Conjuring : Sous l'emprise du Diable est le troisième volet Conjuring et le huitième film de l'univers. Ce film est une fois de plus une adaptation inspirée d'une histoire vraie, et plus précisément du procès d'Arne Cheyenne Johnson, le procès d'un meurtrier qui s'est déroulé dans le Connecticut en 1981, cette affaire est également connue sous le nom de : « The Devil Made Me Do It ». Bon, par contre, il faut savoir que beaucoup de choses (pour ne pas dire quasiment la totalité des événements se produisant en dehors du procès) sont inventés uniquement pour le spectacle. Une grande partie du film se voit forcément "romancée" d'une manière ou d'une autre pour réussir à en faire un long-métrage d'une heure et cinquante-et-une minutes.
À la distribution pour laquelle nous sommes aujourd'hui très attachées, on retrouve Patrick Wilson et Vera Farmiga dans leurs rôles respectifs dans la franchise en tant qu'Ed et Lorraine Warren. La chronologique de ce long-métrage se déroule après tous les films de l'univers qu'on a eu précédemment avant 2021, du coup, on constate de fines évolutions, notamment pour Judy, qu'on voit bien grandir mine de rien au fil de la saga. Quant à la production et à la réalisation, James Wan est désormais absent et passe le flambeau, c'est une grande première ! Lui qui a toujours réalisé les Conjuring (1 et 2) et même écrit le second, sans oublier qu'il a toujours produit les dérivés de l'univers également. Puis, les bandes-son, elles sont bonnes et fidèles aux Conjuring et pour cause, on retrouve Joseph Bishara (Dark Skies, Insidious, Conjuring 1 et 2, ...) toujours aux commandes.
On a une bonne grosse introduction pour bien démarrer, une introduction qui sait nous montrer qu'on met bien les pieds dans un Conjuring, de plus, il faut le dire, cette introduction est plutôt efficace même s'il y a certainement trop d'effets spéciaux. Ce qui en suit prendra rapidement une autre tournure, dîtes policière et faussement judiciaire comme devrait l'être le cas d'origine, c'est d'ailleurs ce qui fait sa différence avec ses précédents chapitres. Cette partie enquête apporte tout de même de petites longueurs au film tout en sachant malgré tout apporter toujours ce soupçon de surnaturel avec ses "explications".
Après, nous avons également une grosse partie dans laquelle on assiste à de petits retours en arrière et ce qui s'ensuit, c'est toute la partie phénomène qui se dévoile plus sous un aspect d'horreur et d'épouvante de l'histoire. C'est d'ailleurs, cette partie qui est essentiellement là pour faire amorcer et faire carburer le métrage dans son style. Je ne vous cache pas que cette histoire n'a rien d'original dans le fond sans compter ses multiples références aux plus grands comme Amityville, L'exorciste et d'autres. Cependant, cela manque tout de même de références concernant l'univers en question malgré quelques mentions à Annabelle.
Le film arrive presque à avoir un tout-petit et minuscule air de réalisme pour son côté juridique/journal/archive (final), c'est ce qui a tendance à rendre l'ensemble finalement original ou pas, sans ça, il faut dire que ce Conjuring a tout du banal film de hantise. Cette partie reste grandement infime et inexploitée à défaut d'être le plus horrifique au possible tout du long. En ce qui concerne les jump scares, ils sont loin d'être tous surprenants, mais ils sont dans l'ensemble plutôt bien gérés, ils pourront peut-être même causer un ou deux sursauts aux plus amateurs du genre.
Enfin bref, le film n'est peut-être pas mauvais, mais il est loin de l'excellence qu'ont ses deux prédécesseurs malgré tout. Un Conjuring qui en fait beaucoup trop pour une histoire finalement très simple, mais le film reste tout de même globalement correct et appréciable, quoique certainement un peu trop long.
J'ai bien aimé mais pour moi il est clairement en dessous du premier (qui pour moi est le meilleur) et du deuxième. Le fait de dévier un peu du sujet de base est pas mal, mais ça m'a moins plu. Il est pas mal quand même. 3/5.
Je suis allé voir ce 3e volet un peu sceptique après les premiers avis mitigés que j’ai pu lire..et dont je peux dire à présent dire que je ne comprends pas ! J’ai trouvé ce film excellent et même supérieur à son prédécesseur au niveau du scénario, qui, certes sort un peu du cadre auquel nous avait habitué les 2 premiers films. Mais moi j’ai adhéré. Niveau mise en scène, bien que Wan ne soit pas aux commandes je n’ai pas été dépaysé et même trouvé certains plans et idées de mise en scène très bien réalisés. Bref moral de ce post, foncez vous faire votre propre idée !
Excellent dire que sa c vraiment passé quel tragique histoire VRAI spoiler: mais il mérite pas 5 ans de prison honteux . Je trouve honteux les critiques surtout dire que c marrant alors que sa c passé vraiment comme sa . Vivement de voir les autres enquêtes des Warren
Voici déjà le huitième film de la saga Conjuring et ses dérivés. Le premier reste à mes yeux le meilleur. A chaque fois ensuite cela n'a été que de mal en pis. Celui-ci remonte un peu le niveau même si on atteint pas les sommets d'effroi de Conjuring : Les dossiers Warren. D'entrée la scène d'exorcisme donne le ton et laisse envisager un film à la hauteur. Mais la tension retombe assez vite. Malgré quelques scènes choc, le suspens n'est jamais vraiment ni effrayant ni haletant. La mise en scène est assez mollassonne mais la direction artistique réussie, les effets spéciaux tiennent la route. Le duo formé par Vera Farmiga et Patrick Wilson fonctionne toujours aussi bien une fois de plus. Pas vraiment peur donc mais dire que tous ces films sont inspirés de faits réels (et de la vie des époux Warren) peut par contre faire froid dans le dos. C'est dommage car il ne manque peut être pas grand chose pour avoir un grand film d'horreur façon L'exorciste (dont les références ne manquent d'ailleurs pas ici). Pas le meilleur de la saga donc mais pas le plus mauvais non plus...
Huitième opus de la saga "Conjuring", spin-offs inclus, "Conjuring : Sous l'emprise du diable" s'inspire d'un fait divers sordide qui date de 1981, connu pour être la première affaire criminelle américaine où l'accusé d'un meurtre a mis en avant la possession démoniaque pour plaider sa cause. Ici, on quitte le dispositif confiné de maison hantée pour un thriller d'enquête, garni d'intrusions horrifiques. C'est un peu déconcertant suite aux deux premiers volets qui mettent la barre très haute en terme de frissons, mais d'un autre côté, c'est ce qui fait la spécificité de cette suite qui ne cherche pas bêtement à user des mêmes ressorts. Après une mise en bouche saisissante et costaud, "Conjuring 3" bascule dans un autre genre, où les Warren, experts en démonologie, vont devoir prouver l'existence des forces paranormales à la police ainsi qu'à la justice. La dimension horrifique accuse le coup et s'amenuise, laissant la place à une chasse aux indices, révélations et autres découvertes qui sonnent le glas des rebondissements. Bien que j'apprécie beaucoup l'alchimie entre Vera Farmiga et Patrick Wilson, dont l'amour est placé au centre du récit, ce chapitre m'a moins convaincu. Je l'ai trouvé peu surprenant malgré sa nouvelle direction, moins investi de la part des protagonistes et gratuitement abracabrantesque. En effet, les nombreux éléments sensés nous faire peur sont d'une pauvreté affligeante, assurant le minimum syndical en terme de sons et lumières (et de sens !) pour maintenir notre attention. J'étais vraiment déçu, en partie à cause du grand "méchant" qui n'est pas mémorable pour un sous et qui, je trouve, a trop peu de présence à l'écran. Alors oui, il y a un suspense et quelques trouvailles visuelles sympathiques mais ça n'est pas plus qu'une déception au final.
N’est pas James Wan qui veut. Michael Chavez l’avait déjà démontré avec le médiocre "La malédiction de la dame blanche". Ce troisième épisode est incapable de créer des ruptures de rythme, de l’incertitude, et donc de faire naître un minimum de tension même s’il a la bonne idée de mettre davantage ses personnages en danger.
La franchise a déjà fait montre d'un certain savoir-faire et le traitement ici est assez original. Le film remplit son office avec son lot de frayeurs mais, alors qu'il était très prometteur au début, il reste finalement assez lisse.
Nous embarquant d'emblée dans une intrigue de malédiction estampillée "histoire vraie" (de quoi donner quelques frissons supplémentaires!) ce thriller horrifique immerge dans une ambiance inquiétante voire malaisante grâce à un travail subtil sur les jeux de clairs-obscurs ainsi qu'à une dynamique fluide (quoi que les raisons initiales de la possession demeurent obscures) et à un casting convaincant. Une bonne soirée mystique sursautante en prévision!
Troisième opus de la série principale issu des dossiers Warren, le film ici-présent ne se démarque pas outre-mesure, ni dans un sens ni dans l'autre. Quelques bonnes séquences d'horreur sont au programme, autour du duo habituel, avec une réalisation maîtrisée. Mais, bien entendu, on peut regretter une forme de redite, une absence totale de prise de risque, et un final plutôt raté. Cela devrait suffire aux amateurs du genre, en attendant mieux.
Encore dans la lignée des premiers volets de la saga mais un peu moins bien malgré tout. Trop de longueurs pour moi. Le casting assure toujours mais le film reste moins bon que les autres.
Retour du célèbre couple Warren, spécialiste du paranormal dans un troisième opus plus faible que les premiers, moins de surprise, moins de puissance, plus de gros moyens visibles. Là où les deux premiers avaient créé la surprise, ce troisième replonge dans les grosses ficelles du cinéma horrifique. Série B passable.
La série Conjuring est devenue en deux films l'une des références en film d'horreur. Le troisième volet était attendu et se base sur une des plus célèbres enquêtes du couple et surtout une des celles qui a encore perturbé un peu plus leur vie personnelle.
Ne tournons pas autour de la situation, ce troisième volet est décevant tant dans une écriture poussive et une narration assez molle; les effets de peur sont moins présents hormis la scène d'ouverture magistrale. Le fait que James Wan ne réalise plus cela ne doit pas être une coïncidence. Quand on compare le jeu de lumières, la cohérence des choix musicaux avec les scènes d'horreur et la direction d'acteur (ils ont l'air tout seul) démontrent les limites du film.
Il restera que quelques flippantes mais cet opus n'arrivera pas à surpasser ces prédécesseurs.