Ce film est rythmé, parfois drôle et les acteurs sont bons... Les situations en général sont grossies afin de les accentuer et, dans la mesure où le film ne dure pas 6h, oui, les montées en puissance sont rapides et tout s'enchaîne... Un scénario sympa, une bande-son qui relève le tout... A voir !
Film assez inégal et pas toujours très très crédible. Mais il se laisse regarder - l'interdiction de - de 12 ans est parfois assez justifié. Dommage que Tarantino n'ait pas mis sa patte la dedans car ça aurait pu améliorer l'humour noir - je pense au cadavre dans la baignoire quand elle apprends à découper. Les corps qui mettent à la mer aux endroits ou y a du courant. A voir pendant qu'il est encore dans certaines salles surtout si on a la carte.13/20!!
Ces baronnes sont des boss(es), des femmes caïds de New-York, chaud devant women power dans les pubs irlandais ☘️caisses, des tueuses professionnelles, mêlant leurs gangsters maris, comme les veuves FBI à leurs trousses interpellatrices. En moins bien, une moyenne intrigue peu intense, c’est plaisant tout de même, des patronnes de la pègre, ça ira loin, surfaites les situations rocambolesques, tirée d’une bande dessinée américaine, le comic avec ses cases bulles dialogues planches, c’est déjà ça.
Comme les feuilles du trèfle irlandais, elles sont trois. Et elles comptent bien se faire connaître aux messieurs qui croient gouverner leur quartier de Hell's Kitchen. Assurément féministe, Les Baronnes met à l'honneur les femmes fortes et offre même un rôle sérieux à Melissa McCarthy, c'est dire le tour de force. Mais même si le film sort de l'écurie DC Comics et prend place à Hell's Kitchen (quartier de Daredevil et Jessica Jones), il manque d'action et de punch, ne vous attendez pas un autre film de super-héros (même sans pouvoirs). Les femmes mettent du temps à s'imposer, ne sont pas franchement sympathiques à suivre (personnages assez antipathiques), ne font finalement pas grand-chose de leur position nouvelle de dirigeante, et les scènes d'action se font vraiment rares... Pour couronner le tout, les dernières minutes ne nous disent qu'une chose : spoiler: c'était une introduction, mais alors une introduction d'1h45 ... Dommage car la fin nous promet une suite qu'on n'est pas sûr de voir arriver, avec l'impression d'enthousiasme tiède qu'aura provoqué Les Baronnes, à juste titre. Même si voir des gangsters féminins est progressiste et agréable, Les Baronnes ressemble à une longue introduction qui a peur de sortir les gros calibres, risquant ainsi de signer son arrêt de mort.
Un film intéressant car il a le mérite de casser certains préétablis cinématographiques, à la fois sur le fond (spoiler: des femmes prenant le pouvoir dans la mafia, qui plus une femme noire ) mais aussi dans la forme (spoiler: aucun personnage n'est "gentil" : tous finissent par être rattrapés par le côté obscur de la force !! !). Bref, malgré quelques incohérences (spoiler: la loyauté semble un peu faible parfois pour expliquer comment le pouvoir de ces femmes se maintient dans un monde ou c'est la loi du plus fort qui prime; où est la police dans le film ??? ), on a là un film sur la mafia qui sort des sentiers battus.
"Les baronnes"...3 femmes de truand des quartiers irlandais vont tenter de reprendre leur vie en main en devenant les "baronnes" ...
Bon déjà Mc Carthy gros apriori dessus mais l'histoire me plaisait donc j'y suis allé et cela m'a bien plu.
Cela fais plaisir de les voir sortir de leur merde et le trio est impeccable! Sensible et puis de plus en plus dur pour finir ...comme eux!lol Et même Melissa ben bien aimé dans ce rôle, largement mieux que dans ses comédie lourdingue.
Il y a de la tension a savoir si elles vont y arriver et comment elles vont finir etc...
Parce que leurs maris se retrouvent en prison, 3 femmes décident de reprendre leur "business". Le film est sympathique et légèrement féministe (à l'exception de la rivalité entre femmes). On oscille entre comédie et film de genre gangster. Au final c'est plutôt le genre gangster qui l'emporte avec une certaine originalité mais une crédibilité contestable. A vous de voir.
Le petit monde recomposé par Les Baronnes ne fait pas grand sens et injecte dans l’année 1978 un féminisme qui n’est pas le sien. Un féminisme qui, privé de son ancrage historique, s’automatise, tourne à vide. On nous montre que les hommes sont des porcs et des tueurs, ils frappent les femmes et se saoulent sans arrêt, ce qui est mal, immoral, donc condamné par le film. Pourtant, qu’on abatte des gars en pleine rue, sous les yeux des familles qui passaient par là, ça va, pas de problème, pfut circulez. En fin de compte, Les Baronnes ne cesse de nous faire la morale en brossant grossièrement le portrait du martyre féminin en triptyque, alors qu’il n’est pas moral pour un sou. Et cette hypocrisie congénitale se retrouve dans la tonalité d’ensemble, incapable de choisir un registre et de s’y tenir ; mêler les tons requiert un talent dont le film est dépourvu, si bien que les séquences échouent à se suivre naturellement, tout paraît saccadé, haché, comme rapiécé à partir de supports hétérogènes. Il y a bien Melissa McCarthy qui sauve la mise. Mais c’est tout ce que nous retiendrons de cet ersatz des Veuves, long métrage signé Steve McQueen qui, en abordant une histoire similaire, parvenait à composer des personnages de femmes fortes et à rendre intelligente leur cause. Le féminisme mérite mieux que ces Baronnes qui provoquent pour répondre à la provocation (« avec toi, j’ai eu que trois orgasmes, et tac »), qui agressent pour essuyer l’agression, entretenant malgré elles ce cycle des violences qu’elles prétendaient dénoncer.
Gros four au box-office, il a surtout été reproché à ces ‘Baronnes’, premier long-métrage de la scénariste Andrea Berloff, de faire double-emploi avec les ‘Veuves’ de Steve McQueen, qui traitait aussi de trois femmes qui, alors que leurs braqueurs de maris purgent leur peine de prison, vont reprendre leurs affaires en main et les faire fructifier. Les deux films ne sont pourtant pas des copies conformes.car là où ‘Widows’ se concentrait sur un braquage de la dernière chance et ambitionnait ouvertement de dire quelque chose sur la condition féminine dans l’Amérique contemporaine, ‘Les baronnes’ se veut plus léger, plus fidèle au modèle d’ascension et de chute des fresques mafieuses scorcesiennes, avec force détails d’époque et bande son à l’avenant puisqu’il plonge une fois de plus au coeur des années 70, plus spécifiquement dans le Milieu irlandais de Hell’s Kitchen. L’un provenait d’une série britannique ré-agencée aux spécificités américaines, l’autre d’une récente série de Comics, et c’est pourquoi ‘Les Baronnes’ s’adonne souvent à l’excès et à l’humour noir propres à ce médium. Quelques personnages formidables, comme ce tueur rouquin psychopathe mais sentimental, ou la matriarche qui tient le quartier sous sa coupe (im)morale, restent trop archétypaux pour être crédibles, mais il faut adhérer à la spécificité de cette proposition dès le départ. En tout cas, il n’est pas question de devoir faire un choix entre un polar “woke” et une potacherie crétine mais entre deux films de gangsters réussis qui donnent la première place aux femmes, la réalisatrice Berloff ayant estimé, contrairement à l’auteur qu’est McQueen, que parler d’empowerment féminin ne devrait pas empêcher un film d’être divertissant. Ce qu’on pourrait surtout lui reprocher est d’être trop hésitant, de ne pas y aller à fond, d’avoir finalement un peu envie, tout au fond de lui, qu’on le prenne au sérieux.
Féminisme au pays des gangsters ou encore Maman,pourquoi t'as des nouveaux bijoux et un gros flingue?
Hell's Kitchen, 1978.
Trois femmes blessées, maltraitées ou tout simplement négligées par leurs maris.
La connerie de trop, ceux ci se retrouvent en taûle pour trois ans.
Elles vont prendre les choses en main et redresser à elles seules, avec l'aide d'un psychopathe,ex traumatisé de guerre, le quartier.
Ambiance à la scorcese interprétations bouleversantes de Melissa Mac Carthy et Domhall Gleeson, cette adaptation de comics, à la Bo en or, vaut pour les retournements de situations et la mise en scène, qui oscille entre brutalité soudaine et scènes plus intimistes vacillante.
A voir pour les féministes et cinéphiles de tout poil
Sorti en 2019, ce premier film de la réalisatrice Andrea Berloff doit se regarder avec une certaine complaisance en raison des énormes facilités de son scénario. En effet, l’histoire de ces trois épouses de membres de la mafia new yorkaise (Melissa McCarthy, Tiffany Haddish et Elisabeth Moss) qui décident de prendre les affaires en main comporte beaucoup d’invraisemblances. Que nous sommes loin des classiques du cinéma de Martin Scorsese ! Bref, il s’agit davantage d’une simple petite comédie que d’un grand policier.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 18 août 2021
La bande-annonce de ce film valait la peine d'être regardée bien que peut-être plus pour les acteurs si je suis honnête il était donc un peu surprenant mais j'étais prêt à lui donner une chance. En gros l'action se déroule à Hell's Kitchen a New York en 1978. Trois femmes d'âge moyen sont mariées à des membres de la mafia irlandaise. Kathy Brennan (Melissa McCarthy) et son mari Jimmy (Brian d'Arcy James) réticent mais gentil ont deux enfants l'Afro-Américaine Ruby O'Carroll est mariée à son mari Kevin et le fils d'Helen O'Carroll et l'héritier de l'empire mafieux et la timide Claire Walsh est mariée à Rob un mari violent verbalement et physiquement. Le concept de femmes qui s'opposent à leurs maris et prennent le pouvoir sur la mafia est intéressant il y a quelques moments qui retiennent l'attention du spectateur et le scénario est relativement bon malheureusement il n'a pas le même flair que quelque chose comme Widows de Steve McQueen car il est souvent lent et manque d'intensité. Ce film s'est avéré être mauvais à mon avis McCarthy devrait s'en tenir à la comédie et il aurait pu être beaucoup mieux si elle l'avait fait...