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    Terre de roses
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2023
    Gulîstan est un film de guerre, mais ne vous attendez pas à voir du sang ou de la violence. Après s’être rendue sur le terrain, Zaynê Akyol a découvert une autre facette de la guerre, celle qu’on ne voit pas au cinéma, celle où l’attente est plus importante que l’attaque. En souhaitant sortir de ce schéma et évoquer plutôt que montrer, la cinéaste a humanisé la guérilla. En effet, cette histoire est toute personnelle. D’origine kurde et aujourd’hui canadienne, la cinéaste a toujours été avertie sur le sujet kurde. Bouleversée par l’histoire d’une proche, elle a souhaité se rendre au cœur des montages du Kurdistan pour faire le portrait de ces femmes qui luttent contre Daesh. Suite à son premier repérage en 2014 où la guerre a éclaté, il lui a été impossible de retrouver ces femmes mortes au combat. Elle est alors affectée dans un camp d’entraînement, où des soldats ont accepté de jouer cette histoire. Le film se concentre sur un groupe de femmes qui forment le YPJ, une organisation féminine au sein du PKK. Le PKK est considéré en Europe et aux Etats-Unis comme une organisation terroriste. Pourtant leur objectif est bien de protéger la population kurde des attaques qui viennent de partout. Gulîstan, terre de roses met en scène ces femmes qui présentent, comparent, chérissent et donnent un prénom à leur arme. Au sein du PKK, les femmes sont au même degré d’égalité que les hommes vis-à-vis de la guerre. Organisation féministe, les soldats expriment en effet le besoin de se politiser afin d’être éduqués et de s’affirmer plutôt que de se condamner à l’esclavagisme en se mariant. Daesh est une organisation qu’on ne présente désastreusement plus. Outre ce que l’on entend déjà, les femmes sont violées, battues et considérées comme des butins de guerre. spoiler: Si bien que 40 femmes ont préféré se jeter d’une falaise plutôt que d’être prises par Daesh
    . On pourrait longtemps parler de ce film, car le sujet est unique et on remercie vivement Zaynê Akyol de nous avoir présenté cette œuvre.
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    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Journée de la Femme ce 8 mars, et sortie du documentaire de la canadienne d’origine kurde, Zayné Akyol, Terre de roses, qui met à l’honneur une poignée de combattantes kurdes du PKK. On ne peut croire en une simple coïncidence. Le documentaire est un témoignage inédit et émouvant de ces combattantes qui sont entrées en guérilla pour sauver le peuple kurde, hier face à Hussein, aujourd’hui face à DAECH. Nous suivons leur entrainement dans une atmosphère joyeuse et pourtant cet entrainement est intensif, nous suivons les séances de formation idéologique, où en permanence est fait référence à Apo, nom familier donné à Abdullah Ocalan, fondateur et dirigeant du PKK, emprisonné en Turquie, car il n’est pas question d’envoyer au front des combattantes non formées…elles sont jeunes, la plupart n’ont pas trente ans, belles dans leur ensemble gris vert, sarouel et gilet, rehaussé d’une touche de couleur, foulard impression cachemire, porté en large ceinture ou en bandana… elles restent femmes avant tout, leur imposante chevelure noire fait l’objet de soins permanents. Modernes amazones elles passent d’une discussion sur l’émancipation de la femme et le piège du mariage, aux mérites comparés des bombes syriennes , ou américaines, de leurs kalachnikovs aux origines diverses et que certaines ont baptisées d’un diminutif affectueux, « bien-aimée » ou « patience »…nous les retrouvons plus tard sur le front, face à de longues plaines désertiques, scrutant l’horizon, dans une guerre de positions et d’attente que nous avons du mal à situer, car le film reste sur une vision romantique et partisane de ces combattantes…nous ne saurons rien des enjeux, des objectifs du PKK, ce n’est qu’en sortant de la séance, que l’on peut se faire une idée à partir des noms de lieux évoqués par les kurdes…le film a été tourné en 2014, nous sommes dans la région de Sinjar, haut lieu du Yezidisme, les Kurdes viennent de reprendre plusieurs villages de la région de Makhmur, dont Bakirté, dont parlent les deux jeunes femmes, vigiles sur la ligne de front…ils s’apprêtent à lancer l’offensive sur Sinjar… le film n’aborde pas ces aspects…restent de magnifiques combattantes, à la chevelure libre et d’une rare indépendance, mais aussi sans casque, ni protection…le PKK est un parti laïque, qui prône l’égalité entre hommes et femmes…insupportable pour les combattants de DAECH !!! Le film est dédié à Rojen Bêritan, 23 ans, qui sera tuée au cours d’une opération dont nous ne verrons que la préparation, il a par ailleurs reçu le Prix du meilleur documentaire au Festival de Locarno en 2016…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2017
    c'est une autre facette de la guerre qu'on nous présente. Cependant on reste sur notre faim. on aimerait en savoir bien plus sur les origines de ce peuple.
    Pour en savoir plus il faudra lire le livre "Mourir pour Kobane" avant de le voir, et tout est plus clair.
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