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    Paris la blanche
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    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2017
    Cela fait 48 ans que Nour est parti travailler en France, sur des chantiers de construction. Très régulièrement, il a envoyé de l'argent à Rekia, son épouse, restée au pays. Presque chaque été, il est revenu en Algérie, elle et lui ont eu des enfants et, maintenant, ce sont des petits enfants qui viennent au monde. Le petit dernier, il n'en connait même pas l'existence car, bien qu'étant dorénavant à la retraite, il n'est pas rentré au pays et cela fait même 4 ans que Rekia n'a plus aucune nouvelle de lui, 4 ans qu'elle a perdu sa trace.

    Face à cette situation qu'elle vit très mal, Rekia décide de suivre les traces de Nour : le car jusqu'à Alger, le bateau entre Alger et Marseille, le train (le TGV, désormais) entre Marseille et Paris. Reste alors le plus difficile : trouver le lieu où loge Nour. Quand bien même la solidarité n'est pas un vain mot chez certains de nos compatriotes, en particulier chez ceux qui accueillent des syriens ou d'autres immigrés, Rekia arrivera-t-elle à retrouver Nour et, à supposer qu'elle y arrive, Nour acceptera-t-il de la suivre en Algérie ?

    A la lecture de ce qui précède, on peut penser que la matière nourrissant ce film est particulièrement légère. Ce n'est pas totalement faux, mais l'expérience montre que ce n'est pas forcément le poids du scénario qui fait la valeur d'un film. Dans ce qui est son premier long métrage, avec quelques très beaux plans qui rattrapent largement quelques petites maladresses, Lidia Terki nous introduit avec beaucoup de tendresse dans cet univers des immigrés retraités, ces "chibanis", ces "invisibles" qui ont passé leur vie à travailler et qui ne sont ni d'ici, ni de là-bas. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme racoleur, elle réussit à émouvoir les spectateurs, en particulier lors de l'accueil de Rekia par les deux sœurs Tara et Damia.

    Présente dans pratiquement toutes les scènes du film, la comédienne franco-algérienne Tassadit Mandi le porte avec beaucoup de talent. Les rôles de Tara et de Damia sont remarquablement interprétés par Karole Rocher et Marie Denarnaud, deux comédiennes qu'on aimerait voir plus souvent dans des rôles importants. Zahir Bouzerar, Sébastien Houbani et Dan Herzberg complètent avec bonheur la distribution.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Ils sont tellement rares les films bienveillants, tendres et dénués de toute envie de pointer du doigt telle ou telle injustice. Pourtant, en filigrane de Paris la blanche, se raconte près d'un demi-siècle de relations compliquées entre l'Algérie et la France, d'une rive à l'autre, de la guerre à l'immigration. Le premier long-métrage de Lidia Terki repose sur un sujet fragile, celui du voyage d'une femme kabyle âgée, à la recherche de son mari qu'elle n"a pratiquement pas vu durant 48 ans et dont elle n'a plus de nouvelles depuis qu'il a pris sa retraite à Paris. Le film, qui respire l'humilité et l'humanisme, est avare de mots mais pas de rencontres. Il est surtout le récit d'un amour qui a perduré, malgré l'absence et avec une mer pour séparation. Il serait facile de reprocher à Paris la blanche son manque d'étoffe et son refus d'expliquer plus avant les motivations psychologiques de ses protagonistes. Sans peur et sans reproches à formuler, son héroïne comprend ce qui l'entoure mais ne juge pas, attirant comme un aimant la gentillesse de gens pas aussi indifférents que l'on a coutume de prétendre. C'est aussi sa candeur et sa désarmante croyance en la bonté humaine qui fait le prix de ce "petit" film au grand coeur. Et il a trouvé une interprète de choix avec Tassadit Mandi, bouleversante et splendide de bout en bout.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2017
    Ne serait-ce que parce qu'elle a choisi de faire un film sur ceux qu'on ne voit que très rarement au cinéma, Lidia Leber Terki mérite d'être saluée. Et puisque, en outre, elle a conçu et réalisé un film en tout point délicat, sensible et touchant, elle mérite encore davantage que nous remarquions son travail et lui adressions notre gratitude. Ceux dont il est question ici et qui n'apparaissent que parcimonieusement dans les films, ce sont les immigrés venus du Maghreb pour travailler en France au cours des années 60 et 70 et qui donc aujourd'hui sont à l'âge de la retraite.
    L'un d'eux, prénommé Nour, a passé 48 ans en France, dans une cité de la banlieue parisienne, il a travaillé dans le bâtiment, et, durant tout ce temps, il n'a cessé d'envoyer de l'argent à sa femme Rekia et à ses enfants restés en Kabylie. Et voilà que plus rien ne leur parvient, ni argent ni nouvelles, depuis plusieurs mois. Inquiète, mais sans rien révéler de ses intentions à ses enfants, Rekia décide de faire le voyage, de venir en France, à Paris, de retrouver son mari et de le ramener au pays.
    C'est ce voyage que raconte le film, un voyage qui ressemble un peu à une errance car Rekia ne sait pas exactement où trouver Nour. Heureusement pour elle, lorsque, épuisée, elle s'effondre sur un trottoir, il se trouve des « bons samaritains » pour la secourir. Et, en particulier, Tara, une « bonne samaritaine » qui, émue par la détresse de cette femme, se donne sans compter pour la soutenir et l'aider dans sa recherche. Le lieu commun selon lequel on ne fait pas de bons films avec des bons sentiments se trouve parfois contredit et il l'est ici de la façon la plus remarquable. Car, manifestement, la réalisatrice croit en la force de la compassion et en celle de la solidarité, et ce qu'elle propose à notre regard est de toute beauté.
    Grâce au secours indéfectible de Tara et de ses amis, il est donc possible que Rekia retrouve l'homme qu'elle aime, son mari qui ne lui donne plus de nouvelles. Mais pourquoi ce silence précisément ? Que s'est-il passé ? Les années et la lassitude ont-elles usé la tendresse de l'homme ? Acceptera-t-il de rentrer au pays avec Rekia ? De quelle identité peuvent se prévaloir les immigrés quand ils ont passé la majeure partie de leur vie en France ?
    Sans faire de discours, habilement, en contant une histoire toute simple et néanmoins riche en émotions, le film nous invite à nous poser ces questions et d'autres encore. Gardons-les en mémoire quand nous verrons, ici ou là, l'un ou l'autre de ces travailleurs immigrés, trop souvent ignorés ou négligés. 7,5/10
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2017
    Il est rare de voir ainsi des personnes âgées être les principaux protagonistes de films sur l’immigration (même si Tassadit Mandi se vieillit un peu pour ce rôle). Lidia Leber Terki les filme dans toute leur beauté, avec une extrême sensibilité, attentive à leur façon de se mouvoir, de faire des pauses, de s’étonner. Elle leur laisse le temps de leur âge et de leur mémoire. (...) Rekia ne sait ce qu’elle va trouver mais y est disponible. C’est en accueillant l’incertitude qu’elle va de l’avant. Il fallait l’épure, la subtilité et la retenue d’un tel film pour manifester avec une telle justesse cet enjeu de nos temps qui vacillent.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2017
    Avec pudeur et sans pathos, ce film sur l'éloignement et un amour devenu à sens unique à force de distance, parvient à être très émouvant. Les acteurs sont excellents et Sébastien Houbani très beau...
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Ils sont rares les films où l'on raconte la vie des petites gens vieillissantes, dans les foyers de travailleurs migrants, séparées de leur famille au pays et rompues à la nostalgie et l'écartèlement culturel. "Paris La Blanche" parle de cela. C'est l'histoire toute simple d'une femme, algérienne, qui, en dépit du refus de ses enfants, part en France retrouver son mari dont elle n'a plus de nouvelles. C'est aussi un film qui parle de Paris, de Marseille, d'Alger. En fait, plus qu'un film, la réalisatrice a fabriqué le propre récit de ses grands parents. Elle y met du cœur à l'ouvrage, une simplicité dans les dialogues et la mise en scène. Les acteurs sont tout juste exceptionnels. Il se dégage ainsi de ce film une belle émotion, une pureté dans les échanges, quelque chose qui donne envie de croire à la vie. "Paris La Blanche" échappe à tous les clichés du genre. Il n'y a pas de misérabilisme de la part de la réalisatrice. Juste une envie de partager tendrement le récit simple et délicat de ces milliers de vie exilées.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2017
    Un film modeste porté par un bon casting et un regard intéressant sur l’immigration. Inégal mais touchant.

    LA SUITE :
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Rekia est kabyle. Quarante huit ans plus tôt son mari, Nour, est parti en France travailler dans le bâtiment. Chaque mois, il lui envoie, par son frère, un mandat. Mais les virements ont cessé depuis quatre ans. Inquiète, Rekia décide de prendre le bateau et de venir le chercher à Paris.

    Paris la blanche débute par des plans sans dialogue où l’on voit Rekia préparer scrupuleusement sa valise, fermer sa maison, prendre le bus jusqu’à Alger puis embarquer. Alors qu’Alger la blanche est filmée en scope depuis le pont du navire, les mots Paris la blanche s’inscrivent sur l’écran. Ce titre paradoxal semble annoncer un renversement de perspective : comme si la capitale de la France allait avoir, pour cette Kabyle jamais sortie de son bled, le parfum exotique de la capitale algérienne pour les colons français du début du siècle dernier.

    Mais qu’on ne s’y trompe pas. Paris la blanche n’est pas un vague remake de La Vache, cette comédie tendre qui racontait l’an passé la traversée de la France par un Kabyle accompagnant sa bête au Salon de l’agriculture et, tel un Candide moderne, promenant son miroir au bord du chemin. Paris la blanche joue sur un autre registre : celui du drame familial, de l’exil, du déracinement, de l’attachement contrarié à la terre natale, de la fidélité d’une femme pour son mari et d’un mari pour sa femme.

    Puisque l’affiche du film a la maladresse de le dévoiler, on peut le révéler : Rekia retrouvera Nour après plusieurs jours d’une quête stérile dans les rues de Paris où elle croisera le chemin de quelques Français aidants (formidable Karole Rocher). Le suspense du coup se déplace vers un double mystère : pour quelle raison Nour a-t-il laissé Rekia sans nouvelle ? Acceptera-t-il de reprendre avec elle le chemin du retour ?

    Paris la blanche est un film d’une infinie douceur, illuminé du sourire tendre de Tassadit Mandi, figure moderne de Pénélope qui, lasse de tisser en attendant son époux, part à sa recherche. Dans ce film d’une heure vingt six seulement, beaucoup se dit sans mot, sans phrase inutile, sans surjeu inutilement démonstratif. Toutes les questions ne trouveront pas leurs réponses. Comme dans la vie. Tout simplement.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Pour sa première réalisation, Lydia Leber Terki, nous offre un petit film sans prétention mais d’une grande humanité…c’est probablement la première fois qu’un réalisateur se penche sur les « chibanis », en arabe « cheveux blancs », ces immigrés maghrébins de la première génération, arrivés en France au début des années 60, pour accompagner les trente glorieuses , et qui la retraite venue, ont fait le choix de ne pas retourner au pays, présence invisible dans les foyers de l’ex-Sonacotra…Nour a quitté sa Kabylie il y a quarante huit ans, pour construire ces barres d’immeubles de banlieue que l’on détruit maintenant….comme d’ailleurs il est prévu pour son foyer largement délabré…pendant ces années Nour a régulièrement envoyé de l’argent à sa femme Rekia pour élever une famille qu’il ne verra pas grandir…Quand Nour brusquement arrête de donner des nouvelles, Rekia qui a 70 ans et qui n’a jamais quitté son village de Kabylie, part contre l’avis de ses enfants, à la recherche de son mari…elle se retrouve seule dans un Paris grisâtre, arrive à Pigalle devant un hôtel qui fut la dernière adresse connue de son mari…elle y fera de belles rencontres, d’immigrés récents qui l’amènent vers Tara, une barmaid qui touchée par sa détresse décide de l’aider…et « comme tout le monde est fiché dans ce pays » , elle se fait fort de retrouver la piste de son mari…Lydia Terki filme avec une grande pudeur la rencontre entre ces deux personnes âgées , qui en fait se connaissent peu. C’est avant tout une belle histoire humaine, qui ne tombe pas dans la dénonciation politique ou sociale, où il est question d’entraide, et où Lydia Terki choisit de monter le coté lumineux de nos zones d’ombre…Tassadit Mandi qui joue Rekia et Zahir Bouzerar , Nour sont tout simplement remarquables …Lydia Terki parle d’une immigration où la France allait piocher une main d’œuvre dans ses ex-colonies, et fait le parallèle avec cette immigration clandestine actuelle, deux populations tout autant invisibles, et pour Nour l’impossible retour dans un pays qui lui est devenu étranger…J’ai bien aimé ce film tout en délicatesse…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Ça fait 48 ans que Rekia, 70 ans, n’a plus revu son mari ! 48 ans que Nour, a quitté sa Kabylie pour aller travailler à Paris. Même à la retraite, il continue à faire parvenir de l’argent à sa famille, sans autre signe de vie. Ça ne suffit pas à Rekia qui décide d’aller le retrouver avec l’espoir de le ramener au pays. C’est cette rencontre que raconte le film de Lidia Leber Terki. Avec cette interrogation sous-jacente : peut-on renouer les fils, après une aussi longue absence ?
    La traversée Alger-Marseille, le train jusqu’à Paris et la recherche se met en marche du côté de la place Clichy. L’entêtement de Rékia est plus fort que sa fatigue. Et elle a la chance de faire de belles rencontres ou la solidarité d’habitants du quartier est à l’œuvre. Elle finit donc par revoir Nour. Pas besoin de discours entre eux, un échange de regards, quelques gestes de tendresse… ils semblent se comprendre comme avant…
    Sauf que son homme a passé plus de la moitié de sa vie en France et qu’il craint de se sentir étranger en Algérie ! Sur un scénario minuscule, la réalisatrice passe elle aussi la moitié de son film pour arriver là où on la guette depuis l’embarquement. Mais lorsqu’on y est enfin, ce qui se joue n’est pas à la hauteur de l’attente. La complicité ne suffit plus. Et les raisons du basculement sont expédiées en moins de deux. Du coup, l’histoire est maigrichonne. Malgré une belle photo et un excellent couple d’acteurs.
    Joëlle Roubine
    Joëlle Roubine

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Une septuagénaire kabyle n’ayant jamais quitté sa terre traverse la Méditerranée envers et contre l’avis de ses enfants pour retrouver son époux dont elle est sans nouvelles depuis quatre ans. Sans s’y établir, il a travaillé en France comme ouvrier du bâtiment quarante-huit années durant. Et, bien qu’il n’ait jamais manqué à son devoir de soutien de famille, la distance a fait son œuvre et les époux sont finalement restés d’éternels fiancés tandis que les enfants sont devenus les fils et filles de leur mère.
    Ce que femme veut… Avec son indéfectible volonté, Rékia dépassera les limites de ses forces pour se transformer en enquêtrice, empruntant toutes les directions que les rencontres heureuses ou malheureuses lui indiqueront.
    Une métaphore de l’aventure coloniale entre la France et l’Algérie avec un parti pris clairement exprimé dès le départ du film puis tout au long du film, et jusqu’à son dénouement. Il y a à prendre, à laisser aussi !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2017
    Un petit film, très simple, très émouvant, qui ne cherche pas à politiser, à polémiquer, qui nous présente juste un moment de vie, et nous donne à réfléchir sur l'existence de ceux qui ont traversé la Méditerranée pour venir bosser pour nous, loin de leur famille.
             Nour (Zahir Bouzerar) est arrivé en France il y a.... 48 ans. Il a travaillé dans le bâtiment, envoyant régulièrement de l'argent au bled, puis a pris sa retraite.... et depuis quatre ans, plus rien. Son épouse, Rekia, l'a aimé; et elle l'aime toujours; et elle ne se résout pas à cette disparition. Alors elle décide -contre la volonté de ses trois enfants, ou tout au moins de ses deux fils- de venir en France, pour le retrouver. Pour le ramener. Elle quitte sa Kabylie, sa maison à flanc de colline et le joli paysage verdoyant, à perte de vue.... Le bateau jusqu'à Marseille, où elle retrouve son frère hospitalisé qui, lui non plus, n'a plus de nouvelles. Puis le train pour Paris, et ce métro où elle est un peu perdue, jusqu'à cet hôtel dans un quartier douteux qui était la dernière adresse de Nour -mais on ne sait plus rien de lui. Elle est seule, elle ne sait plus que faire. L'actrice, Tassadit Mandi est exceptionnelle; elle nous fait partager son désarroi. Heureusement, elle tombe sur des gens gentils: deux jeunes indiens qui la secourent quand elle a un malaise dans la rue; et la bonne samaritaine du quartier, Tara (Karole Rocher), dont l'ami est un hébergeur de clandestins, qui va l'aider, la conduire jusqu'à l'assistante sociale d'un foyer de travailleurs, qui elle même contactera (dans l'illégalité) la caisse de retraite, jusqu'à retrouver l'adresse d'un autre foyer, perdu dans une banlieue particulièrement sordide, où vit Nour, maintenant. 

             Face à face, cette femme courageuse, qui reste coquette, qui parle un parfait français appris à l'école des soeurs, et cet homme brisé qui, malgré son demi siècle en France s'exprime toujours en arabe. Aura t-il le courage de partir? De changer de vie, de redevenir un homme, de retrouver ses enfants qu'il n'a pas vu grandir, d'abandonner cet univers lugubre pour sa belle province natale??

              Le film de Lidia Terki est d'une intelligence et d'une finesse remarquable. Un petit film, oui, mais très fort. Il faut ajouter, en plus, qu'elle a le sens de la prise de vue un peu insolite, très travaillée. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Vu en avant-première durant le festival Premiers Plans, "Paris, la blanche" est le premier long-métrage de Lidia Terki. Visuellement réussite grâce à de très beaux plans, acteurs très justes, belles musiques, histoire émouvante : tout semblait réussi. Hélas, la fin est arrivé beaucoup trop tôt et des éléments auraient profités à être développés. Dommage car le film m'avait franchement plu dans l'ensemble...
    janus72
    janus72

    48 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Scénario un peu - beaucoup "Bisounours".... cette arrivée puis accueil à Paris, on y croit pas du tout mais le film reste touchant.
    Pas forcément indispensable non plus.
    danden
    danden

    32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    J ai bien aimé. Film très émouvant sur le déracinement d un homme pour le travail. Je trouve que la fin est très dure.
    Les meilleurs films de tous les temps
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