Thriller policier de facture classique et plutôt efficace, le film peine néanmoins à se démarquer de tant d'autres... Le personnage principal, fataliste et jusqu'au-boutiste, est bien interprété mais faiblement écrit. Le scénario mise un peu trop sur la fermeture de Manhattan qui ne constitue pas un ressort suffisamment original, peu soutenu par une intrigue prévisible. Reste un honnête divertissement et le plaisir de revoir Sienna Miller!
« Il y a 21 ponts pour sortir de l’île de Manhattan, on les ferme. 3 cours d’eau, on les bloque. 4 tunnels, on les condamne. On arrête tous les trains qui quittent l’île et on fait tourner les métros en circuit fermé. Ensuite, on inonde l’île de policier. Voilà comment on verrouille Manhattan pour traquer des tueurs de flics. Ce n’est absolument pas crédible, mais bon. Et finalement ce thriller qui démarre comme un bon vieux polar est assez savoureux. L'ensemble de la critique : http://www.seven-art.fr/manhattan-lockdown.html
Du déjà vu et dès le début du film on envisage la fin. MAIS le talentueux Chadwick Boseman, porte le film à lui tout seul. Il nous entraîne dans une poursuite nocturne palpitante. 1h40 de rythme soutenu et sans temps mort. Un bon policier
Un polar au scénario qui ne révolutionne pas le genre mais rempli de subtilités. Tout ce qui nous semble cousu de fil blanc laisse dévoiler de petits rebondissements bien agréables. Quand aux 21 ponts, ils ne font vraiment que de figuration..
Erreur de casting, l un des méchants ressemble trop physiquement au policier héros.... on croit que c'est les 2 mêmes au début..... 2eme partie pas mal du tout.... 3 étoiles....!!!!!!
Franchement médiocre, le réalisateur a fait un film pour les scènes de fusillade surfant sur un scénario sans intérêt. Et j'en profite pour ajouter que le héro n'est pas ultra charismatique, je trouve que son visage n'exprime pas grand chose, je ne rentre pas dans son rôle.
Même si on retrouve certains clichés de ce genre de film spoiler: (Les flics corrompus, le super flic accusé de tuer plus vite que son ombre mais qui décide finalement de réfléchir avant de tuer) , le film est plutôt bien réalisé ,la scène du cambriolage du début est terriblement efficace, et même si les ficelles sont grosses et on voit arriver avec ses gros sabots spoiler: un twist final assez prévisible , on passe un bon moment, avec un jeu du chat et de la souris des scènes de fusillade parfaitement réalisés! En résumé : Prévisible mais bien réalisé!
Dommage, le film avait une plastique assez travaillée qui rendait pas mal à l'image. Mais ce scénario caricatural et sans surprise casse tout l'intérêt. Le jeu des acteurs n'est pas non plus exceptionnel. Une ou deux bonnes scènes d'action, pour un film franchement bof
Et bien en voilà une bonne surprise à laquelle on ne s’attendait pas !! Il faut avouer que "Manhattan Lockdown" ne partait pas avec les meilleurs hospices : premier long-métrage d’un habitué de la télévision (Kirk a officié notamment sur "Dexter", "Boardwalk Empire", "Les Tudors", "Luther" et "Game of Thrones"), produit par les frères Russo qui cherchent à élargir leurs horizons après les deux derniers "Avengers" et avec en tête d’affiche Chadwick Boseman le nouvel élu représentant du peule américano-africain…bref tout pour finir illico presto dans tous les bacs de direct-to-dvd. Et bien parfois, il peut arriver de petits miracles : derrière son récit faussement simple se cache en effet un bon petit polar burné, plutôt efficace et bien mené par un Brian Kirk faisant preuve pour son premier essai d’un certain talent. Le côté polar urbain by night avec son ambiance sombre, étouffante et sans concession n’est pas sans rappeler (en moindre mesure bien entendu) le travail de Michael Mann (certains passages m’ont carrément fait penser à "Heat" et "Collateral") ; quant aux séquences d’action proprement dites, leur mise en scène est très dynamique et prenante, notamment les gunfights se déroulant dans des intérieurs car ils utilisent parfaitement bien la « géographie » des lieux (les murs, les meubles, les objets…). Si on peut regretter le côté « déjà vu » et prévisible du récit et de ses twists, cela ne gêne en aucun cas sa crédibilité : ce n’est pas parce que c’est déjà vu que c’est forcément mal fait….certains feraient bien de s’en souvenir. Non, s’il y a vraiment une chose que l’on peut reprocher à "Manhattan Lockdown", c’est justement de ne pas se concentrer sur son principal argument, le fameux « lockdown » : on suit une traque pour laquelle on a spécialement bouclé et entièrement coupé du reste du monde l’île de Manhattan ; et, après avoir exposé ce concept intéressant, on l’oublie carrément pour passer directement à la suite…c’est vraiment dommage car il y avait de quoi ajouter une tension épique au récit façon la prise d’otage des écoles de New-York dans "Die Hard 3 : Une Journée en Enfer". Parce que finalement, si on situe l’action dans une autre ville sans qu’un quartier spécial soit entièrement bouclé, cela n’aurait rien changé au récit et son dénouement. Côté casting, bin y’a rien à dire car : 01) les seconds rôles sont très convaincants (mention spéciale Taylor Kitsch à et Stephan James qui incarnent les deux malfrats dont le récit a l’intelligence de développer leur point de vue alors qu’ils sont les proies et non les chasseurs) et 02) Chadwick Boseman bouffe littéralement l’écran avec un rôle taillé pour lui, celui du flic intelligent et monolithique réagissant de façon totalement hermétique à tout ce qui peut bien se passer autour de lui, mais qui est tout de même épris par la mission dont il se sent investi. "Manhattan Lockdown" n’est certes pas un film d’action original à proprement parler, mais il repose sur de bonnes bases assez maîtrisées qui en font une bonne série B d’action efficace qui ne fait pas tout exploser dans tous les sens. Un bon choix pour passer un bon petit moment.
Plus Manhattan Lockdown avance et plus il gagne en intérêt, à mesure que la course-poursuite devient une chasse à l’homme et au scandale à étouffer. À ce titre, les retournements scénaristiques sont assez bien amenés et rejouent sans cesse les enjeux d’un film conçu comme une saison de série télévisuelle nettoyée de tout ce qui ne serait pas musculeux. Une bonne heure et demie et l’affaire est pliée, les méchants perdent et la voix de la justice triomphe enfin. En résulte un produit efficace mais aux personnages creux et animés par des motivations trop grossières pour vraiment convaincre : la mort du père détermine le fils à faire respecter la justice, le diable a un visage blanc et une fonction importante dans la hiérarchie policière. Tout cela est d’un manichéisme facile qui ne dit rien des violences qui déchirent nos sociétés contemporaines, sinon qu’elles renvoient dos à dos les forces de l’ordre et les truands. On connaît la chanson, et le film suit un cahier des charges qu’il se refuse à malmener ou à renouveler. En outre, la réalisation de Brian Kirk d’avère dénuée d’inspiration et échoue à personnaliser l’ensemble : l’image est commune, la tension déjà vue et revue, la couleur grisâtre. Manhattan Lockdown est un film de bon faiseur, mais qui n’a que peu de cinéma à proposer. Ça divertit et ça s’oublie.
Un long-métrage dont la principale qualité est d'être un vrai film d'action: de la première à la dernière seconde ça n'arrête littéralement jamais et ça, ça fait plaisir à voir. Le scénario est aussi moins convenu qu'il n'y paraît de prime abord parce que la distinction entre ce qui est bien ou ce qui est mal est finalement volontairement assez floue et franchement bien amenée spoiler: (JK Simmons y est sans doute pour beaucoup ici) . On peut certes reprocher au scénarios quelques belles facilités scénaristiques et une certaine linéarité dans son déroulement mais franchement le contrat de départ de ce genre de films est parfaitement rempli.