Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Viviane M.
1 abonné
24 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 4 octobre 2017
Du noir et blanc, de la musique jazz, tout a l'air joyeux et pourtant... À mesure que les invités arrivent pour cette fête, l'ambiance se dégrade jusqu'à devenir lourde et les protagonistes violents. Le film partait pour être une parfaite soirée réussie pour fêter une victoire électorale. L'effet surprise est prenant car chaque nouvel arrivant dans ce huis clos a quelque chose à dire de difficile à entendre pour les autres. De l'humour, des réflexions, des acteurs jouant parfaitement leur rôle et du plaisir à assister au massacre.
En 71 minutes, tout est dit dans ce film sur les bassesses, les trahisons dans les rapports humains dans les couples etc. À huis clos très british, mené d'une main de maître par cette demi-douzaine de comédien excellent dans leur posture totalement toxique et hypocrite. Bruno Gance est hilarant dans ce rôle de coach en médecine alternative, avec son accent allemand ambigüe ! Et Kristine S T elle décape totalement son personnage glamour et ..... Lisse parfois. Il y a du mordant, de la violence des larmes et du sang! Et la chute est jouissif!
C'est un film court, intense, qui ne fait pas de périphrases narratives. "The Party" est d'une redoutable efficacité. D'ailleurs, la première scène reprend exactement la photographie de l'affiche. Une femme, d'un âge assez avancé, très élégante, ouvre une porte lourde, sertie de la gueule imposante d'un lion, saisit un révolver et s'apprête à tirer sur les spectateurs que nous sommes. Le mystère s'abat sur le film, renforcé par un noir et blanc sobre, imposant, lumineux. Le réalisateur introduit un à un ses personnages : une femme politique qui vient d'obtenir un poste ministériel malgré l'échec cuisant de son parti, un couple de femmes dont l'une apprend qu'elle est enceinte, un homme en costume chic, un senior passionné de spiritualité et de relaxation etc. "The Party" c'est d'abord cette galerie de personnages, follement anglo-saxons. Le réalisateur refuse les coups de théâtre. Il filme des personnages bruts, provocateurs parfois, entiers, comme si dans cette heure se jouait tout le destin d'une vie. "The Party" est un film qui engage à rire. Mais le rire est mesuré, cynique, nuancé. Le réalisateur exècre la vulgarité et la facilité. Il filme la comédie des hommes, non pas comme sur une scène malgré les dialogues pour le coup très théâtraux, mais parce que le cinéma, c'est d'abord ça : raconter le monde comme une farce attachante et poétique.
Ce psychodrame pour happy few (intellos/bobos british des 3e/4e âges, plus un "intrus", trader et beau gosse - et une Arlésienne, "Marianne"), resserré sur une réception ad hoc pour quartier huppé londonien (célébrer l'apogée de la carrière politique de la maîtresse de maison - breaking news du jour) m'a paru hautement délectable. Une satire faisant mouche à chaque plan, chaque réplique, chaque situation - 1 h 10 jubilatoire ! L'adultère bourgeois (toiletté au "genre"), dans un noir et blanc classieux, avec des interprètes au top : à voir (voire revoir - rarement autant ri ces temps derniers...).
Jubilatoire et "so british". Huit clos autour de la nomination de Janet, future ministre de la santé du "shadow cabinet" . Une annonce surprenante entraine une suite de rebondissements dignes d'une bonne comédie de boulevard. Le noir et blanc accentue le côté théâtral et les prises de vue souligne les dialogues bien sciselés. Beaucoup d'humour "british, of course" et de facéties.
Ce moyen métrage ne vise pas l'excellence. Mais on revoit toujours avec plaisir ce jeu de quilles au démarrage innocent et au final inachevé qui laisse notre imagination poursuivre le dégommage en règle des conventions en place. anglophobes s'abstenir. TV2 - février 2020 Les amateurs d’humour british doivent courir voir ce film jubilatoire, servis par une demi-douzaine d’acteurs chevronnés et bien choisis. Kristin Scott-Thomas est une locomotive qui n’a pas rougir de ses wagons ! Ce petit huis-clos théâtral, mélange de comédie, de ragots intellectuels, de thèmes tendances, de révélations tragiques, supporte parfaitement une photo en noir et blanc, laquelle donne beaucoup de réalisme aux expressions des personnages. L’intrigue est intemporelle et à la limite sans importance. Un cinéma facile d’accès mais inventif, libre des conventions, qui nous renvoie dans la figure nos postures, nos grandes déclarations et la petitesse de nos réalisations. L’autodérision est une spécialité britannique qu’un certain nombre de critiques ne s’abaissent pas à connaitre et encore moins à pratiquer. The party en est truffée, au moins vous êtes prévenus ! Cinéma vo - septembre 2017
Huis clos très british avec tout ce que cela implique d'humour grinçant, le tout servi par une excellente distribution. La séquence où le mari est à terre est un peu trop longue et le dénouement un peu prévisible.... dommage !
Une petite intrusion "jubilatoire" dans l'intimité d'une poignée d'amis d'intellectuels de gauche anglais réunis pour fêter la nomination de l'une d'entre eux, Janet, l'excellentissime Kristin Scott Thomas, au poste de ministre de la santé du cabinet fantôme britannique. Par petits craquements, le vernis de l'entre-soi et de la bienséance finit par exploser en mille morceaux. L'humour, le fameux "understatement", n'est jamais absent. Tout finit par voler, les mensonges par révéler la vraie face de ces intellos de gauche embourgeoisés, la maladie et la mort qui exorcisent les dernières convenances. C'est à une farce rondement menée, sans temps mort et avec une distribution éblouissante que nous convie Sally porter, la réalisatrice qui semble bien connaitre ce petit milieu.
C'est un film court, efficace, dont chacun des personnages, portés par d'excellents acteurs, montrent finalement son vrai visage et on se surprend, pendant un long moment ensuite, à juste sourire comme ça, parce que clairement, c'est cocasse, c'est drôle, c'est surprenant. Un vrai bon moment en 70 minutes !
Je n'avais pas du tout entendu parler de ce film, je me suis dit qu'il fallait le découvrir. Nous voici donc plonger dans un huit clos avec sept protagonistes. Ce qui devait être un événement heureux, se transforme en colère, haine et incompréhension. Du fait du comportement, des émotions mais également du caractère de chacun. Les scènes s'enchaînent et l'on se demande quand cela va s'arrêter. Il y a de l'intérêt dans la réalisation notamment dans la disposition des personnages, dans le choix de réaliser le film en noir et blanc ou encore dans la disposition de la pièce. J'avoue n'être aller voir le film que pour Kristin Scott Thomas, et j'ai jubilé en découvrant le casting complet. Habituellement fan des huit clos, je dois reconnaitre que les une heure du film m'ont parfois paru une éternité ! Au final rien de bien surprenant et on s'ennuie plus souvent qu'on ne rit. Pourtant cela reste une belle découverte.
The party, un huit clos dans lequel 7 personnages au caractère fort évoluent entre débat politique, tromperie et crime. Assurément une grande surprise, l'absurdité de ce film accompagnée d'acteurs formidable m'a fait rire au éclat. La fin clôture la fête en cohérence avec le reste du récit et marque ! Je recommande très chaudement cette petite perle.
Impression d'assister à une redif d'Au Théâtre ce soir filmée par Jean-Baptiste Mondino. Un découpage frénétique déséquilibré par rapport à la mollesse des réplique. On sourit parfois mais rien n'est vraiment délirant, quand au dernier coup de théâtre, on en soupire, yeux au ciel. Cela ne fait pas pardonner d'avoir repris le titre d'un INOUBLIABLE FILM DE BLAKE EDWARDS!
Bien joué mais un peu vide de sens et nombriliste. Du fait un peu lénifiant et soporifique. Si l'objectif était de vous arracher un sourire, c'est loupé, Si l'objectif était de révéler certaines hypocrisies, l'objectif est à peine atteint.
Janet vient d’être nommée ministre de la santé et elle compte bien le fêter avec son mari et d’autres proches. Mais la fête prend un tournant toute la soirée avec de multiples rebondissements. The Party est une comédie so british en noir et blanc avec un casting quatre étoiles, Kristin Scott Thomas, Patricia Clarkson ou Cillian Murphy pour ne citer qu’eux. Nous ne ferons la description d’aucune séquence pour ne pas gâcher l’effet de surprise. Mais sachez que The Party est un huis-clos épatant au vocabulaire mordant et subtil. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Janet vient d’être nommée ministre de la santé, l’aboutissement d'une vie d'efforts. Elle réunit avec son époux Bill quelques amis proches. Mais la petite sauterie "part vite dans le décor."
The party est un film de Sally Potter de 2017 réalisé en noir et blanc. Il s'agit d'une comédie cruelle et satyrique qui montre de belle façon comment l'organisation d'une petite fête sensée célébrer la consécration d'une carrière se transforme en fiasco. Lorsque le vernis social craque et que le poison du mensonge éclate au grand jour, les relations des protagonistes deviennent rapidement fielleuses et agressives jusqu'à l'affrontement physique. Filmé en huis clos sur une durée de 76 minutes, la réalisatrice réussit à beaucoup distraire son public en accumulant frustrations, amours trahis, médecine parallèle et maladie...autant de sujets qui ne sont pourtant pas a priori amusants. Au service du film, on peut saluer une réalisation efficace, un casting 5 étoiles, essentiellement britannique (Kristin Scott Thomas, Timoty Spall, Patricia Jackson, Cillian Murphy et Bruno Ganz) et un délicieux humour british.
Situé quelque part entre Carnage de Polanski et du vaudeville vitaminé à la Feydau, The party est en exercice de style jouissif qui a séduit mon coté "poil à gratter anticonformiste".