplomb, ou cet homme singe qui va finir pas devenir le Némésis.

    Quelle est la limite à la passivité de l'Homme devant l'injustice ? Quelle est également la limite à son action ? Riches questions. Questions posées de plus en plus explicitement au fur et à mesure que le film avance.

    Arrivé à la fin, on est tenté de dire qu'il n'y en a pas ! Mais dès le premier plan, ce film ne pouvait que partir en vrilles avec ce mec posé sur un sofa, tout habillé après une nuit de folie. La disposition du plan faisait qu'il était en diagonal. Pas pratique pour délimiter une espace cohérent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Deux mondes s'opposent. Celui des riches bobos suédois accros à l'art contemporain et celui des classes populaires de la capitale Stockholm. Pour réunir tout ce petit monde, un musée de la ville n'a rien trouvé de mieux que d'exposer une toute nouvelle oeuvre, The Square, un carré dallé de 4m² censé apporté fraternité et partage à tout ceux qui y entrent. Pourtant, la réalité des choses semble bien moins idyllique.
    La Palme d'or 2017 n'avait pas fait l'unanimité lors du festival de Cannes. Pourtant, cette tentative de dresser un portrait acide et pince-sans-rire des relations humaines dans la capitale suédoise a tout de même de quoi charmer
    Le personnage principal (Claes Bang, très convaincant), Christian, conservateur de musée apathique et antipathique, est le point névralgique du film, celui par qui les deux mondes précités vont se rapprocher, s'affronter et apprendre à se connaître. Issu d'un milieu tourné en ridicule à travers son rapport absurde à l'art contemporain (les scènes les plus drôles du film d'ailleurs), Christian va vite se rendre compte que les préceptes érigés par The Square sont loin d'être accessibles.
    Beaucoup de détours sont pris par le film de Ruben Östlund pour dépeindre le fossé existant entre les classes dominantes et intellectuelles et les personnes vivant dans la misère, tout simplement parce que le réalisateur a voulu aborder de trop nombreux sujets dans ce long film (plus de 2h20). La critique du sens donné à l'art contemporain, par exemple, est l'aspect le plus amusant du film mais peine au final à trouver une raison d'être face aux pérégrinations relationnelles du personnage principal. De plus, cet espèce de laboratoire expérimental des relations humaines offre quelques moments intéressants au cours des différentes rencontres que fait Christian mais se termine sur une note trop neutre et anecdotique pour donner sens aux événements qui se sont déroulés devant nos yeux pendant tout ce temps.
    Mais "The Square" possède aussi de nombreuses qualités, notamment sa mise en scène décalée et originale qui, à l'image de certaines formes d'art, se hasarde à quelques procédés visuels qui font souvent mouche. Et même si la tentative initiale du film semble infructueuse lors de sa conclusion, ce dernier multiplie tellement les rencontres fortuites, improbables et amusantes qu'il en devient une longue succession de séquences quasi-toutes réussies à défaut d'être une oeuvre maîtrisant réellement son sujet.
    Ikimashoo
    Ikimashoo

    3 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    The Square mérite sa Palme d'Or selon moi. Il est très bien construit et interroge sur la vacuité ou au contraire le sens de l'art contemporain, sur la confrontation entre européens aisés, "ouverts" , plutôt tolérants et tous ces nouveaux immigrés qui ont du mal à s'intégrer (ils en prennent aussi pour leur grade) Le réalisateur soulève la question de la confiance que l'on peut accorder aux autres, de la tolérance dont l'on peut faire preuve, surtout lorsque leur culture est très éloignée de la sienne.
    La scène du diner mondain avec cette performance d'artiste imitant un singe est intense, pleine de tension. Tous ces bons bourgeois pétrifiés, ne sachant plus jusqu'où l'artiste est-il prêt à aller trop loin .. Du grand art. spoiler: La scène finale où Christian et ses filles montent la cage d’escalier, carrée comme The Square, est très intéressante visuellement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Ce film aurait pu être génial seulement si on l'avait amputé de 50 minutes car franchement sauf à être mou du cerveau c'est bon on a compris...... c'est pas la peine de s'éterniser plus que de raison......
    Sinon c'est une critique féroce, fort intéressante de notre société et de l'Europe
    calamityJ
    calamityJ

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    C'est très long, très démonstratif, et surtout très puant. Car "The Square" est très précisément ce qu'il dénonce : une cynique machine à festival qui drape sa totale vacuité dans un discours moraliste et culpabilisateur à la mode (dénoncer l'éternelle hypocrisie et l'éternel égoïsme des classes supérieures qui font mine de se questionner sur la fracture sociale tout en se calfeutrant dans leurs privilèges). Le cynisme du film se fait ainsi totalement démago (de part sa froideur et ses effets de style, le film joue tout autant la carte de l'élitisme que ce monde de l'art contemporain qu'il entend dénoncer) et tombe finalement dans un réactionnaire rance (la clocharde roumaine qui fait sa difficile quand on lui offre un repas, le gamin de banlieu forcément inquiétant). Le cinéaste ne s'est même pas rendu compte qu'en jouant d'un suspens nauséabond sur le sort de ce même gamin de banlieu, il était aussi putassier que ses publicitaires minables qui livre un clip racoleur pour vendre l'exposition. Après l'intriguant et plutôt réussi "Snow Therapy", Ostund tombe le masque : ce n'est qu'un petit carriériste misanthrope.
    Ivan P.
    Ivan P.

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2017
    Un film à multiples entrées émotionnelles avec des moments forts directement tirés de la technique théâtrale. Une volonté de secouer le spectateur jusqu'à le mettre mal à l'aise. Une approche très directe voire caricaturale de nos problèmes de société. Une ironie distanciée envers la société suédoise. Une bande son époustouflante. Un cocktail très actuel pour amateur de boissons fortes, sapides et amères.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    Franchement on s'est ennuyé c'est vraiment pas terrible et en plus c'est long c'est long 2h30. Soi-disant complètement décalé qui doit amener à réfléchir moi ça m'a surtout amené à avoir envie de quitter la salle
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2017
    the square , un film étrange , une critique de l ' art contemporain ? une critique des bobos au langage abscons mais finalement creux ? une critique de la société et de son comportement envers les sans - logis ? en tout cas en référence à l ' art contemporain le film est une suite de" performances " dont la plus remarquable est le repas de charité avec l ' apparition de l ' homme singe qui épouvante toute la bonne société .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Franchement, c'est un film réjouissant, original, s'il n'était pas un chouia long je mettrais 5 étoiles. Satire de notre monde du buzz et pas que du monde de l'Art, chaque séquence est superbe, bien construite, et bien jouée. En plus il montre bien les différences entre la Suède et la France. le scène de distribution de tracts dans le HLM, les cris du gamins, la demande d'amour de l'américaine, la scène du gorille. D'ailleurs le Gorille tiens une place à part. Allez-y
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Les critiques négatives adressées à "The Square" proviennent d'un malentendu : sous prétexte que le film met en scène un conservateur de musée d'art contemporain, il y aurait satire de l'art en question. Mais tout comme Östlund n'avait que faire des stations hivernales dans "Snow Therapy", il ne s'intéresse pas plus à l'art contemporain ici. Le cinéaste se pose plutôt en observateur de ses personnages, et notamment Christian, un homme poli et plutôt aimable qui, parce qu'il réagit de manière disproportionnée suite à la perte de son portable et de ses papiers, finit par ne pas assumer ses responsabilités professionnelles. Il finit même par s'attirer les foudres des médias suite à sa négligence devant deux publicitaires dangereux souhaitant mettre en valeur une exposition centrée sur l'altruisme. Loin de s'acharner sur son personnage, Östlund laisse au contraire au spectateur une grande liberté face à des plans ouverts et ambivalents. Film réflexif, "The Square" vaut aussi pour un comique d'une efficacité ravageuse, que ce soit à travers des scènes jubilatoires ou franchement malaisantes. Si le film est moins complexe que "Snow Therapy" dans son étude des relations humaines et de leurs dérèglements, il n'en demeure pas moins impressionnant dans sa façon de renouveler sa drôlerie, que ce soit par l'interprétation, les dialogues ou encore la redoutable précision des cadrages. En récompensant ce film d'une Palme d'or, le jury cannois prime une mise en scène exigeante et un traitement moderne d'un sujet ultra-contemporain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Palme d’or largement méritée pour la photo, le jeu des acteurs, et ce rythme très particulier. The Square, quadrilatère protecteur, ne tiendra pas sa promesse pour tout le monde.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    C'est toujours délicat d'utiliser les travers et postures qu'on entend critiquer. The Square n'échappe pas à son lot de poses arty et prétentieuses. Au point que par moments on ne sait plus très bien où le réalisateur veut nous emmener. Le sait il lui-même? J'en doute.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Emballer par la première partie du film, loufoque, la second se cherche et se perd, du coup pas de fin. La préparation d'une exposition "Th Square" et ses rebondissements.....donne toute sa signification. en VO
    Elisa.W
    Elisa.W

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Même si le film peut sembler un peu long, l'intrigue est inédite, comment à partir de ce qui pourrait sembler banale, le vol de son téléphone portable et de son portefeuille, la vie d'un homme peut basculer. On voit que la.pauvreté existe aussi ailleurs. Des dialogues pointus qui montrent l'absurdité de nos vies. A voir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Caustique, drôle et peu prétentieux, un très bon moment malgré une longueur un peu excessive, et qui n’est pas réellement nécessaire au propos. Assez accessible sans être simpliste (« bouh l’art contemporain, c’est du bullshit!.. » : non c’est plus compliqué que ça bordel!), plusieurs degrés de lecture sont disponibles, et tous appréciables
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