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lionelb30
439 abonnés
2 593 critiques
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2,5
Publiée le 8 octobre 2017
Histoire meconnue donc toujours interessant de savoir et d'entrer dans une certaine intimite de l 'empire britannique. Maintenant le film lui reste d'un grand classicisme avec quelques longueurs.
Un aspect resté inconnu de la vie de la reine Victoria, un magnifique récit d’une amitié impossible avec Judi Dench toujours aussi radieuse et pleine de vie dans son deuxième rôle d’une souveraine Britannique. A voir absolument.
belle histoire vraie et méconnue que nous narre S.frears, au début il pique des coutumes et facéties de la cour. mais très vite il rentre dans une relation de complicité et ambiguës qui semble naïve.... dommage les situations s'enlisent et se répètent bref mon ennui prend le pas sur le rire et l'émotion
Rien à voir avec l'excellence impertinente de The Queen, Confident royal confine à l'anecdotique pour un Stephen Frears qui se contente d'illustrer un scénario cousu main qui raconte un épisode savoureux de la fin de règne de Victoria. D'un côté, l'amitié entre un serviteur indien et d'origine musulmane avec une reine qui s'ennuie ; de l'autre les rites désuets d'une cour qui bruisse, complote et s'émeut de la royale complicité qui est née. Lancé sur de bonnes bases, le film finit par s'essouffler à cause d'une histoire qui devient redondante, n'ayant pas de péripéties suffisantes à proposer. La mise en scène de Frears, un temps éclatante, semble aussi baisser pavillon à mesure que le Munshi (professeur) indien prend de l'importance au point d'accéder à un rôle de favori des dernières années de Victoria. On admire les décors et les changements de costumes, l'humour grinçant et l'interprétation impériale de la vénérable Judi Dench mais faute d'approfondissement de la situation géopolitique, en particulier, Confident royal adopte à mi-course un rythme de croisière nonchalant et presque fastidieux. Heureusement, Frears ne manque pas l'aspect lutte des classes qui est l'un des thèmes chéris du cinéaste mais sous la pompe de Buckingham, c'est le confort du film historique qui prend le dessus.
Quelle mouche a bien pu piquer UGC et consorts pour nous présenter ce joyau aussi frileusement ? Petit bijou d’humour (beaucoup) mais surtout d’émotion/s. Et d’Histoire, nous campant la si célèbre Victoria sous un angle totalement personnel : engoncée empêtrée engluée dans cette existence impériale où elle se mourait d’ennui, peuplée de pompeux vautours, dans ce milieu aux castes aussi rigides qu’en Inde. Une souveraine dont l’intimité, même celle de ses très royaux boyaux se discutait en détail devant une partie de cartes. Une Victoria le menton abondamment repeint de soupe épaisse. Victoria curieuse et avide d’en apprendre sur ces contrées, ces peuples et ces cultures sur lesquels elle régnait depuis de très très très longues années et sur lesquels, en fin de compte elle ignorait tout. Et surtout, surtout, Victoria dans la plus immense des solitudes depuis 30 ans (« puissant et solitaire » comme le disait si bien Victor Hugo), depuis le décès d’Albert son époux bien-aimé. Et dont la fin de vie fut enfin ensoleillée par ce rayon de chaleur humaine apportée par un très humble et obscur serviteur venu de l’autre bout de son empire. Je salue très bas et très protocolairement Judi Dench, oh pardon, Dame Judi Dench (élevée par Elizabeth II au grade de Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique), ainsi que son excellent duettiste Ali Fazal. Ah au fait, messieurs les distributeurs : les petites salles où vous projetez ce film à la sauvette, sont archi combles. Juste un détail, comme ça.
L’extraordinaire histoire vraie d’une amitié inattendue, à la fin du règne marquant de la Reine Victoria. Quand Abdul Karim, un jeune employé, voyage d’Inde pour participer au jubilé de la reine Victoria, il est surpris de se voir accorder les faveurs de la Reine en personne. Alors que la reine s’interroge sur les contraintes inhérentes à son long règne, les deux personnages vont former une improbable alliance, faisant preuve d’une grande loyauté mutuelle que la famille de la Reine ainsi que son entourage proche vont tout faire pour détruire. A mesure que l’amitié s’approfondit, la Reine retrouve sa joie et son humanité et réalise à travers un regard neuf que le monde est en profonde mutation.
Très bon film : Un démarrage ultra rythmé montrant l'abondance du royaume britannique, des touches d'humour d'anglais, d'excellents acteurs, une belle histoire d'amitié entre 2 personnes que tout oppose.
Malgré quelques longueurs en fin de films, je conseille vivement ce film.
Voilà un excellent film historique sur des faits méconnus. J'ai trouvé ce film de grande qualité, tant dans la réalisation, l'interprétation et les décors. C'est une histoire d'amitié touchante, véridique, tolérante. J'ai beaucoup apprécié.
Super film! Beaucoup de sentiments passent à travers ce film (rires, larmes). Le jeu des acteurs est très bon. J'ai passé un très bon moment , même si la deuxième partie du film est moins rythmée.
Judi Dench Extra sur un scénario sympa, même si certainement très romancé.... C'est soigné et souvent drôle avec ce décalage permanent. On prends un véritable plaisir sur la projection de ce film de S. Frears et c'est bien là l'essentiel.
Si la mise en scène brille au début lors de la reconstitution des banquets et événements royaux, la suite se fait plus ampoulée et quelconque. Au final, on finit par s’ennuyer et on sort de la salle en ayant l’impression de ne pas avoir appris grand-chose et d’être passé à côté d’un beau et grand sujet.
Comment ne pas saluer la prestation de Judi Dench incarnant mieux que quiconque la grande Reine Victoria dans un épisode de sa vie inconnu jusqu'en 2010 où l'on apprend alors qu'elle a eu vers la fin de sa vie un confident musulman indien. En deuxième lecture, l'Empire britannique confronté a ses colonies et à l'avenir indépendantiste de l Inde.
Film à la fois déroutant et impressionnant. Je ne connaissais pas bien l'histoire de la Reine Victoria et j'ai été surprise que la rencontre avec Abdul Karim, un indien musulman, ait eu un tel impact sur ses dernières années. Il lui a fait vivre des moments intenses en lui faisant remémorer ses meilleurs souvenirs. En sa présence, elle s'est débarrassée de son "carcan" royal, revivant ses meilleurs moments qu'elle avait enfouis le long de son règne et de ses obligations. Débordant de curiosité jusqu'à apprendre la langue, à ses côtés, avide de connaître ce qu'elle ignorait, elle semble rajeunie et renaître auprès d'Abdul, qui pour sa part l'honore, la respecte et la protège.Quant à la famille royale et tout le personnel vivant au Château de Windsor, le réalisateur nous trace un tableau peu glorieux, tous à l'affût du pouvoir ou d'une avancée dans la hiérarchie. Stephen Frears nous a bien imbibés de ce que le protocole royal impliquait en ce temps-là et régner n'était guère chose aisée. Judi Dench impériale !!!
Superbe film où l'on découvre une reine Victoria différente de l'image que l'on donne habituellement d'elle. Le rôle de la "cour" est effrayant comme toujours ......et l'on comprend beaucoup de la perfide Albion
On parle beaucoup de Woody Allen qui tourne au rythme stakhanoviste d’un film par an mais Stephen Frears ne démérite pas. Et il devrait peut-être ralentir un peu la cadence car la qualité de ses films s’en ressent. Pour, dans sa filmographie récente, des films réussis comme le magnifique « Philomena » ou l’excellent « The Program » (injustement passé inaperçu), on note des navets comme « Lady Vegas » ou des films passables comme « Florence Foster Jenkins » sorti l’an passé. Son « Confident royal » est plutôt à ranger dans cette dernière catégorie. Il y retrouve Judi Dench, émouvante et inoubliable Philomena, pour conter les dernières années de la reine Victoria. Celle-ci s’était attachée à un serviteur hindou venu lui apporter un présent lors d’une cérémonie; c’est cette relation improbable que narre le long-métrage. L’actrice anglaise est encore une fois magistrale dans le rôle de cette reine qui n’a plus le goût du pouvoir et se lasse du protocole. C’est certainement le point fort et la pièce maîtresse du film.
Pourtant, ça commençait plutôt bien. Dans le premier tiers, Frears prend le parti de se moquer des us et coutumes en usage à la Cour royale anglaise et le fait plutôt bien. Il raille les sempiternelles réceptions officielles, les banquets interminables et l’armada de sous-fifres censés s’occuper de la Reine et de sa Cour. La satire est plutôt bien vue et les usages du protocole royal en prennent pour leur grade. Mais le cinéaste se désintéresse trop vite de cet aspect pour se focaliser sur la relation entre la souveraine et ce jeune hindou qui va devenir son ami puis son confident. On ne peut lui en vouloir, c’est le cœur du film et sa raison d’être. Mais on a du mal à s’attacher à eux et le pourquoi de l’intérêt qu’elle lui porte est mal retranscrit à l’écran. Cette relation intime est en effet trop rapidement évidente à tel point qu’elle en devient improbable en dépit de sa véracité. Conséquemment, les séquences où on les retrouve tous les deux deviennent répétitives, caduques ou peu stimulantes.
Frears et son scénariste ont certainement eu du mal à digérer le roman dont est adapté le film. Ils peinent à nous faire ressentir ce qui a pu motiver cette Reine à défier tous ses proches pour cet homme d’une autre culture, pas forcément bien incarné par un Ali Fazal qui n’a pas la carrure du rôle. Et la dernière partie qui montre l’entourage de la Reine complotant contre ce nouvel ami qui n’est pas le bienvenu est trop classique et caricatural voire manichéen. De ce fait, si la première heure attise notre intérêt, la seconde devient plus pénible et ronronnante. Et si la mise en scène du réalisateur anglais brille au début lors de la reconstitution des banquets et événements royaux, la suite se fait plus ampoulée et quelconque. Au final, on finit par s’ennuyer et on sort de la salle en ayant l’impression de ne pas avoir appris grand-chose et d’être passé à côté d’un beau et grand sujet. En espérant que le metteur en scène prenne plus son temps et nous honore d’un prochain long-métrage plus réussi.