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boscopax
84 abonnés
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4,0
Publiée le 26 mars 2008
Une grosse claque dans la tronche. Christian Bale sort de nulle part dans ce film et arrive à la perfection à nous faire descendre avec lui dans un enfer psychiatrique des années 90 assez hallucinant. Une grosse performance d'acteur, un scénar torturé et innovant, American Psycho est un ovni cinématographique dont on ne reste pas indifférent. Seul bémol, ne se voit qu'une fois, la rediff fait à mon gout trop.
Adapté du roman homonyme, American Psycho de Mary Harron est un film des plus dérangeant, pour ne pas dire choquant ; le rôle-titre y est tenu par Christian Bale, interprétant là un golden boy de la haute finance américaine (années 80) cumulant les clichés du genre. Un personnage antipathique en somme, celui-ci faisant preuve d’une morale inexistante au profit de détails nous apparaissant comme dérisoires ; son apparence et le maintien de son statut social (tout en cherchant à évoluer sans cesse vers le haut) sont donc ses principales priorités, tandis que celui-ci va nous montrer peu à peu un attachement croissant à une violence brutale, née de son mépris profond pour certaines classes d’individus (les sans-emplois et femmes en tête de liste). Malgré une réalisation des plus sobre, le tout se veut vraiment captivant, notamment grâce à un Christian Bale donnant encore une fois vie à un protagoniste des plus atypique ; Patrick Bateman en devient même sympathique, tout en nous impressionnant au gré d’instants plutôt sanglants où celui-ci laisse libre cours à sa folie intérieure. Concernant ces quelques scènes, bien que le côté gore de la chose nous soit épargné, elles n’en sont pas moins foutrement fascinantes ; les dialogues cultivés de Patrick couplés à une tension latente précédent avec brio ses passages à l’acte, actes tantôt jouissifs (comme avec Paul Allen), tantôt épouvantable au possible … on pense notamment au passage de la tronçonneuse, qui tout en cumulant un certain sens du ridicule (amusant), verse sans vergogne dans l’épouvante avec la fuite éperdue d’une dénommée Christie dans un appartement des plus glauquesque (et ensanglanté). L’ambiance est donc lourde et malsaine de bout en bout, alors que l’on suit avec attention les péripéties de Patrick ; le dénouement lui se veut surprenant mais est quelque peu décevant, comme si l’on restait sur notre faim … la révélation reste néanmoins suffisamment surprenante pour ne pas gâcher le film dans son ensemble, film dont le propos et ce même final prêtent à la réflexion du spectateur. En somme voici un bon thriller, qui bénéficie avant tout du jeu d’acteur transcendant d’un Christian Bale excellent (encore une fois).
Envoûtant de toutes parts, La caméra de Mary Harron fait honneur à la plume de Bret Easton Ellis, la trahissant en partie et en enlevant certains passages horripilants, mais pour lui faire un bel enfant. Ajoutons à cela un casting fantasmagorique (Christian Bale qui transcende son rôle de Golden Boy psychopathe et nous offre son meilleur rôle depuis L'Empire Du Soleil, Willem Dafoe, Jared Leto...) et ce petit grain de folie qui lui confère une sensation de chef-d'oeuvre.
American Psycho est vraiment exellent film, Christian Bale est exemplaire de ce film comportant des scène inoubliable par sa violent et son sadisme, les scènes de meutres sont toute aussi fouillé que violent. Quand on vois ce film on ( ou en tout cas moi ) ce demande presque où le scénariste ( où meme l'auteur du livre ) a pu trouvé de quelle façon les victimes vont etre tuées ( hache, tronçonneuse ... ). Il y a surtout une scène qui m'a marqué et que je n'aime pas du tout c'est la scène vers la 20 ou 21 eme minutes ... celle avec le sans abrie ... je ne les pas aprécié par la violence dans laquel Christain Bale tue ( surtout ) le chien du sans abrie ... je m'est juste en garde sur cette scène ... sinon American Psycho est un film très intélligent et très trouvé. A voir
Porté par un Christian Bale plus grandiose que jamais, "American Psycho" est maintenant considéré comme un film culte. Cependant, il aurait pu être plus percutant, l'ambiance aurait pu être plus anxiogène. Mélange entre les séries "Dexter" et "Mad Men", ce film aux images soignées et au casting parfaits nous embarque dans l'esprit d'un antagoniste torturé, fou à lier. Et ça plaît toujours.
Au premier abord, American Psycho ressemble à un film de psychopathe ordinaire, mais il cache en réalité une morale acerbe sur l'Amerique des années 90. Ce long métrage est en tout cas excellent, grâce à un brillant Christian Bale jouant un golden boy modèle le jour et tueur en série la nuit. La photographie et la bande originale apportent beaucoup à l'aspect assez psychotique, voir horrifique (les séquences au style Massacre à la tronçonneuse). American Psycho peut être considéré comme un Orange Mécanique moderne : violent et malsain, venant tout droit de la tête de son auteur tout aussi étrange.
Tres bon film pour ma part la psychologie du personnage est bien amenée belle mise en scene mais c'est le "psycho" du film que j'ai un peu moins aimé l'exageration de la folie, la fin troublante et confuse...
L'histoire d'un Américain bien conservé, aimant les soirées mondaines et les restaurants chics. Quelque chose qui peu sembler banale mais qui va faire ressurgir des sentiments vraiment...intéressant. Totalement psycho, barré, allumé, entre tronçonneuse et hache. Juste envie de dire qu'il est à voir et qu'on ne distingue plus la réalité de ce qui peu être la fiction.
Il n'y a rien de plus frustrant qu'une bonne idée réduite en charpie. "American Psycho" partait sur de bonnes bases, mais le toujours aussi peu charismatique Christian Bale et le scenario hautement merdique ont suffit à rendre ininteressant cet exercice barbare, au point de le rendre ridicule.
Pour son second film en tant que réalisatrice, Mary Harron s'était attaqué à une tâche conséquente et périlleuse : adapter pour le grand écran American psycho, le roman sulfureux de Bret Easton Ellis. La tâche était ardue dans le sens où l'écrivain américain avait donné vie à un tueur en série effroyable qui pose sur le monde un regard froid et dénué de toute conscience. Ce roman qui a le génie de provoquer une véritable dichotomie chez les lecteurs - rejet catégorique ou véritable engouement - est ici transposé à l'écran avec une fidélité judicieuse et appréciable pour ceux qui connaissent l'oeuvre originale. Patrick Bateman est interprété par Christian Bale, un choix courageux de la réalisatrice dans le sens où la carrière de l'acteur n'était pas encore ce qu'elle est aujourd'hui mais qui s'avère payant tant le futur interprète de Batman incarne avec une justesse effrayante l'esprit torturé du tueur. L'inexpressivité du regard, l'obsession du corps et de l'image, tout ce qui faisait le Patrick Bateman du roman de Bret Easton Ellis se retrouve dans la réalisation de Mary Harron. La psychologie du personnage, longuement abordée dans les deux cents premières pages du livre est résumée aux traits les plus distinctifs sans que cela n'entache la cohérence de l'histoire. Certains actes de violence sont passés sous silence dans le film et la carrière sanglante du héros d'American psycho est vu par le spectateur dans ses aspects les plus spectaculaires spoiler: à l'instar de la scène où il poursuit l'une de ses proies avec une tronçonneuse dans un immeuble désert . L'hémoglobine est bien entendu de la partie mais l'effroi que suscite Patrick Bateman émane principalement de son instabilité mentale et de l'imprévisibilité de ses pulsions meurtrières, une sensation renforcée par l'ambiance sonore ainsi que par la voix-off qui permet au personnage de faire part au spectateur de ses états d'âme. Les lecteurs assidus de Bret Easton Ellis reprocheront sans doute au long-métrage de Mary Harron le peu d'intérêt pour les seconds rôles qui sont plus largement traités dans le roman, tout du moins dans leurs relations avec le personnage principal. L'irritation que suscite Evelyn chez Bateman, la passion dévorante qui l'unit à Courtney ou la haine qu'il ressent envers Paul Allen sont seulement survolées alors que ces aspects auraient considérablement enrichi l'intrigue. Le résultat final est toutefois plus qu'honorable grâce à un soucis des détails perceptible dans l'obsession d'avoir la meilleure carte de visite, l'hypocondrie latente du personnage qui s'exprime par une hygiène exacerbée et une série de T.O.C.. Dans le même ordre d'idées, il y a également le mépris envers ceux que Bateman considère comme des rebuts de la société - les clochards - ou des êtres inférieurs comme sa secrétaire qui l'idolâtre alors qu'il la traite avec une condescendance qu'elle accepte sans sourcilier. Cette adaptation cinématographique d'American psycho est une franche réussite. Mary Harron retranscrit les grandes étapes du roman tout en respectant l'ambiance et sans jamais dénaturer le propos de l'écrivain, un angle narratif qui fait honneur au support originel tout en permettant à cette réalisatrice méconnue de signer un moment phare d'une carrière qu'elle a exercé par la suite dans des séries-tv comme Six feet under, The L World, Six degrees ou Big love.
Excellent film d'horreur / thriller signé Mary Harron dans lequel un jeune businessman de Wall Street nommé Patrick Bateman tombe dans la psychopathie, le narcissisme et le sadisme au cours de l'histoire. Le jeune homme offre une vision réaliste au téléspectateur quant à la mentalité et la manière d'être d'une personne atteinte de ce trouble de la personnalité. Cette production cinématographique ne serait pas autant restée dans les annales si le main character n'aurait pas été interprété par l'excellent acteur qu'est Christian Bale. Ce dernier a endossé magnifiquement ce rôle, efforts musculaires, évolutions faciales y sont passés. Je conseille vivement ce classique du cinéma, populaire légitimement.