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Fêtons le cinéma
688 abonnés
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2,5
Publiée le 8 février 2019
Le principal défaut de The Square réside dans sa propension à tourner en dérision des procédés relatifs à l’art contemporain tout en les adoptant comme structure autant dramatique qu’esthétique. L’ensemble est figé tel un polar suédois, joue sur les mouvements créés à partir de formes géométriques censées traduire l’inhumanité des constructions humaines pourtant bâties pour rapprocher les êtres – notamment l’escalier. Surtout, il s’auto-convainc de constituer un scandale sans jamais mener les germes du scandale à leur terme, de sorte à construire un ensemble aussi vide que les salles du musée. À la fois trop près de l’art et trop éloigné de l’art – non sans une certaine misanthropie –, The Square manque l’art. Ne restent aussitôt que de très belles compositions de plans, ainsi que d’excellentes performances d’acteurs qui méritent, à eux seuls, le visionnage d’un film souvent ennuyeux. On attendait un vertige ; pas de chance, tout est contemplé depuis une plate-forme de verre qui empêche les accidents et reflète l’ego du cinéaste.
Ruben Östlund nous offre une très bonne réalisation, assez froide, avec très peu de mouvements de caméra et une mise en scène très simple. Il met encore en avant des personnages riches et ici, il rajoute l'art contemporain au centre de son long métrage. L'acteur principal est vraiment très bon, comme le reste du casting et c'est encore une fois une critique de la société et des riches, notamment avec les mendiants. Le scénario est vraiment très bon bien qu'il part un peu dans tous les sens et les dialogues sont aussi bien écrits, mais le plus impressionnant, c'est le développement des personnages. La BO est très bonne, surtout le thème principal qui est vraiment envoûtant avec ce chant par dessus. Les scènes sont assez longues et reste donc dans no esprits comme la scène du dîner de riches.
Que de réflexions et de questionnements suscités. Jeu d’acteurs plus que réussi. J’ai adoré. The square bouscule notre relation à l’art contemporain et au monde du luxe
La Palme d'or 2017, mais un film assez factice et très surfait à mon sens. Que ce soit pour choquer le spectateur ou au contraire le faire réfléchir, tout parait beaucoup trop calculé et trop artificiel. Par conséquent c'est d'un nihilisme trop gratuit , trop facile.
Et puis ça manque de singularité. C'est peut être un sentiment personnel, mais on sent trop la pâte de Hanecke, de Greenaway ou de plein d'autres artistes. On voit les influences à presque chaque plan.
Je n'ai absolument pas accroché au film. Je l'ai trouvé très bavard et j'ai trouvé certaines scènes surréalistes complètement hors de propos et trop longues. J'étais réticent à voir ce film justement par ce qu'il avait reçu la palme d'or au festival de Cannes, j'ai encore le souvenir du navet planétaire "The tree of life" qui avait été primé en 2011. L'avantage de "The Square" par rapport au précédent est que je pourrais en faire le synopsis dans mon entourage et, aussi, que les acteurs jouent très bien. Raison pour laquelle je n'ai pas noté 0.
Mais c'est quoi ce truc ? On en entend chanter les louanges de partout, et ce n'est qu'un long truc prétentieux, qui part dans tous les sens, qui raconte l'histoire d'un mec qui n'a rien d'intéressant. Ça manque cruellement d'humanité et de chair.
Déçu par ce film qui a pourtant remporté la palme d’or au festival de cannes . Film qui je pense est censé renvoyé vers des valeurs d’aide et sur d’altruisme a travers The SQUARE , n’arrive pas a convaincre . Une unique scene arrive a retenir l’attention dans ce film de 2h20 tres long . A vous de voir .
Un film d'un grand intérêt, avec un jeu intéressant de contre-champ comme le souligne la critique positive de Télérama. Des musiques formidables et bien à propos. Mais des longueurs. Le film semble traîner, traîner et traîner sans s'arrêter. Toujours est-il qu'il surprend, et séduit, pour une dernière demi-heure oscillant entre l'agréable et le beau. La scène, centrale sans doute, du banquet et de l'homme-singe, est quant à elle aussi jouissive que superbe, et non dénuée de poésie. La production de Östlund fait par ailleurs réfléchir, donne à penser et surtout à repenser notre monde, sans tomber dans l'opacité totale. Sans tomber non plus dans les clichés grâce à des personnages ambivalents parfois, et grâce à un personnage principal qui se remet en question et que le spectateur remet en question, Östlund sait nous les rendre attachant. Elisabeth Moss est superbe, Claes Bang est génial, et le tout donne une production esthétique, intéressante et sympathique, qui continue de résonner après qu'on a vu le film.
Même si le film peut sembler un peu long, l'intrigue est inédite, comment à partir de ce qui pourrait sembler banale, le vol de son téléphone portable et de son portefeuille, la vie d'un homme peut basculer. On voit que la.pauvreté existe aussi ailleurs. Des dialogues pointus qui montrent l'absurdité de nos vies. A voir...
Incroyable, déroutant, intriguant! Filmé de façon majestueuse... Ce film nous questionne sur notre egoisme, notre altruisme. La realité et la naiveté ou l'hypocrisie s'entrechoquent. Paradoxe de nos sociétés, tiraillement entre la bienveillance contrôlée et l'egoisme profond. A voir
Les Palmes d’or du Festival de Cannes sont toujours des sujets de discussions. The Square est le genre de Palmes d’or que l’on peut regretter. En effet, ce film est très sympathique et assez drôle mais, malgré ses qualités, il ne possède pas la puissance cinématographique (à l’exception de la séquence de l’homme-singe très forte) qui devrait être liée à cette récompense prestigieuse. Ainsi, le long métrage de Ruben Östlund est un bon film très plaisant (malgré le côté élitiste de son sujet) qui n’est hélas pas aussi marquant que des œuvres telles que Les Parapluies de Cherbourg, Taxi driver, Apocalypse now ou Pulp fiction.
Comment ont ils pu donner la Palme d'or à ce film ? Incompréhensible ! La critique de l'art contemporain n'est ni nouvelle ni subtile, les scènes sont interminables, le film est beaucoup trop long, on s'ennuie ferme...la seule chose à sauver: l'acteur principal est très beau et talentueux, la scène du préservatif est drôle...mais le reste....La Palme devait aller à 120 battements par minute !