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Revo67
15 abonnés
175 critiques
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3,5
Publiée le 13 mai 2018
C'est fantaisiste et original, j'ai bien aimé le scénario , on retrouve les problèmes familiaux et un enchevêtrement de situations loufoques entre cette fratrie. Les acteurs sont vraiment très juste dans leur rôle, il y a de l'émotion et on passe un bon moment de cinéma.
Plein de bonnes idées, ce joli film mérite le détour, malheureusement la réalisation est maladroite et les comédiens, livrés à eux-mêmes. Alors le tout donne au récit un certain déséquilibre
Gaspard s’attache un peu trop brusquement à Laura, sa raison de revenir avec une petite amie au mariage de son père, après une longue absence; il veut s’affirmer au sein d’une famille un peu barrée. On remarque tout même toute l’ambiguïté de la relation entre Gaspard et sa soeur Coline, on imagine ainsi la raison de l’absence de Gaspard dans l’entreprise familiale.
Le cadre un Zoo, c’est inhabituel, le relationnel entre hommes et animaux fait la différence.
Les personnages sont un peu brouillons mais chacun joue bien sa partition.
Guillaume Gouix, le frère est parfait en adulte responsable. Christa Théret, la soeur est gentiment Zinzin et avec beaucoup de grâce. Marina Foïs, la belle-mère est comme absente. Johan Heldenbergh, le père est gentiment loufoque. Laetitia Dosch, Laura, est décevante car, après “Jeune Femme�, j’espérais être, à nouveau, éblouie mais elle joue le même registre. Quant à Félix Moati, il fait ce qu’il peut mais le fait bien.
Un patchwork de situations plus ou moins cocasses et attachantes mais le tout reste maladroit et la fin en queue de poisson. On remarque une belle lumière. On ressort mi-figue-mi raisin Antony Cordier reste un réalisateur particulier.
Des enfants qui se retrouvent à l'occasion du mariage de leur père. Un thème classique mais des personnages attachants dans une situation atypique. De belles images et une super bande son.
Inventif sur une première partie, Gaspard va au mariage se révèle une comédie française plus sage que prévu, surtout sur la fin. Dommage parce que l'idée est vraiment sympathique, reste que les acteurs et les animaux suffiront à notre plaisir.
Gaspard va au mariage est une petite fantaisie drôle et touchante sur une famille soudée mais quelque peu dérangée, vivant dans un zoo. Gaspard n’était pas allé voir sa famille depuis quelques années et le nouveau mariage de son père en est l’occasion. Lors de son voyage en train, il rencontre Laura, à qui il va proposer de jouer sa petite amie le temps du séjour. Coline, la petite sœur a toujours vécue dans le zoo et se sent mi-femme, mi-ours, ce qui lui a toujours empêchée une certaine vie sociale en dehors de sa famille. Virgil, l’autre frère, s’efforce de faire tourner le parc animalier. La future mariée se sent quant à elle délaissée du fait que le père l’a trompé avec plus d’une femme. Ce nouveau film d’Anthony Cordier rassemble un très beau casting. Ainsi, Félix Moati, Laetitia Dosch, Christa Théret, Johan Heldenbergh ou encore Marina Foïs, Guillaume Gouix ou Elodie Bouchez s’échangent les répliquent avec une sincérité et une confiance en leur personnage. Tourné dans un vrai parc du Limousin, Gaspard va au mariage, est une comédie française qui ne ressemble à aucune autre et si finalement le scénario reste anecdotique, il est surtout le prétexte pour dévoiler l’énergie de comédiens qui offrent un véritable fond à leurs jeux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je pensais que c'était une comédie, c'est ce que disait la bande annonce. Enfin, j'en suis sortie déçue avec un sentiment de malaise car pour moi le film est un mélange de tout et n'importe quoi. Une histoire qui commence mais qui ne décolle jamais avec des personnages paumés, superficiels qui tournent autour de petites anecdotes sans intérêt mis à part une nudité crue qui relève du voyeurisme et n'a pas sa place dans le film. Un film nihiliste qui représente une société en perte de valeurs et de direction, le tout noyé dans une ambiance malsaine. Sur un point plus positif, j'ai apprécié la beauté de la nature, la maison du style lodge colonial, vétuste, à l'abandon mais pleine de vie où on y aimerait passer un weekend en rêvassant qu'un jour le cinéma reprendra son rôle de faire rêver et non celui de nous provoquer des cauchemars.
On sent bien les sentiments que ressentent les personnages et Coline donne de l'originalité a ce film. à certains moments c'était drôle, à d'autres triste j'ai vraiment apprécié. Bref.... c'était plutôt bien.
Un bon film mais plus comédie dramatique que comédie pure malgré quelques répliques et images drôle l'histoire reste dramatique et le dénouement aussi . Le sujet est plutôt originale. L'histoire a quelques rebondissements et de l'inattendu en nous dévoilant des choses drôle ou au contraire triste (plutôt dramatique) en restant clair et cohérent. Le scénario est très bon et logique mais pas mal de nudité qui s'explique par "l'âge mental" et le milieu d'où viennent les personnages. La fin est bien . Un bon dialogue . De très bons acteurs/trices dont Marina Foïs .
Ce film est une très bonne surprise. L’originalité est le maître-mot du film. En effet, les personnages et le décor sont étonnants et pourtant le scénario est cohérent dans cet environnement désarçonnant, le tout servi par un casting parfait. Le retour dans sa famille de ce jeune adulte qui n’a pas encore osé s’affranchir de l’influence familiale est plein de surprises et de scènes qui sentent le vécu et l’observation fine. C’est le premier film que je vois du réalisateur Antony Cordier et cette originalité rafraîchissante dans le cinéma actuel très « normé » me donne envie de voir, si l’occasion se présente, ses deux premiers longs métrages, « Happy Few » (2010) et « Douches froides » (2005), que j’avais manqués lors de leur sortie au Cinéma.
Voilà une comédie française qui sort des sentiers battus tracés par les films français grand public jouant sempiternellement sur les mêmes ressorts. Affichant sa filiation avec les comédies US indé’ avec sa palette de personnages non conformistes voire fantasques, le film offre un burlesque naturaliste agréable frais qui en fait son originalité. Des familles à la marge que l’on retrouve aussi dans le cinéma de Wes Anderson par exemple. On retrouvera aussi une forme de paternité avec « Comme un avion » de Podalydès. Conte réaliste, comédie décalée, voire romantique barré : chacun y trouvera sa veine. Et au milieu de tout çà Laetitia Dosch, dès les premières minutes, donne à elle seule une tonalité décalée qui confère ce charme au film. Révélation féminine de l’année ciné hexagonal pour 2017 : sans conteste. Après, ce film est un peu bancal, inégal et déroule une énième fois une histoire de liens fraternels distendus… une sorte de « Ce qui nous lie » décalé. Le film échoue alors à intégrer un spectateur largué dans la seconde moitié du film ; et on finit par ne s’attacher bien souvent qu’aux performances comiques de la fraiche Laetitia Dosch. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Un vrai navet ce film ! Je ne comprends pas pourquoi tout le monde se fout à poil durant le film cela n’a aucun intérêt. C’est très long à regarder alors que l’histoire était plutôt pas mal
Bon petit film pour réfléchir sans se prendre la tête... Le côté loufoque de la situation on le voit dès la bande annonce : le gars qui va au mariage de son père en "embarquant " une fausse petite amie, qui arrivent dans un zoo avec des frère et sœur bizarres... Sur un mode mi-conte / mi réaliste... Mais tout ça pour nous amener à réfléchir sur la famille, le couple et ce que l'on est amené à quitter du premier en gagnant le second... ... enfin, c'est ce que j'en ai tiré...