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    Wonder Wheel
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    3,3
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    257 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 564 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2018
    On a beau dire qu'il raconte la même chose depuis des années, Woody Allen reste un cinéaste qui n'a pas perdu la main. La preuve avec "Wonder Wheel" où le réalisateur va chercher ses influences du côté des grands dramaturges américains, de Eugene O'Neill à Tennessee Williams tout en l'assumant, quasiment un tiers du film se déroulant dans un seul appartement. C'est bien d'un drame qu'il s'agit, un drame au ton plutôt léger en premier lieu mais qui dévoile toute son ampleur sur la fin, avec à la clé un dénouement sacrément tragique, nous montrant des personnages toujours coincés dans la même misère. Ce film essentiellement centré sur quatre personnages, parlant d'adultère, de rêves de grandeur fanés (Ginny, interprétée par une Kate Winslet très inspirée, est une ancienne actrice ressassant sans cesse à son fils ses exploits passés) et d'amour contrit condense une partie des thématiques du cinéma de Woody Allen tout en y injectant une veine assez sombre et tragique qu'on aime le voir exploiter. Si quelques traits d'humour sont là et que le ton du début, donné par Justin Timberlake en secouriste des plages narrateur est assez badin, le récit ne tarde pas à virer au vinaigre, délivrant à chacun des personnages de belles scènes. Reconnaissons d'ailleurs la belle rencontre que Woody Allen a faite avec le chef-opérateur Vittorio Storaro qui, après les années 30 de "Café Society", reconstitue ici avec de belles lumières chaudes l'ambiance de Coney Island dans les années 50. Grâce à de solides interprétations (James Belushi pas loin du Stanley Kowalski d'Un Tramway nommé désir, Juno Temple, magnifique), "Wonder Wheel" parvient à faire oublier ses quelques longueurs et démontre une fois de plus la belle rigueur dramaturgique d'un cinéaste qui trouve toujours de belles façons de nous raconter les mêmes choses.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 février 2018
    Sans intérêt. Beau cadre, mais d’une longueur sans nom. Il ne se passe rien, c’est plat, heureusement les acteurs sont bons. Mais on ne ressent rien : peut-etre parce-qu’il ne se passe rien ? Aucune morale, aucune fin, leçon, ou autre ... c’est naze.
    Psah
    Psah

    12 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    L'une, sans doute, des dernières occasions (l'Ordre moral essayant de nouveau de régenter la vie artistique) de savourer un Woody : on peut être plus ou moins conquis (à quoi bon ces marchandages subjectifs : "pas le meilleur/l'un des meilleurs" ? Et si, plus modestement, au lieu de vouloir "donner une note" à un auteur, on se laissait embarquer ...?), la subtilité, la causticité discrète, la minutie de la reconstitution de l'époque, la finesse des analyses psychologiques, l'intelligence de l'enchâssement théâtre/cinéma et de sa réflexion habituelle, désabusée, sur la dimension factice de nos vies, notre propension à nous percevoir comme les héros de nous-mêmes, tout cela et bien d'autres richesses font qu'un film de Woody Allen est toujours une expérience bien au-dessus, au-delà de la bouillie dominante, de cette pollution massive de films niais, lourds, creux, épais, badigeonnés de bons sentiments et propageant des visions bornées, normatives du monde. Il n'y a pas, sans doute, de "bons" et de "mauvais" films (ou romans) : il y a ceux qui mystifient et ceux qui démystifient.
    Newstrum
    Newstrum

    51 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2018
    Un film où se confondent la réalité et la fiction, comme souvent chez Woody Allen. Ginny (Kate Winslet) mène sa vie de serveuse à Coney Island comme on tient un mauvais rôle et l'histoire de Mickey tombant amoureux de la belle fille de Ginny fait écho à la propre vie du réalisateur. Un film crépusculaire, éclairé avec des couleurs d'incendie par Vittorio Storaro (qui en fait un peu trop d'ailleurs), qui pourrait être le dernier de son auteur, la roue de la fortune ayant tourné défavorablement pour lui. Si tel devait être le cas, ce serait une sortie plus qu'honorable (quel dernier plan prémonitoire où la vie des personnages et sa propre vie brûlent métaphoriquement sur la plage !). Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 février 2018
    Un film ou rien ne se passe, enfin rien de transcendant, rien qui n’est déjà était filmé et en mieux, les acteurs semblent s’emmerder devant la caméra à écouter sûrement la direction d’un homme qui du haut de tous ses films ne filme plus que l’ennui de faire des films pour faire des films ! C’est volontairement cynique et factice pour montrer sûrement la vacuité des relations humaines, mais là où l’on voit des élans à la Tenessee Williams sur la critique des atermoiements de la middle classe américaine, il n’en ressort que des images et des jeux faux et sans consistance ! Bref on est très très loin de Blue Jasmine ou de l’homme irrationnel qui nous donnaient à voir un Allen habité par la question des rapports humains. Très décevant
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    Pas le meilleur mais un bon film de W Allen. Cate Winslet éblouissante, toujours vraie, émouvante.
    Belle musique comme toujours avec Allen. On passe un bon moment.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    Woody Allen a vieilli. Et avec l'âge, son cinéma choisit la pudeur et la fausse simplicité. Fausse simplicité, car à la façon de cette grande roue qui balaye le décor, l'apparent dénuement des pièces où se jouent la plupart des scènes, côtoie la grandiloquence des rues New-Yorkaises et des fêtes foraines. "Wonder Wheel" est un film fait pour les acteurs. On pourra reprocher l'abus de dialogues, au détriment d'un travail sur l'image. En vérité, le réalisateur oublie tous les subterfuges du cinéma qu'il connaît assurément bien, pour centrer son regard sur les actrices. Elles déroulent leur rôle à la manière de tragédiennes shakespeariennes, dans un récit où tout n'est que théâtre. La naïveté déconcertante côtoie la manipulation, la lourdeur masculine se confronte à l'hystérie féminine, l'amour espère que le fil des jours ne se perdra pas dans l'usure des couples. On pense presque à l'aveu du réalisateur lui-même, à savoir que la vieillesse le guette et que l'amour n'est plus pour lui. Le procès (mérité ou pas, cela n'est pas la question) qui lui est intenté, hante totalement ce récit cruel à la limite de la misanthropie. Allen n'aime pas ses personnages. Et cette absence totale d'empathie ne fait que les rendre plus acerbes et cruels. Le réalisateur génial évite toute forme de compassion, comme si, à l'aube de sa fin de carrière, il avouait que l'espoir n'a plus de place dans notre monde. "Wonder Wheel" est un film formidablement mélancolique, illustré par cette roue qui crève un ciel estival, rappelant que le temps ne fait que tourner et ramener à lui les éternels tourments amoureux qui constituent la matière humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    J ai vu la plupart des films de Woody Allen et dans les derniers, il y avait du très bon et du moins bon mais jamais on ne regrettait de les avoir vus. Celui-là est à classer dans les bons mais pas plus. Les personnages sont intéressants et Kate Winslet est éblouissante de bout en bout. Un regret : le rôle de récitant tenu par Justin Timberlake qui me paraît être une facilité scénaristique alors que certains critiques y voient une approche théâtrale. Ne vous privez surtout pas des films de Woody Allen ni de ceux de Roman Polanski qui sont vraiment parmi les grands cinéastes de notre temps, en espérant que le politiquement correct actuel ne les empêchera pas de tourner de nouveaux films.
    tupper
    tupper

    136 abonnés 1 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2018
    Film de forme plus que de fond. Sur le fond c’est de la tragédie grecque à la sauce Woody Allen avec un croisement des histoires assez basique, moins subtil qu’à l’accoutumé. Il semble que tout les efforts aient été mis sur la réalisation, les plans, la lumière, la théâtralité. Agréable à l’œil mais pas suffisant pour en faire un grand Woody Allen.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2018
    Intrigue peu convaincante et décors de carton pâte. Des cris, des larmes mais peu d'émotions. Intrigue peu convaincante et décors de carton pâte. Des cris, des larmes mais peu d'émotions.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2018
    Une immense roue, celle de Wonder Wheel, dans un Coney Island fantasmé et en voie de décrépitude. Qui symbolise évidemment celle de la vie et de l'infortune puisque Woody Allen a toujours été un vrai pessimiste quel que soit le nombre de comédies qu'il a pu tourner. Et Wonder Wheel n'en est assurément pas une, loin de là, même si l'on a du mal à qualifier le film de mélodrame. Indépendamment de la somptueuse lumière orangée due à Vittorio Storaro, digne de la flamboyance de Douglas Sirk, le long-métrage rend un hommage beaucoup trop appuyé aux dramaturges américains avec son scénario trop banal centré sur des personnalités assez peu approfondies hormis le rôle défendu par Kate Winslet et que l'actrice interprète avec un immense talent. Mais l'histoire est bien indigente et assez prévisible dans son déroulement et le plus grave c'est que le réalisateur semble avoir peu d'affection pour ses personnages, les traitant de haut, voire avec cynisme. Ce n'est certes pas la première fois mais là où il y avait habituellement toujours une bonne rasade d'humour, il n'y a dans Wonder Wheel rien de tel si ce n'est des dialogues et des attitudes qui peuvent parfois sonner faux, en particulier dans la bouche de James Belushi ou de Justin Timberlake. La roue a tourné, ce Woody Allen théâtral n'arrive pas à la cheville de ses plus grandes réussites.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    C'est toujours un grand plaisir pour moi de pouvoir visionner un film de W. Allen.
    Voilà de nouveau une petite pépite bien chiadée.
    Je n'ai pas aimé tous ses films mais presque (je n'ai pas aimé "Minuit à Paris").
    On se met bien à la place de Ginny, complètement déboussolée entre son mari qu'elle n'aime plus, son fils incontrôlable, son amant spoiler: qui va se faire séduire par la jeune Carolina
    et justement cette Carolina (fille de son mari) qui est en grave danger, qui débarque et met le bazar.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2018
    Souvent, j’aime me retrouver à contre sens - c’est le lot des vieux sur les autoroutes – comme de se répéter - lorsque la critique encensait le pape de l’humour parfois je n’étais pas d’accord, mais comme une horde le met à poil et me hérisse le poil, je suis allé voir son quarante septième film et j’étais enclin à l’aimer.
    Jazz, Coney Island dans les années cinquante, voix off qui met de la distance : tous ces rêves d’amour inaboutis, ce n’est que du cinéma ! Comme on l’aime.
    Sous des lumières rouges et dorées, les destins sont noirs. Le mélo se déploie dans le milieu des artistes, avec une actrice devenue serveuse, un maître nageur à prétention théâtrale et pépette tentant d’échapper à un mafioso de comédie, à moins que ce ne soit de la tragédie.
    Les acteurs sont excellents y compris dans l’artificialité des face-caméra. Une bonne année encore avec le sentiment de la fin d’une époque où Wolinski était encore vivant et le Grand Duduche : inconsolable, je suis.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    Le pitch et la bande annonce m'ont attirée.
    Je me faisais une joie de voir ce film et toutes mes attentes sont récompensées.
    C'est un drame humain particulièrement grandiose et universel dans les émotions et les névroses montrées.
    Pauline T
    Pauline T

    30 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Je m'accroche à Woody parce qu'il est Woddy... Mais ce film m'a profondément fait ch*er ! Au bout de 20 minutes j'ai compris que la séance serait longue... L'histoire est bien oui, oui, mais au final pas tant que ça. Et cette lumière orange là, pitié ! La plupart du temps elle n'a rien à faire là et elle ne raconte rien ! Des passages du orange vif au bleu profond, on pourrait penser qu'il y a un message derrière, mais non, rien, que dal !
    C'est nul, plat, criard à l'image pour rien, trop de plan séquence tue le plan séquence. Il n'y a que le jeu de Kate pour rattraper le tout...
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