Mon compte
    Les Mauvaises herbes
    Note moyenne
    4,0
    250 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Mauvaises herbes ?

    31 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    10 critiques
    3
    13 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Sara H.
    Sara H.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Un tourbillon burlesque et poétique non-stop nous prend tout au long du film "Les mauvaises herbes". On en plane d hilarité et de stupeur face à tant d imagination.

    La culture du cannabis ça inspire.

    Un acteur de théâtre Jacques Sauvageau( Alexis Martin) revêtu en Louis XV fuit ses créanciers. Après un accident mortel il trouve refuge chez un vieillard isolé Simon Boulerice( Gilles Renaud). Seulement c est intéressé. Pour laisser en héritage un bois à son fils,il cultive du cannabis pour le livrer à un gang. Contre l hospitalité et de l argent il demande de l aide à Jacques jusqu'à la récolte.

    Gare à ceux qui traînent dans les parages.

    Francesca( Emmanuelle Lussier-Martinez),employée de la compagnie d'électricité en sait quelque chose. Elle se retrouve otage. Paniquée pour la calmer Jacques lui propose travail et rester durant un mois contre de l argent.

    Ce trio se retrouve. Des conflits de génération des remarques qui énervent Francesca.

    Une fresque sociale servie avec intensité, drôlerie et émotion.

    Ce petit monde qui ne se connaissait pas va apprendre la cohabitation. De la complicité de l amitié font oublier les frayeurs du début.

    Le personnage de Simon est complexe. Capable d être effrayant capable d être attendrissant.

    De l humour et de la poésie canadienne dans ce film
    traversay1
    traversay1

    3 652 abonnés 4 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    L'histoire de Les mauvaises herbes, il l'avait déjà en tête. Mais pour l'inspiration et une certaine tonalité c'est du côté du finlandais Arto Paasilinna, bien connu en France, que le réalisateur québecois Louis Bélanger a puisé. Avec bonheur d'ailleurs, pour un film aux rebondissements inattendus (hormis la fin, forte sur le plan sentimental, trop sans doute pour certains, mais qui le serait moins si ce qui tout précèdait n'avait pas été aussi pudique. CQFD et fin de la parenthèse). Oui, ce qui est appréciable dans Les mauvaises herbes, hormis la parlure québecoise, ce sont ses changements de registres : comédie absurde, film d'action, mélodrame, feel good movie, dans un mouvement perpétuel où il y a une idée fixe de départ, celle d'un vieil homme misanthrope, bourru comme un orignal (pourquoi pas ?) et pas du tout empêtré dans de quelconques interrogations morales. Cet amoralisme triomphant et puissamment jubilatoire imprègne un film qui porte haut les valeurs de l'humanisme, un peu parfumées au cannabis, certes, mais cela fait partie intégrante de l'ensemble (à noter que le réalisateur est non-fumeur, ses personnages également). Nous avons là un film modeste, qui en vaut beaucoup qui le sont moins, riche en péripéties, en solidarité et en émotions. Une oeuvre qui s'inscrit parfaitement dans une tradition cinématographique québecoise très précieuse, des films de Denys Arcand à, plus récemment, et dans des genres divers, Le démantèlement ou Guibord s'en-va-t-en-guerre. Il y a des films plus graves et plus brillants sur le plan technique, actuellement sur les écrans. Mais peu ont comme Les mauvaises herbes cette façon drôle et tragique de parler de nos vies de simples humains.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Comédien de second plan et joueur invétéré, Jacques Sauvageau doit une forte somme à Patenaude, un truand de Montréal et se voit contraint de quitter précipitamment la ville lorsque ce dernier se met en tête de récupérer sa dette. Petit problème : Jacques sortait de scène lorsqu'il a dû s'enfuir et il n'est pas bon de se retrouver en petit costume de scène à la mode du 18ème siècle lorsqu'un bus vous largue dans la nature, en plein hiver canadien, par -30 °C. Heureusement qu'il y a Simon, un homme dans la soixantaine, pour le recueillir sur sa motoneige et pour l'amener chez lui, dans une maison bien chauffée. Apprenant très vite que Jacques est poursuivi par les hommes de Patenaude, Simon, soufrant du cœur, lui propose un deal : le cacher chez lui à condition qu'il l'aide dans la culture de plants de cannabis qu'il a installée dans sa grange. Une grosse somme d'argent est en jeu et Simon voudrait bien pouvoir en disposer pour laisser un héritage substantiel à son fils, avec qui il est fâché et qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans. Un peu plus tard, Francesca, une jeune femme venue relever le compteur électrique et qui a pu observer la culture illégale, va également se trouver embarquée dans cette culture du cannabis, "achetée" par Simon moyennant un salaire élevé et attirée par Nancy, la belle employée de l'épicerie du village.

    Vous aurez compris que "Les mauvaises herbes" cherche à se trouver une place entre thriller et comédie. La comédie est gentillette et le thriller plutôt paresseux. Ce qui arrive à donner à ce film une apparence plutôt sympathique, ce sont les comédiennes et les comédiens et les dialogues en joual (sous-titré en français !) : Emmanuelle Lussier Martinez, qui joue le rôle de Francesca, et Myriam Côté, celui de Nancy, ont peu d'expérience mais beaucoup d'abattage ; les deux comédiens ont, derrière eux, une carrière beaucoup plus conséquente : c'est ainsi que Alexis Martin, qui joue Jacques Sauvageau et qui a écrit le scénario du film avec Louis Bélanger, son réalisateur, a commencé sa carrière en 1980 et, récemment, il était le Conseiller du Premier ministre dans "Guibord s'en va-t-en guerre". Quant à Gilles Renaud, c'est en 1968 qu'il a débuté et il était le comptable et ami de Gabriel Arcand dans le très beau "Le démantèlement". Disposant de cet excellent casting, il est dommage que Louis Bélanger n'ait pas réussi à donner plus de rythme à sa réalisation.
    cylon86
    cylon86

    2 549 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Allez savoir pourquoi, les comédies qui nous viennent du Québec sont très souvent irrésistibles... Ça doit être l'accent. Quoiqu'il en soit, dans "Les Mauvaises herbes", nous trouvons un acteur criblé de dettes, un vieux misanthrope qui cultive du cannabis, une jeune femme passée relever les compteurs au mauvais moment et un prêteur sur gages (un "shylock" comme on dit au Québec) assez nerveux. Tout ce petit monde est réuni autour d'une intrigue où le cannabis n'est qu'un prétexte. Car chacun des personnages, pris "en otage" par le vieux Simon vont en découvrir plus sur la vie et sur eux-mêmes en un mois qu'ils ne l'avaient fait en dix ans. Comédie loufoque, parfois un peu cynique mais souvent tendre, "Les Mauvaises herbes" repose sur quelques artifices scénaristiques un peu maladroits mais fonctionne néanmoins de par la sincérité qu'il dégage. Ses bonnes intentions, transmises par le biais d'échanges verbeux et souvent un peu criards, deviennent vite aussi irrésistibles que la trogne et l'accent des acteurs venant donner à cette comédie un peu flottante, un peu amorale mais tout à fait réjouissante.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2017
    Jacques, joueur invétéré, comédien de théâtre a accumulé une lourde dette auprès de Patenaude, un mafieux de Montréal. Poursuivi par ce dernier, il fuit précipitamment les lieux et se retrouve, en plein hiver, sur les terres de Simon, un agriculteur misanthrope qui cultive du cannabis dans sa grange.

    "Les mauvaises herbes" est un film canadien de Louis Bélanger qui a été concouru au festival du film francophone d'Angoulême. Le film se veut à la fois "road movie", policier et comique sans exclure en creux une petite réflexion humaniste. Les protagonistes du film se rencontrent tous de façon fortuite. spoiler: En effet, rien ne laissait supposer que le comédien Jacques, joueur maladif, ne rencontre Simon Bouleurice, agriculteur misanthrope qui fait pousser du cannabis à moins qu'il ne soit poursuivi par Tapenaude (Luc Picard) qui a "mis un contrat sur sa tête". Quant à Francesca, préposé à l'électricité des compteurs, elle ne pensait pas se faire kidnapper en rase campagne après avoir découvert accidentellement la combine de Simon.

    Louis Bélanger parvient à rendre ses personnages attachants (à l'exception de Tapenaude) décrivant des personnages fragilisés par la vie qui font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Le film se veut plutôt humaniste.

    Pour autant, le film n'est pas exempt de reproches à commencer par une réalisation moyenne, une narration et un format qui traînent un peu en longueur compte tenu d'un script assez mince.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2017
    Jacques, un acteur de seconde zone, fuyant des créanciers trop pressants, se retrouve dans le nord du Québec en costume de théâtre. Il y croise Simon, un vieil agriculteur sur son motoneige qui accepte de le secourir. Mais la générosité de Simon n’est pas désintéressée : il exige de Jacques qu’il l’assiste dans son commerce de … cannabis.

    Ainsi présentée, l’intrigue de ces bien-nommées "Mauvaises herbes" semble particulièrement peu crédible. Elle fonctionne pourtant étonnamment bien, quelques images suffisant à la planter (si on ose dire). On voit d’abord Jacques jouer le texte d’une pièce qu’un public endormi suit d’un œil distrait, l’autre occupé à textoter. On le voit ensuite semer ses créanciers dans une course poursuite burlesque à travers Montréal. On le retrouve enfin sur une route verglacée de l’hiver canadien, dans sa tenue de petit marquis Louis XV, fuir le double danger de la pègre et de l’hypothermie.

    Mais l’intrigue menace de s’arrêter une fois que Jacques et Simon concluent leur pacte gentiment criminel. Pour que l’intrigue avance, il faut introduire un troisième personnage, Francesca, une employée des eaux venue relever les compteurs et découvrant, bien malgré elle, les plantations de cannabis. Le duo se transforme en trio. Et rebelote : il faut encore élargir le cercle pour faire avancer une intrigue qui devient vite répétitive.

    Pour tout gâcher, le dernier tiers du film verse dans la guimauve sentimentale, hélas douloureusement prévisible. Reste le plaisir toujours renouvelé des dialogues québecois, qu’on ne comprendrait pas sans l’aide des sous-titres, mais dont la truculence suffit bien involontairement à ravir le spectateur français.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2017
    "mauvaise herbes " récompensé lors du dernier festival d'Angoulême est un film charmant et original mais qui fonctionne par intermittence .En effet j'ai eu des difficultés à rentrer dans cette histoire bizarre et l'accent québécois m'a gêné mais j'ai finis par m'habitue et j'ai trouvé du coup que le film véhicule une belle énergie avec un beau message de tolérance et d'entreaide
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2017
    J'ai trouvé ce film excellent, l'histoire est originale, les acteurs sont excellents, tout cela avec l'accent canadien, un bon moment de cinéma à ne pas rater.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2017
    Du cinéma venu du Québec, sans doute pas pour un très grand public mais pour tous ceux qui auront envie de changement, de découvrir de nouveaux horizons, des acteurs de là-bas. Pour quelque chose de différent qui plaira au cinéphile. Rien que pour le plaisir déjà d'entendre le parler et le phrasé québécois. Sous-titré en français d'ici pour ceux qui auraient quelques craintes. Un exemple : "une fille un peu chou", comprendre jolie, "pas moche" selon le sous-titrage. Un conte à la fois philosophique, poétique et social. On se doute bien que ça va déboucher sur quelque chose, une sorte de morale (ou pas) ou de message mais sans trop savoir où on va. Et c'est ça qui tout au long du scénario retient toute l'attention du spectateur. Un peu allégorique aussi. Les mauvaises herbes évoquant certes la plante à l'usage interdit (quoique largement toléré ici ou là) mais aussi les vies qui poussent pas forcément comme il faut, là où il faudrait, mais qui accrochent profondément leurs racines.
    Anita M
    Anita M

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2017
    Un excellent film Québécois, drôle mais pas que ! ... Un conte philosophique pas tout à fait "politiquement" correct
    Chris Baudry
    Chris Baudry

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    Un film à la hauteur de la réputation de la production cinématographique canadienne ! De l'humour, du suspense, de la tendresse, des scènes cocasses, de l'humain. Un bon cocktail pour rester en forme! Allez le voir, vous ne serez-vous pas déçu (e) !
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    un film remarquable d’inventivité, d’humour et de poésie. Un scénario fou et juste et des acteurs dans un bout du monde bleu-blanc-vert.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2017
    Vu et avis le 20170321

    Drôle, fin et intelligent

    Difficile de demander plus: c est très drôle sans être gras ou facile, c est une histoire intelligemment menée et bien racontée, des personnages attachants. Un peu de culture, un peu de botanique, un peu de beau temps et peut être quelques "nique" mais suffisamment justifies pour ne pas être grossiers.

    J imagine que le titre fait reference aux trois personnages principaux qui ont tous trois mal poussés chacun a sa façon : violence qui fait fuir l être cher. Magouille/mensonge et égoïsme. Pour la troisième je ne trouve pas ou ne me souviens plus assez de ce qu elle dit sur son passé - peut-être déni victimisation replis sur soi puis isolement asocial. A cause de la troisième, je ne suis pas sûr que le titre soit vraiment lié aux trois personnages principaux.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Présenté dans la catégorie « Regards du Présent » lors du FIFF 2016, le dernier long métrage de Louis Bélanger a de quoi surprendre.

    En effet, « Les mauvaises herbes », film québécois, présente l’histoire de trois personnes d’horizons totalement différents, contraints de cohabiter ensemble et de s’adonner à la culture de cannabis.

    Jacques, acteur de théâtre, se réfugie chez Simon après une course poursuite avec les hommes de main de son créancier. Détenteur du secret de Simon, il se voit victime d’un chantage important : aider le vieux fermier à mener à bien sa récolte de cannabis en échange de son silence. Un coup de fil suffit pour que ses poursuivants déboulent dans la ferme isolée et retrouvent l’endetté. Et puis arrive Francesca, releveuse de compteurs électriques pour la compagnie Hydro-nord. Sa curiosité lui vaut d’être elle- aussi prise en otage en échange de belles rémunérations pour ses bons et loyaux services…il faut dire que la jeune femme a bien besoin d’un petit coup de pouce financier. Le décor est planté, voilà donc nos trois protagonistes, réunis pour le meilleur… et pour le pire.

    Louis Bélanger a choisi de tourner ce film pour deux raisons principales. La première est qu’il voulait réaliser un film sur fond d’hiver vigoureux, comme seul le Canada peut en offrir. Le réalisateur explique que « beaucoup de films se tournent dans le pays mais combien se font sur fond d’hiver ? C’est pourtant un temps fort de l’année ! ». L’isolement de la ferme accentue les paysages blancs, offrant une vue sur la désolation et le silence des contrées du Grand Nord.

    La deuxième raison est qu’il souhaitait présenter l’économie parallèle que constitue la culture de cannabis. Plus répandue qu’on ne le pense, cette activité fait (bien) vivre quelques canadiens audacieux et entreprenants et ce, depuis de nombreuses années. Si le sujet peut sembler grave de prime abord (deux personnes retenues contre leur gré et contrainte de travailler dans un champ de marijuana), il n’en est rien.

    Louis Bélanger a eu la bonne idée de ponctuer son histoire de touches d’humour récurrentes et de dédramatiser des situations plutôt inquiétantes ( spoiler: on pense à l’étrange discussion qui a lieu entre Francesca et Simon lorsque celui-ci est alité
    ). Loin d’être une grosse comédie, le film canadien a aussi de beaux messages porteurs : la solidarité qui se met en place entre les différents personnages, la générosité des uns, la confiance des autres… Leur relation évolue à un point tel qu’ils forment presque une bande d’amis (ou une famille), ce qui était inimaginable si on suit le postulat de départ.

    Pour que l’équilibre fonctionne, Bélanger (qui est un habitué du festival) s’assure les services de son ami et co-scénariste Alexis Martin (également acteur principal du film). Issu du monde du théâtre, ce dernier a le sens de la mise en scène et apporte une belle valeur ajoutée à ce (presque) huit- clos maîtrisé. Notons par ailleurs que les deux comparses s’étaient déjà retrouvés sur le précédent long-métrage de Bélanger où ils arpentaient la « Route 132 » l’un avec l’autre.

    « Les mauvaises herbes » est une belle ouverture sur le cinéma québécois que l’on connaît finalement mal, exception faite du travail de Xavier Dolan qui fait beaucoup parler de lui. Et tant que nous sommes à citer quelques grands noms de vedettes locales, évoquons le casting de choix de ce film.

    Alexis Martin (dont nous venons de parler), est celui par qui tout démarre. Fuyant les gros ennuis, il atterrit au milieu de nulle part, en habits de marquis. Son jeu comme son attitude non verbale servent à merveille l’histoire incongrue du duo de scénaristes.

    Son séquestreur est interprété par Gilles Renaud. Sorte de Jonathan Banks (Mike dans la série « Better Call Sall »), il a une gueule, un style bien à lui. Distant sans vraiment être méfiant, il exerce une pression morale sur ses « victimes » presque consentantes. Le charisme du bonhomme est impressionnante et ses touches d’humour d’autant plus surprenantes.

    Enfin, Emmanuelle Lussier-Martinez est Francesca, femme fragile et téméraire. spoiler: Complètement paniquée dans les premiers instants, elle finira par devenir la tête bien pensante du trio inattendu
    . En arrière plan, Luc Picard (comme les surgelés), vient çà et là ajouter une petite dose de stress dans la vie des protagonistes.

    Le réalisateur de 52 ans a déjà une jolie filmographie derrière lui. « Post mortem », « Lauzon Lauzone », « Gaz Bar Blues », « Génie du crime » en témoignent. Ce premier contact avec son univers cinématographique nous donne l’envie de nous plonger dans ses films passés et voir si ses autres réalisations sont dans la même veine et de la même qualité. Si l’on ne sait pas encore si « Les mauvaises herbes » sera distribué en Belgique, une chose est certaine : cette brève rencontre, aura au moins eu l’avantage de nous ouvrir de nouvelles portes d’un cinéma que nous n’aurions peut-être jamais abordé… et rien que pour cela, on se devait de vous en parler.
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Ce film québécois vu au Festival du Film Francophone de Namur nous entraîne dans une ferme isolée canadienne dont le propriétaire fait une culture de Cannabis. Sa découverte fortuite par un homme puis une femme, pris tour à tour en otages, va bouleverser le quotidien du vieux fermier. Une alliance secrète lie les 3 personnages de cette comédie dramatique en huis clos de Louis Béranger co-scénarisé par Alexis Martin.
    La psychologie des personnages est très bien faite et on sympathise vite pour ces 3 "malfaiteurs" malgré eux.
    Tout cela dans un paysage enneigé qui donne un caractère encore plus isolé à la ferme et au drame qui s'y prépare. Car un quatrième personnage vient casser cet huis clos, même s'il est aussi tôt également pris en otage...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top