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    Une chambre en ville
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    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2019
    Ce drame écrit et réalisé par Jacques Demy en 1982 a quelque peu vieilli. Marques de fabrique du réalisateur, la mise en scène est irréprochable et les décors très colorés. Même si le contexte est différent, son scénario très sombre possède beaucoup de similitudes avec "Les Parapluies de Cherbourg" écrit 20 ans plus tôt. Jacques Demy nous offre une belle reconstitution de l'ambiance des années 60 ; dommage que les dialogues chantés s'adaptent mal à une situation de lutte sociale aussi dramatique. Dommage également que J. Demy n'ait pu obtenir la collaboration de Michel Legrand pour la musique, même si la composition de Michel Colombier reste tout à fait honorable.
    Outre les excellentes participations de Michel Piccoli et Jean-François Stévenin, ce film nous permet d'apprécier les bonnes prestations d'acteurs de Danielle Darrieux et Richard Berry.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Continuant d'explorer la filmographie de Jacques Demy, je me plonge avec délice en ce début d'année dans le remarquable Une chambre en ville.

    Le film est exceptionnel à plus d'un titre. Il constitue d'abord un des plus anciens projets de Demy (1963), qui faillit le réaliser en 1975 avec Deneuve et Depardieu. Il est ensuite, avec Lola, LE film de Demy sur sa ville, Nantes, qui en constitue le décors naturel. Il est enfin un nouveau pari complètement fou qui rappelle Les Parapluies de Cherbourg : complètement chanté, avec des couleurs absolument extraordinaires et une histoire digne des grands opéras.

    On ne peut qu'être fasciné par l'audace de Demy qui met dans la bouche de Danièle Darrieux les phrases chantées "Tu me prends pour une conne" ou "J'emmerde les bourgeois", dans celle de Piccoli affublé de cheveux roux et d'un costume vert Babar "Tu es ma petite pute", dans celle de Dominique Sanda lui répondant "Salaud, ordure, SS" et dans celle de Richard Berry répliquant à la grande Darrieux "J'en ai rien à foutre".
    Ce qui surprend, comme toujours chez Demy, c'est que le résultat de ces visions de coloriste, de metteur en scène et de musicien ne sont jamais mièvres, alors que chez n'importe qui d'autre, elle le seraient. Sûrement cela vient-il de ce mélange constant de trivialité / perversité / romantisme / sentiments que Demy distille dans ces films, associé à un montage très nerveux.
    Dominique Sanda est nue sous sa robe, le spectre de l'inceste envahit Peau d'âne, les 2 héros s'ignorent dans une dernière scène terrible : rien n'est rose, le noir rôde.

    En 1982, la sortie du film causa une sorte de bataille d'Hernani, 80 critiques de grands journaux se liguant pour se payer une tribune dans le Monde incitant les Français à aller voir le film : « Le film à voir aujourd'hui, c'est Une chambre en ville » (sous-entendu plutôt que L'As des As) et Belmondo y répondant avec une vindicte qui ne l'honore pas dans "Une lettre ouverte aux coupeurs de têtes".

    Le film prête enfin à toute une interprétation sociologique (il se passe durant les grandes grèves ayant secoué les chantiers navals de Nantes en 1955) assez inhabituelle chez Demy : l'ouvrier, le "métallo" y est écrasé par le patron, mais en plus il est interdit d'amour (et de sexe) avec la bourgeoise.

    Un film étonnant, ébouriffant, un coup de génie visionnaire, que tout le monde devrait avoir vu. D'autres critiques des films de Demy sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2013
    Jacques Demy compose là un casting de choix (R. Berry, D. Darrieux, M. Piccoli, D. Sanda entre autres) dans ce film entièrement chanté. Avec ces deux histoires d'amour tragiques intégrées dans un fond social réaliste et poignant, "Une chambre en ville" se définit comme un moment de cinéma intense, d'une grande richesse. Que dire, d'abord, du choix des couleurs et du jeu de leurs symboliques ! Demy s'attarde sur les multiples fonctions du rouge, du violet, ou encore du bleu. Il invite réellement le spectateur à partager ces allusions et à s'émerveiller devant ce pur travail de mise en scène. Mais il faut aussi parler de l'éblouissante interprétation générale. En effet, les acteurs dégagent une émotion incommensurable grâce à leurs expressions et au lyrisme qui ressort de leur voix. On est en permanence éblouit, à la fois par l'enthousiasme général, et par la cruauté ambiante, associées de façon brillante et naturelle. Un film audacieux et bouleversant, inscrit dans un univers unique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    Enfin en DVD et restauré.Projeté sur grand écran et avec un bon ampli ce film est fantastique.Plus je le vois ,plus je l'admire et plus il me touche.Tout est beau et derrière le roman photo et la banalité apparente des dialogues se cache la vie (dure)l'amour sage ou fou et l'amitié seul sentiment auquel Demy semble croire.Ca, c'est vraiment le cinéma total et les acteurs peuvent être fiers d'avoir collaboré à ce chef-d'oeuvre même s'ils ont du être doublés (sauf D.D.)pour les dialogues chantés.La réalisation de l'ultime séquence entre Edith (de Nantes) et son mari ne peut s'oublier tant elle est terrifiante,la maitrise du cinéaste y est ici éclatante. Le talent est inné:Demy est né avec une caméra dans son berceau comme Van Gogh avec des couleurs mais il n'est pas d'approche facile aussi faut-il insister un peu pour l'apprécier...C'est avec Jean Gremillon le plus grand metteur en scène français.Le coffret de son intégrale est sans doute le plus beau cadeau du nouvel an qui soit pour les cinéphiles.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2011
    Loin désormais de la polémique qui avait enflammé les medias en 1983, maladroitement défendu par la critique face au triomphe populaire d'un Belmondo bien oublié depuis, "Une Chambre en Ville" a donc sa seconde chance d'être vu dans une version convenablement "nettoyée" au sein du beau coffret Jacques Demy... Or, à quoi est-on confronté, au delà de nos souvenirs enchantés d'une séance de cinéma marquante en 1983 ? A l'adaptation téméraire par Demy des codes l'Opéra (lyrisme du chant et des expressions, stylisation des sentiments et des gestes) au sein d'une réalité des plus contemporaines et triviales (... même si on peut se demande rétro-activement pourquoi avoir situé le film dans les années 50 ?)... Ce qui donne l'occasion de moments sublimes (tout ce qui tourne autour de l'amour, comme tout ce qui regarde frontalement la vie quotidienne d'un petit peuple que Demy chérit) comme de situations vaguement loupées (tout ce qui est "drame"). Toujours un OVNI !
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le second film entièrement chanté de Jacques Demy, Une chambre en ville (1982), moins célèbre que Les parapluies de Cherbourg, mérite pourtant des louanges analogues à celles qui avaient accueilli son prédécesseur. Le scénario, à consonnances sociales et fond tragique, donnent une valeur ironique à la forme chantée du film. Les chants, d’abord gais et spontanés, quand tout va bien, se transforment petit à petit en complaintes lancinantes et finissent dans le râle mortel de Richard Berry. Impossible de ne pas louer les acteurs, impeccables dans ce difficile contexte. Un remarquable film d’auteur dans une production française des années 80 souvent commerciale.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2017
    Second film entièrement chanté de Demy si j'ai bien suivi, mais sans Michel Legrand cette fois et franchement ça ne rend pas trop mal non plus. On a à nouveau une histoire d'amour bien tragique, mais cette fois ça me semble un peu moins naturel et un peu plus tiré par les cheveux que pour les Parapluies de Cherbourg. Disons que ça fait un peu beaucoup de coïncidences, de choses qui arrivent au même moment pour que ça soit le hasard. Même si pour le coup ça fait un peu tragédie classique avec l'unité de temps (bon ça se déroule en 24h quelque chose comme ça), l'unité d'action (l'amour entre François et Édith) et même unité de lieu si on considère que Nantes est le lieu, d'ailleurs le film s'ouvre sur un trop long générique montrant le port de Nantes (et puis une grande partie se joue dans l'appartement de la baronne). Et pour ça je peux excuser un peu certains trucs téléphonés qui semblent tous arriver en même temps pour rajouter du tragique jusqu'à plus soif.

    L'histoire reste assez simple, on a un carré amoureux avec au centre François et Édith qui ont tous les deux de précédents engagements plutôt sérieux, un bébé en route pour l'un et un mariage pour l'autre. Le tout se joue sur fond de grèves à Nantes et je dois dire que les chœurs des manifestants rendent vraiment super bien, notamment à la fin où ça fait très marche funèbre.

    J'aime beaucoup Piccoli grimé en rouquin pour l'occasion avec un habit vert absolument dégueulasse jouant un mari jaloux, ça lui va tellement bien. Et globalement le casting est plutôt réussi, notamment Dominique Sanda en bourgeoise pète-sec ne demandant qu'à se faire troncher.

    La photographie est vraiment belle encore une fois, et c'est vraiment les plans sur les manifestants que j'ai le plus appréciés, ils sont là, avançant le drapeau français à la main, c'est finalement un film assez politique derrière l'histoire d'amour. Il est malgré tout question de lutte sociale en arrière plan (bon ça aurait pu être plus corrosif, mais le fait que le CRS ne soit pas l'ennemi, mais juste un obstacle est déjà assez révélateur). On voit aussi la nostalgie de l'ancienne noblesse avec Danielle Darrieux qui joue une baronne se mariant à un Officier, puis voyant sa fille se marier à un commerçant... tout se perd.

    Et donc malgré le fait qu'il soit un peu tiré par les cheveux, qu'il manque un peu d'émotion dans son couple principal, finalement j'ai trouvé Piccoli et Fabienne Guyon qui jouent tous les deux les amoureux éconduits bien plus émouvant, j'ai passé un bon moment. Et franchement je trouve ça super plaisant de voir un film totalement chanté, ça donne assurément un cachet au film et un petit côté irréel, fantasme que j'aime beaucoup.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Une nouvelle chance pour ce film maudit de Jacques Demy. On aimerait aimé sans réserve mais Sanda n'est pas Deneuve et Colombier n'est pas Legrand.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Certainement le plus grand film de Jacques Demy, terriblement intriguant et beau.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2015
    On quitte l'univers coloré et presque enfantin des films "enchantés" des débuts pour se retrouver ici dans un film adulte social et dur. A écouter plusieurs fois pour apprécier la musique vraiment différente mais toujours intéressante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2017
    À Nantes en 1955, les amours tragiques d'un ouvrier gréviste avec la fille de sa logeuse.

    "Les Parapluies de Cherbourg" est un de mes films préférés. Pas très surprenant de ma part qui tient "La La Land" comme le meilleur film de la décennie. Tout m'y est enchantement : ses dialogues entièrement chantés, ses décors aux couleurs pimpantes, la guerre d'Algérie en arrière-plan politique, la musique de Michel Legrand, la candeur de Catherine Deneuve...

    Je n'avais jamais vu "Une chambre en ville", sorti près de vingt ans plus tard, dont une critique élogieuse garantissait qu'il n'avait pas à pâlir de la comparaison avec le film de 1964. J'ai profité d'une rétrospective Jacques Demy à "Écoles 21" - le nouveau nom du "Desperado" - pour combler cette lacune.

    Bien mal m'en prit. J'ai tout détesté dans ce film ridicule. Les dialogues entièrement chantés manquent cruellement de naturel. Les décors aux couleurs pimpantes sont criards. Les luttes ouvrières en arrière-plan politique sont sans intérêt. La musique de Michel Colombier n'arrive pas à la cheville de celle de Michel Legrand. Le jeu maladroit de Richard Berry, petite gouape aussi peu crédible en gréviste que je le serais en champion du monde de beach volley, et celui de Dominique Sanda, nue sous son coûteux manteau de fourrure (sic), réussissent à faire oublier la performance de Danielle Darrieux, impeccable en vieille dame indigne.

    Au point que, l'espace d'un instant, ma passion juvénile et romantique pour "Les Parapluies de Cherbourg" s'est trouvée mise en cause. L'adorerais-je encore si je le revoyais aujourd'hui ? Que dirais-je de ses dialogues entièrement chantés de ses décors aux couleurs pimpantes ? Ai-je détesté "Une chambre en ville" parce que c'est un mauvais film ? Ou parce que "Les Parapluies de Cherbourg" n'est pas si bon que je le pensais ?
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Ce film a extrêmement mal vieilli. Gérard Depardieu et Catherine Deneuve pour qui le film était fait au départ ont bien fait de refuser meme si le litige semble etre venu du fait de ne pas chanter eux même. Colombier n est pas Michel Legrand ca c est certain! J adore les films de Jacques Demy qui pour moi ont du génie mais jusqu'à Peau d Âne. Par la suite pour moi il y a une vraie régression dans les scenarios mais aussi dans la photographie...
    Mis à part Danielle Darrieux qui s en sort tant qu elle le peut le reste de la distribution est médiocre. Tout est surjoué, même le playback n est pas toujours bon comparé aux parapluies de Cherbourg où il était irréprochable. Les films entierement chantés ne me dérangent pas mais cela a ses limites surtout sur le sujet du film.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Sans surprise, une chambre en ville ne m'a pas du tout séduit.
    Dire que je ne suis pas du tout fan du style Jacques Demy est un euphémisme puisque le principe de la parole chantée tout le long d'un film m'irrite déjà au bout de cinq minutes (Les Parapluies de Cherbourg ont été un véritable supplice pour moi) : les musiques et les chants n'ont finalement rien d'intéressant car complètement noyés dans le flot de paroles chantées, les acteurs se focalisant sur le chant et le jeu d'acteur délivrent souvent une performance moyenne sur les deux plans, ….
    C'est d'autant plus décevant que les acteurs principaux sont eux-mêmes doublés lorsqu'ils chantent. Du coup, Richard Berry, Dominique Sanda et Michel Piccoli passent tout le film (puisque toutes les lignes de dialogues sont chantés) à mimer des paroles. Pour le peu qu'ils jouent, les acteurs jouent bien mais c'est un peu du gâchis de prendre des acteurs de renoms pour faire de la figuration quand on pense aux acteurs capables de revêtir la double-casquette de chanteur et d'acteur (Catherine Deneuve pour ne citer qu'elle).
    L'intrigue ne m'a pas tant séduit que ça, en particulier les personnages de Berry et Sanda dont la luxure et le manque d'engagement m'ont laissé assez circonspect (même si c'est une volonté du réalisateur de ne pas faire de ses protagonistes des modèles de vertus).
    La seule chose qui donne un peu d'intérêt au film à mes yeux est son propos social, inscrivant cette histoire dans le réel. Mais en-dehors de ça, il n'y a pas grand chose.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    J'avais raté ce film à sa sortie qui n'était pas arrivé sur les écrans de ma lointaine province, son échec commercial parisien l'ayant privé d'une distribution digne de ce nom. C'est pourtant une oeuvre populaire, unique et bouleversante. Les dialogues chantés se fondent très tôt dans une intrigue passionnante pour devenir parfaitement naturels ; certes, les comédiens sont tous doublés par des chanteurs professionnels, hormis la grande Danielle Darrieux, mais ce doublage est admirablement réalisé et l'intensité de l'interprétation permet de dépasser un procédé qui aurait pu sonner faux aux oreilles des spectateurs.
    Dominique Sanda et Piccoli sont formidables, tout comme DD déjà citée et Richard Berry trouve vraisemblablement ici le meilleur rôle de sa carrière. Situer cette histoire d'amour impossible dans le cadre d'un conflit social important était un défi pour un metteur en scène comme Demy, dont la filmographie fut toujours assez éloignée du quotidien, et sa réussite absolue n'en est que plus marquante.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Une ressortie en salle en version restaurée numérique méritait bien le déplacement pour une nouvelle vision (certainement bien au-delà de la cinquantième en ce qui me concerne, quand on aime on ne se lasse pas) d’une des meilleures œuvres de Jacques Demy. L’émotion demeure toujours intacte voire plus intense car la force du récit, la sublime et subtile partition de Michel Colombier ainsi que l’écriture parfaite et la mise en scène inspirée du cinéaste, le tout porté par des dialogues chantés savoureux et mélancoliques, continuent à me séduire inlassablement. Bien moins connue que d’autres films de l’auteur, cette « Chambre en Ville », tragédie amoureuse et sociale, peut et doit être considérée comme étant un classique incontournable du septième art.
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