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Tendax_montpel
31 abonnés
631 critiques
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5,0
Publiée le 16 juin 2008
AAH seulement 2 étoiles de moyenne quelle honte ! ce film est excellent et je n'ai pas peur de dire que Denys Arcand est un Pasolini moderne ! Une mise en scène audacieuse qui place les hommes en cuisine et les femmes au sport, pour nous montrer finalement que les deux groupes sont exactement les mêmes : conversation futile, coucherie, performance sexuelle, etc. Mais ça n'est néanmoins pas moralisateur puisqu'on parvient finalement à voir l'humanité de tous ces personnages.
Denis Arcand est un grand metteur en scène! Arriver à faire un film ou il ne se passe rien en dehors des dialogues et nous tenir interessé jusqu'à la fin, c'est tout un art. A voir et revoir.
Magnifique chronique sociale sur les couples et la sexualité... "Le déclin de l'empire américain" traite ces sujets de manière plus profonde qu'il n'y paraît... Très drôle et bien interprété...
Que de mauvaise foi dans les critiques de ce film. Le "déclin" est pourtant un film exquis pour qui sait apprécier les bons mots, la légèreté, l'ouverture d'esprit des protagonistes. Pas de scénario. So what? Le reste ne le contrebalance-t-il pas largement? Voici la meilleure pièce de théâtre portée à l'écran après reservoir dogs, et certains font les fines bouches... les dialogues sont d'une drôlerie cisélée. Encore faut-il comprendre, ce qui a échappé à beaucoup, que c'est cynique et que ça ne se prend pas au sérieux. Classer ce film "de gauche bobo" ou "de droite" n'a pas de sens. Je ne le prends pas comme une dénonciation ou comme l'éloge de quoi que soit, mais comme un moment d'intense relaxation en face de personnages qui assument leur existence et le font savoir avec élégance. Mais qu'entend-on ici et là dans la bouche des frustés du verbe et du sexe? Que "le déclin" se veut intelligent et qu'il est ennuyeux. Mais ce film est un magnifique vaudeville, les mecs ! Lent, certes, mais sans une traitre prétention intellectuelle ! On a aussi vent de ce que les personnages n'ont rien d'original. Ils sont juste intelligents, cultivés, libérés, heureux, souriants, drôles... C'est tout. On lit enfin, avec une pointe d'inquiétude, les cathos pratiquants descendre ce film soit-disant dévergondé. Je ne suis pas échangiste, mais cette oeuvre m'a fait autant de bien qu'une turlutte avant la sieste. Il a dû en divertir d'autres, car il a donné une renommée mondiale à Denys Arcand...Ab imo pectore...
Le "déclin de l'empire américain" aborde les thèmes des moeurs de ce XXème siècle et de cette façade de mensonges derrière lesquels ils se cachent. A travers le chassé croisé de dialogues qui se déroule sous nos yeux 1 heures et demi durant, on gratte au fur et à mesure ce verni doré pour laisser découvrir cette omniprésence du sexe, de l'égoisme et de cette vaine quête du bonheur personnel que l'on fini par noyer dans coucheries, tromperies et expériences les plus excitantes que l'on puisse imaginer. Au final un groupe d'intellectuels cyniques, désabusés, ayant bien conscience de vivre dans une atmosphère aux antipodes du puritanisme. Mais au fond il n'y a pas là de quoi s'étonner, ce n'est pas ici le quelconque déclin de l'empire américain mais tout simplement une réalité intemporelle, car que l'on soit à l'époque de l'empire romain, ou au Victorian Age, cette même réalité existe, cachée derrière le même verni. Alors que l'on ne s'étonne pas à la fin de voir le pur jeune homme avec la vieille et expérimentée Dominique, ou une marque d'affection de la part de Mario pour Diane, car au fond, comme le disait Nicole Kidman à la fin de "Eyes wide shut", il n'ya qu'une chose de sûre dans la vie : "baiser". Sur le plan formel, la musique imposante, solennelle, et le fait de ne jamais montrer mais simplement suggérer se montre assez efficace. Et même si ce sont les hommes qui semblent avoir l'avantage, on se rend compte que finalement, l'homme n'est que l'esclave de la femme et de sa propre libido insatiable, incontrôlable...
Les private jokes intellos de ces profs de facs sont presque insupportables ; le message politique est niais et parfait pour combler tout bobo qui se respecte. Ca se croit intelligent, c'est affligeant.
En 1986, le réalisateur canadien Denys Arcand signe un film qui aborde sans complexe les rapports sexuels entre individus. Si l’idée de départ semble savoureuse, les élucubrations de cette bande d’amis intellectuels finissent par devenir insupportables. En effet, dans ce récit qui débute avec d’un côté les hommes, de l’autre les femmes, puis une confrontation entre les deux, on a le droit à des dialogues interminables, parfois audacieux mais souvent ennuyeux tant la prestation des acteurs reste théâtrale. Bref, une œuvre qui s’inspire de l’univers de Woody Allen sans en avoir le talent ni l’humour.
Blablablablablablablabla, c'est bien simple c'est ça pendant près de 100 minutes de film. Bon alors on donne un titre pompeux, un long travelling pendant le générique de début, quelques extraits de livres sur la géopolitique insérés maladroitement dans les dialogues et des variations d'Haendel pour donner un vernis culturel que le film n'a pas. Je ne nie pas qu'il y ait une certaine ambition, ou tout du moins il essaye de le faire croire, de la part du metteur en scène, et que les acteurs peuvent jouer parfois juste donnant une minute de temps à autre intéressante au film, mais autrement ça ne parle que de sexe d'une façon qui se voudrait audacieuse. En ressort juste une oeuvre très très bavarde vous l'aurez compris et assez ennuyeuse. Dispensable.
une irrésistible comédie drôle,touchante,bouleversante et renversante en soi un vrai drame humain dans lequel les langues se délient peu à peu et les masques tombent.La réalisation sans faille livre de manière à la fois douce et brutale l'histoire de ces amis auxquels on peut s'identifier ou du moins s'attacher.
Un très bon film qui démontre très bien que l'Amérique du nord est plongée dans un grand néan des valeurs humaines et sociales. Les invasions barbares qui est la suite de ce grand film québécois est tout aussi intérressant mais plus axé sur les émotions que sur le dialogue .Ces deux films nous plongent dans de grandes réflexions sur nos sociétés de l'Occident qui sont vieillisantes et perdues dans un univers de valeurs capitaliste et socialistes déchues.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 25 mai 2021
Ce film franco-canadien sera un régal pour les intellectuels mais un test d'endurance pour tous les autres. On y voit un groupe de professeurs d'université et leurs épouses discuter explicitement et longuement de leurs relations et de leur vie sexuelle d'abord séparément puis ensemble au cours d'un dîner. Les hommes se vantent les femmes se moquent et il n'y a pas un seul personnage sympathique dans ce groupe. C'est certainement un beau film mais il n'est évidemment pas a mon goût. Avec une seule métaphore idiote assimilant les hommes à des insectes et les femmes à des reptiles toute la mascarade est peu engageante. Toutes les réflexions pseudo philosophiques ne peuvent masquer le fait que le scénariste et réalisateur Denys Arcand ne fait que colporter les plus mauvaises idées qui ont jamais alimenté la bataille entre les sexes...
Film québéquois très spécial, dans lesquel amis et amies couchent en douce les uns avec les autres. Les raisons : l'ennui et la quête de plaisir personnel, ce sont les raisons qui expliquent la dégénéréscence de notre société, et donc le déclin de l'empire américain...
Quelle audace! quelle modernité! Le jeu est excellent, les dialogues savoureux et la réflexion sur notre société très juste ..... et le film sort dans les années 80!
Ce film a un pendant français , c'est cuisines et dépendances. C'est totalement un film intellectuel et peu démonstratif. A la longue c'est forcément ennuyeux, peu drôle et assez vulgaire.