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FaRem
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3,0
Publiée le 6 février 2020
Deux tueurs de flics, des centaines de policiers à leurs trousses, une ville complètement bouclée, une nuit pour les arrêter. Pour son premier film depuis près de quinze ans, Brian Kirk propose une chasse à l'homme classique, mais efficace dans son genre. On ne s'ennuie pas, car le rythme est soutenu et qu'il y a pas mal d'action, mais on n’est pas non plus surpris par ce que l'on voit. Si on se laisse prendre par cette traque et course contre la montre, je trouve que le scénario manque cruellement de finesse. C'est limite si les personnages ne vendent pas la mèche dès le début du film. L'histoire est vraiment très prévisible, ce qui est bien dommage. Si l'histoire est oubliable, le film reste quand même pas mal et plutôt divertissant grâce en grande partie à un solide et charismatique Chadwick Boseman.
L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue avec une fusillade impressionnante avant que la chasse à l'homme ne commence. Le premier défaut du film est de faire du héros un Columbo à la science infuse. Mais ensuite le récit s'emballe pour ne plus nous lâcher une seconde. Un rythme effréné sans pour autant délaisser une intrigue bien fichue et un rebondissement bien amené même si le suspens est un peu en carton pâte. Flic implacable et sans concession Andre Davis réfléchit pourtant avant de tirer, il se démarque ainsi de l'inspecteur Harry et se rapproche plus d'un "Serpico" (1974). Sans révolutionner le genre Brian Kirk signe un polar d'action très réussi avec un scénario dense et rythmé qui ne peut que ravir les amateurs. Un bon moment. Site : Selenie
Sans espéré un grand moment de cinéma, j'étais tout de même persuadé que Manhattan Lockdown serait un polar musclé et nerveux tout à fait efficace mais il n'en est rien. Je trouve que ce film ne décolle jamais, la réalisation est lisse, c'est plat, les phases de discussions sont creuses, les scènes d'action correctes sans être aussi remarquables que c'est que j'ai lu dans d'autres avis. L'histoire est déjà vu cent fois, les acteurs font juste leur job, Chadwick Boseman est même quelque peu transparent (il traverse le film sans être vraiment concerné, en tout c'est l'impression qu'il donne par moment). Je me suis tout simplement ennuyé, alors que je croyais que je serais diverti.
Le film commence par poser brièvement et sommairement les deux seuls traits psychologiques du personnage principal. Traumatisé par la mort de son père flic, il suivra le même chemin et, complètement intègre, il sera le bras armé de la justice. Il y a plus fin comme démarrage et même si ce n’est pas fait grossièrement ça montre le peu d’intérêt que « Manhattan Lockdown » mettra à dépeindre ses personnages. Ne parlons pas de Sienna Miller, fade et qui s’avère une totale erreur de casting. Quant à J.K. Simmons il est venu cachetonner. Seuls les tueurs incarnés par Taylor Kitsch et Stephan James apportent un peu de nuances. Suite à cette rapide introduction, on entre dans le vif du sujet après une lourde et grosse fusillade qui montera tout au long du film la capacité et le talent qu’à Brian Kirk à filmer de bonnes scènes d’action, puissantes et lisibles : l’île de Manhattan et ses 21 ponts et autres accès vont être bloqués pour coincer les tueurs de flics.
Un postulat simple, clair et tout à fait à propos pour un thriller nerveux et original. Sauf que le scénario abandonne bien vite cette idée pour devenir une banale chasse à l’homme sans que cet artifice de scénario original et au potentiel certain soit utilisé une seule fois par la suite ! Une honte… Il y avait tellement de choses à développer en fermant complètement le temps d’une nuit le centre de NYC que ce soit au niveau de la tension, de la notion d’enfermement, des scènes d’action éventuelles ou encore des conséquences et dommages collatéraux que cela pourrait avoir. Mais non ça reste juste une toile de fond de plus en plus lointaine au fur et à mesure que le film avance. Heureusement, Kirk ne sait pas que filmer de bonnes fusillades et il a un certain talent à filmer les rues de Manhattan, que ce soit en plans larges vus du ciel ou quand la caméra s’immisce plus dans les ruelles et bas-fonds. C’est plaisant à l’œil en somme, on ne peut le nier.
Cependant, cela ne suffit pas à nous satisfaire d’une intrigue qui se banalise tristement plus le long-métrage progresse. Flics ripoux, complot, trahisons, trafiquants, clés USB comme preuve, … Ce programme prévisible finit d’achever un sentiment de gâchis et de déception pour ce thriller policier qui aurait pu être bien plus nerveux, poisseux, violent et surtout novateur avec un concept comme celui-là. Après c’est rapide, le temps passe vite et on ne peut pas dire que l’ennui ou la consternation nous atteignent. C’est fait avec assez de savoir-faire pour captiver mais ça reste banal et on aura vite oublié ce « Manhattan Lockdown » qui se tire une balle dans le pied avec sa fin trop explicative et d’une banalité de téléfilm de seconde zone. A voir le samedi soir sans trop en demander.
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0,5
Publiée le 17 mai 2020
Manhattan Lockdown commence avec notre héros enfant aux funérailles de son père, puis continue avec notre héros qui est maintenant un détective réputé pour avoir tué des tueurs de flics. L'action se concentre sur un vol de drogue de nuit qui a mal tourné où 7 flics sont tués et le reste est la poursuite des criminels. La décision est prise de fermer les 21 ponts de la ville autour de Manhattan afin que les tueurs ne puissent pas s'échapper, mais il semble que tout le service de police, à l'exception de notre héros, soit corrompu. Malheureusement, l'histoire est beaucoup trop prévisible. Mes points positifs pour le film sont la performance de Chadwick Boseman car son personnage est parfois intéressant. Il y a de nombreux points de l'intrigue dans le film qui n'ont tout simplement aucun sens. Des personnages sont tués au hasard sans raison et il y a tellement de lacunes dans la logique de l'intrigue. Et la fin est terrible. Le film n'a tout simplement pas assez d'intrigue pour justifier sa durée.Tout le film peut simplement être expliqué comme un vol de drogue qui a mal tourné. Le personnage principal les chasse et les tue et c'est tout. Globalement malgré la performance de Chadwick ce film a besoin d'un nouveau scénario, de meilleurs personnages et d'une intrigue plus excitante...
Voilà typiquement un petit film policier américain où l'on ressort de la salle en se disant que ce n'était pas génial génial et un peu déjà-vu, mais que finalement, on ne s'est pas ennuyé du tout. Le fil conducteur est très simple : un inspecteur de police va lancer une chasse à l'homme sur l'île de Manhattan pour retrouver des tueurs de flics. Le souci, c'est qu'il faut faire très vite avant que les malfrats ne quittent le périmètre. Chadwick Boseman (Alias La Panthère Noire dans les Avengers) assure le job de façon percutante et pertinente, c'est tout ce qu'on pourra retenir de ce thriller US très basique (avec un twist final archi prévisible) mais diablement efficace. Honnête et énergique. Site www.cinemadourg.free.fr
On comprend pourquoi les affiches du film mettent largement en valeur Chadwick Boseman, feu star du MCU. Car à par sa présence, rien ne semble justifier que "21 Bridges" ait pu bénéficier d'une sortie cinéma. Pourtant, il démarrait bien ce petit polar. Avec d'abord une fusillade nocturne très correctement ficelée, et puis un protagoniste à la réputation de gâchette facile chargé de retrouver les coupables. Ensuite, le film maintient son rythme, et les acteurs font le job. Néanmoins, le scénario contient beaucoup de lacune et d'occasions manquées. Aucune exploitation de l'isolement nocturne de Manhattan, pourtant l'argument de vente du film (jusque dans ses titres VO et VF). Aucun développement du protagoniste, qui se met à vouloir arrêter les coupables pour faire éclater la vérité, sans aucun revirement psychologique. Si bien que la prestation de Chadwick Boseman apparait fade. Et à ses côté, JK Simmons est totalement sous-employé. Sans compter un déroulement prévisible, et une sous-intrigue de flics ripoux rapidement amorcée... pour n'être vraiment utilisée que dans le tout dernier acte (?). Pas terrible donc, mais "21 Bridges" a au moins le mérite de ne pas ennuyer !
Polar des plus classiques saupoudré des thèmes habituels dans le genre, usés à la corde. On ne retiendra que le rythme soutenu, très typé action et pas trop polar. Les invraisemblances/improbabilités sont à foison ... interprétations acceptables, moyens satisfaisants. Au final, moyen ! 2.5/5 !!! (pour passer le temps).
Plus Manhattan Lockdown avance et plus il gagne en intérêt, à mesure que la course-poursuite devient une chasse à l’homme et au scandale à étouffer. À ce titre, les retournements scénaristiques sont assez bien amenés et rejouent sans cesse les enjeux d’un film conçu comme une saison de série télévisuelle nettoyée de tout ce qui ne serait pas musculeux. Une bonne heure et demie et l’affaire est pliée, les méchants perdent et la voix de la justice triomphe enfin. En résulte un produit efficace mais aux personnages creux et animés par des motivations trop grossières pour vraiment convaincre : la mort du père détermine le fils à faire respecter la justice, le diable a un visage blanc et une fonction importante dans la hiérarchie policière. Tout cela est d’un manichéisme facile qui ne dit rien des violences qui déchirent nos sociétés contemporaines, sinon qu’elles renvoient dos à dos les forces de l’ordre et les truands. On connaît la chanson, et le film suit un cahier des charges qu’il se refuse à malmener ou à renouveler. En outre, la réalisation de Brian Kirk d’avère dénuée d’inspiration et échoue à personnaliser l’ensemble : l’image est commune, la tension déjà vue et revue, la couleur grisâtre. Manhattan Lockdown est un film de bon faiseur, mais qui n’a que peu de cinéma à proposer. Ça divertit et ça s’oublie.
Rattrapage Manhattan Lockdown. Série B policière classique, qui n'offre rien de bien nouveau dans le paysage du genre. Le film amoncèle les poncifs du genre. Reste Chadwick Boseman visiblement fatigué et Taylor Kitsch méconnaissable.
C’est quasiment sans aucune surprise, Manhattan Lockdown est un film d’action nerveux qui donne souvent l’impression d’avoir été déjà fait mais qui atteint sa mission de divertissement en grande partie grâce au charisme de Chadwick Boseman qui semble tenir le film sur ses épaules. Dommage que les autres acteurs soient sous exploités avec des rôles trop caricaturaux, mais bon on est pas la pour une étude psychologique mais pour se détendre avec de l’action simpliste et à ce niveau ça le fait.
En sortant de Manhattan Lockdown persiste l'impression que le vrai film n'est pas celui sorti en salles. Le montage étrange (séquences parallèles collées grossièrement) et les personnages sabrés (ceux campés par Keith David et Adriane Lenox, au hasard) sont déjà de gros indices. Mais c'est surtout dans ce qu'il raconte que le film réalisé par Brian Kirk pose problème. Manhattan Lockdown donne l'impression d'avoir raconté son intro en 1h20 et de conclure avec les 20 minutes restantes. Manque le cœur : les personnages, l'enquête, et le constat peu reluisant concernant la vie des forces de l'ordre à New York. Tout cela ne sera qu'esquissé, et rien de plus. Le dernier gros problème, c'est que l'intrigue ne présente pas grand intérêt. Sitôt que la logique entre dans la partie, les indices sautent aux yeux et on a toujours de l'avance sur son héros. Autant de failles cumulées pose deux hypothèses. Soit le film se concentrait sur le chemin de croix d'André (Chadwick Boseman, correct), flic compétent mais contesté. Soit la toile de fond politique (corruption et désespoir de deux côtés de la loi) occupait une place prépondérante dans le montage original. Dans la version salles, ces deux points sont bazardés en quelques minutes, n'offrant aucune profondeur à l'intrigue au moment où ils sont évoqués. Il faut donc se rattraper avec une réalisation plutôt bonne (lisible et sèche), et des comédiens crédibles. Mais bon, tout cela ne saurait faire oublier que le Manhattan Lockdown a tout de l'œuvre amputée, qu'un spectateur habitué - ou connaisseur des romans de James Ellroy ou Don Winslow -n'aura aucun mal à percer. Et donc à oublier.
Un polar brutal et trépidant filmé à l’ancienne, porté par le regretté Chadwick Boseman. Le seul challenge étant la fermeture de Manhattan le temps d’une gigantesque chasse à l’homme nocturne. Tout le reste est cousu de fil blanc et n’apporte rien de nouveau.
J’ai trouvé ce thriller génial. L’année 2020 commence sur les chapeaux de roue avec une quatrième satisfaction en quatre visionnages. J’étais emballé de voir comment Chadwick Boseman aller évoluer après son succès dans le MCU. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas du tout déçu. Sa performance m’a impressionnée. Il tient son rôle à la perfection. C’était un plaisir de le voir évoluer. Il faut préciser qu’il était bien entouré avec le vétéran J.K. Simmons, Sienna Miller et le Canadien Stephan James que j’ai beaucoup apprécié. Il m’avait déjà plu dans LA COULEUR DE LA VICTOIRE (2016). En dehors de cet aspect casting qui m’a emballé, le fond est super. L’intrigue est très bien menée et gagne en intensité. Il se passe toujours quelques choses et on est rapidement plongé dans le vif. Il a un passage fluide entre moments voyou et police pour donner de la dynamique. Malheureusement la fin est un peu trop évidente et j’aurai aimé qu’on nous laisse plus dans le vague. L’ambiance est bien travaillée. Elle est assez sombre et nous entraine dans le cœur de New York. Personnellement j’adore cette ville. La musique est puissante et va donner des passages à donner des frissons.
Et bien en voilà une bonne surprise à laquelle on ne s’attendait pas !! Il faut avouer que "Manhattan Lockdown" ne partait pas avec les meilleurs hospices : premier long-métrage d’un habitué de la télévision (Kirk a officié notamment sur "Dexter", "Boardwalk Empire", "Les Tudors", "Luther" et "Game of Thrones"), produit par les frères Russo qui cherchent à élargir leurs horizons après les deux derniers "Avengers" et avec en tête d’affiche Chadwick Boseman le nouvel élu représentant du peule américano-africain…bref tout pour finir illico presto dans tous les bacs de direct-to-dvd. Et bien parfois, il peut arriver de petits miracles : derrière son récit faussement simple se cache en effet un bon petit polar burné, plutôt efficace et bien mené par un Brian Kirk faisant preuve pour son premier essai d’un certain talent. Le côté polar urbain by night avec son ambiance sombre, étouffante et sans concession n’est pas sans rappeler (en moindre mesure bien entendu) le travail de Michael Mann (certains passages m’ont carrément fait penser à "Heat" et "Collateral") ; quant aux séquences d’action proprement dites, leur mise en scène est très dynamique et prenante, notamment les gunfights se déroulant dans des intérieurs car ils utilisent parfaitement bien la « géographie » des lieux (les murs, les meubles, les objets…). Si on peut regretter le côté « déjà vu » et prévisible du récit et de ses twists, cela ne gêne en aucun cas sa crédibilité : ce n’est pas parce que c’est déjà vu que c’est forcément mal fait….certains feraient bien de s’en souvenir. Non, s’il y a vraiment une chose que l’on peut reprocher à "Manhattan Lockdown", c’est justement de ne pas se concentrer sur son principal argument, le fameux « lockdown » : on suit une traque pour laquelle on a spécialement bouclé et entièrement coupé du reste du monde l’île de Manhattan ; et, après avoir exposé ce concept intéressant, on l’oublie carrément pour passer directement à la suite…c’est vraiment dommage car il y avait de quoi ajouter une tension épique au récit façon la prise d’otage des écoles de New-York dans "Die Hard 3 : Une Journée en Enfer". Parce que finalement, si on situe l’action dans une autre ville sans qu’un quartier spécial soit entièrement bouclé, cela n’aurait rien changé au récit et son dénouement. Côté casting, bin y’a rien à dire car : 01) les seconds rôles sont très convaincants (mention spéciale Taylor Kitsch à et Stephan James qui incarnent les deux malfrats dont le récit a l’intelligence de développer leur point de vue alors qu’ils sont les proies et non les chasseurs) et 02) Chadwick Boseman bouffe littéralement l’écran avec un rôle taillé pour lui, celui du flic intelligent et monolithique réagissant de façon totalement hermétique à tout ce qui peut bien se passer autour de lui, mais qui est tout de même épris par la mission dont il se sent investi. "Manhattan Lockdown" n’est certes pas un film d’action original à proprement parler, mais il repose sur de bonnes bases assez maîtrisées qui en font une bonne série B d’action efficace qui ne fait pas tout exploser dans tous les sens. Un bon choix pour passer un bon petit moment.