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Un visiteur
0,5
Publiée le 23 décembre 2019
Long très long. Lent très lent. Trop long et trop lent. Exemple typique de la stratégie de l'immobilisme et de l'inaction qui ne mène nulle part et ne fait avancer aucune cause. Sinon c'est beau l'Autriche...
Compliqué de juger un film de trois heures sans scénario , le spoil n’est pas de rigueur au moins.. J’avoue avoir eu beaucoup de mal a ne pas m’ennuyer tout au long de ce qui ressemble plus à une pub du dernier iPhone qu’un vrai film . J’exagère évidemment, mais c’est quand même dommage d’accumler tant de moments de grâce pour qu’ils se suffisent à eux même sans jamais sortir d’un symbolisme mystique qui fini par assécher un récit déjà très maigre. Le talent de Malick n’est plus a faire et son génie brille encore une fois mais il apparaît comme un peu stérile dans cette naissance d’un martyre discret.
Biopic sur les Autrichiens refusant de servir la cause d, Hitler..... merveilleuse photographie... filmé façon panoramique.... trame allégorique... 3 étoiles.
Terrence Malick retrace le parcours de Frantz, autrichien refusant l'idéologie nazie. La patte du réalisateur est tout de suite reconnaissable à sa façon de filmer dans un premier temps le travail aux champs avec des paysages magnifiques. Par contre, contrairement au fameux "The Tree of Life" que j'avais détesté, il y a ici une vraie histoire inspirée de faits réels où la spiritualité est omniprésente, peut-être trop pour certains, au milieu de ce film. Même si elle comporte quelques longueurs, cette œuvre passionne de bout en bout et, chose un peu oubliée par le cinéaste, est accessible à tous.
Depuis son chef d'œuvre absolu, The Tree Of Life, le cinéaste panthéiste et secret me déçoit même s'il n'a jamais autant sorti de films que ces dix dernières années. Dans celui-ci on retrouve ses thèmes favoris mises en scène comme à son habitude de manière splendide et inégalée mais je suis resté de marbre devant cette histoire d'héroïsme anonyme et sans gloire. Si le choix du personnage principal est jusqu'au-boutiste et salutaire, mourir plutôt que porter allégeance à l'infâme, la manière de le raconter est trop empâtée et trop longue. On apprécie comme il se doit la lumière des Alpes autrichiennes en opposition à l'obscurité du nazisme (fascinante scène finale), l'Angéluse se confrontant à l'Anschluss mais globalement on s'ennuie.
"je ne peux pas faire ce que je crois mauvais" Tout le film de Malick tient dans cette phrase. Dans cette ode à la grace et à l'idéalisme. L'histoire est ici beaucoup plus incarné que dans ses derniers films, tout au moins dans sa première partie. Et cela fait du bien de revoir un Malick plus impliqué dans la narration, avec des personnages qu'on finit par connaitre, dans leur quotidien et leur géographie. C'est rempli de plans marquants, magnifiques. Le film se perd parfois dans la deuxième partie, encombrés de quelques bondieuseries parfois balourdes mais aussi inspirés. Mais le cinéma, ce sont aussi les images et celles de Malick sont si magnifiques et quand le propos est incarnée comme ici...
Après plusieurs années d'errance esthétique et onirique sans véritable fond, on retrouve enfin un peu du Terrence Malick de "La Ligne Rouge", en réinjectant dans ce nouveau film un récit plus concret, plus linéaire : celui d'une famille de paysans autrichiens prise en étau dans les tourments de la 2ndeGM.
Un plaidoyer humaniste réussi dans son ensemble, malgré quelques effets narratifs un peu répétitifs et certaines longueurs sur 2h53 de film.
Aller voir un film de Terrence Malick est toujours une expérience de cinéma. Ce réalisateur américain atypique s'intéresse cette fois à l'histoire vraie d'un paysan autrichien durant la période nazie qui refuse de prêter allégeance à Hitler, dont les décisions heurtent profondément ses convictions religieuses. Prés de 3 heures de réflexion sur les valeurs humaines, les convictions, le prix à payer pour les défendre, s'opposer au groupe, la force du religieux dans l'épreuve...Malick tire le spectateur vers le haut en le forçant à se questionner, à réfléchir. C'est âpre, c'est conceptuel, souvent long mais surtout magistral. Une interprétation habitée, des images somptueuses. A tenter. A vos risques et périls.
Je vais en décevoir plus d’un mais je n’ai pas du tout décelé le chef d’œuvre. Non pas que je n’aime pas l’univers malickien dont j’avais adoré THE TREE OF LIFE, mais là justement, il se répète (atmosphère mystique, esthétique pleine de paysages époustouflants etc…) et c’est sans aucun intérêt. UNE VIE CACHEE dure 2h53 et ce n’est pas légitime; tout y est gratuitement étiré, long, en surface, « platonique ». L’histoire de Franz Jägerstätter est très intéressante mais je ne la voyais pas traitée sous cet angle qui reste très contemplatif et contradictoire avec la force du combat intérieur qu’il a pu vivre. Aussi, le fait que les dialogues basculent entre l'anglais et l'allemand n'avait aucun sens; le mieux aurait été de rester sur la langue allemande uniquement. C'est ce qui permettait d'accéder au mieux à la vérité des personnages. Le seul intérêt du film sont les paysages de la belle Autriche. A éviter surtout si vous n’êtes pas très patients…
Un film sensible, de belles photos de la campagne autrichienne contrastant avec la prison de Tegel où avait été emprisonné le pasteur Dietrich Bonhoeffer et la violence de l'état nazi. Cependant le film est long, très long, trop long. On s'ennuie beaucoup ...
Ayant apprécié en leur temps « La ligne rouge » (1998) et « Les moissons du ciel » (1978), je suis allé voir « Une vie cachée » de Terrence Malick et j’en suis sorti déçu. Le scénario se résume en une ligne mais Dieuspoiler: (c’est le cas de le dire puisque le héros de cette histoire - Franz Jägerstätte – a été déclaré bienheureux et martyr par Benoît XVI) que ce film est long – 2 h 53 – pour une issue qu’on perçoit très rapidement et je suis surpris que les nazis aient laissé le couple communiquer assez régulièrement par écrit, lui aient laissé le droit d’avoir une photo de ses 3 petites filles dans sa cellule et même autorisé son épouse à venir le voir en prison à Berlin accompagnée du prêtre de la paroisse catholique, Ste Radegonde spoiler: … pour ma part, je pense que ce type de « problème » a dû en fait se régler de façon plus radicale et rapide . Le seul point intéressant est l’évolution des relations de ce jeune couple très uni et inséré au sein de ce petit village alpin perdu « au-dessus des nuages » avec les autres villageois … mais après on a le droit à moult scènes de travail rural et moult scènes de la violence dans les prisons et des nazis … le tout filmé de façon grandiose pour les paysages mais avec de nombreux angles de prise de vue, une utilisation fréquente des petites focales et une quasi-obsession du cinéaste pour les contre-jours et les scènes dans l’encadrure d’une porte ou d’une fenêtre ! La bande musicale est à la hauteur et la décoration est assez impressionnante mais après …
Chef d'œuvre absolu Très belles lumières paysages superbes accompagnées d'une musique envoûtante malgré la longueur du film on ne s'ennuie jamais alors que des questions essentielles sont posées a méditer
Encore une fois poétique, immersif voir submersif, Terrence Malick livre une oeuvre totale et exigeante. Une vie cachée est à la fois l'une de ses oeuvres les plus limpides, sans rien céder sur son langage cinématographique si particulier, auquel on adhère ou non. Il faut en effet avoir la patience d'entrer dans les quasi trois heures de pellicule qu'il nous offre entre les montagnes des Dolomites et la prison berlinoise de Tegel. Une oeuvre forte, bien que n'atteignant pas le sommet de son film culte de 2011 The Tree of life.
Des paysages à couper le souffle, magnifiés par la caméra lumineuse et sincère du grand Terrence Malick. La splendeur que dégage chaque vue des montagnes contraste avec la toile de fond du film qu'est l'horreur et l'atrocité de la folie nazie. Beau film, un moment suspendu, qui comporte quelques longueurs certes, mais qui je pense mérite qu'on s'y attarde.
TU NE TUERAS POINT. Un homme debout, un résistant, une mission, un point de vue glaçant sur des images et des mots. La moisson des larmes entre le ciel et SA terre. Sentez l'odeur des montagnes autrichiennes, sentez l'existence sans vivre. Malick en longueur crucifie le courage.