Ce film a reçu le Grand Prix au festival de Deauville cette année C'est une tragi-comédie originale et j'ai plutôt bien aimé. Entre un deuil (décès de sa maman), le divorce d'avec sa femme qui demande en plus la garde totale de leur fille, son boulot de flic et les tracas quotidiens, un trentenaire se débat, essaye de faire face, craque et tout cela est magistralement interprété par l'acteur/réalisateur.
Tout ça pour ça ? Dès première scène (le fameux court métrage initial) je me suis demandé ce que je faisais là. Et quand est arrivée la fin, je n'avais pas la réponse. Jim Cummings n'est pas mauvais acteur mais pour le reste, je ne suis pas vraiment convaincu.
Sensation du festival de Deauville, "Thunder road" est l'oeuvre de quasi un seul homme, Jim Cummings, qui assure les rôles d'acteur principal, réalisateur, monteur, scénariste et compositeur. C'est surement d'ailleurs de là que vient le problème, non pas que Jim Cummings soit dénué de talent mais, assurer autant de responsabilités sur un film est un pari risqué et cela se ressent. L'artiste américain a voulu faire de son court-métrage un long-métrage mais, comme souvent dans ce cas, l'intrigue est trop faible pour un métrage d'1h30. Par trop faible j'entends qu'elle manque à mon sens de densité et de profondeur, on a déjà vu cent fois ce genre d’histoire et y ajouter une touche d'humour décalé ne suffit pas à proposer un script original. Je pense que l'aide d'un co-scénariste aurait pu être salvatrice, elle aurait permis à Cummings de prendre du recul sur son oeuvre qui sonne finalement un peu comme un ego-trip prétentieux. On remarque ça à travers l'interprétation, qui n'est certes pas catastrophique, mais qui agace sur la longueur, l'acteur principal en faisant tellement des caisses qu'il en devient peu crédible et insupportable. Côté réalisation,ça n'est ni mauvais ni réellement bon, Cummings manquant à nouveau de recul sur son travail pour proposer une mise en scène forte et novatrice. L'idée et l'envie étaient là, certaines scènes parviennent à nous faire rire et d'autres à nous toucher mais, au final, je suis sorti peu convaincu de ma séance, le rendu final n'étant pas à la hauteur des hautes ambitions de son créateur.
Malgré un bon début, le film devient ensuite assez répétitif dans sa construction, il n'est pas drôle mais plutôt tragique et par moment pas vraiment passionnant. L'acteur est certes convaincant mais force un peu son jeu quand il passe sans arrêt d'un état euphorique à un état dépressif. En sortant de la salle, c'est plutôt la déception qui l'emporte.
Film bien réalisé et Jim très bon acteur, je n’ai pas trouvé ça super drôle.... je dirai plutôt tragique et triste. Pour moi il manque quelque chose dans le scénario.
Jim Cummings présente enfin sa dramédie ayant déjà fait beaucoup parler d'elle à Sundance, à Cannes ou encore à Deauville. Thunder Road, première réalisation du cinéaste s'avère être une franche réussite. Maître de son film de bout en bout, l'acteur/réalisateur/producteur/scénariste/metteur en scène réussit en un long-métrage impressionnant à réinventer la dramédie sur grand écran. Maîtrisant son sujet à chaque instant, le film alterne les moments de comédie et de drame sans temps mort, nous faisant vivre des moments d'anthologie. Le scénario est écrit à la perfection, la plume de Cummings est acérée et ne fait pas dans la dentelle mais c'est aussi ce franc-parler qui fait partie des points forts du film. Que ce soit dans un monologue d'une grande tristesse à l'église ou avec une scène de fin qui vous fera sortir de la salle avec un grand sourire, quelques larmes et des frissons, Cummings remporte son pari de raconter une histoire somme toute banale et à la présenter sous son meilleur jour. Pour ce qui est des acteurs, il va sans dire que Jim Cummings est la réelle star de ce long-métrage, présent à chaque instant et délivrant des interprétations percutantes à chaque seconde, l'acteur explose littéralement à l'écran et se place d'ores et déjà comme un gros prétendant aux récompenses. Dans tous les cas, Cummings est bien aidé par des seconds rôles tout aussi impeccables. Kendal Farr, Nican Robinson, Jocelyn DeBoer et j'en passe donnent le meilleur d'eux-mêmes pour nous faire vivre cette expérience à part entière. La partition musicale est magnifique et nous fait ressentir de nombreuses émotions, faisant planer, sans jamais la diffuser, le Thunder Road de Bruce Springsteen dans la salle de cinéma. Les décors du film sont tout aussi beaux et nous plongent avec une grande facilité dans cette petite ville des Etats-Unis où les grands espaces sont rois et les grandes villes n'ont pas d'influence. La réalisation du film est excellente, accompagnant chaque seconde de la meilleure des manières, toujours bien cadrée, jamais surfaite. Jim Cummings a sans aucun doute possible réussit son pari de réaliser, de jouer, d'écrire et de produire un long-métrage qui marquera le cinéma indépendant américain. Thunder Road donne clairement envie de voir le réalisateur/acteur prendre son envol pour nous délivrer d'autres œuvres marquantes.
un film curieux , original , parfois émouvant , parfois agaçant à l ' image de son héros , un policier dont la vie dérape plus ou moins , un policier interprété par Jim Cummings également metteur en scène .Jim Cummings est omniprésent dans ce film , il est brillant (un petit bémol , il pleure bien mais un peu trop souvent !! )
ou « JAMAIS SANS MA FILLE » , Surprenant, non ? Les obsèques de la maman….sont désopilants!!! Un peu comme ces comédies italiennes des années 70, la force du film vient du mélange des genres (comédie, tragique). Comme dans Parfum de Femme ou l’Argent de la vieille, c’est ce qui nous conduit, désarmés, à l’émotion intense.
Bon, La santé mentale de notre « père modèle » nous inquiète un peu…... j’espère que ce sont les événements contraires de sa vie qui l’ont conduit jusqu’à cet état extrême d’euphorie à désespoir en un instant….avec accès de violence !!! Il est flic et porte une arme !!!! (image des états-unis d’aujourd’hui) On peut ressentir à certains moments, un manque de cohérence mais le film est touchant. Il faut noter que le réalisateur, assure aussi le rôle principal de ce père déboussolé..
L’acteur réalisateur joue un policier déséquilibré, burlesque mais inquiétant. Comment faire respecter la loi quand son représentant est si fragile, imprévisible, dangereux ? Ce portrait d’une brigade électrique est celui d’une nation US menée par un dément. La bonne volonté du personnage en uniforme peut attirer la bienveillance, mais aussi l’effroi devant tant de désinvolture tourmentée. Quelques cinéphiles y ont vu du Buster Keaton ou du Stan Laurel, j’ai ressenti surtout du tragique, du maladif, d’autant plus que des rires dans la salle m’ont plutôt embarrassé.
Scénario, mise en scène, interprétation, musique, montage : il en a fait des choses, le dénommé Jim Cunnings. Sauf que tout cela ne fait pas un bon film, loin de là ! Ce film, on dirait une succession de sketchs mis bout à bout, censés nous émouvoir et nous faire rire. Et c'est vrai que le personnage qu'il interprète, l'officier de police Jim Arnaud, pourrait, aurait dû s'avérer touchant, avec toutes les catastrophes qui, dans chaque sketch, lui tombent dessus. Le problème, c'est que, à chaque fois, il y a quelque chose en trop qui fait tout foirer. Quant à faire rire, on en est très loin ! Le pompon, c'est que "Thunder Road", la chanson de Bruce Springsteen qui donne son titre au film, on ne l'entend jamais !
" thunder road " grand prix du dernier festival de deauville m'a un peu déçu. En effet je m'attendais beaucoup de ce film au vu de sa note, j'ai trouvé l'histoire pas folle parfois même agaçante cependant le réalisateur et acteur principal Jim Cummings est émouvant et drôle dans son rôle qui fait vasciller une américaine profonde.
Maître de son film de A à Z (réalisateur, acteur principal, metteur en scène, scénariste...) Jim Cummings transforme son court métrage en un long dans « Thunder Road ». Il y incarne un père qui s'éloigne des caricatures de mecs virils. C'est un personnage à lui tout seul, sensible, enthousiasme, maladroit, drôle ou encore colérique, il est le portait d'un looser au grand cœur. Tout commence par la meilleure scène du film à l'enterrement de sa mère, puis aux difficultés avec sa fille, son travail ou son divorce, Jim va devoir gérer tant bien que mal. L'histoire en elle-même n'est pas vraiment folle, elle est plutôt assez simpliste. Mais c'est vraiment le héros qui va nous faire apprécier ce film, touchant.
« Thunder Road » est une chanson de Bruce Springsteen, un américain qui a réussi malgré une vie privée aux galères multiples. Le long-métrage de Jim Cummings résume à peu près la chanson. Jim est policier et un bon père de famille. Mais à la mort de la mère de sa fille, sa vie s’est un peu écroulée. Un peu fou sur les bords, Jim a surtout l’ambition de tout bien faire quitte à ce qu’on le prenne pour un névrosé et qu’on le juge trop vite. Pendant une heure et demie, nous allons suivre le portrait de cet homme qui danse, ri, pleure, cri, s’emporte, bref qui externalise ses émotions. Porté entièrement par Jim Cummings en tant que réalisateur, acteur, scénariste, producteur et même compositeur, le film n’est pourtant pas du tout mégalo. « Thunder Road » est un tourbillon d’amour mais aussi de colère à une Amérique qui s’effondre. Dans une mise en scène tragi-comico-mélancolique, le film parle de l’éducation, de la mort et du divorce avec une dimension psychologique inédite et toujours juste. « Thuner Road » est la belle révélation de la sélection ACID au Festival de Cannes 2018. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com