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    Kaamelott – Premier volet
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    Askel
    Askel

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    ⚠️⚠️ Pavé Caesar ! Ça va spoiler dur mais c'est nécessaire ⚠️⚠️

    Bon, il m'a fallu 3 visionnages pour en être certain, Astier, comme son protagoniste Arthur, n'avait clairement pas envie de revenir.

    spoiler: • Rythme & Montage Un film clairement en deux parties, une introduction allant jusqu'à l'Aquitaine, où le scénario se déroule proprement, les scènes se suivent avec fluidité et une seconde partie (de Gaunes à la fin) totalement décousue. Donc, après une intro sympa (Galliene/Cornillac/Varraut/Chabat), bien qu'illogique par rapport à l'état d'Arthur fin du livre 6 mais on y reviendra dans la partie scénario, pour aller récupérer notre Bon Souverain (rain rain), on enchaine sur le gros du film qui se déroule sans aucun rythme ni temporalité, on passe de la Mer Rouge au Duché d'Aquitaine aussi vite que de l'Aquitaine à Gaune. Les scènes s'enchaînent sans enjeux, on passe d'un gars prisonnier des geôles, percé d'une blessure "mortelle" infectée et inconscient, au même gars qui défonce porte et garde de la tour de Bane avec la blague "j'ai ma bonne épaule en rideau", à la scène suivante. Et si ca allait pas assez vite, PAF, téléportation au rocher (pourquoi ? Osef), téléportation avec les Burgondes (comment ? TGCM), Re La tour, re les Burgondes, la Bretagne semble aussi petite que Lyon, tout est à 4h de marche, on perd des persos, on en croise d'autres, qui c'est lui ? On s'en fout , on n'a pas l'temps, ça déroule sans consistance jusqu'au final, torché en mini-clips sans paroles, pour "L'Heritier" de De Funes et d'Audiard ça arrache le uc. Les rares scènes agréables à regarder sont ruinées par des flashbacks totalement insipides et quand t'as fait 1 saison entière en mode flashback/préquel, normalement t'as assez développé ton perso pour ne pas avoir de flashback-backs. Soit il manque 1 heure de scènes pour faire du lien entre celles existantes et il va y avoir une version (très) longue, soit le montage est simplement à chier. • Personnages On va commencer par Mon pti Venec, il en a fait du chemin depuis qu'il piquait des citrons à Rome. Contrebande, traffic d'êtres humains, faux monnayeur, usurier, attaque a main armée, vol à la roulotte, usurpation d'identité, cambriolage, recel, proxénétisme pour finir l'un des personnages les plus fidèles à Arthur, c'est lui qui le fournira en espion, c'est lui qui l'aidera à quitter la Bretagne, en risquant sa propre vie et tout ça pour quoi ? Un tour dans un tonneau de dattes, et un frichti tout fruit chez l'bon Duc d'Aquitaine avant de disparaitre du film. Laissons le là, son arc narratif touchant developpé sur 6 saisons, la loyauté qu'il montre envers Arthur n'apporte apparemment rien au récit et puis aucune de ses activités ne peut servir pour renverser un dictateur... Son moment de gloire ? "La duchesse d'Aquitaine..." Quarto : j'attendais plus du personnage quand on voit que l'acteur se farcit la promo du film. Pas grand chose à dire dessus. Il est bien joué, fait avancer le scénario, ça reste un nouveau personnage avec finalement très peu de temps de film, il disparaît au bout d'un quart d'heure. On a quasiment vu toutes ces scènes dans la bande annonce. Son moment de gloire : prend des slips propres quand il part en voyage. Alzagar : Assez surpris, moi qui ne suis pas fan de Gallienne. Ça le fait. Le personnage est bien écrit, bien joué, sert a l'avancement du scénario. Par contre, comme Venec et Quarto, il disparaît assez tôt du film pour ne plus jamais revenir et c'est bien dommage quand on voit la deuxième partie. Son moment de gloire : renifle le Contrebandier de loin. ".... Que quelqu'un recommence à pleurer, Guenièvre... Guenièvre." Bon dieu elle a pas changé depuis la saison 4. Bon, le seul problème, c'est qu'il y avait la saison 5 où elle passait de potiche pénible au claquage de crâne de Lloth à coup d'pelle mais apparemment, victime d'une Gameofthronite aiguë, les saisons 5 et 6 ont disparu de la "timeline" et la revoila nunuche gentille que l'on fait intervenir pour balancer un bout d'intrigue ou une connerie. C'est marrant, j'aurais tendance à croire que passer 10 ans enfermée dans une tour avec Nessa pour seule camarade et un gros taré déguisé en Gueko qui la harcèle aurait dû avoir un petit effet sur la santé mentale du personnage, (chez nous 1 mois de confinement ça chiale sa mère). Mais non, le personnagee n'a juste pas d'interaction avec le monde, elle retrouve Arthur, que tout le monde croit mort, vaguement émue, elle retrouve ses parents, ranafoutre, même pas une scène de retrouvailles un peu touchante,...Osef. Son moment de gloire : Un coup de genou dans les noix d'un random lors d'une scène de robobrole imbitable. Perceval/Caradoc. Aucune évolution, ces deux cons creusent depuis 10 ans. 10 ans sous terre, 10 ans oppressés par Lancelot, à fuir, à galérer bah... Rien, y a tellement rien à dire que s'en est triste. Leur moment de gloire ? Se prendre les pieds dans une corde. Mention spéciale au fait que Perceval ne sait plus compte , «suivant comment on compte, ça change tout», alors que c'était rainman dans la série. Merlin : Cette tristesse. Il a éduqué Arthur gamin, lui a trouvé un père adoptif, a essayé d'aider, s'est fait pourrir par Elias et Arthur pendant des années mais a essayé de soigner Arthur jusqu'à sa fuite à Rome. Pas une scène de retrouvailles, pas même ne serait-ce qu'une interaction entre eux, le personnage est relégué tellement loin du rôle qu'il avait au départ qu'on ne comprend pas le projet. Faîtes le mourir s'il vous emmerde Son moment de gloire : Peut faire des cartes... Le père Blaise Victime lui aussi de Gameofthronite, il aura consigné toute la vie d'Arthur, ses mémoires dans la saison 6, on apprendra qu'il est avec lui depuis Rome et a même officié les 2 mariages du Souverain. Il finira la dernière saison planqué dans les bois avec Merlin (photo), comme un maquisard, mais revient mystérieusement dans le camps des salopards pour le film sans aucune raison, ni évoquée, ni suggérée, parce qu'après tout qu'est ce qu'on en a à foutre d'être cohérent. Son moment de gloire : quand il regarde par la fenêtre, c'était intense. Le Duc d'Aquitaine : Mon Chabat préféré est de retour. Ça fonctionne comme avant, il semble même plus confiant devant sa femme. Chose totalement illogique, il guide lui même Arthur, à pied, sans escorte armée dans une zone qui, d'après les dialogues, est soumise aux raids meurtriers des saxons... C'était pourtant le personnage le plus posé et réfléchi de la série. Son moment de gloire : a inventée la randonnée en robe de chambre. Bohort/Gauvain/Lionel+Randoms Bohort, Gameofthronite 3 : le retour de la vengeance. Lui que l'on voit se battre contre les gardes de Lancelot dans le final de la saison 6 (avec Gauvain d'ailleurs) nous suggérant son évolution grâce à la résistance, n'est apparemment plus capable de se défendre, ni de ne pas s'évanouir en revoyant le Roi. Son moment de gloire : "Mécréa..*PLONK*" Gauvain : au moins le petit pédestre est dans le film, a contrario de son siamois teubé, Yvain, l'autre petit pédestre mais au Lion qui n'aura pas de temps d'écran. Il n'a pas l'air au courant de l'existence de son frère, semble un peu marqué par 10 ans de vie clandestine, a deux répliques puis disparaît définitivement du film. Son moment de gloire : nan, la gloire et Gauvain cherchez pas, y a rien a faire. Lionel et les Randoms : c'est la scène Tears dropping (magnifique copier coller de la tirade du livre 5 "j'ai bâti une forteresse"). Grâce aux 3 gosses, aux explications de Lionel et à une table en palettes le Roi iZ BaK... Mais ça tombe à plat. Lui qui disait que la table ronde l'avait rendu plus courageux restera figé face aux Saxons, il n'était là que pour le fan service. Les randoms donnent leurs noms, oublié la scène d'après de toute façon, nous ne les reverrons pas avant une scène de 7 secondes à la fin. Qu'est ce qu'on en a à foutre ? Leur moment de gloire : c'est déjà pris le Chevalier de Provence ? • La Carmelide. Dame Seli : Que s'est il passé ? Une flebite ? Luxation du genou ? Où est Dame Seli ? Celle qui "gère la Carmelide en sous main parceque vous êtes une patate" ? Elle demande des trucs à son mari, depuis quand ce personnage est-il anecdotique ? Son moment de gloire : Dans le 2eme film, inchallah. Élias de Kelewick. Le fourbe a un coup de mou, après être devenu pote avec Leodagan, l'enchanteur le plus puissant de Bretagne et personnage le plus égoïste et arriviste de Kaamelott choisit l'exil en Carmelide au lieu de (se) servir (de) Lancelot et de s'en foutre plein les fouilles. Ca n'a aucun sens. Son moment de gloire : est en mesure de cramer des plants de tomates. Leodagan le Sanguinaire. Bordel de merde Sanders ! D'où le Sanguinaire rend les armes à Lancelot ? D'où Le Sanguinaire accepte de se soumettre à un vieux lézard qui pue ? La logique le voudrait claquemuré chez lui, 12 rangées de scorpions, 3 rangées d'onagres et 12 arbalétriers au mètre carré autour du château, mais nan, il déprime en bêchant des navets. Triste pour un chef de guerre qui montait ses camps avancés sous l'pif des Romains. Son moment de gloire : La scène "Jurassic Park" où il apprivoise un Trébuchet. Calogrenant : Qu'est-ce que quoi ? Il était pt'être en duo comique sur le livre 6 avec Leodagan mais aux dernières nouvelles il est Roi de Calédonie, pourquoi se tape-t-il le désherbage du potager de Carmelide ? Son Moment de gloire : disparaît du film avant que le scénario lui fasse faire quelque chose de gênant. Fraganan : on nous sort la soeur du sanguinaire, chez qui Leodagan va quand il se sent pas top. Pourquoi l'envoie-t- il chier comme ça ? Se tape le trajet seule pour annoncer le retour d'Arthur à un groupe de gens qui s'en branle et ne la croît pas, voilà donc 15 minutes de film bien utiles au développement de l'histoire. Son moment de gloire : amène la seule vanne qui m'a fait rire du film "ce qu'il manque a votre mari..." Maclou/Maklou : putain mais c'est qui lui ?! Le poseur de moquette de Carmelide ? Oulahoup Barbatruc un nouveau perso sorti du chapeau pour balancer l'info musique à Arthur... On donne même pas son nom dans le film j'ai dû checker AlloCiné putain ! Son moment de gloire : 3 minutes d'écran, 20 lignes de texte, mais balance l'élément de résolution de l'intrigue, meilleur ratio intervention/utilité du film donné à un random. • Le Rocher La Dame du Lac : Merci d'être passée Audrey , ça fait toujours plaisir. Inutile à l'intrigue, disparaît après la scène. Son moment de gloire : Vend sans doute des Churros aux touristes autour du rocher. Lamorak : On est content d'apprendre que Perceval a un frère. La justification sur son absence totale d'existence jusqu'à ce moment : "Il est trop con et on a déjà Cadoc". Honnêtement vu la taille de la liste des cons, sur une échelle de 1 a 34, de 18 a 22, on était large pour un con de plus. Son moment de gloire : Disparaît du film après la scène du Robrodrole, aussi longue que gênante. Les 3 cons. Yvain étant porté disparu il fallait rajouter de la lourdeur, voilà 3 jeunes pénibles : Iagu Petrok et Garrett. Iagu : c'est l'type avec une coupe de vendeuse de brochettes derrière Petrok. Son moment de gloire : n'a quasi pas de dialogue, lance des myrtilles. Petrok : Fils de Roparzh, amoureux de Mehben la fille de Caradoc. Bruyant et pénible, dispose de la capacité à faire réfléchir la lumière sur son épée. Son moment de gloire : sa stupidité lance la seule péripétie du film. Garrett : fils du Roi Lloth d'Orcanie , sorti du chapeau, traîne avec des bouseux à 900 bornes de son Bled natal. A honte de son héritage Son moment de gloire : il peut lancer des éclairs et semble donc moins inutile que son frère Gauvain. Les méchants Jackouille le Juriste : moins bien écrit que dans le livre 5, le Jurisconsulte redevient Clavier, des intonations de bourge de droite qui braille en faisant des vannes racistes sur les Burgondes. Plus proche de "qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu" que de son rôle d'il y a 10 ans. Son moment de gloire : on le voit peu. Loth/Galessin/Dagonnet : 3 pour le prix d'un. Ont pour fonction de recycler leurs vannes du livre 5. Leurs Moment de gloire : l'instant "Vieux du Muppet Show" à la fenêtre, Cercei Lannister est jalouse. Horsa : j'en attendais rien, et j'ai rien à dire dessus. Il n'est pas acteur, et n'a que peu d'impact sur le scénario, à part le morcellement du royaume qui aurait declanché la colère des dieux. Wulstang : ayant écouté sa musique, j'avais très peur. Au final comme pour Sting, j'ai rien à dire dessus. Elle réclame du blé pendant tout le film aux 4 cons du dessus. Leurs Moments de gloire : rejoignent la table ronde, en espérant que ça serve. Mevanwi : c'est une blague !? La grosse morue arrive au poste de reine, on ne sait ni comment ni pourquoi, et n'a ni tenté d'assassiner Lancelot, ni de diriger le royaume ? Elle "demande" à tomber enceinte ? Elle laisse le trio Loth/Dagonnet/Galessin diriger le royaume ? Est-ce qu'Astier a revu sa série avant d'écrire le film ?! Elle qui apprend la magie et l'alchimie pour se venger semble être revenue dans ce film pour beurrer les tartines du goûter de ses filles. Son moment de gloire : dur d'en avoir en si peu de temps d'écran. Lancelot : dépeint par le Duc d'Aquitaine comme un tyran sanguinaire, cloîtré dans une armure terrifiante (ou pas) il est au final le tyran le plus neurasthénique de l'Histoire de l'Humanité. Il ne prendra aucune décision de lui même durant le film, sera moqué par Loth et Galessin, se fera insulter par Clavier sans broncher. Se déplace sans gardes et sans charisme. L'ancien chef des armées de Kaamelott et nouveau Dictateur de Logres est plus proche du bibelot que du méchant du film. Il ne semble ni fou, ni rongé de haine ou de peur, le sentiment principal en le voyant est qu'il a dû prendre trop de Xanax avec ses Chocapic. Son moment de gloire : ouvre un passage secret... Une fois... À la fin. Le Héro. Arthur Pendragon, le Sanglier de Cornouaille : "Vulnerant omnes, ultima necat". Y a rien qui va, et pour une seule raison, le personnage a régressé à ce qu'il était à la fin de la saison 4, ses répliques sont celles de la saison 5, ses flashback n'ont d'utilité que pour donner du temps d'acteur au fiston. On retrouve donc un Arthooour, toujours déprimé, qui a passé 9 ans à tanner d'la chèvre en Arabie Saoudite. Y'a de quoi se buter dans une tannerie, pas besoin de parcourir la moitié du monde connu pour nous refaire la tentative de suicide sur une table moisie. Le personnage est pénible tout le long du film, "gnagna jsuis pas roi, gnagna jveux plus l'faire". Redite de la saison 5 en moins bien fait. Il a 15 fois l'occasion de se barrer mais reste sans qu'on sache pourquoi et sans justification puisque nous avons quitté un Arthur qui, a Rome, dans la Villa Aconia avait retrouvé un but, arrêté de se laisser mourir et repris l'entraînement. (photo). Son "chemin" durant le film est insipide, on ne comprend aucune de ses réactions ni des développements. Pourquoi est-il resté 10 ans en exil, si a Rome il avait de nouveau la chicotte ? Pourquoi s'enfuit-il devant Quartto, sans savoir ce qu'il veut ? Pourquoi ne se barre- t-il pas seul de chez le duc ? Pourquoi va-t-il sauver Guenièvre ? Pourquoi va-t-il chercher l'épée ? Son moment de Gloire : a enfin pecho sa femme. Scénario : Le syndrome Alien Prometheus, trop d'acteurs pour en développer un seul convenable et aucun enjeu, ni danger ressenti pendant 2 heures. Oubliez la saison 5 et 6, ce qui y a été développé n'est pas repris. La première partie commence donc par un Arthur qui boude, à l'opposé de ce qu'Astier nous a montré à la fin de sa saison 6. Et puis on repart à zéro (fin du livre 4) pour un Arthur toujours dépressif, on refait le voyage introspectif en le tournant vers "Redevenir Roi" ce coup-ci, qui devrait tirer Arthur vers le haut jusqu'à la table ronde de Bohort mais, pour finir par une nouvelle scène pseudo suicidaire qui n'a pas de sens dans son propre récit. Arthur revient donc, reprend son épée sans raison apparente mais ne demandera pas une seule fois la situation du royaume, ni même de nouvelles de sa mère (morte ? pas morte ? Osef frérot. On a 80 starlettes au générique, faut du temps pour tous) Certains personnages n'ont pas de sens, Kolaig, perso pop-up qui disparaît aussi vite qu'il appartait, aime une Reine qu'il n'a jamais vu pour nous montrer l'endroit de sa détention car il connaît l'adresse via le Pâtissier et finit par ne plus l'aimer au bout de deux minutes parce qu'en fait c'était pas sa quête de chevalier. Caradoc ayant ses entrées chez tout ce qui touche de près ou de loin à la bouffe aurait pu detenir la même information et, comme l'échange d'épouse a été effacé par Mevanwi, pourrait souhaiter liberer Guenièvre lui même. Guenièvre qui vit très bien une réclusion de 10 ans enfermée avec une débile dans un tour sans tentative de fuite (y a quand même littéralement une échelle sous sa fenêtre) ou de suicide et qui ne semble, ni surprise, ni spécialement émue de retrouver Arthur, ni ses parents, avec qui elle n'échangera pas un mot de tout le film. Elle sera téléportée avec Arthur de point clef en point clef pour finir en souterrain avec les semi croustillants sans que personne ne sache pourquoi et faut dire que vu le peu d'enjeu à ce moment là du scénario, on en a rien à foutre. En parlant de Guenièvre, parlons Lancelot. S'il a viré toqué, pourquoi ce rôle de plante grasse ? Un traitement à la Ramsay Bolton correspondrait plus à ce que nous dépeint Chabat dans la première partie. Il n'y a carrément pas de scénario de ce côté là de l'Ogres, il lance l'intrigue en se laissant provoquer par Sting, puis ne propose que de mauvaises scénettes jusqu'à "l'affrontement final" de 13 secondes (sans le flashback) avant de s'enfuir dan les jupes de son père, avec quasiment un mauvais rire de méchant à la Fantomas. Les autres personnages sont, soit dans le fan service, soit servent de prétexte à des éléments clefs du scénario (leodagan et les burgondes, Maklou et la musique). Mais rien n'est développé et on passe le plus clair du film à se demander "pourquoi". Enfin, si c'était pour garder Lancelot en antagoniste pourquoi avoir été jusqu'à l'assaut de la forteresse ? Pourquoi avoir farci 2h de film du maximum de personnages et n'en développer aucun convenablement •Photographie et mise en scene. On nous l'a vendue la Alexa 65, ça fait de belles images une Alexa 65... Après pour filmer Clavier qui gueule en gros plan c'était peut-être pas nécessaire la camera à 500 briques. On a principalement du champs / Contre Champs qui marche étonnement pas Les plans larges, moins beaux que lors des saison 5 et 6, semblent vides et ternes. Un monstrueux manque de figurants enlève toute possibilité de scène épique. Lancelot n'a pas un garde, pas un archer sur ses remparts, pas un homme à aligner face aux burgondes qui ressemblent plus à une Petite troupe de Gitans en caravane qu'à une armée capable de prendre un château. Le duc d'Aquitaine n'a ni garde ni escorte, la Carmelide est peuplée de 8 personnes, le village de Kaamelott (épisode des Puppies, le sort de Merlin, Les yeux brillants d'Arthur et Leodagan) a juste disparu et il reste vraisemblablement 4 paysans sur toute l'île. Il y tout au plus 2 ou 3 travelling mous. Pour un budget sept fois supérieur à la saison 6, c'est foutrement décevant. À la limite, les scènes de flashback sont étonnement bien mises en scène par rapport au reste, mais ne servent absolument pas le récit principal et s'opposent au développement d'Arthur durant le livre 6. • Musique : Seule partie irréprochable du film. Dommage qu'elle ne colle pas à ce qui se passe à l'écran et clairement StarWar n'est pas loin. Voilà mon opinion sur KV1 et croyez-le, je suis le premier dégoûté, j'avais envie de l'aimer ce film. Putain j'en ai gros...
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    260 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Ce film est fait pour le fan club de la série...ce que je n'ai jamais été (cette humour titi parisien chez Arthur va en gaver plus d'un sur le format 2 heures interminables) seul quelques irréductibles comprenait l'humour dans la salle, moi comme d'autres restions en attente du stigmate d'un rire, mais peine perdu juste quelques sourires provoqués par des séquences présentent comme par hasard dans la bande annonce. La réalisation est correct mais n'a pas suffit pour ôter ce besoin de me lever de mon siège tout le long du film. Visiblement tout le Fan club Geek est là pour donner les 5 étoiles. Méfiance donc pour tout ceux qui connaitraient mal la série, surtout les plus jeunes.
    Tarek R.
    Tarek R.

    24 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2021
    Le film qu’il ne fallait absolument pas faire.
    À aucun moment je n’ai retrouvé les répliques de la série.
    Triste et long long long
    On aurait dit que tous les acteurs faisaient de la figuration.
    Ce film rappelle les derniers épisodes de la série : lugubre
    reguite69
    reguite69

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    sincèrement c'est une daube, il y a 3 trucs marrant le reste nul, pas de rythme c'est sombre comme la dernière saison. Franchement les séries au top sauf la dernière et le film une vrai daube 2 h de temps perdu pour 2 mn de rire
    Tiber
    Tiber

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Dommage pour les fans de la série (dont je fais partie) mais il faut se rendre à l’évidence: le film est globalement raté. Le scénario est très mal ficelé, certaines scènes inutiles, la répétition des flash backs n’apporte pas grand chose, le jeu des acteurs est didactique et assez catastrophique, la magie n’opère pas. Ca sent le film bâclé, brouillon alors qu’on s’attendait à une merveille peaufinée dans les moindres détails. La preuve est faite, il est difficile de transposer le format série courte à un long métrage (beaucoup trop long vu la qualité du contenu). Le casting impressionnant ne relève malheureusement pas le niveau, on rit peu, bref il ne reste pas grand chose pour sauver le soldat Astier. Les fans inconditionnels crieront sans doute au génie et se persuaderont d’avoir vu un chef d’œuvre mais au fond d’eux ils en ont gros à ne pas en douter… Si le second volet est similaire au premier, autant en rester là.
    2985
    2985

    250 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Globalement réussi toutefois il faut reconnaître que le film est boursouflé et ne sait pas toujours sur quel pied danser. La première demi-heure ne sert qu'à introduire tout les personnages de façon parfois maladroite surtout celle de Karadoc et Perceval avec un humour tout de même bien poussif par moment. Les rares scènes de combats font très cheap cette façon dont les saxons surgissent est assez risible. Les décors sont réussis et les costumes également bien que certains soient ridicules comme celui de Lancelot ou certains des Burgondes, d'ailleurs en parlant de ceux-ci, le gags les concernant en leurs manières d'attaquer est interminable , tout comme le jeux du pays de Galles, si énoncer des règles stupides auxquels on ne comprend rien est marrant les voire ensuite en action pendant une plombe ne sert pas à grand-chose et dessert la blague. Le film se perd donc par moment entre sa volonté de faire très sérieux mais pas toujours bien amenée comme les reçurent flashbacks sur Arthur et son coté comédie. Reste le plaisir de revoir tout les personnages dans un film tout de même au-dessus des standards de film français mais bien loin d'être parfait.
    Aoris
    Aoris

    22 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Fans de la série, si vous espériez retrouver l'écriture, l'humour et l'ambiance générale des premières saisons, vous risquez d'être déçus.
    "Kaamelott Premier volet", c'est en fait le livre 7, tel qu'il aurait pu être diffusé sur M6 dans la foulée du livre 6 mais qui sort avec 12 ans de retard et au cinéma.

    On retrouve tout ce que j'ai personnellement détesté dans le livre 6 et le final de la série, c'est à dire quasiment pas drôle (j'ai du souffler du nez deux fois durant tout le film et c'était parce que c'était des références à des répliques de la série, parce que oui, 90% de l'humour du film se résume à des répliques connues de la série qui sont répétées ici), très pompeux et beaucoup trop de tentatives de transformer une série à sketch humoristiques en une sorte de Game of Thrones du pauvre (on sent qu'Astier a le complexe du clown et qu'il a besoin, depuis le livre 5, de montrer qu'il sait faire autre chose qu'être drôle).

    Il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est juste 2h où Arthur croise la route des anciens personnages sur le chemin pour attaquer Kaamelott et détrôner Lancelot (complètement transparent alors qu'il est censé être le super vilain du film).
    On sent bien que le scénario a été écris uniquement comme prétexte à justifier l'apparition du maximum d'acteurs de la série, même ceux qui ont joué dans 2 ou 3 des 458 épisodes, peu importe que leur présence ne soit d'aucune nécessité et qu'on n'en voit certains à peine 1 minute à l'image.
    Entre ça et le fait que les acteurs ont forcément tous pris un méchant coup de vieux, certains étant à peine reconnaissables, ça devient un jeu entre amis d'essayer de retrouver qui est qui ("mais si, tu sais, c'est la boniche qui remplace celle de la reine pendant qu'elle s'est enfuie avec Lancelot").

    En prenant le film pour ce qu'il est et en faisant abstraction de la série, c'est pas vraiment mieux. Les costumes sont tous plus ridicules les uns que les autres (comment est-ce qu'ils peuvent être moins crédibles que ceux d'une série humoristique à petit budget?), les dialogues sont très mauvais (du fait du décalage entre le ton à la Audiard conservé de la série et la tentative de raconter une histoire sérieuse) et je suis désolé pour Astier mais autant sa réalisation passait dans le contexte d'une série TV qui diffusait 5 minutes de sketch après manger, autant il aurait du confier la réalisation à un vrai réalisateur parce que OK c'est cool d'avoir 4 fois son nom au générique (réalisation, scénario, musique, acteur) mais il n'a absolument aucun talent dans ce registre pour le cinéma.
    Les plans sont ultra génériques, le montage est mou, etc. Le combat final n'a pas sa place au cinéma en étant aussi pauvrement filmé.

    Bref j'avais personnellement relativement peu d'espoir vu le melon qu'a pris Astier, vu l'évolution de la série et les 12 années écoulées depuis la fin de la série et malheureusement, je pense que les 2 films restants seront du même tonneau.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 août 2021
    PERPLEXITÉ TOTALE 🤔

    ⚠️ SPOILERS ⚠️

    Ayant visionné moultes fois les différents livres de la série, je me retrouve dans l'incompréhension vis à vis de ce film qui n'apporte rien à la narration et détruit même ce qu'elle avait construit. Si ce n'est, éventuellement, faire évoluer la relation entre Guenièvre et Arthur et même là, de façon expéditive et mal amenée et sans expliquer le renoncement d'Arthur à Aconia.

    Pour commencer le film n'est pas fidèle aux dernières scènes du livre 6. Arthur dépressif, retournant à Rome pour y retrouver sa résolution (maniement de l'épée, récupération de la robe d'Aconia sur le toit sur fond de flash-back de lui enfant retirant l'épée avec Merlin, «bientôt Arthur sera de nouveau un héros»), tandis que les chevaliers sont poursuivis par des sbires de Lancelot pour être exécutés.

    On retrouve Arthur dix ans plus tard, esclave en Afrique à tanner des chèvres, toujours aussi dépressif et ne souhaitant toujours pas embrasser sa destinée et redevenir Roi de Bretagne. Ça ne colle pas. Son arc narratif n'a pas de sens. Soit il refuse de redevenir roi, dans ce cas il devrait faire demi tour lorsque le duc d'Aquitaine disparaît, par ailleurs sans explications (Balec) – au passage un Duc sans escorte, qui voyage de nuit, aux frontières de ses terres sous occupation, c'est moyennement crédible – soit il a déjà pris la résolution de revenir, d'où éventuellement le fait qu'il veuille porter les habits de son père qui se retrouvent par hasard accrochés en Aquitaine (admettons). Mais il ne peut pas récupérer Excalibur contre son gré, mais tout de même être ému par la dévotion d'un Bohort assis à une table ronde bricolée, pour finir par laisser échapper Lancelot et se laisser mourir sur une table dans l'effondrement de Kaamelott. Ça n'a pas de sens. Le traitement d'Arthur n'est pas fidèle à la série. Arthur est quelqu'un de résolu. Et s'il perd espoir, il se suicide. On n'est pas dans un entre deux torturé et une valse hésitation.

    Pire, les révélations apportées sont incohérentes. Aconia aux oubliettes, on nous présente les flashbacks d'une idylle adolescente, elle aussi extrêmement mal amenée. Qui est Furadja ? Que fait-elle dans la caserne ? Pourquoi martyrise-t-elle Shedda ? Balec. Pour nous expliquer ensuite maladroitement qu'Arthur épargnera une fois de plus Lancelot car il ne veut plus tuer ( et là à moins qu'un autre protagoniste se sorte les doigts du c**, comme dirait Arthur, ça risque d'être très long cette histoire), ce qui est en incohérence totale avec un Arthur et un Léodagan qui trépignaient d'impatience dans la série à l'idée de se farcir, qui des Romains, qui des Barbares.
    Il aurait donc le pacifisme a géométrie variable spontanée.

    Pour ce qui est des autres personnages, je veux bien que l'on fasse dans le fan service, mais le film ne fait pas DU TOUT honneur aux personnages principaux, quand il n'en fait pas tout bonnement disparaître certains sans plus d'explications, et en ajoute d'autres totalement inutiles.

    Venec, dont l'évolution était l'un des apports les plus touchants des deux derniers livres, qui s'est révélé être l'un des personnages les plus loyaux envers Arthur, qui lui a sauvé la mise en le faisant fuir de Kaamelott, qui l'a retrouvé ensuite à Rome, apprend-on, pour lui sauver une nouvelle fois la vie, n'a le droit qu'à UNE scène et trois lignes de dialogues. Je veux bien qu'il ait pu être forcé de s'exiler en Mer Rouge pour fuir Lancelot et qu'il aura peut être un rôle plus important dans les autres volets, mais pour une continuité avec la saison 6, c'est ... (très) léger. On ne sait pas ce qu'il a vécu pendant ces 10 ans, on ne sait pas ce qu'il fait là. Mais Balec.

    Guillaume Gallienne et Clovis Cornillac, par ailleurs très bons (ce que l'on ne peut pas dire de tous les acteurs, loin s'en faut...), ne sont que des protagonistes accessoires dans un scénario improbable. Si leur aventure s'arrête là, ça fait du gros bonnet pour un rôle de figuration ! Quarto est-il mort ? Mystère. Que devient Alzagar une fois payé ? Mystère.

    Ensuite, que diable font Bohort, Lionel et Gauvain au milieu de la forêt ? Sous la neige. À Gaune ?! Outre que Bohort déteste la neige, qu'est-ce que fait Gauvain à Gaune ? Où est Yvain ? Où est Demetra ? Pourquoi ne sont-ils pas en contact avec le reste de Kaamelott ? Pourquoi se font ils capturés si facilement, alors qu'à la fin de la saison 6 ils bastonnaient des gardes ?
    Rien n'est expliqué, n'y même abordé. Balec.

    Perceval et Caradoc, comme tous les autres d'ailleurs – à l'exception peut être, et encore une fois mal amenée, de Léodagan – ne semblent pas être marqués le moins du monde par ces 10 années vécues dans la clandestinité et la persécution. Persécution d'ailleurs dont on saisi mal en quoi elle consiste. Seule une allusion fugace à la mort de paysans pour justifier leur absence, à des taxes harrassantes et à des enfants pendus est censée nous brosser le tableau terrible de la menace que représente Lancelot ?

    Je m'attendais à retrouver des protagonistes balafrés, estropiés, visiblement changés par ces années de résistance, d'où l'impatience de découvrir le traitement d'une éllipse scénaristique de dix ans. Et là, rien. Tout au plus un traitement hâtif et superficiel du bêchage de carotte par un Léodagan démilitarisé au côté d'un... Calogrenant ?! Que fait le Roi de Calédonie en Carmélide ? A-t-il été détrôné par Lancelot ? Que fait son peuple en son absence ? Dans un scénario crédible ils devraient être soit morts, soit barricadés derrière ce qu'il leur reste d'armée après 10 ans de poursuite et de résistance. Et s'ils sont si démunis que ça, comment ont-ils fait pour construire un nouveau château ?? Et que fait l'Irlande ? L'acteur qui incarnait Ketchatar est certes mort, mais personne ne se soucie de savoir ce que devient l'Irlande !

    On retrouve également les semis croustillants intacts et dans le même enfermement narratif que je déplorais déjà durant la saison 5, à savoir dans l'abandon de toute profondeur. La relation si touchante qu'avait Arthur avec Perceval est oubliée. L'ambivalence de Perceval, capable de traits de génies comme des plus grosses gaffes, les deux à son insu, ce qui faisait le sel de la série, a été lissée en un stéréotype répétitif qui en devient lourdingue et que l'on imagine mal en dénouement de la quête du Graal.

    Le Tavernier se voit lui aussi attribuer un rôle de figuration. On ne l'entend tout au plus qu'une fois, pour ne le revoir qu'à la fin et fugacement.

    L'arc narratif de Merlin est lui aussi une déception. Il avait déjà souffert lors du passage au format 50 minutes, là il est tout simplement inexistant. Les retrouvailles, enfin l'absence totale de retrouvailles plutôt, entre Arthur et Merlin m'a laissée bouche bée. On parle de deux protagonistes se connaissant depuis des décennies. Merlin a élevé Arthur, c'est lui qui est allé le chercher à Rome, il l'a soutenu dans l'unification de Kaamelott et la recherche des chevaliers, l'a aidé et soigné durant moultes batailles et moultes quêtes et son effacement progressif au profit d'Elias dans le livre V est une composante centrale de la descente aux enfers d'Arthur et du royaume. Mais là, rien. Merlin retrouve son protégé inconscient, apparemment agonisant, dont la convalescence est d'ailleurs aussi rapide qu'inexpliquée. Merlin l'a-t-il soigné ? Où est-ce une de ces guérisons éclairs dont Hollywood a le secret ? Balec. Les deux n'échangeront pas un mot, ni un regard et on continue la narration comme s'ils s'étaient quittés hier. De retrouvailles, il n'y aura pas non plus entre Guenièvre et ses parents, entre Arthur, Léodagan et Dame Séli. Arthur ne s'enquérira même pas de savoir si sa mère et sa tante sont toujours vivantes ou assassinées par Lancelot. Tout ça passe à la trappe.

    À contrario, on a droit à des scènes dont l'utilité scénaristique pose question. L'apparition de Mevanwi dans les geôles du château est aussi incompréhensible, qu'inutile, sauf à reproduire la copie carbone des blagues centrées sur l'animosité de Perceval envers elle. On l'avait quittée avide de pouvoir et de vengeance, prête à toutes les trahisons et à manier la magie noire pour les obtenir, on la retrouve Reine, certes, mais comment ? Pourquoi ? Si Lancelot est si obsédé par Guenièvre pourquoi ne pas en faire sa reine et l'enfermer à Kaamelott ?

    Reine dont les préoccupations principales sont d'obtenir un héritier de Lancelot afin de faire «bonne figure» aux yeux du peuple. Comment dire ? De ce que l'on veut nous faire comprendre, et ce dont il était déjà question dans la série, le peuple en avait déjà «plus ou moins rien à péter» des histoires du château, mais que la lignée légitime d'un dictateur sanguinaire qui a usurpé le pouvoir soit maintenue, encore moins ! Ça n'a pas de sens. Deuxième préoccupation : le goûter de ses filles. Mais qu'est-ce que comment que quoi ?! Si c'est pour faire dans l'absurde c'est gagné, si c'est pour conserver les failles de Mevanwi dans la série, c'est grossier. De plus, Mevanwi était amoureuse d'Arthur, et même si de l'eau a coulé sous les points, le voir agoniser doit soit l'atteindre, soit évoquer son évolution en une morue encore plus infâme et impitoyable. Et dans ce cas, on se demande pourquoi se contenter d'un Lancelot apathique et manifestement incapable, lorsqu'elle pourrait l'éclipser et prendre les choses en main comme c'était son intention dans le livre V.

    Les filles de Caradoc sont un ajout de personnages superficiels et d'intrigues manifestement superflues qui ne font qu'embrouiller le récit. Pourquoi nous amener l'idylle de Mehben (ou Meghan je ne sais plus) avec le fils de Roparzh ? Ça n'apporte rien à l'intrigue. Si c'est pour nous présenter des protagonistes en prévision du deuxième volet, c'est très mal amené. D'ailleurs, le Roi Loth a un deuxième fils, première nouvelle, qui a des dons de magie contrairement à Gauvain, admettons, qui résiste à Lancelot dans le Royaume de Kaamelott contrairement à Gauvain qui lui est à Gaune, admettons, au côté du fils d'un paysan ?! Ça fait beaucoup à avaler.

    La pseudo idylle entre Kolaig et Guenièvre est ridicule. Admettons que Lancelot ait enfermé Guenièvre pour... on ne sait quelle raison, durant dix ans dans une tour. Outre l'extraordinaire résilience psychologique de Guenièvre qui en ressort pas le moins du monde affectée par sa réclusion, ce qui aurait quand même pu faire une évolution assez intéressante pour le personnage qui semble faire un retour en arrière quand le livre V l'avait fait évoluer, Caradoc avait des acquointances avec tout ce qui touchait de près ou de loin à de la nourriture à Kaamelott et aurait pu être informé par le pâtissier de la localisation de Guenièvre. Au lieu de cela on nous présente un personnage, centre d'une pseudo idylle vite transformée en quête avortée, pour dénouer maladroitement une intrigue qui ne sert finalement que de prétexte pour introduire la suite, à savoir le retour du spectre du roi Ban, au détour d'une allusion survolée. Par ailleurs, le désintérêt affiché d'Arthur vis-à-vis de la liaison entre Guenièvre et Kolaig du début, colle mal avec le roulage de galoche quelques heures plus tard. L'évolution des sentiments d'Arthur vis-à-vis de Guenièvre est inexistante.

    Autres personnages nouveaux et superflus, Franagan, la soeur de Léodagan, dont on avait fait allusion une fois dans la série, mais dont l'intérêt ici est plus que discutable. Dame Séli, qui fait elle aussi de la figuration au côté d'Elias, et dont l'absence d'évolution ne colle pas du tout avec le personnage, aurait pu être à l'origine de l'hydromancie puisqu'elle s'intéressait déjà aux prophéties.. Hydromancie dont on ne comprend d'ailleurs pas si tout le monde se carre ou si c'est la raison de l'engouement soudain de Léodagan pour les trébuchets des Burgondes. On voit mal la fourbe et avide de manigances Dame Séli, se résigner dans son château en Carmélide pendant dix ans. Elle a tenu tête aux Romains, orchestré l'enlèvement de sa fille, versé de la potion dans le verre d'Arthur et, au côté de l'enchanteur le plus puissant de l'île de Bretagne, attendrait passivement après Léodagan pour s'en sortir ?

    Élias, tout aussi fourbe et opportuniste qu'elle, aurait plus sa place au côté de Lancelot, si ce n'est par pur intérêt, au moins pour organiser la résistance de l'intérieur, en bi-contre-espions. Et à quel moment l'enchanteur le plus puissant du royaume de Logres ne peu pas retrouver Guenièvre et organiser la résistance ?

    Maclou, mais qui est Maclou ? Pourquoi ce dialogue entre lui et Arthur qui déclenche son épiphanie sur la musique, la guerre et les Burgondes ? Assez grossière elle aussi. Un autre personnage n'aurait pas pu faire l'affaire ? Et où est le roi Burgonde qui disparaît mystérieusement dans cette scène ? Le frère de Perceval et le Robobrole étaient-ils indispensables à l'intrigue ? Le livre 6 avait pourtant dépeint un Perceval enfant unique vivant au côté de sa grand-mère, de ses parents, et de leurs chèvres. Que font tous ces glandus autour d'Excalibur ? Pourquoi la Dame du Lac se voit octroyé trois répliques et disparaît ensuite ?

    Les scènes se déroulant à Kaamelott posent, elles aussi, plus de questions qu'elles n'y répondent.
    Pourquoi le Roi Loth se trouve à Kaamelott ? Est-il là en émissaire de la soeur d'Arthur, dont on entendra d'ailleurs pas parler ? Pourquoi le Père Blaise, qui fait lui aussi office de plante verte, est avec Lancelot ?!!! Les dernières scènes du livre 6 le montraient avec Merlin. Si comme tente de nous le camper le film Lancelot se révèle si indécis et apathique, pourquoi le Roi Loth n'a-t-il pas tenté de le doubler, comme c'est à son habitude ? Personne ne semble plus le respecter au château et les affaires du Royaume semblent au plus bas, ce qui est assez contradictoire avec la menace que l'on tente de dépeindre. Ce n'est pas cohérent et on ne croit pas aux enjeux.

    Que font les Saxons, qui semblent ne servir que de prétexte au morcellement du Royaume et à la colère des dieux, quand Kaamelott est assiégé ? Où sont les hommes de Lancelot ? Si c'est qu'il a pris le risque d'affecter tous ces hommes à la recherche (très efficace manifestement) d'Arthur et des Chevaliers, au point d'en rester démuni face à une attaque ennemi, pourquoi ne pas réagir à la capture d'Arthur ? Pourquoi laisser les Burgondes s'en aller en Carmélide au risque de les voir s'allier à Léodagan ? Ça n'a pas de sens !

    Les dialogues et les réparties, qui faisaient l'essence de la série, sont souvent poussifs et réchauffés, à l'image de l'inclusion aux forceps de Guethenoc, Roparz et Belt.
    Plus que de dialogues, le film laisse l'impression d'une série d'autocitations dont le but premier était de satisfaire les fans, sans faire de lien entre les personnages. Les échanges qui semblent les plus travaillés sont en début de film avec le Duc d'Aquitaine, et même là il en manque beaucoup. Les décors et les costumes sont trop extravagants pour, d'une part rendre justice à la série qui pour le coup s'en sortait beaucoup mieux avec beaucoup moins de budget, et d'autre part coller à la noirceur revendiquée de l'opus. Pour le coup, le grandiose de la musique dénote un peu avec des costumes et des décors qui emprunteraient plus au burlesque. La musique, dont les emprunts à Star Wars bien qu'assumés sont plus que flagrants, reste néanmoins l'atout majeur du film. Mention spéciale à des CGI plutôt pauvres d'un Kaamelott dont l'architecture est improbable pour le lieu et l'époque et jure avec ce dont on se souvenait de la série.

    Enfin bien qu'alléchée par les annonces d'Alexa 65 à 500 000€, les deux dernières saisons n'avaient, selon moi, rien à envier aux plans larges et au peu de travellings du film et la mise en scène reste assez timorée voire assez mal venue, les scènes de batailles étant beaucoup plus réussies dans la suggestion des premiers livres ou dans une rencontre fortuite en plan serré d'un Léodagan et d'un Arthur avec un Guéthenoc, venu se réfugier dans une cabane à outils .

    On sent bien qu'Astier a voulu TOUT faire et ne décevoir personne. Allier humour des premiers volets, noirceurs des derniers, inclure tous les personnes emblématiques, tout en en présentant de nouveaux. Sauf que je n'y ai retrouvé ni la noirceur des derniers livres, ni l'humour cynique et les réparties inspirées des premiers. Je n'ai pas retrouvé les personnages que j'aimais, ni pu découvrir proprement les nouveaux. L'ambivalence des relations entre des personnages nuancés qui adoraient se détester n'a pas le temps de se développer et les dialogues sont déjà vus et entendus.

    On rétorquera peut-être «mise en place de la trilogie», seulement trop d'incohérences et d'appauvrissements ne sauraient constituer un tremplin enthousiasmant pour la suite.

    J'en retiendrais presque une impression que l'indétermination d'Arthur, renouvelée ad nauseam, est à l'image de celle d'Astier à faire ce film. Peut-être la déception de ne pas pouvoir développer de livre 7 l'a-t-elle coupé dans son élan ?

    Mais surtout : qu'est devenu le maître d'armes ?!!!
    David S.
    David S.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Absolument Nul ! Aucun intérêt. Pas drôle. trop long. Des scènes sans queue ni tête
    Boooring ! Un casting qui aurait pu donner quelque chose de potable mais non
    Jakemall
    Jakemall

    20 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2023
    Je le dis tout de suite, je suis un nouveau dans cet univers, je me suis mis à la série il n'y a que quelques mois. Ne l'ayant pas finie totalement, j'ai tout de même tenu à aller voir l'avant-première du premier volet de la trilogie et je ne suis clairement pas déçu ! Le film est incroyable de bout en bout ! La salle était pleine et les rires fusaient à tout bout de champ. Alexandre Astier a très bien travaillé son sujet et les scènes sont parfaitement dosées. On passe de l'épique à l'émotionnel et à l'humoristique en un clin d'œil et sans fausses notes. Ça faisait drôle d'avoir une salle remplie presque exclusivement de 20-30 ans. En tout cas j'encourage vivement les gens à aller voir ce film qui est vraiment excellent !
    Zeugax Ouvier
    Zeugax Ouvier

    18 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2023
    Rien ne marche dans ce film, ni le scénar qui ne respecte pas la matière arthurienne, ni les personnages, ni les dialogues, ni les décors, ni les costumes ...
    On ne retrouve pas tu tout l'esprit de Kaamellot, encore moins celui des monthy pyton, pas celui des visiteurs non plus, Audiard est très loin, ... C'est normal il n'y a aucune esprit, c'est vide.
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Autant poser les choses d’emblée j’adore la série télé dont j’ai vu chaque livres plusieurs fois. Ce n’est donc rien de dire que j’attendais énormément de cette suite sur grand écran. Le grand écran commençons par la, pour moi Astier a eu du mal à se faire à ce nouveau format. Le film manque d’ampleur, est quasiment constamment filmé en plans serrés alors que sa volonté est de raconter l’histoire d’une nouvelle quête de manière épique. Car si ce premier volet est un film à part entière (ou le septième livre de la série comme je l’évoquais) on sent aussi qu’il pose les bases d’une autre histoire et fait par moment plus mise en place plus qu’autre chose. Pour illustrer cela il y a le nombre très (trop?) importants de personnages dont très peu on finalement un arc narratif. Car du point de vue de la narration on sent qu’il a eu de la peine à placer tout ce qu’il voulait en deux heures, les rebondissements et changements m’ont paru abruptes et mal emmené. L’exemple le plus frappant est le fait qu’Arthur part soudain chercher Excalibur alors que toute la première partie du film il s’entête à dire qu’il ne veut pas en entendre parler. Et puis il faut le dire aussi ça n’est pas assez drôle, si évidemment l’humour très sec et absurde des premiers livres aurait du mal à passer dans un long métrage, celui plus désabusé des derniers livres étaient lui tout à fait adapté. Au niveau de l’humour j’ai trouvé qu’il hésitait à y aller franchement comme si cela allait nuire à l’histoire qu’il voulait raconter. Alors oui le film m’a un peu déçu, mais j’ai tout de même passé un bon moment. Les quelques nouveautés m’ont plu comme ce personnage qui veut devenir chevalier mais dont l’abnégation n’est pas la qualité première, les filles de Karadoc aussi apporte un vrai plus à la bande de bras cassés dirigée par leur père, mais aussi les saxons dont on sent qu’il vont prendre de l’importance par la suite. J’ai apprécié le formidable travail sur la musique faite par Astier lui même. Le travail sur les costumes également (même si la tenue très curieuse de Lancelot) est restée un mystère pour moi. J’ai bien aimé les nombreux clins d’œil à la pop culture disséminés ici ou là. Et bien sûr le fait de retrouver tous ces personnages qui m’ont fait passer de si bons moments. Alors oui j’attendais mieux de ce Kaamelott premier volet mais il est suffisamment bon pour que j’attende déjà la suite.
    ISABELLE C.
    ISABELLE C.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Très décevant. Film français quand j'ai vu la pléiade d'actrices et d'acteurs présents dans le film, j'ai compris que ça allait être
    un "navet" le film se veut drôle notamment dans les répliques mais pas du tout. je me suis ennuyé terriblement, j'ai attendu la fin et suis partie en vitesse. À oublié rapidement et passer à autre chose.
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 août 2021
    je me suis totalement et royalement ennuyé sur cet overdose de dialogues agaçant non stop. j'en suis sorti avec un mal de crâne . personnellement je n'ai ressenti aucun plaisir. je pensais passer un bon moment d'après le nombre de 5 étoiles . ça un chef d'oeuvre ? mais vois avez fumé quoi les gens?
    bruno r
    bruno r

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2022
    Bouffi d’orgueil tout comme son créateur. Astier a réussi à faire de son humour quelque chose de profondément relou. Le syndrome du petit génie bourgeois : t’es fort pour faire rire, mais tu veux être dramaturge…. Dommage
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