AlloCiné
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Votre avis sur Le Déclin de l'empire américain ?
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Denis Arcand est un grand metteur en scène!
Arriver à faire un film ou il ne se passe rien en dehors des dialogues et nous tenir interessé jusqu'à la fin, c'est tout un art.
A voir et revoir.
Arriver à faire un film ou il ne se passe rien en dehors des dialogues et nous tenir interessé jusqu'à la fin, c'est tout un art.
A voir et revoir.
Un peu réac, un peu branché, un peu mélo, ce film avait à la première projection tout ce qu'il faut pour être détestable.
Mais c'est sans compter sans le charme canadien et sa méchanceté sournoise qui fait souvent mouche, moins encombrée de politiquement socialement correct que dans l'hexagone.
On a donc une bonne histoire à la Woody Allen avec une vraie critique libertaire de la société et une vraie méchanceté, heureusement rattrapée par une sorte de message d'espoir dans l'espèce humaine. Chose qui sera moins présente dans l'"Invasion des barbares".
Mais c'est sans compter sans le charme canadien et sa méchanceté sournoise qui fait souvent mouche, moins encombrée de politiquement socialement correct que dans l'hexagone.
On a donc une bonne histoire à la Woody Allen avec une vraie critique libertaire de la société et une vraie méchanceté, heureusement rattrapée par une sorte de message d'espoir dans l'espèce humaine. Chose qui sera moins présente dans l'"Invasion des barbares".
Plus qu'un film, cette oeuvre plutôt littéraire véhicule un message particulièrement juste et inquiétant en nous livrant une analyse acerbe de la société et des rapports humains - nottament hommes-femmes - avec une incroyable lucidité, et qui détricotte l'hypocrisie qui fait le ciment de notre société aux multiples lézardes.
Certes, les cinéphiles en seront pour leur frais. L'adaptation pour le cinéma est un peu plate, le ton quelquefois méprisant et vulgaire, et la diégèse québecquoise n'arrange pas les choses... Mais sans doute étaient-ils les seuls, en 1985, à pouvoir se permettre un tel tremblement de terre, en se passant des métaphores imagées davantage d'usage dans notre francophonie coincée et honteuse du vieux continent.
Il faut regarder au delà du film, des accents, des costumes et coiffures 80's. D'ailleurs je suis persuadé d'être passé à côté d'un tas de films monumentaux parce que je n'ai pas voulu dépasser ce clivage et fournir l'effort de comprendre...
Certes, les cinéphiles en seront pour leur frais. L'adaptation pour le cinéma est un peu plate, le ton quelquefois méprisant et vulgaire, et la diégèse québecquoise n'arrange pas les choses... Mais sans doute étaient-ils les seuls, en 1985, à pouvoir se permettre un tel tremblement de terre, en se passant des métaphores imagées davantage d'usage dans notre francophonie coincée et honteuse du vieux continent.
Il faut regarder au delà du film, des accents, des costumes et coiffures 80's. D'ailleurs je suis persuadé d'être passé à côté d'un tas de films monumentaux parce que je n'ai pas voulu dépasser ce clivage et fournir l'effort de comprendre...
Blablablablablablablabla, c'est bien simple c'est ça pendant près de 100 minutes de film. Bon alors on donne un titre pompeux, un long travelling pendant le générique de début, quelques extraits de livres sur la géopolitique insérés maladroitement dans les dialogues et des variations d'Haendel pour donner un vernis culturel que le film n'a pas. Je ne nie pas qu'il y ait une certaine ambition, ou tout du moins il essaye de le faire croire, de la part du metteur en scène, et que les acteurs peuvent jouer parfois juste donnant une minute de temps à autre intéressante au film, mais autrement ça ne parle que de sexe d'une façon qui se voudrait audacieuse. En ressort juste une oeuvre très très bavarde vous l'aurez compris et assez ennuyeuse. Dispensable.
Finalement qu'est ce qui réunit toutes les différences, pauvre et riche, intellectuel et con, homme et femme ? Le sexe.
C'est ce que nous démontre ce film par des dialogues basés volontairement sur le sexe. A partir de là, sois on aime sois on déteste. C'est un film assez spécial, même original avec des intellectuels style "Woody Allen" c'est à dire prof de fac, amateur d'art, pas très beaux mais accrocs au cul où les hommes font la cuisine et les femmes du sport. Où tous parlent d'anecdotes croustillantes en teintant de sujets sociaux, philosophiques, métaphysiques, politiques etc...
Ce n'est pas un monde que j'affectionne particulièrement, je lui trouve une certaine hypocrisie. Ce film vous montrera dans des dialogues intellectualisés que même si l'empire américain est susceptible de connaitre un déclin, que le sexe, lui, n'en connaîtra jamais. Il gouverne notre raison.
C'est ce que nous démontre ce film par des dialogues basés volontairement sur le sexe. A partir de là, sois on aime sois on déteste. C'est un film assez spécial, même original avec des intellectuels style "Woody Allen" c'est à dire prof de fac, amateur d'art, pas très beaux mais accrocs au cul où les hommes font la cuisine et les femmes du sport. Où tous parlent d'anecdotes croustillantes en teintant de sujets sociaux, philosophiques, métaphysiques, politiques etc...
Ce n'est pas un monde que j'affectionne particulièrement, je lui trouve une certaine hypocrisie. Ce film vous montrera dans des dialogues intellectualisés que même si l'empire américain est susceptible de connaitre un déclin, que le sexe, lui, n'en connaîtra jamais. Il gouverne notre raison.
Le cinéma québécois doit une bonne part de sa renommée confidentielle à cette comédie dramatique ressemblant à du Woody Allen choral,mais avec des dialogues bien plus crus."Le déclin de l'empire américain" montre des personnages qui ne font que parler de sexe,avec moults détails et variations(échangisme,homosexualité,adultère...).Cette gratification sexuelle masque mal les profondes fêlures de cette bande d'amis,qui à force de tout intellectualiser,passe à côté du moment présent.Denys Arcand a écrit des dialogues aussi drôles que justes résumant bien la libération des moeurs en pleine apogée dans les années 80.Il épingle logiquement le culte du corps à l'époque(les femmes passent la moitié du film dans un centre de remise en forme).Le discours,profondément cynique de ces 8 québécois farouchement de gauche,n'incite pas à l'optimisme,mais ils sont tout de même irrésistibles par leur truculence,leur côté épicurien et également touchants par leur recherche maladroite du bonheur.Le rire se mêle à la mélancolie,notamment lors du dîner à multiples révélations,qui fait tomber les masques aussi sûrement qu'inévitablement.Très spirituel,sous des dehors sardoniques.
J'ai 15 ans & Je n'en vait que 10 ou 11 quand Jai vu ce film , je ne sais pas si J'avais assez de recul pour voir les différents messages mais je me souviens avoir beaucoup aimé. Je pense que je le reverrai bien :)
En effet je ne comprend pas non plus comment on peut accorder deux étoiles seulement à un film de critique sociale comme celui-ci: réflexion géniale sur l'Histoire, les relations sociales, dans lesquelles les relations amoureuses et le sexe, sont traitéees avec grandeur et un esprit CRITIQUE. A bon entendeur...
Film totalement nul! J'ai rarement vu ça, oui peut être "la trahison". C'est juste des profs échangistes qui se racontent leur histoires de cul durant 1h22 et qui tout vu tou fait. A éviter.
Un film sympathique, se regarde bien .
Bien sur critiquable sur le fond et la forme .
Une hésitation entre 3 et 2 étoile .
Bien sur critiquable sur le fond et la forme .
Une hésitation entre 3 et 2 étoile .
La plupart des dialogues ne volent pas plus haut que la ceinture et bien que certaines scènes ne soient pas très intéressantes, le ton amicale des échanges et quelques petites surprises scénaristiques donne un ton de panoramique sociétale un peu grossi des relations de couple, le tout enrobé d'une théorie sur notre civilization.
lhomme-grenouille
Vu après les « « Invasions barbares » qui en est la suite, ce « Déclin de l’empire américain m’a emballé sans m’emballer. En effet, je ne peux m’empêcher d’apprécier cette liberté de ton et la démarche globalement intelligente, mais néanmoins, je dois bien avouer qu’il manque à cet épisode la touche d’émotion qu’on retrouve dans sa suite. Alors oui – je le reconnais – il est bien injuste de faire une telle comparaison, surtout dans cet ordre, néanmoins c’est ainsi que je l’ai vu et que je l’ai par conséquent ressenti. En aurait-il été différent si j’avais commencé par ce « déclin » ? Peut-être… Mais peut-être pas. Car au fond je me suis attaché aux personnages pour ce que j’en savais de la suite, et pas sûr qu’ils ne m’aient autant intéressé sans ça. Car oui, au fond, tout ce film peut aussi s’apparenter à un beau verbiage intellectuel qui, de temps en temps, pourra paraître soit un peu désincarné, voire parfois ennuyeux. J’en viens même à me demander si, des fois, ce film a su passer me concernant parce que justement il était québécois et charriait donc avec lui cette dimension sympathique propre à ces productions outre-atlantique. Donc voilà, vous êtes prévenus. A vous de juger…
Difficile d'imaginer un film de + de 20 réuississant l'exploit d'être encore d'actualité avec un sujet comme la libération des moeurs...
Cela est pris avec humour et sérieux par les protagonistes pour donner une vision surprenante et surtout s'interoger sur des thèmes d'adultère, etc... universel et indémodable.
Cela est pris avec humour et sérieux par les protagonistes pour donner une vision surprenante et surtout s'interoger sur des thèmes d'adultère, etc... universel et indémodable.
Quel est l'intérêt de ce film? Nul!
Ce n'est ni une réflexion prononcée sur un sujet comme certains semblent le penser, et c'est encore moins drôle!
Bref, vraiment que de l'ennui, aucun intérêt.
Ce n'est ni une réflexion prononcée sur un sujet comme certains semblent le penser, et c'est encore moins drôle!
Bref, vraiment que de l'ennui, aucun intérêt.
Il semblerait qu'à notre époque puritaine et pourtant très pornographique (2008) on doive éviter de rire de soi, comme le faisaient les Canadiens et les Canadiennes de ce film américain DU NORD en 1985. Car il y a une incontestable bonne humeur globale : ces hommes préparant le gueuleton pendant que leurs dulcinées soignent leur forme en papotant du sexe opposé. Charmant inversement des rôles traditionnels ! Certes, quelques instants surjoués dans l'hilarité, ça frôle le trivial (le cavaleur impénitent), heureusement compensés par le masochisme féminin ou cette célibataire qui lâche le morceau afin de retrouver un semblant d'équilibre. L'ensemble reste une comédie de moeurs, vache, et pourtant plus tendre qu'il n'y paraît. Il y a des petites misères de part et d'autre, à part la rigolade. Oui, les maris ont parfois des pulsions et peu de scrupules. Oui, les compagnes permettent des fantaisies dehors, enfin tant qu'elles font partie de l'équipée, elles minaudent plus qu'elles ne mettent en pratique.. Bien entendu, on compatit pour celle qui a bu du petit lait pendant deux décennies : un choc à faire sa valise !
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