Avis sur American Psycho

les années 80,les pires années de tous les temps,modes ridicules étriqués,pogon à gogo ce film fait froid dans le dos , Bale est hallucinant de vérité

Attention chef d'oeuvre ! Adaptation du fabuleux roman éponyme de Bret Easton Ellis, American psycho est un film où l'horreur est d'une incroyable maniaquerie, où tout semble si bien huilé autant dans le scenario que dans la réalisation que cela en devient bluffant. Ajoutez à cela l'époustouflante interprétation de Christian Bale en Golden Boy psychopathe et vous obtenez un film jouissif à souhait. Pour preuve, Patrick Bateman est désormais le serial killer que je préfère loin derrière les freddy, jason et autres leatherface...

American Psycho est vraiment exellent film, Christian Bale est exemplaire de ce film comportant des scène inoubliable par sa violent et son sadisme, les scènes de meutres sont toute aussi fouillé que violent. Quand on vois ce film on ( ou en tout cas moi ) ce demande presque où le scénariste ( où meme l'auteur du livre ) a pu trouvé de quelle façon les victimes vont etre tuées ( hache, tronçonneuse ... ). Il y a surtout une scène qui m'a marqué et que je n'aime pas du tout c'est la scène vers la 20 ou 21 eme minutes ... celle avec le sans abrie ... je ne les pas aprécié par la violence dans laquel Christain Bale tue ( surtout ) le chien du sans abrie ... je m'est juste en garde sur cette scène ... sinon American Psycho est un film très intélligent et très trouvé. A voir

Bon film à voir au moins une fois...et plus si on est fan!

Je m'attendais à beaucoup mieux. Ce film n'a aucun sens, ne suit pas une trame de scénario potable et renvoit à des situations grotesques. C'est peut être voulu au vu du personnage principal ( fantôme du Joker de The Dark Knight, coincidence ? ). D'ailleurs, Christian Bale est la seule qualité du film, puisqu'il interprète ici comme il l'a rarement fait auparavant. Mais bon, tout le reste est à jeter.

Lorsque la folie n'a plus de limite.
Lorsqu'un fils d'un grand homme d'affaire tente de s'insérer dans une société qu'il ne comprend pas vraiment.
Lorsque la folie entraine cet homme aux frontières de l'horreur et l'amène à commettre l'irréparable.
Le sang coule à flot et la raison perd tout son sens.
Un film dérangeant porté par Christian BALE au sommet de son talent d'acteur.
Incontournable dans une filmographie dramatique.

Christian Bale livre une interprétation crue et retenue dont il a le secret. Harron réfléchit sa réalisation et parvient à donner une certaine intelligence à un scénario médiocre, créant un personnage intéressant qu'il n'exploite pas. Problème : cela tire souvent vers le slasher bas de gamme.

Adaptation ratée et sans intérêt de l’œuvre culte de Bret Easton Ellis, qui va jusqu’à la décrédibiliser parce qu’elle y expose superficiellement ses thèmes fédérateurs, en faisant conséquemment un roman complaisant et vain. American psycho (le livre) est au contraire un sommet de critique virulente d’une société (américaine) orgueilleuse, ultra-capitaliste et individualiste. Comment adapter un tel chef-d’œuvre contestataire paré d’atours sanglants et pornographiques extrêmes ? La trahison sied à certaines adaptations ; ici, c’est beaucoup plus une remise en cause de la nature même de l’ouvrage qui prévaut, très maladroitement transposé jusque dans sa forme. Car ce qui finalement gêne beaucoup dans le film de Mary Harron, c’est cette espèce d’hypocrisie esthétique dans son approche des scènes cruelles et érotiques.

Même si ce n’est pas ce qui, dans le livre d’Ellis, constitue le plus important des enjeux, elles participent, par leur caractère excessif et presque irréel, à envisager la barbarie effective de notre monde, latente (puisque plus ou moins fantasmée par Bateman) en chacun de nous, et manifeste (puisqu’ancrée dans son environnement) tout autour de nous. Cela se traduit, dans le film, par quelques scènes honteuses, quelquefois abouties (le meurtre à la hache et la partouze sur Phil Collins), le plus souvent ridicule (la poursuite à la tronçonneuse) ou moralement affligeante (le carnet de croquis).

Ce dernier exemple est représentatif de cette spécificité déloyale du film : ne pas aller jusqu’au bout, ne pas risquer la surenchère irrationnelle et désincarnée pourtant requise par le livre, ne pas filmer telles qu’ont été écrites par Ellis les scènes ultra-violentes, trop atroces pour être envisageables, trop démesurées pour être vraies. Harron préfère un moyen détourné et malhonnête : puisqu'il est entendu que Bateman rêve probablement à ce genre de visions agressives, se supposant serial killer pour échapper à un quotidien aliénant et déshumanisé, Harron expose ses meurtres et ses coucheries par le biais de dessins révélateurs de ses sombres hallucinations. Ce "faute de mieux" a tout d’une imposture par rapport aux fondamentaux d’Ellis et au respect du spectateur, fourvoyé dans une morne tromperie qui ne garde rien de la puissance dévastatrice du roman (laquelle ne méritait pas une telle aseptisation).

S’en tenant à une interprétation artificielle, plate et timide, Harron semble effrayée par l’envergure cauchemardesque et démentielle du pamphlet d’Ellis. Si les premières scènes sont réussies, fidèles au roman dans son délicieux cynisme (les cérémonies hygiéniques de Bateman, les déjeuners avec ses collègues, le rituel des cartes de visite), la suite ne s’inscrit pas dans une logique de transposition substantielle, ni même dans une quelconque relecture emblématique. Le film se regarde avec un ennui croissant et devient, pour les inconditionnels du livre, un véritable calvaire doublé d’un incommensurable gâchis.

Quelle pourrait être la meilleure adaptation d’American psycho ? Pour commencer, ne pas réduire le film à 1h30 (le livre fait plus de 500 pages), mais davantage l’étirer sur 3 heures en échafaudant une progression dans l’épouvante et dans l’obscénité. Première heure : installer les lieux, les personnages et les ambiances en insistant sur l’aspect comique et ironique clairement établit par le livre. Deuxième heure : le film devient plus dur, plus dépouillé, moins drôle, les premiers meurtres et premières scènes sexuelles apparaissent, leur côté hard et exagéré contrastant avec "l’insouciance" de l’heure précédente. Dernière heure : le film se radicalise, tirant vers l’abstraction totale, n’offrant plus qu’à un spectateur effaré une succession de scènes folles et invraisemblables (comme le sont les 150 dernières pages du livre), bains de sang, orgies, carnages schizophréniques, délires paranoïaques. Adapter American pyscho, c’est oser montrer jusqu’à l’horreur la plus abjecte (le meurtre d’un enfant, la scène du rat) la déréalité outrancière et désespérée d’un homme engloutit par un système d’une vacuité absolue.

En dépit du jeu d'acteur fou de Christian Bale (accessoirement de son de son excellent personnage) et d'une représentation assez poignante de la société, j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Comme une impression finale venteuse ... les quelques scènes de massacre scotchent au siège, mais pour le reste, si la mise en scène est assez originale je l'ai trouvée plate et sans saveur. C'est évidemment dans la volonté du réalisateur de représenter la société par ce monde froid, monotone, et répétitif ... ce qui est fait avec pas mal de talent puisque c'est exactement comme ça que le film m'a paru sans réellement me captiver. Mais pour autant je pense pas que American Psycho soit à fuir, mais plutôt à essayer pour voir si on adhère. Chez moi le bizarre a suscité suffisamment d'intérêt pour me faire tenir jusqu'à la fin (plutôt sympathique), mais pas assez pour apprécier toutes ces longueurs.

Film assez "bizarre" par son scénario et son dénouement. Les acteurs sont excellents (en particulier Christian Bale). La réalisation renvoie un film esthétiquement sublime, qui convient parfaitement avec le héros qui essaye d'avoir une apparence parfaite. Quelques scènes mémorables (la scène des cartes de visite en particulier, mais il y en a bien 5-6 autres qui sont vraiment magnifiques). Je pense que de nombreuses personnes n'aimeront pas ce film, car il est vraiment spécial, mais pour ma part j'ai aimé. Mention spéciale à Christian Bale qui fait encore un boulot monstrueux de préparation en jouant avec son physique entre chaque film.

ce film met en valeur une certaine vision de l'américain huppé, grand argentier; bande son de qualité, carnage et dialogue virvoltant, reste la fin un peu déroutante

Un adaptation somme toute classique mais qui montre bien le personnage de Patrick Bateman malgré l'édulcoration de toute les scènes clef du roman, ainsi que des modifications sur le noms des protagonistes. Mieux vaut lire le livre.

Critique acide de l’Amerique capitaliste des années 90 ce film part progressivement vers le n’importe quoi qui est censé représenté la psyché de son personnage principal.
Bâle s’amuse comme un fou et un de ses fantasmes est commun à beaucoup : dégommer Leto à la hache !!

Ce beau jeune homme interprété par un impeccable Christian Bale, aussi parfait que détestable, ne parvient pas à sauver ce film, extrêmement tiède, à un tel point qu'il en devient fade. Le peu que je connais du livre de Brett E. Ellis me montre ici une bonne retranscription de cette névrose et de cette convoitise maladive ressentie par Christian Bateman, mais le résultat final est décevant et indigne de l'histoire créée par ce grand auteur. La réalisatrice nous sert ici une œuvre conventionnelle, faite d'images plaquées les unes après les autres, ce qui en enlève toute once de suspense et de malaise, ce qui est quand même fâcheux avec une telle histoire. Même une tête dans un congélateur devient désuète ! A cela s'ajoutent les corps qui disparaissent miraculeusement, les soupçons inexistants et j'en passe ... Christian Bale est très bon, le film en lui même l'est moins et laisse un sentiment d'insatisfaction, tant une réalisation n'a jamais été si paresseuse !

Un film où Christian Bale est terriblement charismatique. Mais l'histoire est sans plus. Chacun se fera une opinion.