Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Attigus R. Rosh
202 abonnés
2 525 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 28 novembre 2020
Jusqu'à la garde est un film français particulièrement puissant. Une vraie claque. Le César n'est pas volé pour ce long-métrage racontant une histoire de mœurs qui malheureusement semble si ordinaire. Démarrant sur une scène de partage de garde auprès d'un juge sur une affaire dont on ne connaît ni les tenants ni les aboutissants, on découvre très rapidement le visage des protagonistes (la mère angoissée et le père intimidant, faussement gentil) et cette comédie dramatique devient très rapidement un thrillerspoiler: quand on se rend compte de tempérament intrusif et agressif du père . La dernière demie-heure est haletante (pour ne pas dire traumatisante tant on partage la terreur des protagonistes). Denis Ménochet (que je ne connaissais pas du tout) est absolument remarquable (terrifiant au possible en fin de film). Léa Drucker est elle aussi impeccable dans son interprétation de femme brisée mais déterminée à protéger ses enfants. Un sacré film signé Xavier Legrand. Je recommande vivement.
Parmi les drames français sortis ces dernières années, Jusqu'à la garde se distingue par son scénario riche et intéressant, sa réalisation maîtrisée et ses jeux d'acteurs de haut niveau. Léa Drucker est parfaite en mère de famille terrorisée et Denis Merochet est également impressionnant dans son rôle de père violent et instable. Le film, qui ne dure que 1h30, contient une très bonne scène d'intro (15 min environ) qui pose tout le contexte et pourtant, laisse une partie de l'histoire inconnue, que le spectateur découvre plus tard. La tension est très réussie et monte crescendo pendant le long métrage jusqu'à une fin tendue et éprouvante. En bref, un très bon thriller / Drame.
Jusqu’à la garde est une vraie prise de conscience !
Xavier Legrand nous plonge dans cette famille en plein divorce et qui doit gérer la garde de leurs enfants. Le film est d’une justesse remarquable. Le choix des scènes est judicieux et a son importance dans le film pour comprendre la psychologie des personnages. Pas de moment inutile, le film va à l’essentiel. Toute la partie finale est sensationnel par son intensité et marque le spectateur sur une dure réalité de notre société. L’ensemble du casting est très bon et on pourrait penser regarder une véritable immersion dans une famille à priori sans histoire. Les différents titres obtenus sont mérités. Du très grand film.
Film qui aurait mérité une plus grande résonance ! Angoissant jusqu'à la dernière minute, personnellement j'étais sous tension comme ci je vivais ce qu'il se passait ! Jeu d'acteur impeccable, notamment Thomas Gioria qui est tellement juste ! À voir et à montrer car le sujet est un sujet societal malheureusement trop d'actualité... Le seul bémol, l'intrigue de la fille qui reste sans réel réponse et à mon avis un peu inutile...
J’ai profité du confinement pour regarder des films qui m’avait beaucoup marqué, et en regardant les films figurant dans un coffret des films de 2018, je suis retombé sur Jusqu’à la garde de Xavier Legrand. Et c’est toujours la même claque.
On y retrouve Denis Ménochet, Léa Drucker et le jeune Thomas Gioria qui incarne Julien le fils du couple Besson en plein divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu’elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive.
Dés les premières images on se retrouve happé par le destin des personnages et le doute s’installe. Les accusations de la mère vis-à-vis de son ex mari sont-elles inventées? Les acteurs sont remarquables et tout particulièrement Thomas Gioria qui est exceptionnel de sincérité dans le rôle de ce jeune garçon tiraillé entre ses deux parents qui se déchirent.
La réalisation est à la fois pudique et crue. Xavier Legrand filme ses acteurs mettant l’accent sur leurs regards, leurs sentiments. Plus le film avance, plus les masques tombent et l’angoisse croit pour les spectateurs.
Jusqu’à la garde est un film qui prend aux tripes et que l’on n’oublie pas dés les premières secondes du générique. @cinerature
Léa Drucker en femme détruite et Denis Ménochet en mari violent sont tous les deux impressionnants de vérité. Ce film est juste et ne montre pas réellement de front la violence physique, en revanche, il nous met parfaitement dans l'ambiance de la violence psychologique.
Excellent drame/thriller qui démarre en douceur, augmentant crescendo la tension. Rien n'est exagéré, c'est réaliste et les acteurs jouent magistralement bien.
Bon bah ça calme... Je viens de le finir, il me faut quelques instants pour m'en remettre... L'angoisse, le malaise s'installe tout le long du film. Et que dire des acteurs ? Justes du début à la fin et ce petit bonhomme magnifique dans ce rôle si difficile. Bref un film coup de poing
Quel film!!! L'action monte crescendo et au début on ne sait pas trop quel est le ''méchant'' parent, c'est très subtil et très bien emmené, le final est tellement réaliste et prenant, ça m'a glacé le sang comme si j'y étais.....
moi, ce que j'ai préféré dans ce film, c'est la dernière image, à savoir la pauvre vieille dame qui a risqué sa vie pour prévenir la police et à qui la mère ne jette même pas un regard de remerciement ....
Un drame crispant, qui prend aux tripes. Denis Ménochet est oppressant dans ce rôle de père manipulateur et violent. Tant de réflexions à la fin de ce film pour celles qui n'ont pas eu ces quelques secondes qui auraient pu les sauver.
La genèse de JUSQU’À LA GARDE est extrêmement intéressante. Tout part d’un court métrage, AVANT QUE DE TOUT PERDRE, réalisé par Xavier Legrand. Celui-ci avait été un coup de maître, il avait été notamment nominé aux Oscars 2014 dans la catégorie Meilleur court métrage. Et JUSQU’À LA GARDE est tout simplement la continuité de ce dernier. Et quelle continuité car c’est une véritable réussite. Un drame poignant que nous livre Xavier Legrand pour son premier long métrage. JUSQU’À LA GARDE commence dans une sale où on assiste au Jugement de divorce de Miriam (Léa Drucker) & Antoine (Denis Ménochet), l’enjeu principal étant la garde de leur enfants Joséphine (Mathilde Auneveux) et surtout de leur jeune fils Julien (Thomas Gioria). Qu’adviendra t’il de ce dernier pris en étau entre ses deux parents qui se déchirent. Pour moi ce film commençait mal car je ne suis pas fan de Léa Drucker mais je dois avouer qu’elle est vraiment convaincante dans la peau de cette femme apeurée par un mari violent. Et c’est là qu’est le grand thème de ce film, la violence conjugale. Xavier Legrand c’est beaucoup renseigné sur le sujet auprès de juge aux affaires familiales, d’avocats, de policiers, de travailleurs sociaux et même des groupes de parole d'hommes violents. On ressent toute la dureté de ce problème de société souvent tue dans les grands médias. Une mise en scène très réussit. La tension monte au fur et à mesure que la personnalité d’Antoine se dévoile jusqu’à en devenir étouffantes. Un vrai plaisir. Seul petit point noir au tableau, le personnage de Joséphine qui est un peu trop effacé. A aucun moment elle n’est en contact avec le père. SPOIL SPOIL SPOIL Son départ de la fin sans l’autorisation de sa mère, nous fait faire un constat bien triste. Cette adolescente a été détruit dans un mariage de haine et malheureusement pour elle, sa reconstruction ne pourra que se faire que loin de cette famille. Et c’est vrai que c’est aussi une des conséquences des violences conjugale. Au-delà de détruire la femme, ces violences détruisent aussi les enfants
Je n'est pas accroché du tout ....malgré la qualité des acteurs . Cette histoire est hélas banale, et ressemble plus à un reportage qu'à un film. Seul la fin réaliste ne me laisse pas indifférent ....
A première vue, difficile de classer ce film. Drame psychologique ? thriller ? film féministe ? Une séparation qui se déroule mal, un couple qui semble se détester. Et au fur et à mesure, l'homme se distingue. Par sa présence physique, ses menaces, ses interventions physiques. C'est donc un thriller qui prend le parti des femmes, battues en l'occurrence. Ceux qui s'attendaient à voir un film qui règle les comptes des parties prenantes d'un couple, sans distinction de sexe, repasseront. Une réserve donc: le père est un ogre violent dont même la sensibilité n'est plus humaine; la mère une victime malgré elle qui protège son enfant. C'est un peu caricatural. Il n'empêche, le film est tendu et prenant. Denis Ménochet est excellent, il se distingue vraiment et joue parfaitement l'ambiguïté. Léa Drucker est également une excellente actrice, aussi douée dans la comédie ou ici en femme battue.