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Sylvain P
333 abonnés
1 355 critiques
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0,5
Publiée le 14 mars 2007
Un peu sexiste, un peu raciste, bourré de clichés malsains et de philosophie du dimanche, Le déclin de lempire américain est surtout inintéressant, vieillot, mal filmé, exempt de scénario, tue-lamour et terriblement prétentieux. Beurk.
Le "déclin de l'empire américain" aborde les thèmes des moeurs de ce XXème siècle et de cette façade de mensonges derrière lesquels ils se cachent. A travers le chassé croisé de dialogues qui se déroule sous nos yeux 1 heures et demi durant, on gratte au fur et à mesure ce verni doré pour laisser découvrir cette omniprésence du sexe, de l'égoisme et de cette vaine quête du bonheur personnel que l'on fini par noyer dans coucheries, tromperies et expériences les plus excitantes que l'on puisse imaginer. Au final un groupe d'intellectuels cyniques, désabusés, ayant bien conscience de vivre dans une atmosphère aux antipodes du puritanisme. Mais au fond il n'y a pas là de quoi s'étonner, ce n'est pas ici le quelconque déclin de l'empire américain mais tout simplement une réalité intemporelle, car que l'on soit à l'époque de l'empire romain, ou au Victorian Age, cette même réalité existe, cachée derrière le même verni. Alors que l'on ne s'étonne pas à la fin de voir le pur jeune homme avec la vieille et expérimentée Dominique, ou une marque d'affection de la part de Mario pour Diane, car au fond, comme le disait Nicole Kidman à la fin de "Eyes wide shut", il n'ya qu'une chose de sûre dans la vie : "baiser". Sur le plan formel, la musique imposante, solennelle, et le fait de ne jamais montrer mais simplement suggérer se montre assez efficace. Et même si ce sont les hommes qui semblent avoir l'avantage, on se rend compte que finalement, l'homme n'est que l'esclave de la femme et de sa propre libido insatiable, incontrôlable...
Film québéquois très spécial, dans lesquel amis et amies couchent en douce les uns avec les autres. Les raisons : l'ennui et la quête de plaisir personnel, ce sont les raisons qui expliquent la dégénéréscence de notre société, et donc le déclin de l'empire américain...
Un brillant chassé-croisé de dialogues d'une ravageuse fluidité. Une bande d'amis, tous intellectuels, dissertent sur le sexe, in extenso sur les rapports hommes-femmes, in extenso sur... le devenir d'un société à la dérive, rien que ça. On pense aux romans déjantés de David Lodge, traitant exlusivement du microcosme universitaire et en tirant des conclusions très pertinentes sur le monde. Ce dernier a cependant la prudene de saupoudrer ses démonstrations d'une vraie folie. Dans le film, Arcand, lui, ne parvient pas à déclencher une action réelle, demeurant en-deçà du potentiel de cette oeuvre intelligente et fine. Les histoires de cul professorales et estudiantines lassent, à force de s'observer le nombril et de tourner sans fin autour de leur propos. La touche de mélancolie finale fait repartir le tout, juste au moment où on pensait être vraiment déçus... Intéressante tentative, dotée d'une suite magnifique.
Evidemment, c'est "culte"... Pourtant, découvrant ce film 20 ans après sa sortie, force est de constater que depuis la libération sexuelle, beaucoup d'objets cinématographiques ont traité du sujet avec d'avantage de puissance. C'est drôle, c'est parfois très fin, mais le film donne une impression de non-aboutissement... Un pavé dans la mare si on replace les choses dans leur contexte, aujourd'hui un bon film, où chacun peut y puiser ce qu'il a envie d'y voir..., mais pas un chef-d'oeuvre.
Un très bon film qui démontre très bien que l'Amérique du nord est plongée dans un grand néan des valeurs humaines et sociales. Les invasions barbares qui est la suite de ce grand film québécois est tout aussi intérressant mais plus axé sur les émotions que sur le dialogue .Ces deux films nous plongent dans de grandes réflexions sur nos sociétés de l'Occident qui sont vieillisantes et perdues dans un univers de valeurs capitaliste et socialistes déchues.
Un film qui s'avère décevant. L'idée de vouloir évoquer un sujet comme le sexe sans tabou était plutot estimable, mais sans jamais être vulgaire, Denis Arcand ne traite pas son sujet avec assez de sensibilité, et les personnages restent trop superficiels. Malgré quelques jolis moments, ce film n'est jamais totalement convaincant, même si il faut saluer le courage et l'honnêteté de l'ensemble de l'équipe du film, qui nous prouveront d'ailleurs qu'ils sont capables de faire bien mieux avec le remarquable les invasions barbares.
Les private jokes intellos de ces profs de facs sont presque insupportables ; le message politique est niais et parfait pour combler tout bobo qui se respecte. Ca se croit intelligent, c'est affligeant.
Ce film n'a pas pris ( beaucoup ) de rides. Les dialogues sont fins même si, cependant, ils n'échappent pas à quelques stéréotypes. Selon moi, il est largement supérieur à la suite : " Les invasions barbares".
J'ai detesté ce film, je ne trouve même pas de mot pour le décrire. J'en entendais parler depuis longtemps déjà et je m'attendais à un très bon film, au lieu de ça j'ai trouvé qu4il était mal joué, sans intérêt, avec des dialogues absolument pas drôles. J'ai regardé la suite malgré tout et le film m'a plu, comme quoi...
Bon, 1 étoile, (j'aurais voulu en mettre 0). Peut-être que ce film à mal vieilli, peut-être qu'il s'adresse à un public plus âgé, mais au demeurant j'en retiens 3 choses : 1- Personnages totalement ridicules, des baby boomers pseudo épicurien névrosés, désaxés et inintéressants. 2- Dialogues récités textuellement, ce qui rend l'écoute très douloureuses et 3- Une histoire foncièrement ennuyeuse... Les feux de l'amour et autres feuilletons stupides d'après midi sont palpitants à côté de ça... Dire que c'est supposément la quintessence du cinéma québécois... Sob