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    Noces
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    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    27 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2017
    Superbe film avec des interprètes remarquables! notamment la jeune actrice , sublime. on vit de l'intérieur les traditions difficiles a supporter pour la jeune fille plus habituée au mode d3 vie occidental. c'est très fort
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2017
    Zahira a dix-huit ans. Elle vit en Belgique avec son père, sa mère, son frère aîné et sa sœur cadette encore adolescente. A cheval entre deux cultures, elle est à l'aise dans l'une comme dans l'autre : elle fait ses cinq prières chez elle et n'est pas la dernière à s'amuser et à sortir avec ses amis du lycée.
    Zahira est enceinte. C'est un drame. Pour elle. Pour ses parents auxquels elle ne cache pas son état. Mais ce n'est pas la fin du monde pour cette famille aimante.

    Avortera ? Avortera pas ? Se mariera ? Se mariera pas ? Le scénario de « Noces » est remarquable qui maintient sur toute la durée un suspense.

    Car « Noces » n’aurait pu être qu’un documentaire sur l’intégration difficile d’une jeune fille musulmane en Occident. Une sorte de « Fatima » belgo-pakistanaise. Cette seule dimension aurait suffi à faire l’intérêt de ce film. Très documenté, il répond à la question : comment peut-on être Pakistanais(e) en Belgique ? Comment concilier sa culture d’origine et celle du pays d’émigration ? « Noces » répond à ces questions à travers deux dialogues bouleversants, qui frise la rigidité théâtrale sans y succomber. Le premier entre le père de Zahira et le père de sa meilleure amie se conclut par un constat douloureux d’incommunicabilité. Le second entre Zahira et sa sœur aînée, mariée contre son gré mais désormais heureuse en ménage, est tout aussi intelligent et tout aussi bouleversant.

    Mais « Noces » ne se réduit pas à sa dimension documentaire. « Noces » est une tragédie grecque pleine de rebondissements. Elle a pour héroïne Zahira. Lina El Arabi est de tous les plans. C’est une révélation. Comme la « Rosetta » des frères Dardenne, son énergie est le moteur du film. A plusieurs reprises, on pourrait penser que le film va s’achever, une fois apportées les réponses aux questions posées. Mais une nouvelle question surgit. Jusqu’à la conclusion, aussi surprenante par sa violence que logique par son inéluctabilité.

    Dans un paysage très encombré par le nombre de sorties, au milieu de films dont j’attendais beaucoup et qui m’ont déçu (Split, Lion, Certaines femmes…), « Noces » est le film-surprise de la semaine. Mon coup de cœur.
    Kilian C.
    Kilian C.

    41 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Par sa justesse et sa sincérité, Noces parvient à nous toucher au plus profond en nous faisant partager les craintes, les tentations et les hésitations de cette jeune femme. Une histoire captivante sublimée par l'interprétation de Lina El Arabi qui nous montre ici toute l'étendue de son talent.

    Pour conclure, le seul bémol (s'il faut vraiment en chercher un) serait de dire que Noces ne renouvelle rien et reste légèrement en deçà de la puissance dévastatrice de Mustang dont on reste encore marqué. Cependant, pour la thématique abordée, pour sa qualité de réalisation et grâce au talent de ses acteurs, Noces reste un des films marquants de ce début d'année !
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2017
    Dès la première scène de ce film, le ton est donné et l'on sait aussitôt que l'on est en présence d'une actrice d'exception (dont c'est pourtant le premier grand rôle au cinéma). Nous sommes en Belgique et la jeune fille que l'on voit à l'écran se prénomme Zahira (Lina El Arabi). Sa famille est d'origine pakistanaise. Tout ce que l'on apprend sur elle, dans cette première scène, c'est qu'elle est enceinte et qu'il est question d'un éventuel avortement. La gynécologue avec qui elle s'entretient (et qui n'est jamais filmée) l'oriente manifestement vers ce choix en essayant de le banaliser. Mais l'on découvre aussi, à cette occasion, qu'on a affaire à une jeune fille volontaire qui ne s'en laisse pas conter si facilement. « Est-ce que vous-même, vous avez déjà vécu la situation qui est la mienne ? », demande-t-elle avec insistance à son interlocutrice.
    Il faut en effet que Zahira fasse preuve de beaucoup de détermination, étant donné le poids des coutumes et des traditions auxquelles les membres de sa famille restent très attachés. Il y a son père, sa mère, son frère et ses deux sœurs (dont l'une, l'aînée, a déjà été mariée à quelqu'un qu'elle n'a pas choisi). Pour ses parents, non seulement Zahira doit avorter, mais elle doit se plier sans tarder au rite du mariage traditionnel. On veut bien lui laisser le choix entre trois garçons, tous trois habitant au Pakistan, et avec qui elle ne peut s'entretenir que par le biais de Skype sur son écran d'ordinateur. L'un d'eux parle français et lui semble un peu plus cordial que les deux autres, mais de là à se marier avec lui ! Zahira se trouve comme écartelée entre ses désirs d'indépendance et son attachement réel et profond à sa famille. Son frère fait office de confident, mais pour lui non plus ce n'est pas facile. Peut-il prendre totalement le parti de sa sœur, alors qu'il est témoin des souffrances et des déchirements des parents ? Car, pour eux, il est inconcevable de déroger ausx traditions ; le faire, ce serait se couper de toute relation au Pakistan, être montré du doigt et ne plus pouvoir y mettre les pieds.
    Il n'y a manifestement aucune caricature dans ce film. Personne n'est mauvais, personne ne veut le malheur de l'autre. Les parents de Zahira sont persuadés d'agir pour son bien. Pour eux, il n'existe d'autre façon d'agir que celle qu'ils ont toujours pratiquée. Quant à la jeune fille, tout en se révoltant contre l'idée même d'un mariage arrangé, elle ne souhaite d'aucune manière nuire à sa famille. Avec grand talent et beaucoup de subtilité, le réalisateur met en scène tous ces tiraillements. Et ils sont encore accrus lorsque, petit à petit, Zahira tombe réellement sous le charme d'un garçon, mais un garçon de son entourage, qui n'a pas été choisi par ses parents et qui n'a rien d'un Pakistanais !
    Ajoutons, pour finir, que ce film n'a pas seulement pour thème le choc des cultures, mais que c'est aussi une ode à l'amitié. Car il y a un personnage dont je n'ai encore rien dit et dont pourtant le rôle n'est pas minuscule : c'est celui d'Aurore (Alice de Lencquesaing), l'amie fidèle de Zahira, celle qui répond toujours présente et qui ne rechigne jamais à lui venir en aide. Un beau personnage, de même que celui que joue Olivier Gourmet, l'ami qui essaie, autant qu'il le peut, d'apaiser toutes les tensions. 8/10
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2017
    Avec Noces, Stephan Streker s’inscrit dans la lignée des films qui dénoncent les conditions des femmes à travers le monde.
    L’étrangère

    Dans la lignée des films sur la condition féminine en Europe et ailleurs, Noces raconte le destin tragique de Zahira qui tente de s’opposer au mariage forcé que prévoient pour elle ses parents d’origine pakistanaise et désormais installés en Belgique. On ne peut s’empêcher en regardant Noces et la manière dont il donne la parole à chaque personnage, dont il évite de juger les agissements et auxquels il offre un espace argumentaire, de penser à Tempête de sable. Les deux films abordent des sujets similaires et sortent à quelques jours d’intervalle. Dans ces deux films, comme dans Hedi sorti il y a quelques mois, les personnages sont confrontés au désir de faire évoluer leur vie autrement que ce qui est prévu par les autres. Trois mariages (Hedi étant un homme) sont donc sur le point d’être annulés. Mais voilà, ces films-là n’ont plus vraiment l’espoir que pouvait avoir Wadja, La source des femmes ou Et maintenant on va où ? Si bien que les héros de nos films sont seuls à se battre. Certes, Zahira est épaulée par sa meilleure amie et le père de celle-ci, mais ils ne voient pas tous les enjeux et tous les obstacles que Zahira doit franchir. Après tout, et elle le dit très bien elle même, elle se bat contre la mort. La honte ne pouvant être effacée que par elle. La mort elle y renonce d’ailleurs au début du film lorsqu’elle demande au médecin qui l’ausculte à partir de quand le fœtus qu’elle porte en elle aura une âme. On voit bien qu’elle ne rejette pas la religion, que ce n’est pas nécessairement elle le problème. Il est plus profond. Pourtant, Zahira a fait des études, comme sa grande sœur aujourd’hui mariée avec « la personne la plus important dans (s)a vie ». Et pourtant, elle non plus ne l’avait pas choisi. Mais on est toujours étonné de voir les mères et les sœurs refuser l’indignation des plus jeunes quand elles-mêmes sont passées par là. Le film montre assez bien que c’est la résignation qui domine. Ainsi, Zahira n’a pas la fougue d’une Lale (Mustang), elle se contente d’essayer de convaincre et d’aimer profondément sa famille.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2017
    Tragédie !
    Si il ne faut retenir qu'une seule scène c'est la discussion entre les 2 sœurs de cette fratrie de 4 enfants!
    La sœur aîné marié vivant à Barcelone vient en Belgique voir sa sœur pour la convaincre des bonnes intention de ses parents dans ces Noces qui s'annoncent!
    Dialogue ciselé , poids des mots et des regards 10 mn de conviction et d'évidence et de violence froide sur le monde et de la place des femmes!!! Aaaaaaaaaaah ! J'ai été scotché sur mon siège! Ébranlé par ces arguments et mon humanisme d'occidentaux certainement naïf sur la place des hommes et des femmes, leurs choix individuelles, la pression sociale.....!
    Pour moi ce dialogue entre ces 2 sœurs ces 2 femmes est à placer dans l'anthologie dès discussions clés dans un recit cinématographique, à comparer au plan fixe de Hunger entre le leader de l'Ira et un prêtre ou ce dialogue entre les 2 prêtres dans Silence!
    Noce demeure un film assez classique mais excellemment mis en scène avec une délicatesse et un respect des convictions de chacun. Aucun manichéisme n'apparaît et de prise de position....
    Je me suis retrouvé au cœur d'un dilemme corneillien...auxquels le frère l'héroïne est aspiré....
    La modernité est à la porte de cette famille, l'amour qui entoure cette fratrie est très forte....rien ne me sépare d'eux .....sauf....
    Lina El Arabi jeune actrice est d'une grande beauté et incarne totalement cette jeunesse moderne pétrie de l'individualisme occidentale confronté à l'effacement de son soi pour sa famille!
    Marie-Claire D.
    Marie-Claire D.

    33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2017
    Un peu prévisible, et avec quelques longueurs, mais le film s'attache à montrer des gens de bonne volonté de part et d'autre, déchirés entre leurs convictions et leurs affections. De bons acteurs convaincants
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2017
    La chronique dramatique d’une jeune fille tiraillée entre modernité et tradition. Subtilement mis en scène et interprété.

    LA SUITE :
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2017
    "librement inspiré de faits réels", basé essentiellement sur l'affaire affaire Sadia Sheikh. Le seul vrai soucis du film c'est la volonté du réalisateur-scénariste à ne froisser personne et donc tenter d'imposer l'empathie pour tous et à ne pas juger. Des passages qui sentent bon le politiquement correct afin d'éviter toute polémique. C'est pourtant ce qu'il manque au film, une réelle vision, un réel engagement, un peu de poil à gratter... Malgré tout le film est prenant (évidemment serait-on censé dire !), magnifiquement interprété, touchant sans jamais tomber dans le pathos.
    leoline
    leoline

    30 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2017
    Le génie du film repose sur des piliers assez efficaces. Il est tourné par des acteurs communautaires parfaitement francophones et à la fois "so" pakistanais. Il est d'une parfaite clarté et donne enfin une vue simple et efficace du choc des cultures et de la chape familiale qui s y rattache. Ah l'endogamie est de rigueur !. Enfin il est fluide efficace et cadré à la perfection sans pathos ni excès. Je trouve ce cinéma belge d'une rare précision et surtout très sensible à l'humain profond. On trombe sous le charme de tous les acteurs dans leur doxa ou leurs incertitudes... et on a envie de voir durant cette heure 38 un dénouement à 'l'occidentale"... mais voila il y aura des bouffées des volutes des embardées qui soutiendront un suspens parfait... pour selon chacun donner un sens à la touche finale... Une vraie peinture contemporaine de la difficulté d'être ou de ne pas être en harmonie avec son environnement... Quel environnement? Tout est décortiqué... A voir.. pour effacer ses zones d ignorance.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2017
    Un nouveau Mustang très subtil avec un regard masculin sur les mariages forcés. Le film nous tient tout du long jusqu’à la scène finale complétement bouleversante.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    Bouleversant!
    Une succession d'émotions fortes toutes parfaitement rendues, filmées et interprétées.
    Tous les acteurs sont excellents et lumineux.
    Les rôles et les situations sont tous à leurs places dans le temps comme dans l'espace.
    La vie quotidienne et les émotions sont idéalement filmées.
    Et on en sort bouleversé.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2017
    Quelle belle illustration de comment fonctionnent les conflits de loyauté ! Si le théâtre principal où se déroulent et se trament lesdits conflits de loyauté, Stephan Streker les complexifie en ajoutant la dimension des origines culturelles. L'héroïne du film Zahira, est élève au lycée en Belgique. Elle est majeure et vit avec sa famille pakistanaise plutôt bien intégrée. La tradition veut que les pakistanais s'épousent entre eux. Derrière la tradition, il y a l'islam et, de fait, même s'il n'est nullement question ici d'intégrisme, la circulation des femmes, des jeunes filles surtout est ordonnancée par les familles. Disons-le simplement : les mariages sont arrangés. Notre réprobation fondé sur le regard occidental que nous portons sur ce que nous jugeons contraire à la liberté de choix est souvent une simplification. La démonstration en est faite par le père de Zahira, qui discute avec le père de l'amie de sa fille : Il avance la solitude des femmes occidentales seules et souvent malheureuses de cet état de fait. Il compare au Pakistan, où il n'y a pas de femmes seules. Il interroge ainsi la supériorité présumée du regard jugeant des occidentaux et conclut que lui ne juge pas et qu'il entend donc en retour que ses valeurs et son mode de fonctionnement ne soient pas jugées. Pour ma part, je reste toujours perplexe des violences et des meurtres d'âmes, des abus, des morts, tout cela commis au nom de dieux. Zahira tente de s'opposer au fonctionnement contraignant de la culture pakistanaise, mais elle se heurte à une sorte d'indépassable. Si un membre d'une famille s'oppose à la tradition, c'est sur toute la famille que l'opprobre s'abattra. C'est la communauté toute entière qui se trouve impliquée dans un choix singulier. Et même si le dénouement tragique est prévisible, parce qu'annoncé au spectateur au moyen de quelques ficelles scénaristiques, le choc n'en est pas moins violent, lorsque le film se termine. Une sorte de sidération nous envahit durant la solitude muette du générique. Aucune musique pour nous rattraper, nous bercer ou nous ramener à la réalité. J'hésitais à aller voir "Chez nous" de Lucas Belvaux, j'ai privilégié de commencer par "Noces". Je suis content de cette chronologie de visionnement, qui me semble plus pertinente.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2017
    Une jeune fille d’origine pakistanaise se retrouve confrontée à l’histoire de sa famille désormais installée en Belgique, mais toujours respectueuse de sa religion et de ses traditions. Une famille intégrée, compréhensive, mais pour qui « une pakistanaise ne peut se marier qu’à un pakistanais ». Éprise de liberté, de jeunesse et d’indépendance, Zahira va résister à la fronde familiale : du grand frère à la grande sœur tout le monde est réquisitionné afin de lui faire entendre raison. Si le sujet est assez commun dans le cinéma européen, ce film complète un panel d’émotions sur lequel le cinéaste ne porte aucun jugement. Il accompagne avec attention tous les protagonistes d’une aventure qui aborde parfaitement plusieurs thèmes autour de l’adolescence et du conflit des générations en conservant une histoire qui demeure une histoire de femmes. La jeune Lina El Arabi l’habite de manière prodigieuse. C’est l’autre révélation de ce film !
    Pour en savoir plus
    Butch06
    Butch06

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2017
    Une très très belle surprise.
    Le film tient en haleine dès les premières minutes, grâce à des comédiens superbes. On s'attache immédiatement aux personnages, et on est d'autant plus bouleversé par la trajectoire de chacun.
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