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Alasky
359 abonnés
3 460 critiques
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3,0
Publiée le 3 mai 2018
Un film à la fois grave et déjanté, tourné en noir et blanc, avec un casting énorme (coup de coeur pour Patricia Clarkson) et on ne voit pas le temps passer grâce aux excellentes performances des acteurs.
Janet vient d’être nommée ministre de la santé, l’aboutissement d'une vie d'efforts. Elle réunit avec son époux Bill quelques amis proches. Mais la petite sauterie "part vite dans le décor."
The party est un film de Sally Potter de 2017 réalisé en noir et blanc. Il s'agit d'une comédie cruelle et satyrique qui montre de belle façon comment l'organisation d'une petite fête sensée célébrer la consécration d'une carrière se transforme en fiasco. Lorsque le vernis social craque et que le poison du mensonge éclate au grand jour, les relations des protagonistes deviennent rapidement fielleuses et agressives jusqu'à l'affrontement physique. Filmé en huis clos sur une durée de 76 minutes, la réalisatrice réussit à beaucoup distraire son public en accumulant frustrations, amours trahis, médecine parallèle et maladie...autant de sujets qui ne sont pourtant pas a priori amusants. Au service du film, on peut saluer une réalisation efficace, un casting 5 étoiles, essentiellement britannique (Kristin Scott Thomas, Timoty Spall, Patricia Jackson, Cillian Murphy et Bruno Ganz) et un délicieux humour british.
Situé quelque part entre Carnage de Polanski et du vaudeville vitaminé à la Feydau, The party est en exercice de style jouissif qui a séduit mon coté "poil à gratter anticonformiste".
Je ne suis pas sûr que c'est ce que voulait la réalisatrice, mais j'ai trouvé ce film très drôle. Tous les personnages sont des monstres d'égoïsme et d'hypocrisie quand ils ne sont pas au bord de la folie, comme la fille, ou Klaus Kinski en extraordinaire baba cool sur le retour. Dans cette famille tuyau-de-poêle, le trader cocaïnomane en arrive à être le personnage de loin le plus sympathique, c'est dire... C'est très drôle car les émotions des protagonistes font rire tant leurs comportements sont ridicules mais, ce qui est étonnant et particulièrement réussi, est que tout cela est parfaitement joué et montré. Ce n'est pas la manière de présenter ces gens qui les rend détestables, ce sont leurs vies et les problèmes qu'ils se créent qui sont détestables et me donnent envie d'avoir pour eux un rire moqueur.
The Party est un huis clos en noir et blanc. Il est court avec de très nombreux dialogues percutant. C'est dommage qu'il s'essouffle vers la fin alors que la montée en pression était très bien réussie. Les personnages sont bien trempés et amusants. La fin arrive trop vite, il manque de temps pour approfondir les personnages et l'histoire.
The Party…sorti il y a un mois…huis clos théâtral et affecté dans un bel intérieur londonien, filmé en noir et blanc, sans doute pour apporter un certain cachet esthétique...dans un format court (70 mn) ... une distribution éblouissante, Kristin Scott Thomas, Timothy Spall, Bruno Ganz, Patricia Clakson…tout ce beau monde est venu fêter l’accession de Janet (Kristin Scott Thomas) au poste de Ministre de la Santé…consécration d’une vie entièrement vouée à la politique…mais les choses vont mal tourner et tout ce vernis de bonne éducation va se fissurer…The Party se veut une saillie vacharde et cruelle des mœurs politiques…mais tombe plutôt vers le coté boulevardier…mal servi par des dialogues sur-écrits et une intrigue finalement assez fade, loin d’être à la hauteur des talents mobilisés…Une déception…
Bonne comédie de Sally Potter. Critique acerbe d'une certaine haute société anglaise où règnent bien sûr hypocrisie, mensonge et autre vilenie. Très bien réalisé dans un beau noir et blanc, des dialogues pointus qui font mouche, une dénonciation de notre monde plutôt décadent sur des sujets comme l'adultère, les relations de couples homo et hétéro, la PMA, la politique etc. Le comique est bien sûr sous-jacent, et il vire souvent à l'acrimonie et au cynisme. Le film est court et finit sur une pirouette. Bel essai de Sally Potter.
Une comédie dramatique so british forcément ça attire les regards. Si on rajoute Sally Potter à la réalisation, on ne peut que se conforter à l’idée que notre visionnage sera plaisant. Dans un cadre contemporain avec des problématiques ancrées dans notre réalité, The Party fait le choix de devenir objet de société : l’aboutissement dans la carrière d’une femme à devenir ministre de la santé, un couple lesbien qui attend un enfant ou encore un jeune banquier dépressif et sous cocaïne… Bref, ce cocktail totalement explosif donne lieu – sur seulement 70 minutes – à une discussion fleuve autour d’un personnage central, Bill. Mais, très rapidement, on se pose des questions sur l’existence même de ce projet et où ce dernier souhaite nous diriger : je ne comprends pas le choix du noire & blanc à l’image, ni même les enjeux dressés par The Party. Alors certes, évoquer la réussite et le progrès dans l’émancipation des femmes est louable mais rapidement, le propos tourne en rond et n’offre pas une conclusion satisfaisante. Les dialogues sont souvent téléphonés et paradoxalement déconnectés. On s’ennuie alors beaucoup trop rapidement malgré un casting qui tente de hisser le film au sommet ; on y retrouve donc Kristin Scott Thomas ou encore le brillantissime Cilliam Murphy – assez éloigné des rôles confiés par Christopher Nolan. Finalement, The Party s’avère être un essai tronqué qui fait rapidement défaut. Dommage.
Impression d'assister à une redif d'Au Théâtre ce soir filmée par Jean-Baptiste Mondino. Un découpage frénétique déséquilibré par rapport à la mollesse des réplique. On sourit parfois mais rien n'est vraiment délirant, quand au dernier coup de théâtre, on en soupire, yeux au ciel. Cela ne fait pas pardonner d'avoir repris le titre d'un INOUBLIABLE FILM DE BLAKE EDWARDS!
Un tres bon drame politique. Un tres beau film en noir et blanc . Une tres belle mise en scene. Kristin Scott Thomas incarne une femme nommee ministre de la sante
Sur fond de maladie et d’adultère, Sally Potter construit un huis clos au rythme effréné. Le comité des protagonistes est restreint (trois couples et demi) tout autant que la durée de The party, à peine plus d’une heure. Le ton adopté est sec et ironique. Il est alimenté et rythmé par des répliques qui fusent, trop peut-être, jusqu’à un dénouement abrupt. Cette satire en milieu bourgeois et intellectuel parcourt les compromissions idéologiques des invités et du couple hôte formé par Janet (Kristin Scott Thomas) et Bill (Timothy Spall). Mais le jeu de massacre mis en scène n’échappe pas à quelques traits propres au théâtre filmé dans un noir et blanc au contraste un peu trop appuyé.
En 71 minutes, tout est dit dans ce film sur les bassesses, les trahisons dans les rapports humains dans les couples etc. À huis clos très british, mené d'une main de maître par cette demi-douzaine de comédien excellent dans leur posture totalement toxique et hypocrite. Bruno Gance est hilarant dans ce rôle de coach en médecine alternative, avec son accent allemand ambigüe ! Et Kristine S T elle décape totalement son personnage glamour et ..... Lisse parfois. Il y a du mordant, de la violence des larmes et du sang! Et la chute est jouissif!
Bon film! Petit casting en or, avec du drame, du bon humour British et des dialogues travaillés. Le film est court, juste pour dire ce qu'il veut, de le traîner en longueur n'aurait servi à rien. Bref, bonne surprise, je conseille!
Sally Potter intrigue avec son huis-clos comprenant en autres Kristin Scott Thomas, Bruno Ganz et Cillian Murphy. Mais le beau postulat de départ se noie rapidement dans une séance d'affrontement idéologique somnolente.
*The Party* relate les retrouvailles d'un groupe d'amis pour fêter l’élection du personnage de Janet (Kristin Scott Thomas) en tant que ministre de la santé. Mais rapidement au cours de la soirée, des secrets sont révélés et vont amener les personnages à s'affronter au sein d'une maison faisant office de véritable arène !
Sur une durée de près d'une heure, *The Party* de Sally Potter se doit d'être court et rapide dans ces propos. Il n'y a pas le temps aux futilités et autres période de repos. Mais contrairement au personnage de Tom (Cillian Murphy) complètement malade et asphyxié par la situation, nous spectateurs sommes plutôt distant et interrogatifs. Le ''feux d'artifice'' de la soirée rythmé entre discours féministe et duel droite-gauche se voit tomber dans une absurdité et une facilité déconcertante. Le jeu de massacre n'est ni plus ni moins écrit dans une telle brièveté, que les enjeux (aux allures certes sérieuses) s’effondrent et délaissent une situation en huis-clos tomber aux tréfonds de l'oubliable et de la non-importance de récit.
On y voit certes les différentes facettes de la société anglaise d’aujourd’hui en pleine crise (résolue) de quitter l'Union Européenne. Les opinions divergentes nous accordent quand même un peu d’intérêt et de réactivité. Mais comment réellement accorder une importance particulière à cette métaphore quand celle-ci commence à ne plus rimer à rien ? Encore pire, lorsque le noir et blanc insignifiant s’intègre à une mise en scène invisible.
Sally Potter part d'un point de départ intéressant : intégrer les contractions idéologiques et politiques modernes au cœur d'une simple soirée entre amis censée être sous l'angle festif. Mais *The Party* est victime de son ton trop bref, faible et facile. Nous sortons du petit long-métrage de Sally Potter sans rien en plus, et sans rien en moins. **Si ce n'est 1h10 de perdu.**
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 8 juillet 2020
Avec un film qui a une cote élevée (3,1) ainsi que quelques acteurs décents je m'attendais à quelque chose d'engageant. Ce que j'ai trouvé cependant c'est ce que je ne pourrais supporter une demi-heure. Je sais que ce n'est pas long mais cela n'a pas suffi à m'empêcher de me retirer de cette fête après 30 minutes environ. C'est l'un des films les plus prétentieux que j'aie jamais vu et d'abord pourquoi du noir et blanc ? Le problème que j'ai trouvé est qu'il n'y avait tout simplement pas une seule personne dans ce film que vous voudriez être pendant cinq minutes. Ce que nous avons c'est un tas de stéréotypes égoïstes égocentriques de la classe moyenne qui sont passifs agressifs les uns envers les autres et c'est le gros problème. Il n'est tout simplement pas crédible que ces personnes passent du temps ensemble car aucune émotion positive ne circule entre elles. Le fait qu'il soit en noir et blanc ne fait qu'ajouter à la prétention pour nous faire croire qu'il s'agit en quelque sorte d'un film intelligent. Il n'y a aucun avantage a un film à être en noir et blanc. Et je ne le vois pas comme un commentaire sur la société ou un groupe social. Tiens je vais me recoucher The Party m'a donner envie de dormir et c'est le comble pour une fête...
C'est un genre, du théâtre 'filmé', et ce n'est pas au goût de tout le monde. Personnellement j'ai bien aimé, tout se repose sur le talent des acteurs qui ont bien assuré. Une histoire drôle et tragique à la fois, avec des scènes qui surprennent jusqu'à la fin.