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ned123
157 abonnés
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4,0
Publiée le 8 avril 2018
J'ai vu un film... d'une violence rentrée inouie...On prend en pleine face cette histoire de jeune fille pakistanaise qui s'oppose à la décision de ses parents de se marier selon une tradition qui lui est inconnue, pour faire plaisir à ses proches... On ressent toutes les émotions par lesquelles passent les personnages, et on en est horriblement secoué. Ce film sur des situations qui se multiplient en Europe, donne le sentiment que l'échec de la cohabitation entre communautés est un fait. On ne peut qu'être révolté du destin brisé de cette jeune fille qui illustre le destin brisé de tant d'autres. Les dialogues sont vraiment incroyables et forts, et le casting parfait, dans tous les registres... On voit poindre la conclusion, et on espère que l'humanité de chacun des personnages réussira à reprendre le dessus... C'est une fait divers glaçant, une tragédie grecque, et une situation que l'on peut imaginer bien plus fréquente qu'on ne le croit. Les crimes d'honneur sont la honte de ces familles qui ne réussissent à pas considérer l'individu, sans le juger à l'aune d'une communauté... L'Europe a réussi a émanciper les individus pendant toute son Histoire... Un grand défi se présente à elle... Sans réaction, sans action, sans jugement sévère, il est à craindre que l'aspect communautaire prenne le dessus et que l'individu régresse... Ce film parle de cette histoire et de cette pression qui pèse sur tout le monde... quelle tristesse.
Zahira est une fille comme une autre de dix-huit ans. Elle est entourée de ses amis et de sa famille. Mais sa grossesse inattendue va chambouler sa vie. L’avortement n’est pas le sujet. Sa famille est pakistanaise et ce serait une honte pour elle de ne pas se marier avec un pakistanais. Son père et sa mère vont donc la forcer à choisir entre trois prétendants. Ressentant un sentiment d’injustice, Zahira va d’abord se rebeller, puis au fur et à mesure, finir par comprendre ou admettre qu’elle déshonore sa famille. Noces est un long-métrage qui décrit une culture différente de la nôtre. Alors qu’en occident, nous avons ce désir d’émancipation, le mariage forcé se pratique dans certains pays. C’est sous les traits de Zahira que nous souffrons de cette tradition. Mais suite au témoignage d’une sœur aimante, nous admettons certains raisonnements et préférons nous résigner. Noces est un film difficile, voire douloureux, mais qui finalement nous ouvre les yeux sur un fait qui est loin d’être isolé, car 700 millions de femmes sont mariées de force dans le monde. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le génie du film repose sur des piliers assez efficaces. Il est tourné par des acteurs communautaires parfaitement francophones et à la fois "so" pakistanais. Il est d'une parfaite clarté et donne enfin une vue simple et efficace du choc des cultures et de la chape familiale qui s y rattache. Ah l'endogamie est de rigueur !. Enfin il est fluide efficace et cadré à la perfection sans pathos ni excès. Je trouve ce cinéma belge d'une rare précision et surtout très sensible à l'humain profond. On trombe sous le charme de tous les acteurs dans leur doxa ou leurs incertitudes... et on a envie de voir durant cette heure 38 un dénouement à 'l'occidentale"... mais voila il y aura des bouffées des volutes des embardées qui soutiendront un suspens parfait... pour selon chacun donner un sens à la touche finale... Une vraie peinture contemporaine de la difficulté d'être ou de ne pas être en harmonie avec son environnement... Quel environnement? Tout est décortiqué... A voir.. pour effacer ses zones d ignorance.
Film coup de poing pour moi. Je ne connaissais absolument pas ce film que j'ai regardé un peu par hasard et j'avoue avoir été scotché.
L'histoire déjà tirée de faits réels est poignante et on a encore du mal à croire que ces coutumes puissent encore exister de nos jours ( le mariage forcé).
J'ai trouvé la réalisation vraiment parfaite. Des plans très bien amenés pas de partie pris ou de manichéisme. Le réalisateur essaie toujours de montrer le côté humain les différentes facettes de ses personnages pour la plupart écrasé par le poids de la tradition, leur orgueil et leur fierté.
Que dire de l'héroïne principale jouée par Lina El Arabi absolument bluffante sans aucun doute une future grande. Et cette fin ... Je n'en dirais pas plus mais ce film vaut plus que le détour
Zahira a dix-huit ans. Elle vit en Belgique avec son père, sa mère, son frère aîné et sa sœur cadette encore adolescente. A cheval entre deux cultures, elle est à l'aise dans l'une comme dans l'autre : elle fait ses cinq prières chez elle et n'est pas la dernière à s'amuser et à sortir avec ses amis du lycée. Zahira est enceinte. C'est un drame. Pour elle. Pour ses parents auxquels elle ne cache pas son état. Mais ce n'est pas la fin du monde pour cette famille aimante.
Avortera ? Avortera pas ? Se mariera ? Se mariera pas ? Le scénario de « Noces » est remarquable qui maintient sur toute la durée un suspense.
Car « Noces » n’aurait pu être qu’un documentaire sur l’intégration difficile d’une jeune fille musulmane en Occident. Une sorte de « Fatima » belgo-pakistanaise. Cette seule dimension aurait suffi à faire l’intérêt de ce film. Très documenté, il répond à la question : comment peut-on être Pakistanais(e) en Belgique ? Comment concilier sa culture d’origine et celle du pays d’émigration ? « Noces » répond à ces questions à travers deux dialogues bouleversants, qui frise la rigidité théâtrale sans y succomber. Le premier entre le père de Zahira et le père de sa meilleure amie se conclut par un constat douloureux d’incommunicabilité. Le second entre Zahira et sa sœur aînée, mariée contre son gré mais désormais heureuse en ménage, est tout aussi intelligent et tout aussi bouleversant.
Mais « Noces » ne se réduit pas à sa dimension documentaire. « Noces » est une tragédie grecque pleine de rebondissements. Elle a pour héroïne Zahira. Lina El Arabi est de tous les plans. C’est une révélation. Comme la « Rosetta » des frères Dardenne, son énergie est le moteur du film. A plusieurs reprises, on pourrait penser que le film va s’achever, une fois apportées les réponses aux questions posées. Mais une nouvelle question surgit. Jusqu’à la conclusion, aussi surprenante par sa violence que logique par son inéluctabilité.
Dans un paysage très encombré par le nombre de sorties, au milieu de films dont j’attendais beaucoup et qui m’ont déçu (Split, Lion, Certaines femmes…), « Noces » est le film-surprise de la semaine. Mon coup de cœur.
" noces" déjà récompensé dans des nombreux festivals est un drame bouleversant. En effet le film tiré d'un fait divers authentique, évoque le combat d'une jeune pakistanaise pour sa liberté contre les moeurs de son pays qu'elle n'admet pas .super prestation de lina el arabi qui devrait recevoir d'autres récompenses dans les mois à venir .
Une jeune fille d’origine pakistanaise se retrouve confrontée à l’histoire de sa famille désormais installée en Belgique, mais toujours respectueuse de sa religion et de ses traditions. Une famille intégrée, compréhensive, mais pour qui « une pakistanaise ne peut se marier qu’à un pakistanais ». Éprise de liberté, de jeunesse et d’indépendance, Zahira va résister à la fronde familiale : du grand frère à la grande sœur tout le monde est réquisitionné afin de lui faire entendre raison. Si le sujet est assez commun dans le cinéma européen, ce film complète un panel d’émotions sur lequel le cinéaste ne porte aucun jugement. Il accompagne avec attention tous les protagonistes d’une aventure qui aborde parfaitement plusieurs thèmes autour de l’adolescence et du conflit des générations en conservant une histoire qui demeure une histoire de femmes. La jeune Lina El Arabi l’habite de manière prodigieuse. C’est l’autre révélation de ce film ! Pour en savoir plus
Un très beau film sur une jeune femme vivant dans une famille aimante mais traditionnelle et qui a un compagnon et elle est enceinte le décor est planté. Cette jeune personne ayant un point de vue different et souhaitant garder ce bébé même sans son compagnon c'est difficile et la famille souhaite marier leur fille et lui présente trois hommes qui l indiffere car l amour n'est pas au rendez vous alors elle s echappe de nombreuses fois et sa famille commettra l'irréparable car le déshonneur est sur leur famille à voir absolument
Un film poignant qui traite d'un sujet délicat sans jamais être dans le jugement. Si certaines traditions nous semblent incompréhensibles elles s’imposent néanmoins à d'autres, pour qui faire le choix de la liberté a des conséquences graves. Découverte de la jeune et belle Lina El Arabi, en espérant le revoir vite sur nos écrans.
Quelle belle illustration de comment fonctionnent les conflits de loyauté ! Si le théâtre principal où se déroulent et se trament lesdits conflits de loyauté, Stephan Streker les complexifie en ajoutant la dimension des origines culturelles. L'héroïne du film Zahira, est élève au lycée en Belgique. Elle est majeure et vit avec sa famille pakistanaise plutôt bien intégrée. La tradition veut que les pakistanais s'épousent entre eux. Derrière la tradition, il y a l'islam et, de fait, même s'il n'est nullement question ici d'intégrisme, la circulation des femmes, des jeunes filles surtout est ordonnancée par les familles. Disons-le simplement : les mariages sont arrangés. Notre réprobation fondé sur le regard occidental que nous portons sur ce que nous jugeons contraire à la liberté de choix est souvent une simplification. La démonstration en est faite par le père de Zahira, qui discute avec le père de l'amie de sa fille : Il avance la solitude des femmes occidentales seules et souvent malheureuses de cet état de fait. Il compare au Pakistan, où il n'y a pas de femmes seules. Il interroge ainsi la supériorité présumée du regard jugeant des occidentaux et conclut que lui ne juge pas et qu'il entend donc en retour que ses valeurs et son mode de fonctionnement ne soient pas jugées. Pour ma part, je reste toujours perplexe des violences et des meurtres d'âmes, des abus, des morts, tout cela commis au nom de dieux. Zahira tente de s'opposer au fonctionnement contraignant de la culture pakistanaise, mais elle se heurte à une sorte d'indépassable. Si un membre d'une famille s'oppose à la tradition, c'est sur toute la famille que l'opprobre s'abattra. C'est la communauté toute entière qui se trouve impliquée dans un choix singulier. Et même si le dénouement tragique est prévisible, parce qu'annoncé au spectateur au moyen de quelques ficelles scénaristiques, le choc n'en est pas moins violent, lorsque le film se termine. Une sorte de sidération nous envahit durant la solitude muette du générique. Aucune musique pour nous rattraper, nous bercer ou nous ramener à la réalité. J'hésitais à aller voir "Chez nous" de Lucas Belvaux, j'ai privilégié de commencer par "Noces". Je suis content de cette chronologie de visionnement, qui me semble plus pertinente.
Il y a plusieurs choses importantes dans ce film : l'aspect purement cinématographique, la découverte d'une jeune actrice profonde et intense, la question des mariages forcés en Europe.
J'étais assez inquiète par la question des mariages forcés, ici posée d'après une histoire vraie survenue en Europe. Inquiète de la façon dont serait traitée la question.
Je sors du cinéma remplie de haine et de révolte ... et pourtant la famille de Zahira est charmante, bienveillante, aimante, apparemment intégrée, honnête. Mais complètement butée et intransigeante sur la question du mariage de la jeune femme.
Pour une française d'âge mûr, la position de cette famille est absolument intenable, tant je suis persuadée de la valeur universelle des questions de liberté et d'égalité (pour les femmes en l'occurrence). Universalité transcendante, pour moi, aux cultures, traditions, déterminismes culturels et volonté de ne pas être ethnocentriste.
Le grand mérite du film est en apparence de ne pas trancher, mais de poser les questions, d'établir les faits. Il déroule jusque dans ses retranchements l'argumentaire de la famille de Zahira, sans jamais vraiment y répondre. (Les arguments d'Olivier Gourmet manquent de force persuasive) . Ceci dit, même s'il présente la famille pakistanaise avec le moins de préjugés possibles, il se place finement et définitivement du côté de Zahira et de sa volonté de résister aux traditions. L'issue invite à questionner radicalement les diverses positions de la famille, une fois les émotions apaisées. (Père, mère, frère, soeur).
On se demande pourquoi il n'y a pas encore eu de campagnes contre les mariages forcés et que font les gouvernements européens pour lutter contre cela.
D'un point de vue cinématographique, j'ai bien aimé la façon de filmer les personnages au plus près, la façon d'utiliser la musique et de la prolonger au-delà de la scène initiale. J'ai trouvé dommage qu'il soit assez prévisible (l'affiche à elle seule est parlante) même s'il sait installer un peu de suspense. Je me demande pourquoi il n'y a pas de sous-titres lors des prières du mariage de Zahira.
La jeune Lina El Arabi est une actrice à suivre de près, le personnage qu'elle incarne est très attachant et intelligent.
Je conseille ce film à tout public, notamment aux jeunes, à condition de se lancer sur le terrain du débat, à partir de toutes les questions qu'il pose.
Film qui ne peut laisser indifférent personne. Outre la beauté fatale de Zahira (Lina Lina El) incroyable, c'est l'histoire insoutenable des combats de jeunes filles qu'elle incarne ! C'est magistral jusqu'à la note finale. Un montage précis d'une lenteur efficace, elle apporte une profondeur et une émotion intense - petit à petit, un peu comme un thriller ! Une réalisation qui fait froid dans le dos, quand on sait que c'est le quotidien de nombreuses très jeunes filles encore en 2017 !! **
Superbe film avec des interprètes remarquables! notamment la jeune actrice , sublime. on vit de l'intérieur les traditions difficiles a supporter pour la jeune fille plus habituée au mode d3 vie occidental. c'est très fort