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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 mai 2017
Un excellent film pour rigoler entre amis ! Les situations sont plus loufoques les unes par rapport aux autres. C'est totalement barré ! Par contre, ne cherchez pas à comprendre le sens du film ! Il n'y en a pas vraiment. Le but ici est tout simplement de faire rire en jouant sur les clichés et en allant droit au but. Un film sans prise de tête, n'hésitez pas à aller le voir !
Je suis partagée sur ce film c'est la raison pour laquelle je le note "moyen". Ce n'est pas une horreur comme le disent certains mais ce n'est pas non plus super ni très drôle. Le début est relativement bien pendant la première moitié et la seconde moitié c'est un peu ridicule et too much.
Un film gênant. Ce n'est pas drôle, j'ai à peine décoché deux sourires pendant le film. Ce n'est pas intelligent, sous prétexte de parler de la naissance des inégalités, ça reproduit un discours fataliste "on ne peut pas faire autrement". Ce n'est pas bien joué, mais il faut dire que la plupart des acteurs sont desservis par des rôles ultra-clichés. Mais surtout, c'est quoi ce type de 50 ans qui veut coucher avec une ado de 16 ans et on doit trouver ça normal. Il essaye de la manipuler pour arriver à ses fins et on doit trouver ça drôle ? On est mal à l'aise et on préférerait que ce film ne soit jamais sorti.
Un an après La tour 2 contrôle infernale revoilà Eric Judor devant et derrière la caméra. Si l’humour reste toujours sensiblement le même, c’est tout de même un peu moins pipi/caca et un peu moins absurde. L’idée de base est bonne ici, les ZAD sont très dans l’air du temps. Mais l’ensemble manque d’un petit quelque chose pour vraiment emporté le morceau. Plus de vitriol, plus de cruauté, auraient été bien venus, tout cela reste assez gentillet, même si la nature humaine ne changera jamais. Chassez le naturel, il reviendra toujours au galop. La mise en scène est un peu poussive, et même si les dialogues sont souvent drôles et les acteurs très biens, le tout reste donc assez inabouti. Malgré cela, Problemos se laisse regarder sans trop de problème, c’est pas la grosse éclate mais on ne s’ennuie pas pour autant.
Quand un film recueille à peu-près autant de critiques sur chacune des notes entre 0 et 5, sans qu'il y en ait aucune qui émerge nettement (ce qui l'amènera nécessairement à une appréciation moyenne), moi ça me donne envie de le voir pour me faire ma propre opinion. C'est une comédie qui se veut caustique et caricaturale d'un certain mode de vie écologiste, communautaire, égalitaire et en dehors de tout système hiérarchique (quoique, chassez le naturel, il revient au galop). Mine de rien, derrière ce qui n'est pas spécialement dessiné au trait fin, mais n'est pas dénué d'humour et de dérision, il y a de vraies problématiques sociétales qui peuvent faire réfléchir. Mais on est venu pour une comédie, alors n'allons pas y chercher des interrogations brillantes avec les réponses qui vont bien. Ce n'est pas un documentaire genre "Demain". Une provocation allant trop loin ne me fera toutefois pas dépasser la note moyenne de 2,5 alors que j'aurais pu flirter avec 3 "pas mal". C'est l'évocation au travers d'un dialogue et d'une scène de quelque chose que n'ai même pas envie de nommer ici. spoiler: Il s'agit d'égorger des moutons, faute d'autre moyen d'abattage. Mais les explications prêtées à celui qui sait y faire ne sont pas du tout drôles. Ce n'est plus de la caricature. Imagine t'on le drame d'Oradour sur Glane (entre-autres) évoqué dans un film comme "La 7ème Compagnie" ?
LES BABAS COOL. Sauvons l'humour d'Eric le perché. Platane et compagnie, la communauté du j'y suis j'y reste, en crise. Une rebellion contagieuse, inégale et patraque avec de belles vannes. Les teubés font chanvre à part, avec l'hibiscus comme cataplasme. Abus de liberté et de paindemie mondial. Qu'en pense Ramzy?
J'aime Eric Judor, mais je n'ai pas aimé la part de Blanche Gardin. C'est une caricature bête de ce qu'est réellement une zad. Des personnages ridicules à outrance, certains sont complètement neuneu, comme si mener de telle actions et avoir un tel engagement pourrait être possible avec des individus ne possédant pas de solides bagages et un niveau de réflexion parfois très élevé. Un huluberlu inadapté socialement, dans une zad, il ne tient pas très longtemps. Personne aujourd'hui ne se déguise en baba cool des années 70. Un film très Parisien qui donne systématiquement à rire de ce qui sort de leur périmètre de connaissance du monde. Tout ce qui est en dehors de la zone périphérique est risible, moquable et destructible. Nous sommes dans une période difficile, où se moquer de ceux qui luttent me parait bien maladroit. Ne fragilisons pas les derniers remparts. Un film de bobos parisiens, pour les bobos parisiens, se moquant du monde ultra-périphérique, comme les films sur la banlieue, les films sur la ruralité, les films sur la province et les films sur tout ce qui ne correspond pas au "monde connu" intra-muros. Le film est cependant techniquement bien fait, très léger, un peu flottant, les paysage Ardéchois sont splendides et l'humour à la Judor est agréable. Sa patte n'est pas ce qui me déplaît dans ce film. Il y a une forme d'errance attachante dans ses personnages. On retrouve là une petite comédie potache entre potes de plus à la façon des "Robins des bois" ou de "François Martin Laval", ça se regarde, on ne passe pas un mauvais moment, mais ça manque de teneur, de consistance et de cohérence. Enchaînement de "bon mots" de gags et de clichés, stéréotypes faciles, sans rien proposer de plus et de mieux.
Bon début, critique d'une communauté zadiste avec des clichés mais aussi des vérités. Ensuite le scénario part en vrille. Ni assez drôle, ni assez corrosif. On pourrait penser aux films de Jean Yanne des année 70 ou des BD de Lauzier, malheureusement ça ne va pas assez loin. Eric Judor est très bon, si vous êtes fans allez y
Ce film sera surement une reussite. L'ambiance et l'histoire ont l'air cool et le sujet traité arrive à point nommé dans le cadre d'un débat à grande échelle sur les questions du "vivre autrement".
Même si Eric Judor n’a pas écrit l’histoire de Problemos, il arrive tout de même totalement à imprimer sa patte au long métrage. L’humour est en effet toujours aussi décalé mais il se fait aussi parfois plus grinçant que d’habitude avec le style de Blanche Gardin. C’est peut être aussi le premier film du réalisateur à contenir un message derrière la grosse déconne. Pas totalement abouti, Problemos reste cependant destiné avant tout aux fans d’Eric Judor qui seront content de le retrouver fidèle à lui même tandis que les allergiques à son humour bête et méchant devraient plutôt passer leur chemin.
Problemos est un clin d’œil flagrant aux ZAD et au mouvement Nuit Debout. Eric Judor y campe le rôle de Victor qui vient passer un week-end avec sa femme et sa fille dans une Zone A Défendre en Ardèche. Il y découvre un système où tout se veut égalitaire, écologique et priorisant la bienveillance et le partage. Mais l’être humain est de tout temps un animal politique. En prétextant la satire et les nombreuses situations comiques, Problemos va alors montrer les failles d’une communauté anti-système. Après la très surprenante série Platane et si nous mettons de côté La Tour 2 Contrôle infernale, Eric Judor prouve qu’il est aussi bon à la réalisation que devant la caméra. En plus de savoir s’entourer de comédiens talentueux, il sait faire passer des messages dans un ton qui parle à tous, l’humour. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un an après "La Tour 2 Contrôle Infernale", Eric JUDOR récidive avec une autre comédie grotesque. Ce n'est vraiment pas drôle. On s'ennuie ferme et la mise en scène laisse grandement à désirer. Passez votre chemin !