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    The Square
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    305 critiques spectateurs

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    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    C'est l'antithèse de snow therapy !
    Comme un feu d'artifice mal maîtrisé ça part dans tous les sens!
    Les 20 premières minutes passées ça s'essouffle et perd en cohérence et forces ! Chaque scène deviennent un peu plus anecdotique et décousu !
    Et la sauce ne prend pas !
    Pourtant j'aimerai comprendre et soutenir ce conservateur extrêmement pointu dans sa démarche artistique, mais il ne se laisse pas faire et moi je m'épuise et jette l'éponge !
    Et vous dites palme d'or?!
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    D'une incroyable longueur (2h20) cette perte de temps incarnant parfaitement tous les défauts du film faussement intelligent s’avère être une daube d'un vide abyssal. On aura pourtant essayé de s'accrocher face aux multiples jeux de pistes lancés : liberté d'expression, ridicule aspect marketting dans l'art contemporain, retour à l'état sauvage, une pensée pour la pauvreté qui nous émeut... Tous les thèmes, tous les personnages, toutes les ceynètes, tous les objets et éléments secondaires ( le singe ?) sont placés là sans que l'on comprenne bien pourquoi. Jamais le film ne fournira une quelconque réponse ou intrigue. On s'ennuie grave, et on se demande bien quelles sont les qualités sérieuses du film ( probablement les acteurs et la mise en scène) tant il y a du vide. A la sortie, aucune question en tête, seulement des regrets
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Vu au festival de Cannes à la cérémonie de clôture ( oui, j'ai de la chance et oui, Monica était sublime !). Très bonne surprise. Une très bonne comédie, au sens le plus noble du terme car si on rit, on réfléchit aussi beaucoup sur la nature humaine. Le portrait au vitriol de certains milieux culturels bien-pensants est d'autre part très bien vu. Et puis il y a Elisabeth Moss, un argument en soi.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Le cru 2017 de Cannes semble ressembler à un jeu de massacre de l'égoïsme occidental, si on se réfère à Faute d'Amour, Happy End ou encore ce Square, métaphore du creuset riches-pauvres, de l'élitisme artistique et de l'illogisme des comportements. Le film comporte des moments de droleries plutot irrésistibles, notamment avec une journaliste américaine, mais par contre n'arrive pas vraiment à toucher dans le mille quand la critique se tente constructive, dense et universel sur le comportement humain, Haneke peut se reposer sur ses lauriers... Dommage car la mise en scène s'avère très précise et incisive, l'acteur principal brillant mais l'ironie du film empèche le film de donner la pleine mesure de sa critique qui reste bien superficielle et confuse, le même défaut que le prédent opus du réalisateur, Snow Therapy. Intéressant mais surfait.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Durant une année de cinéma, on a plus ou moins de grosses attentes. The Square était un film que j’attendais particulièrement pour une raison toute simple, j’avais bien aimé « Snow Terapy » sortie en 2015. Malheureusement, je dois dire que le seul mot que je peux sortir est un gros NON. Celui qui est sorti de ma bouche, le soir du palmarès à Cannes. Quand Pedro a annoncé, le nom du film victorieux de la palme d’or. Vous l’aurez compris « The Square » fut pour moi un film épouvantable par sa longueur et son humour indigeste. Alors oui, j’ai ri, grâce à deux scènes et j’aime énormément la scène dite du singe. Mais ce que raconte le film dans sa globalité est terriblement pauvre. Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris, pourquoi une palme d’or, pourquoi lui. La réponse est peut-être de revoir le film prochainement, car il n’était pas et n’est toujours pas mon préféré de Cannes 2017. Boulevardducinema.com
    pasmaldutout
    pasmaldutout

    20 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2023
    The square est un film assez hors norme. Au départ, une leçon donnée au monde : on ne s'occupe pas assez de son prochain, on n'aide pas assez les gens de son proche entourage (ceux qui sont dans notre carré). Et ensuite la découverte du personnage principal : Christian, beau directeur de musée d'art contemporain dont on va découvrir les différentes facettes et ses zones d'ombre. Voilà le décor est planté.
    Elisabeth Moss est parfaite
    Dominic West toujours pertinent
    et le héros principal une vraie découverte.
    Mais qu'arrive t il quand on sort de la salle ? A t on envie de plus aider son prochain ? ce n'est sûrement pas le but d'un film de changer les comportements des spectateurs. Non, le film perturbe un peu mais pas assez pour déranger vraiment le public. Une palme d'or était elle méritée pour ce film ? Sûrement mais on sent bien que si c'est ce film qui remporte sur une année une des plus grandes récompenses du milieu du cinéma, c'est dire la qualité de tous les autres films en compétition et de tous les autres films non sélectionnés. Alors il nous vient une sorte de malaise : voir le cinéma un peu privé de chefs d'oeuvre et se réconforter finalement avec les séries.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Très moyen, on s'ennuie ferme par moments, le réalisateur mélange tout et n'importe quoi, du pseudo art aux laissés pour compte, un film calculé pour séduire le jury du festival de Cannes et cela à marché! Quelques scènes mémorables cependant qui ne suffisent pas à sauver ce film qui n'aura certainement pas la palme d'or du public.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Palme d'or décrié, "The square" est loin de faire l'unanimité et je comprends pourquoi tant le film n'est pas facile d'accès. En fait, je vois aussi bien les raisons qui ont valu au film une palme d'or que les raisons qui expliquent les critiques qui lui sont adressés. Pour les points positifs, il faut bien entendu mettre en avant la mise en scène. Ruben Östlund est sans aucun doute un très bon réalisateur qui nous livre ici une mise en scène fluide et élégante. Le film prend son temps (peut-être un peu trop parfois) et Östlund accorde beaucoup d'importance à la composition de chaque plan. Les acteurs peuvent également être féliciter, le film réunissant un casting judicieux porté par le très charismatique Claes Bang.
    Cependant, l'écriture et le message porté par le film m'a énormément posé problème. Je m'explique, le long-métrage tente d'apporter un regard critique sur notre société en développant de nombreuses thématiques. On a affaire à une comédie qui porte un regard cynique sur le monde qu'il nous entoure en abordant des thèmes aussi variés et intéressantes que la différence entre l'homme et l'animal, l'immigration, le sexisme, notre rapport à la violence ou même notre rapport à l'art. Chacune de ses thématiques a un réel intérêt mais il est néanmoins impossible de faire un film sur des thématiques aussi vastes et nombreuses même en 2h20. Rapidement le film est trop foisonnant et on perd de vue le message général du film tant la narration se dilue et se disperse. Mais ce qui m'a encore plus posé problème, c'est la manière dont Östlund aborde ses différentes thématiques. Le réalisateur suédois a une vision assez péjorative de la bourgeoisie et il emploie clairement un ton cynique pour les critiquer. Ce cynisme m'a agacé à la longue surtout que Östlund finit par confondre cynisme et condescendance. Il finit par s'ériger en petit donneur le leçon moralisateur et tombe dans une critique un peu facile du milieu bobo, méprisant autant le spectateur que ses propres personnages.
    J'ai conscience que c'est un ressenti assez personnel mais je considère que Östlund est tombé dans une critique finalement assez consensuel et faussement subversive. Le film avait de grandes ambitions artistiques, peut-être même trop car il se perd un peu dans sa narration et tombe finalement dans ce qu'il tente de dénoncer. "The square" est pour ma part une déception, un film qui avait un beau potentiel et dont on ne peut pas nier ces qualités, mais qui se révèle très difficile d'accès et finalement peu efficace au vu de ses ambitions.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Ne connaissant aucunement Ruben Östlund et son oeuvre (et ne sachant d'ailleurs pas si ce film en est représentatif), quelle ne fut pas ma surprise en découvrant cet ovni !
    Si je devais résumer The Square en deux mots, ce serait sans hésitation DERANGEANT et DRÔLE.
    Ruben Östlund dénonce l'égoïsme de la bourgeoisie, l'absurdité de l'art moderne et l'hypocrisie de nos sociétés modernes. Le projet est vaste et pour le moins compliqué, il a été selon moi mené avec brio. Beaucoup d'humour pour détendre l'atmosphère et des scènes d'anthologie où on ne sait plus s'il faut rire ou arrêter de respirer tant le malaise est installé. Le casting est excellent, la bande son est terriblement juste (et parfois assez jouissive), la photographie est sublime (certains plans resteront gravés dans ma mémoire pour un bon moment).
    Merci pour cette petite pépite !
    CC30
    CC30

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un véritable chef-d'oeuvre comme je n'en ai pas vu depuis longtemps. D'une densité thématique et philosophique impressionnantes. Drôle, intelligent... On pense à Paul Thomas Anderson et presque à Kubrick. Des scènes étirées durant lesquelles un changement de tonalité s'opère et où le rire fait place au malaise et à la tension.
    The Square semble proposer une critique de l'art contemporain et des postures de bien-pensance derrière l'égoïsme qui est un combat de tous les instants. Certains spectateurs affirmeront que le film, de par sa mise en scène rigide, relève justement de l'élitisme qu'il brocarde. Pourquoi pas. C'est le génie de ce film de nous perdre, de bouleverser nos certitudes, à l'image de son personnage principal, altérité insaisissable comme chacun de nous pour le reste du monde.
    LeMeilleurPseudoDuMonde
    LeMeilleurPseudoDuMonde

    11 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Malgré quelques longueurs, The Square reste une expérience esthétique de très haute volée. Ruben Östlund nous propose une réalisation des plus prodigieuses à base de jeux de lumière fins et cadrages lisses. Certaines scènes sont tellement bien réalisées que, de part leur esthétique picturale, pourraient presque constituer une oeuvre d'art à part entière (je pense notamment à la scène où spoiler: Christian cherche son papier dans les poubelles
    ).

    L'écriture est très travaillée et on sent que derrière les situations saugrenues, absurdes se cache de vraies réflexions artistiques (sur l'oeuvre d'art dans son objet mais aussi sur l'industrie) et sociales (en traitant la question des inégalités, des préjugés, des rapports entre les individus). Les acteurs sont tous impeccables et la bande son apporte son lot d'étrangeté (thème principal) et de déferlement pop ( spoiler: la musique Genesis de Justice me reste encore dans la tête
    ). S'il s'agit d'un très bon film, il faut savoir l'apprécier avec une certaine sensibilité sans quoi il devrait simplement apparaître comme un gloubi-boulga insipide et "what the fuck".
    Julien P.
    Julien P.

    12 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2018
    The Square vaut principalement pour l'extraordinaire scène du dîner de gala. Scène qui donne la plus précise définition de ce qu'est le pseudo art contemporain : une trouille socialisée, une trouille de masse, de groupe... On ne peut pas descendre plus profond dans l'analyse, et c'est brillant de la part d'Ostlund de l'avoir compris comme d'avoir su le traduire en cinéma. Il montre que le pseudo art contemporain ne tient que par la terreur qu'il inspire à la société et prophétiquement annonce sa fin : celui qui règne par la terreur sur un groupe social finit mis en pièce par ce même groupe le jour où la peur est surmontée. Le troupeau se venge en masse de celui qui le tenait par la trouille... Il se venge de son humiliation aussi et de sa honte... C'est pour cela que la scène finit par une sorte de lynchage... C'est brillant ! Le reste du film sert un peu de contexte, d'arrière plan, il est moins convaincant, sauf pour la relation du conservateur avec la journaliste et la scène avec le pseudo artiste contemporain incarné par un chimpanzé gribouillant avec un feutre... À noter enfin la participation de personnalités du pseudo art contemporain qui ont joué quelques rôles de figurants dans le film... L'instinct du troupeau est à la fois décrit comme fiction et documenté par le film... La terreur et la manifestation de puissance seraient addictives... Celui qui tient le knout, qui fait siffler le fouet, attire à lui les moutons... Une fois le pseudo artiste contemporain lynché parce qu'ils ne faisait plus peur, son troupeau orphelin se cherche un nouveau tyran...
    Caméo
    Caméo

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un film où le cinéaste nous invite sans cesse à la réflexion mais où la mise en scène nous enferme dans un processus qui tourne à vide. Rien ne fonctionne dans ce récit qui s'essaie aux mélanges des genres sans jamais atteindre sa cible. Les personnages n'existent pas et restent au stade d'une idée qui ne parvient jamais être incarnée. Un film où l'ambition rime avec prétention. 2h22 d'ennui ; pire : d'agacement !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Alors qu’il cherche comment faire la promotion d’une exposition d’un nouveau genre, dont le clou du spectacle est un grand carré censé représenter un milieu clos où les passants sont invités à respecter l’égalité qui devrait être au fondement de la société, un conservateur de musée (Claes Bang) se fait voler son portefeuille et son portable. Trop occupé à les rechercher, il ne fait pas attention à la campagne de promotion de l’œuvre, qui dérape dans un mauvais goût dont il devra payer les conséquences… The Square n’appartient à aucun genre cinématographique identifiable. The Square n’est pas une comédie, ni un drame. The Square appartient à une catégorie de film très restreinte, qui pourrait constituer un genre cinématographique à elle-même : celle de la Palme d’Or. Il faut dire que le Festival de Cannes, éminent défilé de la médiocrité cinématographique, sociale et politique actuelle, ne fait plus autorité qu’auprès d’un nombre infimes de personnes qui croient, bercées par de douces illusions, que ledit Festival entretient encore un lien quelconque avec le cinéma. Or, The Square représente tout ce qui fait qu’on a mille et une raison d’abhorrer Cannes.
    Ancrant son récit dans le cadre de l’art contemporain (qui n’occupe dans le film que la toile de fond et non le centre de la réflexion), milieu ô combien touché par l’individualisme qui gangrène notre société, le film d’Östlund se veut une satire sociale acérée. Mais n’est pas Billy Wilder qui veut, et Östlund ne parvient à faire mouche qu’en de très rares occasions. Multipliant les bonnes idées, le réalisateur suédois les met à bas une à une, comme dans un sinistre jeu de massacre cinématographique, enchaînant ses scènes sans aucune unité narrative, ce qui enlève toute portée au film. Pourtant, c’est avec un réel intérêt que l’on voudrait accueillir un film qui cherche à dénoncer l’égoïsme et l’individualisme de notre société moderne. Malheureusement, l’absence totale de narration et un montage à l’apparence anarchique nous empêche de ressentir quoi que ce soit face à un long délire à peine créatif de 2h20 qui paraissent en durer 5.
    Restent quelques scènes intéressantes, à commencer par celle qui a fini sur toutes les affiches du film : le dîner durant lequel un « artiste » opère une « performance », imitant un singe, allant jusqu’à menacer ses spectateurs sans que personne du public n’ose réagir. Brillante scène, dont la tension ferait pâlir de jalousie le Spielberg des Dents de la mer ou de Jurassic Park, cette séquence illustre à merveille l’outrance et la radicalité d’un « art contemporain », qui n’a plus d’art que le nom, et qui, dénué de limites, ne sait plus s’arrêter, étant prêt à sacrifier son spectateur à cet « art » total. Mais cette scène ne constitue malheureusement qu’une rare fulgurance d’un film qui recule constamment devant la critique qu’il voudrait porter, se vidant lui-même de son sens dans des scènes qui n’ont pour but que de faire croire aux illuminés de Cannes qu’elles en ont un, et que ces derniers sont bel et bien l’élite de la société et du cinéma, ayant compris le message d’un film qui n’en a pas. C’est vain, c’est ennuyeux à crever, c’est prétentieux : sans nul doute, on a bien affaire à une Palme d’Or de premier choix !
    Ce qui est drôle, c’est qu’à travers The Square, Ruben Östlund fait exactement ce qu’il reproche à la société de faire (c’est bien ce qui lui vaudra sa récompense), et qui est exactement ce qui caractérise l’art contemporain : il se regarde, il s’écoute, il se satisfait de son « art » et se referme entièrement sur lui-même, coupant ainsi tout lien avec le monde qui l’entoure… Malheureusement pour lui, c’est bel et bien de ce monde que son public fait partie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2018
    Quand Gus van Sant filmait de longs plans élégants et esthétiques, on voyait la beauté malgré l'horreur du sujet, ici la caméra qui s'attarde de façon répétée sur tous les êtres en gros plan devient laide et rend le style complètement irritant, nous laissant sans air pour respirer.
    Ça c’est pour la forme.
    Le fond n’est pas moins insupportable avec ce parallèle incompréhensible entre l’art et la misère. Une façon détestable de présenter cela qui culmine avec la scène insupportable et atrocement longue du faux gorille.
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