Avis sur Elektro Mathematrix

Saisissant d’énergie et de beauté, en dépit d’une mise en scène un peu triste. (...) Un bel hymne à la jeunesse, à la danse et au métissage.

LA SUITE :

Ce film montre une journée dans un lycée parisien ou chaque instant est prétexte à différentes chorégraphies.
Cette comédie musicale ne comporte aucun scénario si ce n'est la description d'une journée de lycée, ce qui m'a un petit peu déconcerté. Chaque moment est prétexte à une chorégraphie, que ce soit lors des cours, de la pause-déjeuner, des inter-classes... Je salue les talents de danse des différents interprètes, quasiment exclusivement masculins, mais cela m'a tout de même paru limité pour en faire un film. Les dialogues sont volontairement inaudibles, ressemblant à des onomatopées, pour laisser la place à des chorégraphies sur des musiques variées, avec par exemple un passage durant lequel des chansons de Michael Jackson sont réinterprétées et d'autres séquences avec de la musique electro. Le ton se veut positif et entraînant, mais j'ai beaucoup de mal à adhérer à ce concept.

Ce film est inspiré du spectacle Elektro Kif (1h10), créé en 2010 par Blanca Li. De prime abord, ça paraît génial de voir ces «élèves» (ici, dans le cadre du lycée Raspail des Métiers) se déchaîner en harmonieux mouvements de popping sur un fond plutôt électro et ce, sans paroles (sinon façon lapins crétins)... Ça délivre une bonne énergie positive. Malgré le punch insufflé, on reste sur sa faim car on a l'impression d'un demi-succès ou d'un demi-ratage. En effet, le film souffre (pour le manque de moyens, passe encore) de décrochages de rythmes patents, avec des scènes assez soporifiques, tranchantes, qui cassent l'entrain préalablement ressenti. Ces passages n'auraient pas dû être ajoutés, tout comme la scène de l'examen, bien piètre et sans grand intérêt. Le film est gâché par ces incohérences ou cette non-fluidité de rythmes, en plus d'une trame plate. C'est dommage car Blanca Li est une merveilleuse chorégraphe. En absence d'histoire, le film se contente d'aligner bout à bout des scènes plus ou moins réussies, sans propos ni tension progressive, tombant dans l'écueil du non-sens. Reste le concept original, bien qu'allongé, d'une journée de classe de garçons pris par le virus de la danse funky. On ne trouvera pas non plus de véritable relation entre les dance-pupils (et ce jusqu'au bout, puisque la scène finale de "contest" invite quelques figures inconnues) ni avec leurs enseignants (sinon un surveillant à la fin), bref pas d'enjeu à cette agitation. Dans une mise en scène inégale, les mouvements collectifs sont pourtant assez bien synchronisés, la rapidité d'exécution est parfois bluffante et la vitalité de ces beaux et excellents danseurs fait plaisir à voir.

film tire d un spectacle de danse electrokif ! elle reprend le même principe ce sont des jeunes lors d une journée de cours , leur quotidien mais exprimer en danse !
pas de paroles juste des murmures incompréhensibles qui se posent a nous spectateur d une pièce finalement et c est la finalement la limite du film qui fias bcp plus spectacle que film car des que la camera bouge de son point fixe on perd la cohérence des danse ....
Mais au delà de ça on passe un bon moment avec ces jeunes la ou leur corps exprime plus que les mots eux même les corps se tort , se bouscule , suent pour notre plus grand plaisir des yeux !
on s y attache même ils sot attachant drole sensible !
Pour l instant un des plus beaux films musical vu cette année !

Filmer la danse au cinéma est une gageure. On peut mettre de la danse dans un film : ça donne « Singing in the Rain » ou « Dirty Dancing » – pour ne rien dire d’avatars moins réussis : Sexy Dance 1, 2, 3 ou 4… On peut alternativement filmer la danse : c’est Wim Wenders qui se faufile au plus près des corps des danseurs de la compagnie de Pina Bausch ou Frederik Wiseman qui documente le Crazy Horse.

La chorégraphe espagnole Blanca Li a choisi de porter à l’écran son spectacle Elektro Kif. Elle ne se contente pas de filmer paresseusement son spectacle. Elle le transpose dans un lycée professionnel, le temps d’une journée de classe. Des élèves suivent un cours de maths, mangent à la cantine, travaillent à l’atelier, jouent au basket dans la cour. Ces décors banals sont intelligemment utilisés comme autant d’opportunités pour danser et faire de la musique. Comme dans les comédies musicales, l’artificialité des chorégraphies en crée le charme paradoxal.

Une troupe quasi exclusivement masculine danse l’électro, une danse urbaine dérivée du hip hop, apparue dans les années 2000 et pratiquée en battles. D’une folle vitalité, les danseurs enchainent des mouvements de bras et de jambes compliqués à une vitesse folle. Avec « Rize », David La Chapelle avait filmé en 2005 à Los Angeles une danse similaire, le Krump, si rapide qu’on était persuadé que le film passait en accéléré.

L’originalité de la démarche emporte le spectateur pendant la première moitié du film. Mais très vite, la lassitude s’installe devant la répétition des mêmes chorégraphies. Heureusement « Elektro Mathematrix » a la bonne idée de ne durer qu’une heure vingt.

Vu en avant première. Je n'ai pas aimé, je suis sorti au bout de 30 longues minutes, pourtant j'aimais le concept, mais j'ai été très très déçu.
Suite de scènes sans trop de lien logique entre elles, ou l'on peut voir une bande de potes danseurs s'amuser à faire n'importe quoi et parfois danser. De la bouffonnade de lycéen sans histoire. L'absence de dialogue était une bonne idée, mais là encore, au lieu de faire un vrai travail dans le scénario pour effacer les dialogues, ils ont juste été remplacés par encore plus de bouffonnade.
1h20 de spectacle de rue, à la synchronisation douteuse parfois, c'est poussifs, ennuyeux... Au secours !

Je suis restée tout le film fascinée par ce dialogue des corps. Enfin un film qui se distingue des autres. Cinéma et danse s'allient pour peindre de façon poétique ET authentique une journée de lycée comme les autres. Le quotidien se transforme sous nos yeux en un ballet contemporain audacieux.

Beau ballet plein d'énergie, d'humour (mention spéciale au passage d'hommage à Michael Jackson) ! On aimerait que la vie soit une comédie musicale, bianca li l'a fait !

Un film muet ou presque, de jeunes danseurs de talent, une journée au lycée ponctuée par de la danse électro, voilà une recette énergique et originale pour mettre en valeur des chorégraphies et des battles réalisés par de jeunes professionnels. On aurait pu attendre une mise en scène plus construite et une mise en lumière plus léchée mais le souffle passe et on se laisse gagner par l'euphorie et la passion communicative des artistes. Ce film issu d'un spectacle de danse est une manière pour la réalisatrice de graver sur bobines sa passion pour cette danse qui continue à vivre partout dans le monde. Un bain de fraîcheur donc et des sensations très positives à la sortie de la salle...

Ce projet est intéressant et a sûrement une vocation humaine et sociale et resulte sûrement d un petit budget ce qui est honorable. Néanmoins il n a selon moi pas sa place au cinéma. Les chorégraphies se ressemblent souvent, il est plutôt amateur car le style de danse reste limité dans un même univers et manque de technicité . Je regrette qu il est pris la place d une pépite que j aurai aimé voir plus longtemps à l'affiche car digne du septième art (les éléphants ça trompe ...)