Avis sur Black Samurai

Robert Sand, un espion pour le compte de l’agence D.R.A.G.O.N., profite de ses vacances bien méritées lorsqu’il apprend que sa petite amie a été enlevée par le redoutable Janicot…

Al Adamson, un célèbre réalisateur de nanars, s’essayait pour la première fois à la “Blaxploitation” lorsqu’il a adapté l’un des romans de Marc Olden. Pour camper son samouraï noir, il a eu l’excellente idée de confier son rôle principal à Jim Kelly (Enter the Dragon - 1973) rendu célèbre pour être devenu un ersatz black de Bruce Lee.

Côté réalisation, on savait ce que l’on allait voir avec Black Samurai (1977). Le scénario est d’une connerie abyssale, c’est filmé avec les pieds, les faux raccords sont légion, il y a une B.O. funky sympathique, mais dans l’ensemble, c’est extrêmement long pour le peu qu'il y a à raconter et les scènes d'action sont d'une mollesse pas croyable.

Malgré le fait que l’on puisse trouver le temps long, le film n’en reste pas moins amusant à regarder (pour peu que l’on apprécie les nanars), car le film est un véritable fourre-tout où pêle-mêle on y retrouve une séquence aérienne en jetpack (à coup sûr, c’est après avoir vu Opération Tonnerre (1965) qu'ils ont eu l'idée de faire la même chose), une scène de strip-tease qui tourne en boucle et des sbires tous plus ridicules les uns que les autres (on y retrouve des nains, un type qui se promène d’arbre en arbre à l’aide d’une liane, d’autres sont grimés en pygmées, il y a même un vautour tueur !). A noter enfin que toute la dernière partie se déroule dans une magnifique demeure (qui n'est autre que le "Mission Inn", un hôtel à Riverside).

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