Mon compte
    Hotel Artemis
    Note moyenne
    2,8
    1329 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hotel Artemis ?

    111 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    24 critiques
    3
    37 critiques
    2
    30 critiques
    1
    13 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Premier film pour Drew Pearce qui avant cela s'est fait connaitre notamment pour avoir participé à l'écriture des scénarios de "Mission: Impossible - Rogue Nation" et de "Iron Man 3". Pour sa première derrière la caméra, il s'entoure d'un casting plutôt sympa dans un huis clos qui réunit pas mal de "méchants", certains qui le sont plus que d'autres. Ce qu'ils font ici ? C'est simple, ils viennent dans cet hôtel qui est en fait une sorte de maison de repos et hôpital pour criminels. Ils paient cher pour être membres de ce lieu et ainsi profiter des soins, du calme et de la discrétion de l'endroit. Dans ce cadre très 90's à l'ambiance cyberpunk, tout le monde vit ensemble sans problème jusqu'à l'arrivée d'une personne importante qui va faire basculer cet équilibre. Au-delà du lieu, le contexte est également instable puisque cela se passe à une époque, en 2028 pour être précis, où la ville de Los Angeles est au bord de la guerre civile. Un contexte pas exploité qui renferme encore plus les personnages sur eux-mêmes. Un choix logique, car ce sont eux les "stars" du film et non pas cette histoire finalement très classique et prévisible dès les premières minutes même si elle est longue à se mettre en place. En plus d'être simple, elle n'est pas très bien ficelée avec les différentes histoires des personnes qui s’emboîtent mal ce qui rend l'ensemble brouillon, mais pas incompréhensible pour autant. Tout est fait pour nous amener jusqu'à cette dernière partie explosive durant laquelle Sofia Boutella s'en sort bien, mais qui est trop courte pour être réellement divertissante. Au final, il y a beaucoup de choses dans ce film, mais ça reste une série B sans enjeux qui se laisse regarder sans déplaisir, mais qui sera vite oubliée.
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Partant d'une idée de départ rappelant très nettement l'univers de « John Wick » qui se déroulerait uniquement en huit-clos, « Hôtel Artemis » a au moins le mérite d'avoir un semblant de personnalité, nous offrant un divertissement regardable sans être une quelconque suite, préquelle, séquelle ou je ne sais quoi en « elle ». Dommage que ces bonnes intentions ne soient pas concrétisées par un scénario manquant clairement de rigueur à tout point de vue, que ce soit dans sa construction, l'écriture de ses personnages, voulant manifestement se la jouer « cool » et « fun » façon Tarantino sans avoir suffisamment de talent ou quelques clichés très dispensables spoiler: (l'héroïne dont l'enfant a été tué : vraiment?)
    . Le visuel, dans sa logique série B légèrement « bling bling », n'est toutefois pas déplaisant, bien qu'un peu envahissant. Assez bancal, le film tient à peu près la route jusqu'au bout si l'on n'est pas trop regardant, l'inégal casting pouvant compter sur le talent toujours salutaire de Jodie Foster pour assurer le coup, bien qu'on puisse s'étonner de la présence de Zachary Quinto ou Jeff Goldblum pour interpréter des rôles aussi mineurs. Bref, si l'on peut avoir une certaine indulgence vis-à-vis de cette « sympathique » cohorte de criminels, ses lacunes dans trop de domaines empêche le lieu d'être totalement fréquentable. Passable.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Alliant film d'anticipation de par son contexte et pur film d 'action de par son récit simple et efficace. Le scénario se repose trop sur un passé qu'on voit venir avec de gros sabots (flash-backs inutiles et lourds), tandis que les uns s'attachent à d'autres un peu trop vite. Si les décors et le climax sont bons avec un contexte de chaos il est dommage que l'ambiance au sein de cet hôpital et les règles soient si peu étoffés. Néanmoins, on s'attache notamment au duo Bautista/Foster, tandis que le charme vénéneux de Sofia Boutella fait une fois de plus des merveilles. Ce film reste bancal mais s'avère un péché mignon popcornesque bien sympathique.
    Site : Selenie
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2018
    Une bonne vieille série B, de temps en temps, ça fait du bien, non ? ...Oui enfin encore faudrait-il qu’on se mette d’accord sur ce que c’est « une bonne vieille série B » ! Parce que bon, en me retrouvant face à cet « Hôtel Artémis », je me suis rendu compte que même dans le domaine de la série B, il y a quand même un minimum de codes à respecter pour qu’on y prenne du plaisir. Alors je me doute bien que certains d’entre vous grommelleront peut-être face à ce genre d’affirmation. Ils me diraient : « Mais non le crapaud ! La série B c’est justement bon parce que ça ne fait pas réfléchir, parce que ça défoule et – osons le dire ! – parce que c’est simple et direct ! » Et à cela, je leur répondrai sûrement qu’ils ont raison – triplement raison même ! – et que c’est justement là que « Hôtel Artémis » s’est lamentablement planté. Parce que oui, moi aussi, ce qui me procure de la joie face à une série B, c’est ce plaisir de la régression. Pas compliqué à comprendre. Plaisirs basiques. Capacité à aller directement à l’essentiel… Or – premier problème pour cet « Hotel Artémis » – ce film est tout sauf ça. Il est chargé de charabia, de sous-intrigues, de back-stories… Mais tout cela écrit avec le talent d’un adolescent de 13 ans ! Donc il y a une plâtrée de narration, mais une narration navrante d’inefficacité. Toutes les tentatives de dramatisation des personnages tombent à chaque fois totalement à l’eau et… Et… Et non mais attendez deux secondes… Je viens de parler de « dramatisation » là ? Dans une série B ? Il n’y a pas un souci là ? Depuis quand une série B essaye de complexifier ses personnages ? De rendre leur situation ambiguë ? Woooh ! Non mais oh ! Même Carpenter, qu’on pourrait considérer d’une certaine manière comme un champion de la série B de luxe, ne rentre jamais dans ce type de démarche ! ...Ou alors c’est peut-être qu’on fait fausse route depuis le début mes amis. Peut-être qu’en fait « Hôtel Artémis » n’est pas une série B du tout… Soit. Après tout, pourquoi pas… Sauf qu’en fait non. Impossible ! On ne peut pas aborder ce film autrement que par ce biais là ! Avec cette idée de base aussi pastiche ? « Dans un futur proche, un hôtel particulier accueille les criminels pour qu’ils se fassent soigner… » Quelqu’un pense-t-il sérieusement qu’on peut aboutir vers une forme de « Citizen Kane » avec ça ? Quelqu’un imagine-t-il autre chose qu’une série B quand on lui présente des personnages aussi caricaturaux que l’homme de main catcheur, le malfrat roquet ou bien encore la bombasse fatale qui fait du kung-fu ? Et – excusez-moi de revenir dessus – peut-on prendre au sérieux un film aux dialogues aussi navrants ??? Mais pour tous ceux qui ne seraient pas convaincus, écoutez donc l’échange entre King Wolf et son fils ! spoiler: On est (sensé être) en pleine montée de tension et d’un seul coup : « Petit Wolf : Papa ! Je veux venir avec toi ! – Papa Wolf : Pas question, fils. S’il devait m’arriver quelque-chose, ce serait à toi de me succéder. – Petit Wolf : Mais je veux être à ta hauteur. Ton égal. Toute ma vie je ne me suis jamais senti à la hauteur. Je veux être digne de ta succession. – Papa Wolf : écoute fils, je t’aime, mais tu ne restes pour moi qu’un faible… » Mais stoooooooop ! De où que tu claques un truc aussi cliché dans un moment qui était sensé être une montée en tension avec l’intronisation du grand méchant ?
    Entre ça et les états d’âme de Jodie Foster qui nous parle de trampoline, de Momo et Popo qui jouent dans un jardin, et le tout mélangé avec des métaphores vaseuses et des diagnostics dignes du « Docteur La Peluche », on touche aux tréfonds de la bêtise ! Non mais oh, Drew Pearce ! De deux choses l’une. Soit tu veux faire un film défouloir en huis-clos avec des bonnasses et des gros musclos qui se tapent dessus, et dans ces cas-là tu arrêtes de nous gonfler avec tes heuuuures de dialogues affligeants. Ou alors tu te décides à construire des personnages originaux et complexes, et dans ce cas là tu engages un scénariste qui soit à la hauteur de l’enjeu ! Et majeur de préférence, le scénariste ! Ou en fait non. Il y avait aussi la troisième possibilité. Celle de ne pas faire ce film. Parce qu’en fait rien ne va. Réalisation, musique, montage, jeu d’acteur : rien n’est là pour nous faire regretter le cataclysme du scénario. A se demander d’ailleurs ce que des noms prestigieux sont venus faire dans cette aventure : Jodie Foster, Jeff Goldblum, Zachary Quinto… A croire que tout ce petit monde avait des factures à payer… En tout cas, au final, la note, c’est quand même le spectateur qui la paye. Parce qu’on soit venu voir une série B ou un thriller tragique, je ne vois pas ce que cet « Hôtel Artemis » a à offrir… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Dans un futur proche, alors que Los Angeles est en proie à des émeutes d'une violence terrible, plusieurs criminels trouvent refuge dans un hôtel un peu particulier : moyennant le prix d'une carte de membre, les criminels peuvent s'y rendre pour y bénéficier des meilleurs soins médicaux en toute discrétion dans un lieu où le port d'armes est interdite. Mais cette nuit, spécifiquement avec les gens qui y sont réunis, la violence risque d'éclater à l'hôtel Artemis... Première réalisation de Drew Pearce (qui fut notamment co-scénariste sur "Iron Man 3" et "Mission : Impossible - Rogue Nation"), ce film d'anticipation sans prétention déploie un concept et des personnages intéressants qu'il peine malheureusement à porter jusqu'au bout. En effet, si le film est réussi dans ses choix de casting (quel bonheur de revoir Jodie Foster !) et dans l'exploration des failles de ses personnages (Sterling K. Brown et Sofia Boutella sont à ce titre particulièrement bons), il peine malheureusement à trouver un vrai souffle, n'exploitant pas jusqu'au bout l'intégralité de son concept et de ses personnages. C'est dommage car il y a quelques belles idées à l'écriture et à la mise en scène (l'ambiance est assez réussie), offrant un divertissement fort sympathique mais qui aurait pu être encore mieux.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2020
    J'ai vu Hôtel Artemis récemment sans rien savoir de l'intrigue. Le fait que Jodie Foster était sur la liste des acteurs signifiait que j'étais heureux de le regarder. Le film se déroule à Los Angeles dans un avenir proche. La ville est envahie par des émeutes et l'hôtel Artemis est un hôpital sûr pour les criminels. Jodie Foster joue l'infirmière qui dirige l'hôtel. Le véritable inconvénient de ce film est que vous ne vous souciez vraiment pas et n'avez aucune empathie avec aucun des personnages. Le film est dépourvu d'émotion du début à la fin. En conséquence, les différents événements qui se déroulent devant vous n'ont aucune tension. Jodie Foster a l'air aussi perplexe à propos de ce rôle que le spectateur. C'est un film complètement sans âme. J'ai continué d'attendre un complot et il ne s'est jamais présenté. Le concept était bon, un hôtel/hôpital pour criminels mais c'est là que tout se termine. C'est juste une perte de temps et j'essaie toujours de comprendre pourquoi ce film a même été réalisé, c'était tout simplement mauvais...
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Sorte d'équivalent médical du Continental, l'hôtel de la saga "John Wick", le lieu dénommé "Hotel Artemis" est en réalité la façade d'une clinique-forteresse secrète pour criminels VIP dans un Los Angeles futuriste dévasté par des émeutes d'une ampleur apocalyptique. Alors que le chaos règne à l'extérieur, le bâtiment est encore épargné grâce aux règles immuables mises en place par son infirmière en chef pour gérer ses patients plus que particuliers. Mais le hasard et les objectifs précis de certains vont faire dégénérer la situation...

    D'abord, reconnaissons-le, ce premier film de Drew Pearce emporte instantanément notre adhésion avec son contexte futuriste au bord de l'implosion qui menace à tout moment de déborder sur un apparent havre de paix de malfaiteurs pour le transformer en cocotte-minute bouillonnante. Dans le genre point de départ attractif, "Hotel Artemis" fait très fort ! D'autant plus que l'environnement n'est pas avare en détails assez géniaux (les décors d'une autre époque, les pseudos, les règles du bâtiment, ses équipements ultra-modernes, ses passages secrets...) lui conférant une ambiance aussi rétro-futuriste que dichotomique de la représentation d'un avenir pessimiste plus conventionnel.
    Ensuite, "Hotel Artemis" réussit plutôt brillamment les présentations avec sa galerie de personnages à la fois savamment hétéroclites et volontairement stéréotypés afin de se rapprocher des figures d'une certaine idée figée du film noir collant parfaitement avec l'esprit recherché. Le casting complètement fou à cette image (Jodie Foster, Sterling K. Brown, Dave Bautista, Sofia Boutella, Charlie Day, Jenny Slate, Jeff Goldblum, Zachary Quinto) est sans doute d'ailleurs une des plus-values essentielles du long-métrage. Par exemple, le personnage de Jodie Foster a beau être affublé du trauma le plus banal qu'il soit (scénaristiquement parlant, bien entendu), les grands yeux embués de l'actrice suffisent à nous faire ressentir en l'espace d'un instant le fardeau de la douleur accompagnant cette infirmière. Il en est de même pour Sofia Boutella apportant son charisme dévastateur dans son rôle de tueuse à gages française la plus classe de tous les temps, Charlie Day canalisant son énergie comique dans un rôle de pile électrique insupportable pour ses nouveaux colocataires, Jeff Goldblum jouant avec sa coolitude légendaire pour traduire la cruauté dissimulée de son personnage et ainsi de suite, tout ce petit monde paraît se fondre dans cet univers avec une délectation contagieuse. La mise en place est donc des plus alléchantes pour que cet "Hotel Artemis" puisse s'embraser de toutes parts pour notre plus grand plaisir !

    Alors pourquoi diable ressort-on du film avec ce sentiment d'une promesse à moitié tenue ? Probablement parce que "Hotel Artemis" passe beaucoup trop de temps à tisser les liens de l'énorme concours de circonstances réunissant tous ces personnages au même moment dans la clinique plutôt que de se focaliser sur l'explosion qui en découle. Évidemment qu'il est intéressant d'exposer les motivations de chacun avant de les faire s'entrechoquer ensemble tels des flacons de nitroglycérine mais le problème est que la plupart d'entre elles ne sont pas vraiment originales ou surprenantes, il en ressort un empilement de situations attendues pour expliquer les objectifs de l'ensemble des protagonistes et que le film prend bien trop longtemps à exposer. Quelques-unes sortent heureusement du lot pour maintenir notre intérêt mais il arrive un moment où l'on n'espère plus qu'une chose, c'est que la situation dérape le plus vite possible pour redonner un coup de fouet à un film qui le mérite tellement vu ses prémices.

    Ce sera bien sûr dans la dernière partie que les choses se corseront enfin mais, là encore, ce ne sera pas aussi fou que prévu. Quelques affrontements nous en donneront pour notre argent (mention spéciale à une Sofia Boutella déchaînée) et cette conclusion sera satisfaisante malgré tout mais il manquera clairement ce petit grain de folie que l'on réclamait sans cesse et qui aurait pu emporter "Hotel Artemis" dans les sphères de la série B hautement jouissive.

    Le séjour dans cet "Hotel Artemis" aura tout de même été éminemment sympathique mais l'établissement disposait de tels atouts et occupants qu'on était en droit d'en attendre bien plus.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Mené tambour battant, voilà un thriller explosif dont je n'avais jamais entendu parlé. Malgré un beau casting. On se demande un peu ce qu'est venue faire là-dedans Jodie Foster mais elle est tellement rare que c'est un vrai plaisir. Un polar à la sauce SF qui ne réinvente rien mais qui est nettement au-dessus de la moyenne. Une belle ambiance pour un thriller très efficace.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2018
    Vous aimez les films d’action et d’anticipation, vous cherchez à vous divertir sans réfléchir mais avec une production originale, maîtrisée et sans accrocs ? « Hotel Artemis » est fait pour vous. Dans la sinistrose ambiante qui règne dans les salles de cinéma depuis un mois ou deux, que ce soit pour les blockbusters comme dans le cinéma indépendant, cette série B de luxe fait figure d’oasis et de vision paradisiaque. Attention, ce premier film écrit et réalisé par Drew Pearce n’est pas un chef-d’œuvre ni un immanquable, certes. Mais à l’instar et dans le même genre que « Equilibrium » il y a quinze ans ou « Profession Profiler » cinq ans après, c’est le type de petite bobine intelligente, pêchue et ultra distrayante qui peut vous sauver votre été cinéma. Car on ne s’ennuie pas une seule seconde en la regardant et on prend un plaisir monstre.

    Le film n’est pas parfait, loin de là, comme le montre le premier quart d’heure qui s’avère un peu fouillis et laborieux. Ensuite, il y a un manque de budget flagrant qui empêche des scènes d’action plus impressionnantes et des extérieurs plus ambitieux en rapport avec le contexte (émeutes générales à Los Angeles). De la même manière, « Hotel Artemis » bâtit une mythologie intéressante mais de nombreuses pistes ne sont pas exploitées et nous laissent sur notre faim. Certains points du scénario auraient pu être passionnants si le film durait une demi-heure de plus (la privatisation de l’eau et de la police, l’histoire du Wolfking, …). D’ailleurs, pour ceux qui ont vu « John Wick » et sa suite, ce long-métrage semble être le spin-off de la saga avec Keanu Reeves se focalisant sur ce fameux hôtel pour criminels. Pompage éhonté ou hommage, dans tous les cas on adore. On adore parce que cette histoire est excitante, bourrée de codes et de détails amusants et/ou jubilatoires (le nom des chambres, les règles, …) mais surtout parce que Pearce emballe son film comme une série B à l’ancienne, maîtrisée et rythmée de bout en bout.

    Une fois l’histoire lancée et le rôle de chacun attribué, on sent que tout cela va finir en eau de boudin et la tension monte crescendo jusqu’à un final explosif. Les combats sont parfaitement chorégraphiés et filmés (on y voit quelque chose), Sofia Boutella montrant encore une fois après « Atomic Blonde » ou « Kingsman » l’étendue de ses talents dans ce domaine. L’atmosphère et l’esthétique du film sont cohérents, décrivant sans la montrer une Cité des Anges gangrenée et au bord de l’asphyxie. Quant à l’hôtel, s’il l’on voit peu de décors, il y règne une ambiance à la fois horriblement putride et délicieusement chic qui attire l’œil. Enfin, le casting de « Hotel Artemis » est épatant et tous ces bons acteurs sont pour beaucoup dans la réussite du film. Les personnages sont un peu plus fouillés qu’à l’accoutumée dans ce type de production bis mais ce sont les acteurs qui les incarnent qui donnent le la. Ils parviennent même le temps d’une ou deux scènes à donner de l’émotion là où on n’en attendait pas. Et bravo à Jodie Foster (très rare sur les écrans) d’avoir accepté de jouer un rôle important dans un premier film de genre à petit budget. On sent l’humilité d’une actrice complète et accomplie. En bref, « Hotel Artemis », c’est le plaisir pas si coupable que ça de cet été.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Juin 2028. Los Angeles est à feu et à sang après que CleanWater, la compagnie privée chargée de la distribution d'eau, a  annoncé l'interruption du service.
    Pourtant, tandis que le chaos règne à l'extérieur, une journée comme une autre commence à l'hôtel Artemis, une clinique ultra-moderne dont l'accès est strictement réservé à ses membres, des criminels en cavale qui cherchent à se faire soigner en toute discrétion.
    L'infirmière en chef Jean Thomas (Jodie Foster) secondée par le fidèle Everest (Dave Bautista) fait la tournée des chambres : un nouveau riche particulièrement impoli (Charlie Day), une mystérieuse Française qui se révèlera vite être une tueuse à gages (Sofia Boutella), un braqueur de banques et son frère (Sterling K. Brown).
    Mais tout va se compliquer quand le propriétaire des lieux, KingWolf (Jeff Goldblum) et son fils (Zachary Quinto), s'annoncent.

    Voilà bien longtemps qu'on n'avait plus vu Jodie Foster, en tous cas, dans le rôle principal. Drew Pearce est derrière la caméra, qui a ecrit le scénario de quelques fameux blockbusters ("Mission Impossible - Rogue Nation", "Godzilla", "Iron Man 3"). Cliff Martinez ("Neo Demon", "Only God Forgives", "Drive") signe la musique. On en avait l'eau à la bouche et le pot de pop corn bien rempli.

    Quelle ne fut notre déception. Car cet "Hotel Artemis" est un nanar couturé de défauts. Au point qu'on se demande pourquoi, à un moment de la production, quelqu'un (le stagiaire de troisième ?) n'a pas dit : "Arrêtez tout !"

    On a beau se creuser la tête, on n'y trouvera rien à sauver, si ce n'est peut-être ce lieu original - qui n'est pas sans rappeler le "Million Dollar Hotel" de Wim Wenders. Mais passée la première demie-heure, une fois que le scénario s'est mis en place, que les principaux personnages ont été introduits, l'histoire se déroule mollement. Le terrible traumatisme que cache l'infirmière Jean Thomas, qui l'empêche de franchir la porte de la clinique où elle vit terrée depuis des années, est si prévisible que sa révélation laborieuse ne surprendra personne.

    Le seul intérêt du film : retrouver Jodie Foster et Jeff Goldblum, constater qu'ils ont beaucoup vieilli (elle surtout défigurée par un épais maquillage), mais qu'ils n'ont rien perdu de leur talent.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Pour son premier long-métrage, Drew Pearce imagine un futur proche en plein chaos. Dans les rues de Los Angeles, une infirmière dirige un hôpital ultra sécurisé et réservé à une élite composée de criminels de premier ordre. Ces derniers sont soignés à la condition de ne pas se battre, ni ne porter des armes. On voit alors défiler une petite galerie de personnages décalés dans ces décors rétro, bien loin du désordre extérieur. Jodie Foster est méconnaissable en infirmière agoraphobe. Son maquillage laisse d’abord sceptique, puis son jeu crédible nous captive. « Hotel Artemis » sort un peu de nulle part et si qui veut y trouvera un peu partout des références aux grands noms du cinéma, il faut avouer que ce thriller de science-fiction ne ressemble à aucun autre. En effet, Drew Pearce a préféré accentuer l’aspect anxiogène et psychologique de son hôpital plutôt que de tomber dans le piège des scènes d’action du genre. S’il est vrai qu’il manque un peu de hauteur à cet « Hotel Artemis », soulignons son originalité et la qualité de son esthétisme.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2018
    C'est une déception pour moi.
    J'attendais ce film avec impatience et au final je n'ai pas adhéré.
    Le début commence parfaitement bien, la première demi-heure est géniale.
    Puis tout part en vrille ensuite.
    Cela devient compliqué, ridicule, trop violent, abrutissant.
    Heureusement et c'est le bon point et le grand atout du film, Jodie Foster est toujours aussi excellente, elle a un rôle super qui lui va parfaitement bien.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2023
    Énième film à concept qui tourne à vide une fois les rouages dévoilés, Hotel Artemis tombe dans tous les clichés de la dystopie telle qu’on la pratique dans le cinéma de genre contemporain et dans la fiction adolescente à la Hunger Games. Même l’aigreur mordante de Jodie Foster est répétée ad nauseam, sans une once de sensibilité – problème d’écriture auquel sont confrontés les résidents et patients, fantoches en colère qui ne font que crier et montrer les muscles. Le seul intérêt (relatif) tient à l’espace de cet hôtel médicalisé au style décadent, anomalie dans un environnement urbain marqué par la violence et le chaos, que la caméra sillonne à grand renfort d’effets numérique sans pourtant en interroger, par spectres interposés, le passé. La forme du huis clos, qui paraissait adaptée à l’exploration de l’histoire du bâtiment, ne sert qu’à revendiquer un dispositif, qu’à exhiber une intention comme le fait, la même année, le décevant Bad Times at the El Royale (Drew Goddard), dans l’application d’une esthétique tarantinesque coupée d’incarnation et de vision singulière de cinéma.
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2019
    Un traitement original pour un film de ce genre. Des scènes fortes, un casting fourni, une photographie chiadée, tout pour plaire en définitive. Sauf que cela ne prend pas vraiment et que, même si l'on se laisse porter par le déroulement de l'histoire et la réalisation propre, on ne se prend jamais vraiment au jeu. On regarde, on oublie...
    Pascal I
    Pascal I

    774 abonnés 4 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Sur le papier, pourquoi pas ! Mais le résultat est brouillon avec un scénario pas suffisamment travaillé. Casting de choix au service d'un imbroglio de situations (extérieures et en huis clos) insipides. Dommage ! 2/5 !!!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top