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Ernesto D.
12 abonnés
60 critiques
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4,5
Publiée le 6 août 2017
J'ai eu la chance d'avoir vu ce film en avant première de sa sortie nationale prévue en octobre prochain et ne regrette absolument pas le choix de mon petit ciné d'Art et Essais d'Avignon . Nous sommes proche du chef d'oeuvre dans son genre et son style . Le précédent opus de Ruben Ostlund , Snow Thérapy , était une réussite mais The Square le surpasse encore en intensité , en rebondissements , en virtuosité . Du cinéma d'une rare intelligence . Film à tiroirs ou l'histoire principale ( le vol d'un téléphone portable ) est l’élément déclencheur d'un tsunami d'événements psychologiques , existentiels et professionnels dans la vie d'un jeune , brillant et séduisant conservateur de musée d'art contemporain de Stockholm . Tout sera remis en question , y compris , et surtout , ses convictions humaines mais aussi sa propre vision ( et doutes ) sur l'art contemporain dont il est pourtant le principal promoteur . A partir de là il entre dans une névrose d'échecs ou chacun de ses actes sera une succession de ratages les uns plus pathétiques que les autres . Ce film nous donne à réfléchir sur les limites du droit d'expression , les limites de l'art contemporain et de sa crédibilité ( avec une scène d'anthologie dans une salle à manger résumant à elle seule toutes les critiques et les doutes ) , les limites du paraître . Les limites du prêt à penser . Une sorte allégorie moderne de la caverne Platon . Après avoir vu ce film faites attention si on venait à vous voler votre portable . Meilleur film à Cannes ultra mérité .
A voir l'échelle des notes, dont aucune n'émerge franchement, ce qui donne donc une cotation moyenne, tous les goûts cinématographiques sont chez les spectateurs. On n'en attend pas moins d'une Palme d'Or à Cannes même si personnellement, à part quelques heureuses années parfois, je commence à être sérieusement échaudé. C'est quoi ce scénario ? Une allégorie ? Un conte moral ? Une vague réflexion sur le vivre ensemble ? Une névrose du scénariste ? Et, pour bien jouer dans le registre intello, d'une longueur insupportable. Je crois que je n'ai jamais autant baillé au cinéma un dimanche après-midi. La seule raison qui ne me fera pas basculer d'une appréciation "mauvais" à "très mauvais", voir même "nul" ce sont les aspects malaisants et glauques, parfaitement mis à l'image par moment, histoire sans doute de provoquer quelques sensations et réflexions existentielles. Après tout, ça trouve sa place parmi les différents registres cinématographiques. Le jury, bobo, bien pensant, intello, aura pris son pied !
Le genre de film ou l'on sort perplexe. A quoi sert ce film , qu'a voulu montrer le realisateur et donc pas a grand chose et rien de vraiment interessant au final. Une histoire decousu , des acteurs sans plus , quelques scenes quand meme pas mal mais c'est tres peu
Chef d'oeuvre absolu !!! D'une créativité incroyable, jamais vu , ou presque....Quand on croit que la scèquence qu'on vient de voir était formidablement originale....La suivante surprend encore plus...
Tout ce que contient le film de message est tout aussi interessant , et tout à fait intelligent : ni snob, ni puriste, ni mode, ni retrograde...
UN CHEF D OEUVRE !!!!!!!
Quand je suis sorti , je me suis dit que je savais déja que je retournerais le voir dans la semaine...
Ce film est vraiment une déception à mon sens, après l'extraordinaire "snow therapy", le réalisateur suédois ne parvient pas à retrouver la même grâce, la même fluidité. Il reste cependant la critique acerbe de notre société individualiste, bien pensante et lâche : nos mots sont bien pensants, mais nos actes sont lâches, pas en adéquation avec nos discours généreux : voici en substance le message de Ruben Ostlund dans ce film. Quelques scènes sont mémorables et resteront. Mais l'ensemble est trop long, manque de charme, d'émotion.
Un film plaisant, divertissant mais pas vraiment drôle et ne méritant certainement pas la Palme d'or. Le cinéaste nous entraîne dans le lent délitement de la vie d'un conservateur de musée branché d'une grande ville internationale. Le film porte bien plus sur les relations humaines que sur l'art contemporain. Sur ce dernier thème, reconnaissons que les œuvres et performances fonctionnent assez bien. C'est particulièrement vrai de l'intervention d'un être mi-homme mi-singe qui interroge les limites de notre tolérance à la violence. Plus généralement, les propos tenus sur l'art actuel n'ont rien de vain ni d'absurde ; la création artistique est une discipline complexe, qui appelle régulièrement des propos pointus, c'est normal. Des relations humaines, on retiendra notamment la scène étrange mais assez réussie du préservatif. Reste que le film présente pas mal de longueurs, que l'humour du type "Pub Krisprolls" c'est bien mais peut-être pas pendant 2h23 et q'au-delà de quelques observations fines sur notre monde, le récit n'a pas de réelle profondeur.
Excellent ! Je voulais aller voir Blade Runner et finalement la séance étant complète, le hasard m'a amener vers The Squade, je n'ai pas été déçu. L'univers de l'art contemporain et ses enjeux est très bien dépeint et certaines scènes comme celle du dîner sont tous simplement cultes à mon sens ! Rajoutez à cela des valeurs qui me sont cher comme l'égalité, le partage et la confiance en autrui et on obtient un film soigné et réussi, avec un bon rythme pour couronner le tout.
Palme d'or à Cannes en 2017, j'ai été très déçu par ce film. On suit la vie de Christian (Claes Bang), père divorcé qui gère un musée d'art contemporain. On sent chez le réalisateur Ruben Ostlund une volonté de tout "intellectualiser" dans son oeuvre et on a tendance à vite décrocher de ces questions existentielles sur la lutte des classes par exemple. Le résultat donne un film incohérent malgré a justesse de la mise en scène et quelques bons moments (comme l'apparition lors du repas de cet acteur bodybuildé qui sème le trouble). Un film qui ne méritait pas à mes yeux la récompense suprême face à 120 BPM.
Le réalisateur de ce très mauvais film fait avec le spectateur ce qu’il reproche , dans son film, aux créateurs d’art moderne de faire avec leur public : il s’en moque ! En nous faisant prendre pour du cinéma, une succession décousue de tableaux sans grand intérêt ... L’escroquerie a pris une autre dimension avec une palme à Cannes. Finalement l’intérêt principal de ce film est de chercher à comprendre comment Cannes a pu se laisser abuser ... nul !
Satire du monde de l'art contemporain, et globalement des gens qui se sentent importants, The Square est une comédie parfois efficace mais trop longue. Certaines scènes sont d'une intensité redoutable, parfois gênante, parfois farcesque, mais une légère impression de manque de choix de la part du réalisateur rend le tout un peu pompeux, ce qui est cocasse pour un film souhaitant dénoncer le pompeux de certaines œuvres plastiques. Au final, on se demande un peu en quoi il méritait une Palme.
trop anxiogène pour moi. la démonstration va trop loin, trop souvent, il n'y a à aucun moment une retenue et un laisser aller, laisser faire. ça tourne au jeu de massacre et à la longue c'est fatiguant.
Percutant. Drôle. Une suite de moments incisifs qui flirtent avec l'absurde, mais ou le moment sonne très juste, et nous amuse. Au final une belle construction qui donne un sens plus large a ce film notamment sur la question de la responsabilité, et de sa dilution dans le groupe.
The Square mérite sa Palme d'Or selon moi. Il est très bien construit et interroge sur la vacuité ou au contraire le sens de l'art contemporain, sur la confrontation entre européens aisés, "ouverts" , plutôt tolérants et tous ces nouveaux immigrés qui ont du mal à s'intégrer (ils en prennent aussi pour leur grade) Le réalisateur soulève la question de la confiance que l'on peut accorder aux autres, de la tolérance dont l'on peut faire preuve, surtout lorsque leur culture est très éloignée de la sienne. La scène du diner mondain avec cette performance d'artiste imitant un singe est intense, pleine de tension. Tous ces bons bourgeois pétrifiés, ne sachant plus jusqu'où l'artiste est-il prêt à aller trop loin .. Du grand art. spoiler: La scène finale où Christian et ses filles montent la cage d’escalier, carrée comme The Square, est très intéressante visuellement.
Une palme d'or du festival de Cannes a-t-elle déjà été aussi imbuvable ? 2h30 d'attente pour que le film ne commence enfin (et il ne commence jamais !). 2h30 d'une interminable masturbation intellectuelle d'une insupportable suffisance. Le film est supposé interpeler voire choquer mais malgré quelques scènes fortes, il est surtout d'un ennui mortel.
Mouais il y a des palmes d'or à Cannes que je ne comprends pas. Je reconnais que l'idée de départ est plutôt bien vue et que ce réalisateur ne manque pas d'imagination pour nous assainir des scènes plus bizarres les unes que les autres mais où veut-il en venir? Je suis très friand de cinéma étrange même si l'histoire est incompréhensible mais il faut une mise en scène d'exception pour l'apprécier. Là rien, il filme très simplement ses personnages assez plats dans des dialogues inintéressants en ajoutant de temps en temps un son horripilant injustifié dans la scène pour la rendre encore plus désagréable. Et en plus le supplice dure 2h20...Je me suis franchement ennuyé...