Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
framboise32
150 abonnés
1 290 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 septembre 2016
Michel Ocelot présente 4 contes populaires. Les contes ont un univers particulier. Chaque histoire est précédée d'une conversation entre deux enfants et un vieux technicien dans un cinéma. Les enfants deviennent acteurs des histoires présentées. Les personnages des contes sont représentés en ombres chinoises. Les mouvements sont fluides. Michel Ocelot a soigné ses décors. Les couleurs sont magnifiques. Les contes sont traditionnels, cruels comme peuvent être les histoires pour les enfants.
De jolis contes pour les enfants. L'univers est poétique. A découvrir
Michel Ocelot nous transporte une fois de plus dans une féerie visuellement somptueuse et unique, ce qui a totalement enchanté mes jeunes enfants trop habitués à digérer du Pixar.
Bijoux d'animation, ces récits transforment les attendus traditionnels dans une visée didactique subtile, poétique même, grâce à ses différents niveaux de lecture (notamment La Maîtresse des Mondes). Par sa mise en abîme explicite, ce film illustre le pouvoir de l'imagination, la richesse analytique des contes et la valeur tant pédagogique que divertissante des histoires merveilleuses. Dense et plaisant à tout âge!
Qu'on ne s'y trompe pas, ce film est très sympathique. Le style "ombres chinoises", que l'on retrouvait déjà dans "Princes et Princesses" et "Les Contes de la nuit", sert très bien le propos sans nuire à la débauche de couleurs de certains moments. Mais, et c'est là où le bas blesse, ce film est très largement moins bon que ses prédécesseurs. Outre les quelques bourdes graphiques assez grossières spoiler: (notamment durant les transformations du sorcier) , ce métrage est moins beau, moins bien écrit, plus convenu et surtout beaucoup moins rafraichissant que ses illustres prédécesseurs. Les histoires y sont pataudes et répétitives, les moments visuellement époustouflants durent trop peu, il n'y a absolument aucune morale à aucun des contes (sans parler d'être d'accord ou pas avec lesdites morales, c'est quand même la base d'un conte non ?), et les personnages tombent rapidement dans l'archétype du prince et de la princesse, au sens classique et cliché du terme. En somme, si vous êtes fans d'Ocelot et que vous avez adoré les deux précédents, vous pouvez le regarder, vous vous ferez plaisir. Sinon, foncez voir "Princes et Princesses" et "Les Contes de la nuit".
Dans un vieux cinéma, un vieux projectionniste, un garçon et une fille inventent des histoires dont ils sont les protagonistes sous forme d’un théâtre d’ombres. Dans « La maitresse des monstres », une petite fille tient tête à un monstre qui garde prisonnier son peuple dans une grotte. Dans « L’écolier sorcier », un jeune garçon devient l’apprenti d’un sorcier en Orient. Dans « Le mousse et sa chatte », un mousse, maltraité par l’équipage de son bateau, débarque dans un port infesté par les rats. Dans « Ivan Tsarévitch et la princesse changeante », Ivan doit se procurer 3 prunes d’or dans le jardin du Tsar pour guérir son père. Il va se confronter à toute une série d’épreuves et d’échanges pour arriver à ses fins. Un bijou visuel (le 4e conte étant le meilleur) grâce des décors somptueux, une animation à l’aide de silhouettes noires, un sens de la narration sans temps mort (57 mn). Pas étonnant que Michel Ocelot reprenne le même procédé pour « Le pharaon, le sauvage et la princesse » (2022).
Si la magie du travail fait main de "Princes et Princesses" a disparu avec le passage au numérique pource film-ci, il reste le plaisir de se replonger dans l’univers de conteur du papa de Kirikou.
Malgré la beauté de ce théâtre d'ombre chinoise, après Princes et Princesses et Les contes de La Nuit, ce film est en dessous dans son récit et son utilisation du numérique. Les effets numériques des transformations des personnages font un peu tache au milieu des ombres fait-main. Les histoires sont elles aussi plus oubliables et parfois même légèrement incohérentes. Pas vraiment de morale finale et des intrigues qui s'étirent sans en raconter plus.
4 contes revisités sur une formule déjà utilisée toujours axée sur deux jeunes gens qui ont affaire à des monstres, un méchant sorcier, un méchant pirate et des tsars peu fréquentables. Ces histoires jouent sur l'ombre et la lumière et sont allégoriques de vertus plus ou moins magiques mais surtout des qualités de coeur, d'humilité, de courage et de persévérance en recherchant à résoudre une situation tragique de misère et de maltraitance principalement. La solution sera de se fier à la bonne personne afin de faire de bons choix.
Encore une fois, Michel Ocelot nous illumine de son Cinéma ! Les 4 histoires sont magnifiquement narrée, le doublage, les personnages, l'animation et le décor : tout est sublime ! J'adore vraiment cette série de film, commencée alors par "Princes et Princesses". Mon histoire préférée et celle du "mousse et de sa chatte", avec une histoire superbe, mais j'ai tout autant apprécié "Ivan Tsarevitch et la princesse changeante", ainsi que les autres histoires. Magnifique !
Le plaisir du conte, purement et simplement. Un livre d'images douces, débordantes de couleurs, au contraste net, et qui apaisent les yeux. Des histoires originales aux morales simples, profondément humaines.
D'un niveau bien en deça de Princes et Princesses, Ivan Tsarévitch et la Princesse changeante est une pâle copie de l'oeuvre originale, bâclée et sans saveur.
Les couleurs chatoyantes qui remplacent les teintes majoritairement bleues et mauves de Prince et Princesse font rêver mais la poésie n'est plus là. On ne sort pas avec des étincelles dans les yeux.
Finalement, ce film d'animation est une belle représentation de la société, entre culture du zapping et pauvreté du langage, où la quantité prévaut sur la qualité, où la poésie naturelle de certaines choses très simples disparaît au profit d'éléments criards et clinquants, où on court sans arrêt et sans réfléchir.
Les défauts que j'ai relevé :
spoiler: Les "scènettes" dans les palais russes, dans l'antre du sorcier ou lors de l'ascension de la grotte au début ne durent finalement qu'une dizaine de secondes chacune, comme si le réalisateur avait eu peur que le spectateur ne s'endorme au cours d'une scènette tant le scénario est saisissant de pauvreté.
Les monstres de la grotte apparaissent à l'écran pour certains à peine une dizaine de secondes avant de disparaître. On voit là la différence entre le numérique et le papier découpé : là où Michel Ocelot n'aurait jamais osé jeté au bout de dix secondes une création qui a du lui prendre beaucoup de temps à créer tel que la robe de la princesse aux diamants de son oeuvre précédente, les monstres de la première fable apparaissent et disparaissent si brièvement que le spectateur n'a pas le temps de les regarder, de se poser de questions. On passe ainsi de monstre en monstre jusqu'à la sortie comme s'ils avaient été crée à la chaîne sur un tapis roulant d'usine, avec la linéarité d'un mauvais jeu vidéo.
Tout est accéléré, de l'habillage du jeune homme et de la jeune fille avant chaque fable jusqu'aux métamorphoses du sorcier, en passant par le réveil éclair du père de Ivan Tsarévitch, un tsar faussement moribond qui après avoir gobé les trois prunes d'or que lui amène son fils après une quête répétitive à souhait (où il doit se plier à tous les désirs des tsars voisins, sans jamais réfléchir à un instant que s'il entrait par la porte principale de leurs palais comme tout le monde au lieu d'escalader leurs fenêtres, il serait déjà parti avec l'objet qu'il convoitait au lieu de chercher à le voler bêtement), se réveille en sursaut comme s'il avait un train à prendre et se met à siffler la princesse penchée sur son lit au côté du prince, tel le vieux pervers de tsar des Purs-Sang, uniquement intéressé par la dite princesse pour se la taper une fois que le prince est parti avec l'objet obtenu en échange.
Le sexisme ambiant de certaines scènes me donne la nausée, là où la femme du sorcier n'est bonne qu'à préparer le repas et à pouffer de rire enfermée dans sa cuisine, la princesse est marchandée en échange d'un étalon au tsar des Purs-Sang qui ne pense qu'à se frotter contre elle dès que le prince est sorti avec l'animal. Belle manière d'enseigner aux enfants de 6 ans l'amour de manière poétique à l'époque des Tinder et autres..
Dans l'ensemble les paysages et les personnages paraissent moins travaillés que ceux en papier découpé de Princes et Princesses. C'est particulièrement vrai lorsqu'on regarde durant le laps de temps imparti le détail des monstres de la première fable, vagues mélanges de morceaux d'animaux différents mixés ensemble. Un comble quand le numérique doit permettre d'économiser le temps de la création des patrons en papier et de le passer à travailler plus amplement les détails des personnages et créatures !
Les dialogues des personnages sont confondants de nullité. Aucun mot un tant soit peu recherché, aucun style, aucune poésie. Moi être triste quand moi voir ça.
Enfin les rares morales qui auraient pu être placées ne l'ont pas été ou sont bâclées :
Pendant la première fable, la morale de la jeune fille qui vainc ses peurs en affrontant les monstres du regard ne convainc pas vraiment tant les monstres ont l'air pitoyable.
Je cherche encore la morale de la deuxième fable, si tant est qu'il y'en ait une.
Là où le mousse de la troisième fable aurait pu refuser les sacs d'or du Maharaja et préférer la maison entouré d'un beau jardin, où le réalisateur aurait pu montrer que le bonheur ne tient pas forcément juste à l'argent, le héros décide de demander la maison EN PLUS des sacs d'or, pendant que le forban qui l'accompagne convoîte le tas d'or aux pieds du mousse.
Celle de la dernière fable pourrait être de ne pas voler le bien d'autrui et de demander la permission lorsque l'on souhaite emprunter quelque chose à quelqu'un. Manque de bol, c'est exactement l'inverse que fait le héros pendant toute la fable sans réfléchir à changer son comportement alors que chaque tsar à qui il tente de dérober un objet, le surprend et l'avertit qu'il aurait été plus avisé de lui demander son avis et qu'il l'aurait aidé bien volontiers s'il le lui avait demandé. Pour finir en beauté, chaque tsar se fait finalement escroqué lors du retour à cheval au palais des "Tsarevitch" puisque la princesse se transforme en monstre pour finalement leur faire peur et qu'ils s'enfuient, pendant que le prince et la princesse repartent avec leur butin réanimer le père Tsarevitch.
La conclusion est simple :
Si vous n'avez pas vu "Princes & Princesses", allez le voir. Si vous avez vu "Princes & Princesses", n'allez pas voir ce film.
J'ai bien apprécié les qualités de ce film par contre, par goût, je préfère une histoire à quatre. Puis, dans le style, on sent que c'est clairement inspiré d'Azur et Asmar que j'ai préféré. Même s'il y a tentative de mettre les personnages féminins à l'avant plan, ça demeure des contes traditionnels. ''Le garçon et la fille vécurent heureux jusqu'à la fin des temps et eurent beaucoup d'enfants''.
Superbe film ! Pas d'âge pour aller le voir ! Ma fille de 4 ans très nerveuse était comme envoûtée et n'a pas bougé de la séance ( ce qui est très rare ;)) !