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    Une chambre en ville
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    41 critiques spectateurs

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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2022
    C'est comme un opéra avec ses melodrames, ses personnages à l'émotion exacerbée, ses décors remarquables et remarqués sauf que là, on est chez Demy dans un film. La musique est franchement pas terrible et l'histoire bien trop théâtrale pour m'avoir emballé. Après il faut bien l'admettre seul Demy était capable de faire des films décomplexés de la sorte...
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2020
    Un nouveau beau film de Demy . Boudé à sa sortie il est grand temps de le revoir pour se dire à quel point la critique peut vraiment se tromper . Michel Piccoli est extraordinaire dans ce rôle de mari qui ne sait pas aimer et la musique est une nouvelle fois superbe . Du beau spectacle.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2024
    Une totale réussite, un film difficile à réaliser tant le sujet se prêtait mal à un drame enchanté. Le sujet est parfaitement traité, une grève dont le déroulement est totalement juste. Les personnages sont tous définis avec précision le couple amoureux, la jeune fille abandonnée, la baronne issue de l'aristocratie méprisant les bourgeois et ce mari impuissant pervers et lâche. Tout ce monde se croise avec une parfaite maîtrise. Une émotion qui parcourt tout le film.
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2023
    Un amour un peu trop soudain, un couple d'acteurs pas si charismatiques (Deneuve aurait eu beaucoup plus d'impact comme prévu et Depardieu aurait eu plus de puissance). Aucune musique n'est très agréable et tout sonne faux... Il n'y a pas vraiment de rythme... C'est dommage car il y a trop de scènes d'intérieurs et on perd la magie qu'avait Demy à sublimer les villes de provinces. Mise en scène intimiste et très agréable qui met en avant la lassitude des gens. Mais tout ça il l'a déjà fait il y a 20 ans en mieux... Jusqu'à ce que le film twist et nous surprenne bien comme il faut ! Demy dans ce film s'amuse à avoir des moments "trashs" qui font assez grotesques. Si le "camp" peut avoir du charme, je trouve que dans ce film, le manque de too much nous fait parvenir à un entre deux moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Je voulais mettre deux étoiles, mais voyant que ce film est plus que surestimé je n'en mets qu'une. Une chambre en ville est une grosse déception, on en parle souvent, en effet, comme le plus beau film de Demy avec les Parapluies, et comme un film maudit, qui subit "l'injustice" d'un échec commercial. Ce film fut même l'objet d'une grosse polémique, lancée par les membres des cahiers qui le vénéraient , car le Belmondo sortit en même temps connu un gros succès et ne laissa pas de place au film de Demy.

    Une chambre en ville est un film triste, triste parce que Demy n'a jamais pu se relever de ces chefs d'oeuvres des années 60, et en ce sens, celui qui apparaissait comme le plus chanceux des réalisateurs francais des années 60, invité a faire des films aux Etats Unis par la Columbia a eu le destin le plus tragique des realisateurs NV. C'est le sentiment qui prone a la vision du film, la magie n'y est plus tout simplement. A qui la faute ? Jacques Demy, usé après l'échec de ces derniers films, et après l'abandon de plusieurs projets( des gros, Cendrillon pour N.Kinski, Folies passagères pour Adjani...) Les acteurs, peu crédibles et peu convaincants ( Dieu sait que j'adore Dominique Sanda dans L'héritage, Navire Night et Valse d'amour, mais qu'est ce qu'elle est froide et inexpressive ici. Richard Berry est ridicule). L'histoire, délestée de pureté, de beauté, d'émotion ? Ou ne peut s'empêcher de penser à la belle et gracieuse Deneuve, qui devait jouer le rôle, a Nino Castelnuovo. La magie n'agit plus sur ce film, et on assiste tristement a ce spectacle cruel et facile, ridicule par ses nombreux clichés, que Michel Legrand a délaissé, pensant que ce film n'était pas fait pour Demy.
    Jacques Demy ne retrouva plus jamais le succès, et poursuivit avec deux films ratés, Parking et Trois places pour le 26. Il mourut un peu après, sans avoir pu boucler son oeuvre, et offrir enfin un film a la hauteur de ces premiers, magique et bouleversant.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Une chambre en ville est un échec commercial signé Jacques Demy. C'est aussi un très grand film. Avec comme toujours chez Demy des décors, des couleurs, des mouvements de caméras, des acteurs, des dialogues merveilleux.
    Le film semble engager un dialogue avec Les Parapluies de Cherbourg, dont il reprend le style. Il ne s'agit pas de comédies musicales: le passage clé dans les comédies musicales est celui du parlé au chanté, cela n'existe pas ici. Il n'y a pas non plus de chorégraphie, et le sujet diffère radicalement de celui de n'importe quel comédie musicale. Contrairement au Demoiselles de Rochefort, il est inutile de chercher ici l'influence de la comédie musicale américaine, de Donen, Minelli, Wise ou Cukor. La principale influence de Demy est probablement Quais des brumes et le réalisme poétique de Carné. Comme Prévert, Demy se permet tout dans les dialogues, et donne au cadre social de son film un réalisme effrayant et aussi un universalisme et une symbolique qui lui font dépasser son cadre de départ. Il s'agit à la fois très précisément des grèves de Nantes de 1955, et le soin de la reconstitution nous en convainc, mais il s'agit aussi de l'éternel lutte entre les patrons et les employés. De l'amour d'Edith et François mais aussi de toutes les passions qui donnent envie d'aller au bout de tout. De même que dans les Parapluies, l'Algérie c'était la guerre dont n'arrêtait pas de parler depuis dix ans et où 28 mois chacun, les jeunes français partaient mais aussi toutes les politiques que les gouvernements mettent en place et qui finissent par séparer les jeunes et amoureux.
    Le film reprend les thématiques des Parapluies mais donne des conclusions différentes. En particulier, là où la société finissait par l'emporter, et où chacun restait dans sa classe social à faire de l'essence ou porter des fourrures, spoiler: l'amour est maintenant plus fort que le désir de se s'intégrer à la société, que le désir de vivre. Tout est dépeuplé, tout prend sens dans la mort. L'instinct de conservation disparait car il ne fait plus sens, ce qui fait sens c'est de poursuivre l'amour et la solidarité jusqu'au bout
    . Le bon côté des choses c'est que la vie a un sens désormais, alors que la Geneviève des Parapluies se languissait dans un rapport entièrement superficiel au réel où on ne meurt d'amour qu'au cinéma. L'argent, la réussite social redonnait un sens à ce monde où les premiers amours n'avaient pas de sens. spoiler: [spoiler][spoiler]Le mauvais côté, c'est que le sens se trouve dans la mort.
    [/spoiler]Au moins, Demy est il explicite sur le fait que les personnages trouvent un sens dans la mort. Tandis que chez Ophüls, le maitre à penser de Demy, cela restait ambigu.[/spoiler]
    Comme chez Prévert et Carné, les personnages sont poétisés à l'extrême, ce sont des personnages échappés de la plume d'un poète. Une alcoolique qui passe ses journées à se languir dans son appartement, une jeune femme qui se promène nue, une violette rousse et qui porte des robes violettes, un amoureux jaloux et impuissant prêt à tout pour se faire aimer même à la violence. Et puis au milieu de cette étrange galerie, il y a François, un métallurgiste sans un sous qui de bat pour garder son emploi. Un révolté dans la lutte social, un passif en affection qui a peur de faire souffrir mais va se laisser emporter par la passion.
    Car il ne s'agit en fait plus d'un film d'amour mais d'un film sur la passion, l'obsession. Les sentiments ont gagné en puissance ce qu'ils ont perdu en pureté. A l'image de leur première rencontre, l'aventure de François et Edith est d'abord charnel, tandis que Geneviève promettait de ne jamais oublier Guy avant même d'avoir perdu sa virginité. A la beauté de Deneuve succède la sensualité de Sanda, sensualité qui explose à plusieurs occasions où elle dévoile sa nudité. L'attraction des deux héros est d'abord physique avant de devenir une passion qui les consume totalement. On pense au dessin de Sempé où une vieille dame en plaint une autre de ne pas avoir connu d'amour qui ravage tout. C'est un amour où on se brûle. Une drogue, un besoin compulsif. C'est la rencontre de deux fuites loin des amours traditionnels: le mariage pour l'argent, et le mariage avec la jeune fille enceinte bref les deux mariages habituels des mélodrames. Les personnages fuient ces mariages et se rencontrent dans un amour opposé. Oubliés la candeur de Violette, et l'impuissance d'Edmond. Demy fait son oeuvre sur l'amour physique avec une décennie de retard. Les années 70 et la libération sexuelle sont passés. Ce n'est déjà plus dans l'air du temps. Tout comme les luttes sociales faut-il croire quand on regarde l'insuccès notoire du film.
    La musique est radicalement différente de celle des Parapluies, beaucoup moins jazz. Plus de cordes aussi, il me semble. La musique et les voix chantés n'ont pas toujours la même partition. Le rythme de la musique et l'intonation des chanteurs colle toujours plus à la voix habituel avec juste cette petite différence que c'est chanté.
    Les acteurs sont très bons: Darrieux nous livre plusieurs éclairs de génie: par exemple quand Sanda lui demande si elle sait ce qu'est la passion elle réplique d'un "tu parles" qui traduit mille émotions différentes. A commencer par la naissance d'un doute existentiel.
    Une chambre en ville n'est toutefois pas pour moi aussi bien que les Parapluies (a fortiori que les Demoiselles, qui est pour moi le sommet de sa filmographie). spoiler: La fin est un peu trop abrupte et beaucoup moins complexe sur le plan émotionnel que celle des Parapluies, par soucis de catharsis
    . Mais il s'agit de comparaison entre des chefs d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Aussi déprimant que les Parapluies de Cherbourg. Décidément, il n'y aura bien que les Demoiselles dans la filmographie de Demy pour m'arracher à l'ennui.
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Un peu dans le même esprit des "parapluies de Cherbourg" mais avec un vocabulaire plus crue et populaire. C'est comique mais ca n'hésite pas à rentrer dans le sanglant et dans le vulgaire. L'ambiance dégage de la niaiserie qui est contre attaqué par des dialogues rentre dedans.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Le fanatisme qui à tant gêné la créativité de Jacques Demy, au profit de sa fantaisie, se révèle enfin : le fanatisme égalitariste, anarchiste, le fameux nihilisme des faibles. Et c'est là la cause de cet amateurisme, cette niaiserie, ce mauvais goût intrinsèque à l'œuvre toute entière de Demy : la faiblesse.

    L'amour est toujours au centre des personnages, mais la différence entre ses oeuvres passées et celle-ci est que ce fanatisme à évolué et a tué l'amour dans son point de vue. Inhabituel chez Demy, c'est la haine qui porte ce film.

    C'est d'ailleurs amusant de faire le parallèle avec sa plus grande œuvre : "Peau d'âne", conte de Perrault, qui soutient une philosophie à l'exact opposé de celle-ci : l'amour ne se mélange pas entre les classes sociales. Ce n'est pas forcément vrai, ni très gentil, mais c'est bien ce que raconte le conte.. Peut-être n'avait-il pas pris en compte ce fondement mis en lumière par son ancien film, qu'il vient contredire ici dans la version la plus vaseuse de son utopisme.

    Michel Colombier n'a de Legrand que le prénom.. On se demande si ce n'est pas Renaud qui a composé la musique, et dirigé les voix des comédiens... Mes oreilles, lorsqu'ils doivent tenir des notes en hauteur, ne filtrent pas assez la laideur pour éviter à mon cerveau la migraine..

    Ce film est un mauvais Roméo et Juliette, où les amoureux sont des inconnus qui meurent de leur égocentrisme quelques jours à peine après leur rencontre, et où la tragédie fait place au cliché. Si la gaité à disparu dans le cinéma de Demy, la niaiserie est toujours bien collée.
    Lorenzo P
    Lorenzo P

    23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2021
    L'histoire est plutôt passionnante et la mise en scène de Jacques Demy est toujours magnifique (les scènes des grévistes sont splendides).

    Mais malheureusement, les acteurs m'ont beaucoup dérangés et les chansons m'ont paru quelconques. Comme l'impression que les chansons étaient chantées au hasard tout le long.Le couple ne fonctionne pas pour moi. On y croit pas.

    Donc bien évidemment je ne pas été transporté par le film et ce ne sont pas les scènes de dialogues inintéressants qui arrangent les choses.

    Néanmoins je garde mon amour pour le cinéma de Jacques Demy car on y retrouve plusieurs qualités habituelles au réalisateur.
    Invoking
    Invoking

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Excellent film, pour peu qu'on ai l'intelligence de le comprendre..
    Les dialogues chantés sont de qualité, l'histoire troublante de part cet espèce de Huis-clos à la grec (l'histoire se passe sur 3 jours, les costumes sont identiques ou vraiment proches). Et cela nous fait entrer dans un petit espace de poésie sublimée par le jeu d'acteur et les voix sublimes.
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