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    Une vie cachée
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    259 critiques spectateurs

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    Jonathan M
    Jonathan M

    136 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Terrence Malick repasse à la narration. L'idée même qu'avec un scénario tangible, son cinéma expérimental ne peut que prendre de l'ampleur. Prolifique lors de cette dernière décennie, le cinéaste américain nous replonge une nouvelle fois dans les affres de la guerre pour sortir du lot un personnage touché par la grâce. Il pose son grand angle sur cette famille autrichienne et en décompose tous ce qui va en faire son quotidien. Du grand baiser lors du retour parmi les siens, aux multiples scènes de lynchage par les villageois, faisant ressentir à quel point à l'époque, l'acte sain de renoncer à quitter sa famille n'est pas une notion envisageable. Cette terreur constante jusqu'au passage du facteur et ses mauvaises nouvelles. Comment la guerre a aussi, de loin, brisé le destin de famille qui ne voulait vivre que très simplement. Encore une fois, chef opérateur, ingé son et metteur en scène font la paire pour une qualité d'image époustouflante. Un maître de notre temps qui, semble t-il depuis ces derniers films, veut nous transmettre un message. Oui, mais lequel ? *TOP 8 FILM 2019*
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2020
    Un immense film sur l'amour de l'homme et de la femme, sur la liberté vraie, sur nos racines dans le ciel. Bouleversant.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Très fort bien qu'un peu pesant parfois et redondant. Mais des plans sublimes qui sont si rares aujourd'hui au cinéma.
    Jean-François Demeyère
    Jean-François Demeyère

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2020
    Un chef d'oeuvre ! Tant d'un point de vue de la réalisation formelle (absolue beauté des images, maîtrise confondante du montage, jeu d'acteurs d'une intensité et d'une sobriété rares) que du point de vue du scénario (cette histoire de courages anonymes tend à l'universel et incite le spectateur à l'introspection) en font une expérience cinématographique essentielle. Le parallèle entre la hidden life du héros et le sacrifice expiatoire du Christ est magnifIque de simplicité et d'évidence..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2020
    Belles images et belles lumières
    Scénario original sur objection de conscience bien que conclusion vendue d'avance
    Pourrait aisément tenir en 2 heures plutôt que 3
    Empli d'esthétisme, de complentation mais aussi de spiritualité parfois lassante
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    39 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2020
    Excellente réflexion sur la condition de martyr conscient qui redonne du noble crédit à l’héroïsme anonyme et inutile, appuyée par une esthétique à couper le souffle. Hélas, un manichéisme assez grotesque vient plomber l'oeuvre, surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer (très très longuement...) la vie supposément idyllique de famille paysanne montagnarde. Il n'en reste pas moins indéniable que Mallick sait produire du beau cinéma.
    jfkBEL
    jfkBEL

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2020
    très très belle image et des décors très réalistes , de bons acteurs mais la deuxième partie "la vie en prison " est un peu trop longue
    petitemaison
    petitemaison

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2020
    Un nouveau chef d'oeuvre de Terrence Malick. Magnifique film qui porte à la méditation sur le sens de la vie et invite à bien choisir ses priorités. Les images sont sublimes, le jeu des acteurs est intense et beau sans une parole en trop. À voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 février 2020
    Pour moi ce film est l’un des plus décevant que j’ai eu à regarder. Je trouve le style de réalisation très désagréable est incompréhensible du moins pas à mon goût. De plus l’histoire et développer de manière parfois exagéré et certaines scènes sont la sente est inutile. Les interventions du protagoniste memmPour moi ce film est l’un des plus décevant que j’ai eu à regarder. Je trouve le style de réalisation très désagréable est incompréhensible du moins pas à mon goût. De plus l’histoire et développer de manière parfois exagéré et certaines scènes sont la sente est inutile. Les interventions du protagoniste En tant que narrateur sont parfois incompréhensibles du faite qu’il parle dans sa barbe et l’action est souvent mal filmé ce qui la rend brouillonne est incompréhensible également. Pour moi bien que ce film puisse plaire à certains des adeptes de styles originaux, il ne sera pas du goût de la plupart des gens et je ne le recommande clairement pas.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2020
             Sans doute le plus radical des films de Terrence Malick. Film? Un patchwork de scénettes souvent minuscules, souvent réduites à une image -mais quelle image! Il y a ces sublimes vues de nature, qui reviennent sans cesse, montagnes du Tyrol, alpages où se suspendent quelques maisons de bois, clochers à bulbe omniprésents, et les animaux domestiques, et la glèbe que l'on malaxe à mains nues pour planter, images sublimes.... mais qui donnent un côté singulièrement panthéiste à un film chrétien. 
             Franz Jägerstätter a été béatifié par Benoit XVI, et reconnu martyr.  Paysan autrichien, il est le seul de son village à refuser l'Anschluss. Il fait ses classes mais refuse de se battre aux côtés des nazis. On lui propose de servir dans un service de santé? Oui.... mais non car il faudrait prêter serment d'allégeance à Hitler. Pour ce juste, le régime qui attaque les faibles et propage la guerre est indigne, et il ne pactisera pas avec lui. Point final.
             Déjà, l'histoire de Franz est stupéfiante. Qu'un petit péquenot tyrolien objecteur de conscience ait été envoyé en prison à Berlin, qu'on lui ait donné un avocat et qu'un tribunal ait été réuni: stupéfiant (mais cela nous permet de revoir une dernière fois, dans le rôle d'un juge compatissant, notre cher Bruno Ganz....)! En ces temps, les brutes avaient des façons plus expéditives et moins onéreuses de se débarrasser des gêneurs....  Que les belles lettres écrites pour sa femmes aient été conservées, stupéfiant aussi. Heureux ces événements qui ont permis la béatification d'un juste.... 
           Naturellement, on a beaucoup de mal à comprendre le héros. Car, ça sert à quoi de se révolter dans son coin, sans aucune conséquence ni portée politique? Ca sert à quoi, sinon à s'auto-congratuler?  Bienheureux ceux qui sont persécutés pour leur foi, car le Royaume de Dieu est à eux. Franz aurait il lu les Béatitudes de travers? Voudrait il aller tout droit au Royaume de Dieu? En attendant, depuis son refus de l'Anschluss, la famille est devenue pestiférée, pour la communauté villageoise. (Discours délirant du Maire, par ailleurs pompette, sur le mal fait par ces étrangers qui viennent piller le bon sol allemand; étrangers que naturellement, le pauvre Maire n'a jamais rencontrés ni de près ni de loin.... ) Par son geste, Franz détruit la vie de sa femme Frani et de ses trois filles qu'il adore. Et de sa mère, veuve et seule. Pourquoi? Pour le plaisir orgueilleux de se sentir une conscience parfaitement limpide? On ne comprend pas, et même son curé (Tobias Moretti) qui tente de le raisonner, ne le comprend pas. Il est vrai que l'Eglise se savait directement menacée par le nazisme et faisait profil bas. On ne comprend pas, jusqu'aux dernières images où une citation de la romancière Georges Elliot jette soudain sur le film une lumière nouvelle. Elle dit que si le monde n'est pas trop mauvais, s'il reste vivable, il faut remercier ceux qui vivent fidèlement une vie cachée. Cette idée de l'addition des humbles et secrètes bonne action pour arriver à un monde meilleur, très éloignée d'une vue réaliste mais proche de la notion de "communion des saints", c'est cela que Malick a voulu transmettre...
             Ce film d'une beauté presque surnaturelle qui est une marche vers la mort est en même temps une extraordinaire ode à la vie et à la beauté du monde. La nature omniprésente dont les images reviennent à travers les saisons. L'amour très sensuel qui unit Franz (August Diehl) et Frani (Valerie Pachner), la joie de vivre des trois petites filles, leurs jeux, tout cela est une glorification de la vie.
             Film difficile donc, très étiré, très long, mais si beau! Terrence Malick reste le plus grand filmeur de la vie secrète du monde, et le plus mystique aussi. Grâces lui soient rendues....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 février 2020
    Malgré 3 heures de projection on ne regarde pas sa montre... Mais on n'est pas mécontent que le film s'arrête ! C'est ce qu'il vient à l'esprit une fois sorti de la salle obscure... Et ce paradoxe résume bien ce que l'on peut retirer du dernier film de Terence Malik. La surcharge émotionnelle distillée par une réalisation presque "pesante" (mais presque seulement...) s'achève avec un sentiment de délivrance dès que le générique de fin apparaît ! Surcharge, en premier lieu, par l'image bien sûr (on ne compte plus les plans montrant la lumière dissipant les ténèbres que cela soit en intérieur ou à l’extérieur !), l'accompagnement musical très présent, les dialogues minimalistes et, sans exception, tendus, sombres, le souffle du vent et le son de l'eau toujours amplifiés comme autant d'allégories de la présence divine... Vous l'aurez compris: c'est un "beau" film ! Mais, le problème et que cela se voit et que les ressorts (ficelles ?) pour atteindre la sensibilité du spectateur sont utilisés presque (encore le "presque" signant le professionnalisme de T. Malik qui sait ou s'arrêter avant de devenir ridicule...) jusqu'à, non pas, la nausée...mais du moins jusqu'à la "surcharge émotionnelle".
    benoitG80
    benoitG80

    3 435 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    « Une vie cachée » atteint de véritables sommets quant à la beauté dégagée par chaque image !
    Terrence Malick a décidément un œil d’une sensibilité rare, et sa photographie nous plonge dans un état de grâce, un vrai phénomène en soi qui se renouvelle tout au long de son film...
    C’est vrai que tout est magnifique, du paysage minéral et embrumé d’une Autriche superbe, aux visages sublimés par lesquels passent un nombre d’émotions incroyables (jusqu’à toutefois exagérer et étirer les cadrages, avec le danger de déformer les proportions de ses personnages) !
    Émotions sur lesquelles le réalisateur mise beaucoup en nous les procurant à chaque instant, et avec lesquelles il va presque nous éblouir et nous bluffer visuellement, tout en réveillant nos différents sens...
    En effet, le réalisateur sait à ce niveau parfaitement nous interpeller, Franz Jägerstätter et sa famille seront ainsi un excellent sujet d’étude en terme de réflexion quant aux limites de nos convictions et de notre détermination personnelle...
    Au sein de ce foyer au début des années 40, tout est ici affaire de délicatesse, de tendresse et d’amour alors que vient s’immiscer dans crier gare, les affres de la guerre et l’idéologie nazi !
    Terrence Malick sait très justement faire planer ce bonheur pur et simple, en le magnifiant à sa façon, afin de mieux créer cette fracture brutale quand l’appel à la mobilisation sonne irrévocablement à la porte de l’insouciance et de la plénitude.
    Ce seront alors toutes les petites voix intérieures qui vont ainsi nous guider dans le cheminement de chacun de ces êtres dans cette lutte profonde et enfouie, à la manière de voix off qui viennent nous susurrer à l’oreille, plus que les dialogues véritablement construits et étayés qui à la longue, finissent par manquer malgré tout.
    Sans doute, un choix empreint de mysticisme et de spiritualité, cher au réalisateur qui pourra envoûter, émerveiller, mais aussi à contrario, rebuter le spectateur plus cartésien !
    Le mélange des langues est aussi très gênant et franchement discutable, avec l’anglais presque chuchoté, réservé à la douceur intérieure, et l’allemand complètement éructé, destiné à la violence et à l’agressivité.
    Certes, dans sa démarche le cinéaste a l’art et la manière de nous baigner dans cette ambiance très particulière, tout en soulevant d’ailleurs et indirectement bon nombre de questions, mais par là-même, comme s’il s’agissait des défauts inhérents à ses qualités, son travail empêche également de bien cerner et de comprendre la démarche de ce chef de famille guidé par la foi, extrêmement dévoué et bon.
    On ne peut que fort bien être d’accord avec cette décision de se porter objecteur de conscience, mais même si on la comprend, on aurait aimé connaître la réelle motivation de ce refus d’accepter en bloc de servir l’armée de son pays, car à aucun moment ou presque, on arrive à saisir le déclic véritable qui amènera Franz à se forger ses propres convictions, qu’il mènera d’ailleurs jusqu’au bout !
    Si l’idée d’obtempérer et d’obéir dans ce contexte, est plus que louable et intéressante en soi, on oublie un peu toutes les autres options sans doute bien plus efficaces pour contrer la montée d’Hitler et de son régime fasciste, comme l’engagement dans la résistance, moyen assurément plus porteur en soi que cette position radicale de ne pas faire allégeance, qui invite au respect et même à l’admiration, mais qui sur le fait de marquer profondément l’Histoire, n’a que finalement peu d’impact...
    On aurait donc voulu mieux sonder le fond de la pensée de cet homme qui par son mutisme dans lequel il s’enferme, nous laisse perplexe quant à ce choix radical, définitif et infaillible...
    Par son pari esthétique réussi et évident, Terrence Malick nous empêche ainsi d’appréhender complètement ce héros dans sa complexité psychologique, et de fait limite également la portée qu’il aurait pu avoir, alors qu’en parallèle les acteurs sont magnifiquement dirigés (August Diehl et Valérie Pachner vraiment impressionnants).
    Un très beau film au sens esthétique, qu’on aimerait défendre d’arrache pied, mais qui risque de nous séduire assurément, plus que nous convaincre réellement dans ce qu’il tend à vouloir montrer ou prouver, dans ce très bel hommage aux « vies cachées ».
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Quand Terrence Malick sort un film, on est à peu près certain de s'avaler un monument d'esthétisme visuel. "Une vie cachée" n'échappe pas à la règle, sinon que le réalisateur mythique s'attaque cette fois à un récit historique, dans le contexte douloureux du Reich allemand, obligeant entre autre les appelés d'Autriche de prêter allégeance au dictateur. Le sujet est évidemment périlleux, a priori plutôt éloigné des moteurs romantiques voire mélodramatiques auxquels le cinéaste nous a habitués. La patte de Malick est immédiatement perceptible dans cette façon de filmer les paysages ou les visages, dans un écran panoramique, si grand qu'il donne presque l'impression d'une déformation des images. Les montagnes superbes succèdent aux fermes bucoliques quand il ne s'agit pas de filmer l'austérité malheureuse des prisons.

    Mais "Une vie cachée" souffre de défauts qui sont difficilement acceptables. D'abord, le cinéaste a choisi d'offrir les rôles à des interprètes anglophones, là où ils sont sensés incarner des personnages autrichiens. Les incises d'allemand surgissent de temps en temps, rajoutant au ridicule de la situation et aux stéréotypes de l'armée germanique. De plus, les effets cinématographiques, volontairement emphatiques, s'opposent à un récit objectivement dramatique. Le cinéaste en fait tellement avec ses invocations à la divinité, ses plans superbes que la détresse des deux personnages principaux se dissipe peu à peu dans la surenchère esthétique.

    Bref, "Une vie cachée" produit le contraire du projet du cinéaste. On ressort épuisé de ces trois longues heures, à peine bouleversé par la tragédie qui s'est jouée sur l'écran.
    CineCyp
    CineCyp

    16 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Terrence Malick, le cinéaste le plus spiritueux du cinéma Américain, à la fois adulé et critiqué pour son style semi contemplatif, revient en force avec "Une vie cachée", qui retrace un portrait de couple séparé par la guerre et relié par le choix de libre arbitre à travers une oeuvre magnifiée par une photographie grand angle et par sa bande son, beau, mais pompeux par ses surenchères de voix off et son rythme soporifique et répétitif à souhait.
    Néanmoins, Malick ne se trahit pas en signant une oeuvre tout droit sortie de son univers qui lui est propre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2020
    Tant de tendresse visuelle, tant de poésie et de dureté de la vie ! À mon avis la grande qualité de film est qu'il a pour priorité de transmettre des émotions, et il réussit à le faire magistralement ! Le scénario, l'image, le montage, le son est accès sur l'émotion s'est fascinant.
    Personnellement j'ai trouvé un parallèle avec la situation d'aujourd'hui avec l'écologie. Les écolos refusent une qualité de vie car ils veulent faire le bien. Ce choix n'est pas encouragé et pas toujours bien vu. En revanche je trouve que le film est un peu long.
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