Que c'est mal joué! avec une pseudo décontraction qui sonne faux, ennui total, un haut degré de niaiserie, aussi bien dans les répliques que dans le scénario, bref, à éviter si vous ne voulez pas perdre 2 h de votre temps
Dans ce film délicieux, le peu prolixe Antony Cordier (3 films en 13 ans) nous décrit une famille dont les membres excentriques tentent de maintenir à flot un zoo décrépit (sauf le Gaspard du titre qui l’a fui et qui y revient pour le mariage de son père).
Gaspard, apparemment plus rangé prend, lui aussi, des décisions surprenantes puisque (pour montrer qu’il ne végète pas sans sa famille ?) il loue les services d’une jeune femme rencontrée par hasard afin qu’elle se fasse passer pour sa copine (« La petite amie imaginaire » annonce un des chapitres du film). Cette dernière, si elle apporte un œil extérieur sur cette famille qui a un peu tendance à vivre en vase clos, est elle-même gentiment perchée et ne se départ pas dans l’ensemble...
Le zoo est une forme de « paradis perdu de l’enfance » qui, à la fois, enferme ses personnages et dans lequel ils aiment s’y lover (de nombreux flash-back évoquent le passé, sous la forme de films super 8). Le personnage principal, à la fin du film, dit d’ailleurs : « le plus difficile dans la vie c’est de trouver quelque part dans le monde quelqu’un qu’on aime plus que sa famille ».
Avec ces personnages gentiment bizarres, le père gourou coureur de jupons, le thème du génie qui s’effiloche avec le temps qui passe c’est à la « Famille Tenenbaum » de Wes Anderson que le film fait penser mais avec plus de scènes de nudité.
Cette fantaisie bien interprétée et mise en scène est une réussite.
Autant les personnages sont étonnants et atypiques, loin des clichés, autant le film en lui même n'est pas terrible. Les scènes d'émotions ne sont pas forcément misent en valeur, les passages de "sagesse" sont du vu et revus, et on a du mal à comprendre les personnages. Néanmoins, les acteurs jouent à merveille.
Un très joli film encore de Antony Cordier qui prouve sa place à part et singulière dans le cinéma français. Un scénario très orignal pour ce voyage initiatique, ce retour au bercail pour ce fils prodige,qui va au mariage de son père. Beaucoup de souvenirs et beaucoup de thèmes originaux abordés. Le manque de la mère trop tôt disparue, un amour très fort démesuré frère et soeur, des personnages un peu barrés mais touchants. Une liberté de ton ; rare dans le cinéma français. Une charge érotique puissante, où l'on retrouve le souffle du formidable " Happy Few" .Le lieu est aussi magique , ce Zoo sauvage , cette campagne " belge " ?, envoutante , tout cela est aussi filmé de façon très poétique , avec de très beaux travelling. Une mention toute particulière pour Laeticia Dosch qui est excellente en J.F. , lunaire , séduisante, fausse naive., qui se promène dans ce zoo et sa galerie de personnage comme un Candide perdu.. .. Un beau moment de cinéma.
Passez votre chemin... tout est gênant! le jeu des acteurs souvent à côté, l'histoire sans intérêt, la bande originale qui en fait des caisses... J'étais pourtant très enjouée au vu des critiques presse, du synopsis et du casting...mais je n'ai aimé que les scènes où on voit des animaux. Ce n'est pas une fable, plutôt une farce.
Atypique. Ce mot pourrais résumer tout le film, ainsi que les personnages... Ils jouent bien, sont beaux et attendrissant. On y dit pleins de choses intéressantes. Un cousin éloigné de cap'tain fantastic. La musique est vraiment top. Bravo
Je viens de voir ce film sur OCS. A périr d'ennui ! On ne s'attache pas une seconde au devenir de ce zoo, à ces personnages qui tournent en rond et s'adressent des propos sibyllins d'un ton monocorde, à cette Peau d'Ane des temps modernes à qui la puanteur de la peau d'ours dont elle se couvre ne permet pas d'échapper aux relations incestueuses avec son frère .Le tout agrémenté d'un "happy end" fadasse. Le père volage, fraîchement tatoué par sa future belle-fille, va enfin filer le parfait amour avec sa compagne et exhibe avec attendrissement son prénom, gravé en noir sur sa poitrine, Gaspard épouse la tatoueuse rencontrée dans un train et la sœur incestueuse accepte enfin de quitter le monde de l'enfance et ses fantasmes en se livrant, le jour du mariage de son frère, aux assauts fougueux d'un grand rouquin à la stature ursine, qui lui fait l'amour dans la benne bourrée à craquer de morceaux de fruits destinés aux animaux. La seule chose que j'ai aimée: la maison !
Un film un peu farfelu sur une famille loufoque. Les personnages sont perchés, les situations incongrues mais le film est cependant plutôt conventionnel, sans être désagréable pour autant.
CREATURES FEROCES. Qui sont les prisonniers du zoo, qui sont les invités? De la fantaisie et du talent, certaines espèces parviennent à s'adapter dans la joie et la bonne humeur. L'homme est le roi des animaux et je rentre volontiers dans la basse-cour et dans peau d'ourse. Vivement le divorce.
“Gaspard va au mariage� est un film irritant par beaucoup d’aspects, et en premier lieu parce qu’on a déjà vu cent fois l’histoire du fils prodigue qui revient dans la famille et fout en l’air sans le vouloir le fragile équilibre qui s’était imposé en son absence : dernièrement dans le vignoble chez Klapisch, et cette fois dans un zoo tenu par une famille gentiment zinzin. Ensuite parce que, bien qu’il ne soit pas un film de débutant, il en accumule toutes les tares : postures visuelles recherchées dans un film à la facture par ailleurs modeste, métaphores et allégories lourdingues, personnages à l’excentricité un peu artificielle, dialogues qui se voudraient percutants sans vraiment y parvenir….sans compter qu’en parlant du crypto-thème du film - je vous laisse le découvrir - on ne sait pas très bien si l’auteur tente de le dédramatiser pour mieux l’amener au premier plan, ou l’amène au premier plan pour la simple satisfaction anar de le dédramatiser. Au fond, on ne sait même plus si, présenté comme il l’est, il s’agit de quelque chose dont on devrait s’émouvoir. Pourtant, malgré ces nombreux défauts, il se dégage de l’ensemble une poésie qui ne semble que rarement forcée : de petites bulles d’originalité y éclatent en permanence, qu’il s’agisse des inventions du dénommé Gaspard lorsqu’il était enfant ou des réactions de la fiancée factice décontenancée par la logique de fonctionnement de cette tribu d’allumés, au point de faire du zoo, pourtant filmé sans magie comme une version triste et nuageuse d’Une saison au zoo�, un fragment d’enfance préservé et jamais remisé au coffre, une bulle nostalgique qu’il faudra pourtant se décider à crever tôt ou tard. Doté de ce ton et cet humour atypiques, même s’ils ne fonctionnent pas toujours très bien, Antony Cordier pourrait presque passer pour une version française de Wes Anderson, en moins perfectionniste mais aussi, heureusement, en moins convenable.
Malgré son côté original je n’ai pas accroché au film, peut être le ritme, les personnages qui manquent de charme, le scénario, le choix du lieu je ne sais pas trop... 🤷��♀�
Quel dommage qu'un film aussi réussi n'ait pas fait une plus grosse carrière. Espérons que sa diffusion à la télévision permettra au public de découvrir une vraie comédie intelligente contemporraine.