⚠️⚠️ Pavé Caesar ! Ça va spoiler dur mais c'est nécessaire ⚠️⚠️
Bon, il m'a fallu 3 visionnages pour en être certain, Astier, comme son protagoniste Arthur, n'avait clairement pas envie de revenir.
• Rythme & Montage
Un film clairement en deux parties, une introduction allant jusqu'à l'Aquitaine, où le scénario se déroule proprement, les scènes se suivent avec fluidité et une seconde partie (de Gaunes à la fin) totalement décousue.
Donc, après une intro sympa (Galliene/Cornillac/Varraut/Chabat), bien qu'illogique par rapport à l'état d'Arthur fin du livre 6 mais on y reviendra dans la partie scénario, pour aller récupérer notre Bon Souverain (rain rain), on enchaine sur le gros du film qui se déroule sans aucun rythme ni temporalité, on passe de la Mer Rouge au Duché d'Aquitaine aussi vite que de l'Aquitaine à Gaune.
Les scènes s'enchaînent sans enjeux, on passe d'un gars prisonnier des geôles, percé d'une blessure "mortelle" infectée et inconscient, au même gars qui défonce porte et garde de la tour de Bane avec la blague "j'ai ma bonne épaule en rideau", à la scène suivante.
Et si ca allait pas assez vite, PAF, téléportation au rocher (pourquoi ? Osef), téléportation avec les Burgondes (comment ? TGCM), Re La tour, re les Burgondes, la Bretagne semble aussi petite que Lyon, tout est à 4h de marche, on perd des persos, on en croise d'autres, qui c'est lui ? On s'en fout , on n'a pas l'temps, ça déroule sans consistance jusqu'au final, torché en mini-clips sans paroles, pour "L'Heritier" de De Funes et d'Audiard ça arrache le uc.
Les rares scènes agréables à regarder sont ruinées par des flashbacks totalement insipides et quand t'as fait 1 saison entière en mode flashback/préquel, normalement t'as assez développé ton perso pour ne pas avoir de flashback-backs.
Soit il manque 1 heure de scènes pour faire du lien entre celles existantes et il va y avoir une version (très) longue, soit le montage est simplement à chier.
• Personnages
On va commencer par Mon pti Venec, il en a fait du chemin depuis qu'il piquait des citrons à Rome. Contrebande, traffic d'êtres humains, faux monnayeur, usurier, attaque a main armée, vol à la roulotte, usurpation d'identité, cambriolage, recel, proxénétisme pour finir l'un des personnages les plus fidèles à Arthur, c'est lui qui le fournira en espion, c'est lui qui l'aidera à quitter la Bretagne, en risquant sa propre vie et tout ça pour quoi ? Un tour dans un tonneau de dattes, et un frichti tout fruit chez l'bon Duc d'Aquitaine avant de disparaitre du film.
Laissons le là, son arc narratif touchant developpé sur 6 saisons, la loyauté qu'il montre envers Arthur n'apporte apparemment rien au récit et puis aucune de ses activités ne peut servir pour renverser un dictateur...
Son moment de gloire ? "La duchesse d'Aquitaine..."
Quarto : j'attendais plus du personnage quand on voit que l'acteur se farcit la promo du film. Pas grand chose à dire dessus. Il est bien joué, fait avancer le scénario, ça reste un nouveau personnage avec finalement très peu de temps de film, il disparaît au bout d'un quart d'heure. On a quasiment vu toutes ces scènes dans la bande annonce.
Son moment de gloire : prend des slips propres quand il part en voyage.
Alzagar : Assez surpris, moi qui ne suis pas fan de Gallienne. Ça le fait. Le personnage est bien écrit, bien joué, sert a l'avancement du scénario. Par contre, comme Venec et Quarto, il disparaît assez tôt du film pour ne plus jamais revenir et c'est bien dommage quand on voit la deuxième partie.
Son moment de gloire : renifle le Contrebandier de loin.
".... Que quelqu'un recommence à pleurer, Guenièvre... Guenièvre."
Bon dieu elle a pas changé depuis la saison 4. Bon, le seul problème, c'est qu'il y avait la saison 5 où elle passait de potiche pénible au claquage de crâne de Lloth à coup d'pelle mais apparemment, victime d'une Gameofthronite aiguë, les saisons 5 et 6 ont disparu de la "timeline" et la revoila nunuche gentille que l'on fait intervenir pour balancer un bout d'intrigue ou une connerie.
C'est marrant, j'aurais tendance à croire que passer 10 ans enfermée dans une tour avec Nessa pour seule camarade et un gros taré déguisé en Gueko qui la harcèle aurait dû avoir un petit effet sur la santé mentale du personnage, (chez nous 1 mois de confinement ça chiale sa mère). Mais non, le personnagee n'a juste pas d'interaction avec le monde, elle retrouve Arthur, que tout le monde croit mort, vaguement émue, elle retrouve ses parents, ranafoutre, même pas une scène de retrouvailles un peu touchante,...Osef.
Son moment de gloire : Un coup de genou dans les noix d'un random lors d'une scène de robobrole imbitable.
Perceval/Caradoc. Aucune évolution, ces deux cons creusent depuis 10 ans. 10 ans sous terre, 10 ans oppressés par Lancelot, à fuir, à galérer bah... Rien, y a tellement rien à dire que s'en est triste.
Leur moment de gloire ? Se prendre les pieds dans une corde.
Mention spéciale au fait que Perceval ne sait plus compte , «suivant comment on compte, ça change tout», alors que c'était rainman dans la série.
Merlin : Cette tristesse. Il a éduqué Arthur gamin, lui a trouvé un père adoptif, a essayé d'aider, s'est fait pourrir par Elias et Arthur pendant des années mais a essayé de soigner Arthur jusqu'à sa fuite à Rome. Pas une scène de retrouvailles, pas même ne serait-ce qu'une interaction entre eux, le personnage est relégué tellement loin du rôle qu'il avait au départ qu'on ne comprend pas le projet. Faîtes le mourir s'il vous emmerde
Son moment de gloire : Peut faire des cartes...
Le père Blaise
Victime lui aussi de Gameofthronite, il aura consigné toute la vie d'Arthur, ses mémoires dans la saison 6, on apprendra qu'il est avec lui depuis Rome et a même officié les 2 mariages du Souverain.
Il finira la dernière saison planqué dans les bois avec Merlin (photo), comme un maquisard, mais revient mystérieusement dans le camps des salopards pour le film sans aucune raison, ni évoquée, ni suggérée, parce qu'après tout qu'est ce qu'on en a à foutre d'être cohérent.
Son moment de gloire : quand il regarde par la fenêtre, c'était intense.
Le Duc d'Aquitaine : Mon Chabat préféré est de retour. Ça fonctionne comme avant, il semble même plus confiant devant sa femme. Chose totalement illogique, il guide lui même Arthur, à pied, sans escorte armée dans une zone qui, d'après les dialogues, est soumise aux raids meurtriers des saxons... C'était pourtant le personnage le plus posé et réfléchi de la série.
Son moment de gloire : a inventée la randonnée en robe de chambre.
Bohort/Gauvain/Lionel+Randoms
Bohort, Gameofthronite 3 : le retour de la vengeance. Lui que l'on voit se battre contre les gardes de Lancelot dans le final de la saison 6 (avec Gauvain d'ailleurs) nous suggérant son évolution grâce à la résistance, n'est apparemment plus capable de se défendre, ni de ne pas s'évanouir en revoyant le Roi.
Son moment de gloire : "Mécréa..*PLONK*"
Gauvain : au moins le petit pédestre est dans le film, a contrario de son siamois teubé, Yvain, l'autre petit pédestre mais au Lion qui n'aura pas de temps d'écran.
Il n'a pas l'air au courant de l'existence de son frère, semble un peu marqué par 10 ans de vie clandestine, a deux répliques puis disparaît définitivement du film.
Son moment de gloire : nan, la gloire et Gauvain cherchez pas, y a rien a faire.
Lionel et les Randoms : c'est la scène Tears dropping (magnifique copier coller de la tirade du livre 5 "j'ai bâti une forteresse"). Grâce aux 3 gosses, aux explications de Lionel et à une table en palettes le Roi iZ BaK... Mais ça tombe à plat. Lui qui disait que la table ronde l'avait rendu plus courageux restera figé face aux Saxons, il n'était là que pour le fan service. Les randoms donnent leurs noms, oublié la scène d'après de toute façon, nous ne les reverrons pas avant une scène de 7 secondes à la fin. Qu'est ce qu'on en a à foutre ?
Leur moment de gloire : c'est déjà pris le Chevalier de Provence ?
• La Carmelide.
Dame Seli : Que s'est il passé ? Une flebite ? Luxation du genou ? Où est Dame Seli ? Celle qui "gère la Carmelide en sous main parceque vous êtes une patate" ? Elle demande des trucs à son mari, depuis quand ce personnage est-il anecdotique ?
Son moment de gloire : Dans le 2eme film, inchallah.
Élias de Kelewick. Le fourbe a un coup de mou, après être devenu pote avec Leodagan, l'enchanteur le plus puissant de Bretagne et personnage le plus égoïste et arriviste de Kaamelott choisit l'exil en Carmelide au lieu de (se) servir (de) Lancelot et de s'en foutre plein les fouilles. Ca n'a aucun sens.
Son moment de gloire : est en mesure de cramer des plants de tomates.
Leodagan le Sanguinaire. Bordel de merde Sanders ! D'où le Sanguinaire rend les armes à Lancelot ? D'où Le Sanguinaire accepte de se soumettre à un vieux lézard qui pue ?
La logique le voudrait claquemuré chez lui, 12 rangées de scorpions, 3 rangées d'onagres et 12 arbalétriers au mètre carré autour du château, mais nan, il déprime en bêchant des navets. Triste pour un chef de guerre qui montait ses camps avancés sous l'pif des Romains.
Son moment de gloire : La scène "Jurassic Park" où il apprivoise un Trébuchet.
Calogrenant : Qu'est-ce que quoi ? Il était pt'être en duo comique sur le livre 6 avec Leodagan mais aux dernières nouvelles il est Roi de Calédonie, pourquoi se tape-t-il le désherbage du potager de Carmelide ?
Son Moment de gloire : disparaît du film avant que le scénario lui fasse faire quelque chose de gênant.
Fraganan : on nous sort la soeur du sanguinaire, chez qui Leodagan va quand il se sent pas top. Pourquoi l'envoie-t- il chier comme ça ? Se tape le trajet seule pour annoncer le retour d'Arthur à un groupe de gens qui s'en branle et ne la croît pas, voilà donc 15 minutes de film bien utiles au développement de l'histoire.
Son moment de gloire : amène la seule vanne qui m'a fait rire du film "ce qu'il manque a votre mari..."
Maclou/Maklou : putain mais c'est qui lui ?! Le poseur de moquette de Carmelide ? Oulahoup Barbatruc un nouveau perso sorti du chapeau pour balancer l'info musique à Arthur... On donne même pas son nom dans le film j'ai dû checker AlloCiné putain !
Son moment de gloire : 3 minutes d'écran, 20 lignes de texte, mais balance l'élément de résolution de l'intrigue, meilleur ratio intervention/utilité du film donné à un random.
• Le Rocher
La Dame du Lac : Merci d'être passée Audrey , ça fait toujours plaisir. Inutile à l'intrigue, disparaît après la scène.
Son moment de gloire : Vend sans doute des Churros aux touristes autour du rocher.
Lamorak : On est content d'apprendre que Perceval a un frère. La justification sur son absence totale d'existence jusqu'à ce moment : "Il est trop con et on a déjà Cadoc". Honnêtement vu la taille de la liste des cons, sur une échelle de 1 a 34, de 18 a 22, on était large pour un con de plus.
Son moment de gloire : Disparaît du film après la scène du Robrodrole, aussi longue que gênante.
Les 3 cons.
Yvain étant porté disparu il fallait rajouter de la lourdeur, voilà 3 jeunes pénibles : Iagu Petrok et Garrett.
Iagu : c'est l'type avec une coupe de vendeuse de brochettes derrière Petrok.
Son moment de gloire : n'a quasi pas de dialogue, lance des myrtilles.
Petrok : Fils de Roparzh, amoureux de Mehben la fille de Caradoc. Bruyant et pénible, dispose de la capacité à faire réfléchir la lumière sur son épée.
Son moment de gloire : sa stupidité lance la seule péripétie du film.
Garrett : fils du Roi Lloth d'Orcanie , sorti du chapeau, traîne avec des bouseux à 900 bornes de son Bled natal. A honte de son héritage
Son moment de gloire : il peut lancer des éclairs et semble donc moins inutile que son frère Gauvain.
Les méchants
Jackouille le Juriste : moins bien écrit que dans le livre 5, le Jurisconsulte redevient Clavier, des intonations de bourge de droite qui braille en faisant des vannes racistes sur les Burgondes. Plus proche de "qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu" que de son rôle d'il y a 10 ans.
Son moment de gloire : on le voit peu.
Loth/Galessin/Dagonnet : 3 pour le prix d'un. Ont pour fonction de recycler leurs vannes du livre 5.
Leurs Moment de gloire : l'instant "Vieux du Muppet Show" à la fenêtre, Cercei Lannister est jalouse.
Horsa : j'en attendais rien, et j'ai rien à dire dessus. Il n'est pas acteur, et n'a que peu d'impact sur le scénario, à part le morcellement du royaume qui aurait declanché la colère des dieux.
Wulstang : ayant écouté sa musique, j'avais très peur. Au final comme pour Sting, j'ai rien à dire dessus. Elle réclame du blé pendant tout le film aux 4 cons du dessus.
Leurs Moments de gloire : rejoignent la table ronde, en espérant que ça serve.
Mevanwi : c'est une blague !? La grosse morue arrive au poste de reine, on ne sait ni comment ni pourquoi, et n'a ni tenté d'assassiner Lancelot, ni de diriger le royaume ? Elle "demande" à tomber enceinte ? Elle laisse le trio Loth/Dagonnet/Galessin diriger le royaume ? Est-ce qu'Astier a revu sa série avant d'écrire le film ?!
Elle qui apprend la magie et l'alchimie pour se venger semble être revenue dans ce film pour beurrer les tartines du goûter de ses filles.
Son moment de gloire : dur d'en avoir en si peu de temps d'écran.
Lancelot : dépeint par le Duc d'Aquitaine comme un tyran sanguinaire, cloîtré dans une armure terrifiante (ou pas) il est au final le tyran le plus neurasthénique de l'Histoire de l'Humanité.
Il ne prendra aucune décision de lui même durant le film, sera moqué par Loth et Galessin, se fera insulter par Clavier sans broncher. Se déplace sans gardes et sans charisme. L'ancien chef des armées de Kaamelott et nouveau Dictateur de Logres est plus proche du bibelot que du méchant du film.
Il ne semble ni fou, ni rongé de haine ou de peur, le sentiment principal en le voyant est qu'il a dû prendre trop de Xanax avec ses Chocapic.
Son moment de gloire : ouvre un passage secret... Une fois... À la fin.
Le Héro.
Arthur Pendragon, le Sanglier de Cornouaille : "Vulnerant omnes, ultima necat".
Y a rien qui va, et pour une seule raison, le personnage a régressé à ce qu'il était à la fin de la saison 4, ses répliques sont celles de la saison 5, ses flashback n'ont d'utilité que pour donner du temps d'acteur au fiston.
On retrouve donc un Arthooour, toujours déprimé, qui a passé 9 ans à tanner d'la chèvre en Arabie Saoudite. Y'a de quoi se buter dans une tannerie, pas besoin de parcourir la moitié du monde connu pour nous refaire la tentative de suicide sur une table moisie. Le personnage est pénible tout le long du film, "gnagna jsuis pas roi, gnagna jveux plus l'faire". Redite de la saison 5 en moins bien fait. Il a 15 fois l'occasion de se barrer mais reste sans qu'on sache pourquoi et sans justification puisque nous avons quitté un Arthur qui, a Rome, dans la Villa Aconia avait retrouvé un but, arrêté de se laisser mourir et repris l'entraînement. (photo).
Son "chemin" durant le film est insipide, on ne comprend aucune de ses réactions ni des développements.
Pourquoi est-il resté 10 ans en exil, si a Rome il avait de nouveau la chicotte ? Pourquoi s'enfuit-il devant Quartto, sans savoir ce qu'il veut ? Pourquoi ne se barre- t-il pas seul de chez le duc ? Pourquoi va-t-il sauver Guenièvre ? Pourquoi va-t-il chercher l'épée ?
Son moment de Gloire : a enfin pecho sa femme.
Scénario :
Le syndrome Alien Prometheus, trop d'acteurs pour en développer un seul convenable et aucun enjeu, ni danger ressenti pendant 2 heures.
Oubliez la saison 5 et 6, ce qui y a été développé n'est pas repris. La première partie commence donc par un Arthur qui boude, à l'opposé de ce qu'Astier nous a montré à la fin de sa saison 6. Et puis on repart à zéro (fin du livre 4) pour un Arthur toujours dépressif, on refait le voyage introspectif en le tournant vers "Redevenir Roi" ce coup-ci, qui devrait tirer Arthur vers le haut jusqu'à la table ronde de Bohort mais, pour finir par une nouvelle scène pseudo suicidaire qui n'a pas de sens dans son propre récit. Arthur revient donc, reprend son épée sans raison apparente mais ne demandera pas une seule fois la situation du royaume, ni même de nouvelles de sa mère (morte ? pas morte ? Osef frérot. On a 80 starlettes au générique, faut du temps pour tous)
Certains personnages n'ont pas de sens, Kolaig, perso pop-up qui disparaît aussi vite qu'il appartait, aime une Reine qu'il n'a jamais vu pour nous montrer l'endroit de sa détention car il connaît l'adresse via le Pâtissier et finit par ne plus l'aimer au bout de deux minutes parce qu'en fait c'était pas sa quête de chevalier. Caradoc ayant ses entrées chez tout ce qui touche de près ou de loin à la bouffe aurait pu detenir la même information et, comme l'échange d'épouse a été effacé par Mevanwi, pourrait souhaiter liberer Guenièvre lui même.
Guenièvre qui vit très bien une réclusion de 10 ans enfermée avec une débile dans un tour sans tentative de fuite (y a quand même littéralement une échelle sous sa fenêtre) ou de suicide et qui ne semble, ni surprise, ni spécialement émue de retrouver Arthur, ni ses parents, avec qui elle n'échangera pas un mot de tout le film. Elle sera téléportée avec Arthur de point clef en point clef pour finir en souterrain avec les semi croustillants sans que personne ne sache pourquoi et faut dire que vu le peu d'enjeu à ce moment là du scénario, on en a rien à foutre.
En parlant de Guenièvre, parlons Lancelot. S'il a viré toqué, pourquoi ce rôle de plante grasse ? Un traitement à la Ramsay Bolton correspondrait plus à ce que nous dépeint Chabat dans la première partie. Il n'y a carrément pas de scénario de ce côté là de l'Ogres, il lance l'intrigue en se laissant provoquer par Sting, puis ne propose que de mauvaises scénettes jusqu'à "l'affrontement final" de 13 secondes (sans le flashback) avant de s'enfuir dan les jupes de son père, avec quasiment un mauvais rire de méchant à la Fantomas.
Les autres personnages sont, soit dans le fan service, soit servent de prétexte à des éléments clefs du scénario (leodagan et les burgondes, Maklou et la musique). Mais rien n'est développé et on passe le plus clair du film à se demander "pourquoi".
Enfin, si c'était pour garder Lancelot en antagoniste pourquoi avoir été jusqu'à l'assaut de la forteresse ? Pourquoi avoir farci 2h de film du maximum de personnages et n'en développer aucun convenablement
•Photographie et mise en scene.
On nous l'a vendue la Alexa 65, ça fait de belles images une Alexa 65... Après pour filmer Clavier qui gueule en gros plan c'était peut-être pas nécessaire la camera à 500 briques. On a principalement du champs / Contre Champs qui marche étonnement pas
Les plans larges, moins beaux que lors des saison 5 et 6, semblent vides et ternes.
Un monstrueux manque de figurants enlève toute possibilité de scène épique. Lancelot n'a pas un garde, pas un archer sur ses remparts, pas un homme à aligner face aux burgondes qui ressemblent plus à une Petite troupe de Gitans en caravane qu'à une armée capable de prendre un château. Le duc d'Aquitaine n'a ni garde ni escorte, la Carmelide est peuplée de 8 personnes, le village de Kaamelott (épisode des Puppies, le sort de Merlin, Les yeux brillants d'Arthur et Leodagan) a juste disparu et il reste vraisemblablement 4 paysans sur toute l'île. Il y tout au plus 2 ou 3 travelling mous.
Pour un budget sept fois supérieur à la saison 6, c'est foutrement décevant.
À la limite, les scènes de flashback sont étonnement bien mises en scène par rapport au reste, mais ne servent absolument pas le récit principal et s'opposent au développement d'Arthur durant le livre 6.
• Musique :
Seule partie irréprochable du film. Dommage qu'elle ne colle pas à ce qui se passe à l'écran et clairement StarWar n'est pas loin.
Voilà mon opinion sur KV1 et croyez-le, je suis le premier dégoûté, j'avais envie de l'aimer ce film. Putain j'en ai gros...