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    Confident Royal
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    111 critiques spectateurs

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    LeFilCine
    LeFilCine

    178 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    Au rythme d’un long-métrage par an, Stephen Frears est un réalisateur prolifique qui a alterné ces dernières années le bon (Philomena) et le moins bon (Florence Foster Jenkins). Mais s’il y a bien une constante, c’est qu’à chaque fois qu’il retrouve Judi Dench, le résultat à l'écran est une belle réussite. On sent la confiance aveugle qui règne entre ces deux-là, et l’investissement que cette dernière met à répondre aux attentes du metteur en scène britannique. Elle a assurément dû travailler le rôle de la reine Victoria avec une immense rigueur car elle s’avère immédiatement convaincante en reine vieillissante et acariâtre. Il faut dire qu’elle avait déjà endossé le rôle de la grande reine il y a une vingtaine d’années. L’histoire que narre Confident Royal est à peine croyable et a pourtant bien eu lieu telle que le raconte Stephen Frears. Le film est fascinant surtout par le choc culturel immense généré par la rencontre entre ces deux personnages que tout oppose. L'Islam a également une place intéressante dans le récit, car loin des caricatures habituelles et des déformations de notre temps. On retrouve aussi une critique acerbe des membres de la cour royale et de leurs petitesses. Vous l’avez donc compris, le scénario fait preuve d'une grande qualité d'écriture et son sujet est passionnant. Il n’y a d’ailleurs pas d'introduction pompeuse et on rentre très vite dans le vif du sujet. Pour parfaire le tout, on trouve de nombreuses séquences très drôles dans la première partie, de cet humour british que maitrise si bien Stephen Frears. Il insuffle ensuite à son récit une touche de gravité et de profondeur qui fait de Confident Royal un biopic historique de très bonne facture.
    Armand B.
    Armand B.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Un film à la fois attachant et divertissant, donnant en plus des informations sur l'époque et notre époque... un choc des cultures des plus intéressants. L'ouverture d'esprit de Victoria est étonnant. Judy Dench est absolument parfaite en reine luttant contre son déclin physique. Quant au partenaire incarnant Abdul, il est très attachant... À voir absolument pour passer un bon moment et se divertir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Un film bien fait, avec de belles reconstitutions historiques, une actrice maîtrisant à la perfection son jeu, de bons acteurs, des scènes réellement amusantes (surtout dans la première moitié du film)... mais on finit par s'ennuyer tant tout est convenu et sans surprise. L'ensemble manque de relief mais se regarde de manière agréable... au final un très bon film TV.
    Ch K
    Ch K

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    La rigueur de l Angleterre mise a mal par le lien etrange de la reine Victoria avec son Munshi. Ca a du en faire du bruit a l e poque!
    Femme de tete.....jusqu au bout...sourire. Ca fait plaiisir a decouvrir.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Généralement, j’aime bien Stephen Frears, à quelques exceptions près… Bon bah là, ce « Confident royal » va donc rejoindre ces « quelques exceptions près ». Bah ouais, parce qu’au fond, même si ce film possède les qualités habituelles des productions de l’auteur – à savoir un casting savoureux, une réalisation posée, et un bon mariage entre situations cocasses et tendres – cette fois-ci, je me suis retrouvé avec un film un brin trop mécanique et prévisible pour vraiment m’emporter. Et franchement ça ne tient à pas grand-chose parce que je trouve que le scénario sait pourtant se montrer assez dynamique dans sa manière de traiter le sujet, parvenant notamment à jongler habilement avec les révélations qui modifient le regard que nous pouvons porter sur les personnages et la réelle nature de leur relation… C’est d’ailleurs souvent malin. Le film joue régulièrement du sous-entendu ou du détail burlesque à bon escient. La recette est maitrisée et, pour le coup, Stephen Frears se révèle encore une fois être un fort habile artisan sur ce coup… Mais bon… Même si l’œuvre est maitrisée, le problème c’est que je trouve qu’elle manque de souffle. Tout cela s’étend au fond trop en longueur, bouclant son propos en revenant sur ses premières bases, le tout en n’offrant aucune véritable surprise. Au final, je trouve que de tels choix conduisent à de très fâcheuses conséquences me concernant, notamment celui de ne pas laisser de véritable trace dans les esprits. Dans « Philomena » l’intrigue avait permis de développer un regard sans cesse plus neuf, sans cesse plus riche du personnage. Quand on la quittait à la fin du film, restait en nous cette richesse finale apportée par le parcours vécu par l’héroïne. Dans « Confident royal », par contre, le regard sur Victoria évolue finalement très peu. La femme derrière la reine apparait assez vite, et même si l’intrigue s’efforce d’offrir des prismes particuliers à certains moments clefs (l’amoureuse endeuillée ; la femme isolée ; la mère déçue, etc…) ces prismes ne parviennent pas à s’imbriquer les uns dans les autres pour créer une dynamique comme ils pouvaient le faire dans « Philomena ». Plus qu’à une dynamique, on assiste davantage là à une série de déclinaisons. Et que le propos se conclut ainsi par une boucle, où au final tout revient comme aux premiers instants entre Victoria et Abdul, ça ne fait qu’entériner cette sensation qu’en fin de compte, il ne s’est pas passé grand-chose pendant ce film. S’en est à tel point qu’au final, quand je suis ressorti de ce « Confident royal », j’en suis carrément venu à me demander ce que je pourrais bien tirer de ce film là… Et bien j’avoue pour le coup qu’encore aujourd’hui, plus de dix jours après le visionnage, je ne sais toujours pas ce que je vais bien pouvoir retenir de ce film… Pour un Stephen Frears, je trouve ça quand même bien triste…Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Va-t-on voir des films uniquement pour découvrir des chefs-d’œuvre ? Bien sûr que non. Il nous arrive souvent d'entrer dans une salle de cinéma dans le dessein de savourer un numéro d'acteur ou d'actrice. C'est exactement le cas pour ce dernier film de Stephen Frears, un cinéaste dont par ailleurs nous avons toujours pensé le plus grand bien, même lorsque le coup de génie n'était pas au rendez-vous. Quoi de plus ravissant en effet que le numéro d'actrice que nous offre la grande, l'admirable Judi Dench, plus Victoria que nature ? On aime passionnément cette actrice capable de tout jouer et toujours avec la même intelligence des rôles. Il s'agit en l'occurrence d'un épisode oublié de la fin du XIXe siècle au cours duquel la reine Victoria se laisse prendre au jeu de la fascination pour un Indien venu d'Agra afin de lui présenter une pièce commémorative au cours d'un repas protocolaire. Du coup foin des convenances : Victoria se laisse aller et bafoue les convenances, ce qui bien sûr déclenche les fureurs de son entourage. L'intrigue manque certes d'envergure, mais fournit une occasion à Stephen Frears d'égratigner une fois de plus la monarchie engoncée dans ses préjugés et dans son protocole. En cela, nous retrouvons l'esprit de "The Queen", en moins virulent toutefois. Le thème central en est le pouvoir, le pouvoir royal certes, glissant vers son déclin, mais aussi les fastes du pouvoir, la poudre aux yeux qu'il dégage constamment afin de se maintenir en place, et enfin - et surtout - le pouvoir de séduction qui émane du bel Indien, Abdul Karim, capable de mettre à mal les conventions et de renverser le couple dominant-dominé. Une fois de plus, Julie Dench triomphe dans un rôle qu'elle interprète avec une exquise finesse et une suprême élégance. Même lorsqu'on la surprend à somnoler au cours d'un repas ou lorsqu'elle dévore plus qu'elle ne mange, elle témoigne de cette justesse et de cette mesure qui font d'elle une actrice incomparable. En revanche, le reste de la distribution est fort inégal et certains acteurs donnent pitoyablement dans la caricature. Dommage car il ressort du film une impression de déséquilibre qui nuit à son économie. Mais oublions certains épisodes, oublions certaines outrances pour ne retenir que le jeu de Judi Dench et le style toujours très soigné du grand Stephen Frears.
    amafu
    amafu

    6 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Une excellente reconstitution de l'Angleterre de la reine Victoria, alors impératrice des Indes, montrant l'amitié entre la reine, fatiguée et solitaire, et son serviteur indien, basée sur des faits réels. Le film à ses débuts fait preuve d'humour (scènes de banquets ou la reine mange à toute vitesse n'attendant qu'une chose, que ce soit fini) à l'émotion, entre les confidences et le véritable attachement qui unit ces deux êtres venant d'univers opposés. Judi Dench est formidable dans ce rôle qui lui va comme un gant, et Ali Fazal très attachant.
    tigourou2007
    tigourou2007

    7 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Judith Dench fait déplacer les foules avec toujours autant de talent . La reconstitution historique est un véritable enchantement ,même si le sujet du film n'est pas le plus "vendeur".
    Si la prestation de madame Dench crève l'écran, impériale dans sa solitude dorée, entourée d'une cour avide, le scénario répétitif, lasse et survole le sujet.
    Traité de façon un peu trop académique, le film pâtit d'un manque de prise de risque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    la reine Victoria est splendide, toute en finesse et ses yeux si expressifs si jeunes font que l'on s'attache à elle en même temps qu'Abdul et qu'on verse une larme à la fin.beau film sur l'amitié et la mocheté de ceux qui la combattent.
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un servant Indien qui déboule comme un chien dans un jeu de quille. Amusante rencontre, assez théatrale, mais cet homme apporte ce qui manque dans la vie de cette reine, de la poésie...au milieu d'un univers sclérosé Il faut faire fi de certaines situations pour pleinement apprécier le spectacle, encore une fois c'est assez théatral. On sent que Stephen Frears a voulu se payer certaines conventions britanniques, certains comportements arrivistes et le racisme ambiant. Judi Dench est grandiose en femme ne s'appartenant plus, mais toujours lucide
    Francis P
    Francis P

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    Très librement inspiré d'une histoire vraie révélée au public il n'y a que quelques années seulement, le film de Stephen Frears s'appuie sur un scénario au cordeau pour donner un résultat presque parfait. Une leçon d'intelligence à tous les niveaux.
    Intelligence du scénario qui développe cette improbable histoire d'une amitié sincère et profonde combattue par l'ensemble de la Société Royale et qui permet de porter un jugement parfois glacial sur les mœurs de l'époque. Et sans jamais tomber dans le didactisme primaire, rien n'est souligné, rien n'est appuyé, alors que tout est sur l'écran. Au public de faire l'effort de voir et de comprendre. Un exemple parmi d'autres : l'arrivée des deux Hindous descendant du bateau et posant le pied sur le sol anglais : "Bienvenue au pays de la civilisation, la grande Angleterre". L'homme qui les a accompagnés est fier de son pays et de sa supériorité. Et tout autour, le port est jonché de mendiants qui se trainent par terre en quémandant une maigre aumône pour subsister. Tout est dit en un plan; C'est cela le grand cinéma : montrer sans avoir besoin d'expliquer.
    Intelligence de la mise en scène. Pas un mouvement de caméra gratuit, pas un effet facile dont sont malheureusement trop souvent coutumier les réalisateurs qui cachent leur manque de talent derrière une agitation constante et gratuite de la caméra. Ici, chaque plan est pensé et réalisé en fonction de la séquence et de l'histoire. La scène du banquet (entre autres) en est une parfaite illustration. Majestueuse mais sobre et précise. Une leçon.
    Et enfin intelligence de l'interprétation. Avec bien entendu, Judy Dench en tête de la distribution, impeccable de justesse, d'émotion et de sens du comique (car le film est aussi drôle, très drôle). L'évolution de son jeu entre le début de l'histoire où elle joue une reine toute puissante mais malade où l'on peut deviner dans son regard qu"elle n'aspire probablement plus qu'à mourir et la période où l'amitié avec son serviteur grandit avec leur complicité, alors que son regard s'allume, qu'on perçoit dans ses yeux une étincelle nouvelle. Elle semble progressivement rajeunir. C'est purement éblouissant de justesse.
    Cerise sur le gâteau, tous les autres acteurs sont également excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 février 2018
    Un vrai bon moment simple, subtil et profond. La rencontre entre deux personnages enfermés dans leur carcan et qui ne devait jamais devenir ami. Je me demande si c'est inspiré d'un fait historique mais c'est chouette
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    Petit film sympathique et charmant sur une histoire improbable mais assez réjouissante.
    Pour un moment de légèreté (et aussi un peu de culture sur la monarchie victorienne).
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2017
    S.Frears revient à la comédie et à la royauté. Rien de bien original dans cette lutte des laissés pour compte-Abdul l'Indien - contre l'establishment-l'entourage royal. Sinon l'époque Victorienne elle même assez gratinée en préjugés raciaux et coloniaux. L'arbitre est jouée par la reine Victoria herself, alias J.Dench, très bien. L'époque Victorienne apporte à Frears bon nombres de scènes comiques très réussies, traitées sans manichéisme et c'est tant mieux. Costumes et décors magnifiques. Manque un peu l'irrévérence espérée. Même le couplet sur la condition de la femme musulmane d'Abdul est emporté dans un océan All You Need Is Love de bons sentiments. On aurait aimé le brin de méchanceté dont sont capables nos amis britanniques. Pas mal quand même.
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2017
    Stephen Frears retrouve la merveilleuse actrice Judi Dench (grâce à laquelle il a réussi son avant-dernier film, le formidable « Philomena ») et lui confie le rôle le plus lourd à porter pour une actrice anglaise, celui de la reine Victoria au seuil se sa vie. En mettant en lumière cette histoire méconnue et probablement étouffée par le carcan de la monarchie anglaise pendant plus d’un siècle, Frears a trouvé une fois de plus l’occasion de filmer une femme forte, une femme de caractère (après Tamara Drewe, Florence Foster Jenkins, et Philomena, dans des genres différents), qui défie une société, une morale, une atmosphère austère. L’époque Victorienne est probablement l’époque la plus psychorigide de l’histoire contemporaine britannique et tout dans la façon de Stephen Frears de filmer la Reine, la cour, l’étiquette, le rappelle avec cruauté. Le film de Frears est tout à fait maîtrisé, bien filmé, bien photographié, sans trop de temps morts. La musique est agréable mais un peu anecdotique et son film passe bien, même si la fin tire un peu en longueur et même si elle flirte avec un pathos qui nous avait été soigneusement évité jusque là. Le casting est surtout dominé par la prestation de Judi Denché, immense actrice britannique qui compose une reine physiquement très affaiblie, mais dont le caractère bien trempé ne souffre aucune discussion. Cette vieille dame, écrasée par le poids des ans et des responsabilités et qui n’a plus gout à rien depuis la mort de son mari, retrouve une certaine allégresse au contact de ce bel étranger. Elle en pince un peu pour lui, c’est évident, et comme toutes les femmes charmées par un homme, elle se pique de passer du temps avec lui, de mieux connaitre son pays, sa langue, sa culture, elle rajeunit à vue d’œil ! Il faut dire qu’il y a de quoi être charmée par le très bel Ali Fazal. Il interprète un Abdul immédiatement attachant, vif et pas du tout habitué aux convenances anglaises, il ose regarder la Reine, il ose lui parler, il ose même la faire danser et lui prêter son bras, chose absolument impensable même aujourd’hui à la cour d’Angleterre. C’est un jeune homme qui ose, qui ose s’attacher à la souveraine d’un Empire qui traite bien mal les indiens en général et les indiens musulmans en particulier. Le film insiste sur l’audace de Victoria pour imposer cette amitié improbable, mais elle n’insiste pas tellement que le fait que pour lui aussi, cette amitié peut poser problème, par rapport à tout ce qu’il est : un sujet de l’Empire colonial, d’une confession différente. C’est un sujet ébauché par le personnage de Mohammed, l’indien qui l’accompagne et lui reproche de « pactiser avec l’ennemi colonial » en quelque sorte, mais de façon assez anecdotique. Frears choisit de focaliser que l’amitié de deux personnes plutôt que sur le rapprochement de deux cultures, même si l’un provoque forcément un peu l’autre. Les seconds rôles, hormis l’infortuné Mohamed bloqué en Angleterre à son corps défendant, est composé de comédiens qui jouent parfaitement bien les anglais choqués, offusqués, exaspérées et finalement, un peu haineux. Le scénario de « Confident Royal » (je préfère le titre original, comme souvent « Victoria and Abdul », cela fait penser à « Roméo et Juliette » !) n’est pas très compliqué à suivre, et l’on sait très bien comment cela va se terminer, d’ailleurs le Reine comme Abdul le savent bien aussi, il n’y a pas de happy end pour une histoire si particulière et ce qui devait arriver ne manque pas d’arriver. Si Stephen Frears, de son propre aveu, à romancé cette histoire vraie, il cherche d’abord à filmer l’amitié d’un jeune homme envers une vieille dame qui pourrait être sa grand même et une veille dame envers un jeune homme désintéressé, elle qui a eu 9 enfants et qui supportaient mal de les voir piaffer d’impatience pour monter sur son trône. Abdul l’aime alors qu’il a tout à y perdre alors que tous les autres l’aiment parce qu’ils la craignent ou ont besoin d’elle pour obtenir quelque chose. A son contact, elle s’ouvre à la culture indienne et musulmane, et elle accepte l’épouse et la belle-mère voilées d’Abdul (d’une burqua, ce qui aurait peut-être besoin d’être vérifié historiquement !), elle fait preuve d’une ouverture d’esprit qui peut paraître un peu exagérée par moment, elle qui était si rigide sur la morale et arc-boutée sur la tradition anglicane. Mais si Stephen Frears appuie un peu trop son propos en tordant le coup à une certaine vérité historique, on ne lui en tient pas rigueur parce que son film est agréable, drôle parfois, émouvant souvent et met en exergue une ouverture à l’autre qui semble de moins en moins dans l’air du temps. Un joli petit film historique sans prétention mais plein de bonnes intentions, peut-être parfois tenté d’un faire trop, mais qui mérite le détour du cinéphile un peu curieux et ouvert d’esprit.
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