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    Jusqu’à la Garde
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    4,1
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    587 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2018
    aucun intérêt cinématographique, scénario minimaliste, les personnages sont mal ficelés, vu en accéléré tellement il ne se passait rien.
    Gerard M
    Gerard M

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2018
    c'est chaud , oui , ça va remuer dans les chaumieres ! tres bon fiilm qui va faire un malheur à la télé ,le dimanche soir .Mais c'est vraiment moyen ... Que de lieux communs , d'idees laissées en plan sur un scenario bati sur un phenomene actuel .( en particulier la scene du test de grossesse , intelligent , mais qui ne donne aucune suite ) Une belle fin piquée à Shining pour cloturer sur un gros frisson . Le Pére a dès le départ la téte parfaite du gros coupable .....et tous sont d'une tristesse lamentable ( y compris la juge qui manque , tout comme le fils , d'expression même s'ils misent sur le naturel ) pendant ce film finalement court si l'on ote les balades en camionette , les plans au noir répétés , les promenades dans les couloirs . A l'exception de la Tante et des grands parents reciproques , tous surjouent souvent . L'impression finale du choix d'interet d'un sujet d'actualité , sans doute pour aider le financement ! Et les violences faites aux hommes ? par experience personnelle , j'aurais peut etre mieux aimé un casting avec ...Lucchini malmené par Mathilde Seigner ! eh eh ! :
    RedArrow
    RedArrow

    1 683 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2018
    Une juge lisant froidement la déclaration d'un jeune enfant qui réclame le droit de vivre avec sa mère pour échapper à son père, divers documents suggérant des violences et des menaces impossibles à établir, des avocats débitant leurs arguments péremptoires vis-à-vis du camp adverse et, au milieu de ça, deux silhouettes silencieuses, le père et la mère, que la magistrate observe au milieu des questions d'usage pour chercher à déceler à travers un geste ou un regard quelque chose qui lui permettrait d'ôter tout doute sur le poids de sa décision à venir. Mais ce regard distancié de l'institution judiciaire sur lequel le premier film de Xavier Legrand s'ouvre est de toute manière faussé par avance, il lui manque une donnée majeure qui ne peut rendre qu'irrationnelle toute tentative de jugement définitif sur la situation. Lorsque la caméra quitte l'ambiance froide de ce bureau à la fin d'une audience qui n'a su aucunement levé l'ambiguïté de notre perception des deux parents (démontrant par là même l'absurdité d'un futur verdict), c'est pour mieux nous dévoiler les autres nombreux cas que l'on imagine similaires en attente d'un jugement dans les couloirs du palais de justice. La masse des procédures de garde d'enfant(s) tend sans doute à les rendre désormais uniformes aux yeux de ceux qui les prononcent mais le film de Xavier Legrand va nous rappeler que l'intimité d'un couple séparé sur la durée, d'une famille brisée où tous les signaux de détresse sont à leur plus haut niveau sans que personne ne s'y attarde, est cette donnée cruciale à laquelle la justice n'aura jamais accès pour avoir ce regard véritablement humain, équitable et simplement juste dans ses décisions qui devrait être motivée à la vue de chaque situation particulière...

    Nul besoin de recourir à des flashbacks pour nous retranscrire le passé de ce qui fut une famille rongée par la violence, il est là, bel et bien omniprésent en permanence telle une chappe de plomb qui dicte aujourd'hui la conduite de chacun des deux anciens époux. On le devine sans cesse dans ces quelques semaines sur lesquelles s'étale "Jusqu'à la Garde" peu après la décision de la magistrate. Tout en saisissant le présent, Xavier Legrand le traduit comme une ombre derrière les regards et les dialogues de personnages qui ont conscience de vivre une situation dramatique sans savoir comment sans sortir hormis la fuite perpétuelle. Certes, le film lève assez rapidement le voile sur la direction d'où vient le danger mais il montre aussi que toute tentative de le guérir était vouée à l'échec par avance. L'engrenage de peur et de violence l'a tellement emporté sur absolument tous les autres sentiments ayant pu unir cette famille à un moment ou à un autre de leur existence qu'il ne peut y avoir qu'un chemin tragique à sens unique vers l'explosion comme issue.
    Sous tension permanente, "Jusqu'à la Garde" nous ballotte tel le petit (et exceptionnel) Thomas Gioria dans cette guerre psychologique entre les deux parents pour ne jamais nous laisser indemne devant la montée en puissance des événements. Allant toujours à l'essentiel sans jamais sacrifier aucune des ramifications que lui offre ce formidable récit (le film est d'une densité incroyable tout en ne durant que 1h30), la maîtrise formelle impressionnante dont fait preuve Xavier Legrand (on le répète, ce n'est qu'un premier film, punaise !) est remarquablement secondée par l'intensité de ses deux comédiens principaux, Léa Drucker et Denis Ménochet, engagés dans un bras de fer parfait.

    On taira évidemment la teneur de la dernière partie mais, à ce moment, l'explosion tant redoutée nous assène un tel uppercut qu'on en ressort sur les rotules, complètement hagard d'avoir enfin terminé cette virée dans cet ascenseur émotionnel qui n'a jamais cessé de gravir les étages de la tension dramatique.
    Et puis, finalement, à notre plus grand désarroi, le film nous fait réaliser une chose qui nous met au même niveau pitoyable que le regard aveugle de la justice des débuts : à force de croiser un déferlement sans fin d'histoires de ce genre au détour de tous les canaux d'information possibles, nous aussi, nous en venons à les traiter avec la même indifférence devant la neutralité et l'uniformité de leur retranscription, sans imaginer un seul instant tous les destins brisés qu'elles ont pu entraîner, voire gangrener pendant des années, dans leur sillage. "Jusqu'à la Garde" nous rappelle sans concession cet état de fait et nous met face à nos propres contradictions en nous permettant de retrouver ce regard devant une oeuvre fictive que l'on avait peut-être laissé de côté dans la réalité.
    "C'est fini !" répétera sans cesse un personnage dans les ultimes instants. Pour lui, oui, même si les séquelles seront dures à surmonter mais, pour beaucoup d'autres, ce ne sera jamais fini, ça recommencera et "Jusqu'à la Garde" refera inévitablement surface dans nos mémoires devant la triste réalité d'une situation similaire ainsi rapportée. Longtemps que le cinéma français n'avait pas enfanté un film susceptible d'autant secoué... Un chef-d'oeuvre ? Pas loin en tout cas.
    Chou Quête
    Chou Quête

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2018
    Dans ce fil, "l'enfant n'est pas pris en otage entre sa mère et son père", c'est une phrase bateau que dire cela. Il est clairement loin du Mal et il a l'intelligence de ne pas se faire [re]piéger dans le chantage affectif.

    Excellent film. Bon choix d'acteur, de storyline, bon jeu d'acteur aussi. Réaliste, bien que la plupart des hommes violents sont capables d'une plus grande sournoiserie et manipulation.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Film insupportable de parti pris. Un homme rejeté, jeté, méprisé par son épouse dont il a divorcé contre son gré, la famille de celle-ci, ses enfants qui lui parlent avec insolence, se retrouve seul, malheureux comme une bête et poussé par cette attitude à la violence d'un soir car cherchant désespérémment à communiquer avec cette femme qu'il aime. L'histoire fait passer ce pauvre type pour une brute et la femme pour une pauvre victime ce qu'on comprend assez mal car on se demande pourquoi tant de mépris, systématique, parfaitement agaçant, le contraire c'est à dire un dialogue et du respect aurait évité la violence qui en découle mais il fallait à tout pris en arriver à victimiser cette femme. Sans doute dans l'air du temps de la Violence faite aux femme mais là, c'est tellement mal foutu, sans explication, brut de décoffrage, sans nuance et insupportable. Et j'allais oublier, les plans fixes qui n'en finissent plus, je pense en particulier à une scène ou l'on voit des pieds sous la porte des toilettes d'un lycée, plan durant au moins 5 minutes. J'ai détesté ce film moi qui adore Léa Drucker, je suis trés déçue par ce choix d'actrice.
    Lis M.
    Lis M.

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Film très bien joué et bien réalisé.
    Le suspense monte au fur et à mesure, en douceur, de manière implacable.
    On est pris aux tripes par les combats intérieurs que vivent le gamin et ses parents.
    Le film, réaliste, n'est pas manichéen et laisse le champ libre à différentes approches.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2018
    Parce qu’il n’y a pas que les gros films à budget. Jusqu’à la garde raconte l’histoire d’un divorce et d’une famille déchirée par la violence d’un père.
    Jusqu’à la fin du film on est incapable de définir qui des deux parents à raison. C’est la que le film est frappant car c’est le type de situation que des familles vivent chaque jour devant le tribunal.
    Débordant de réalisme, car absolument réel. Le film est une prise de conscience.
    En sortant de la salle on souffle, ouf !
    Matthias T.
    Matthias T.

    47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Un film intense, porté par un Denis Ménochet très impressionnant. J'ai cependant été déçu par la tournure prise par le scénario, qui aurait pu cultiver davantage d'ambiguïté, dans le sillage d'une passionnante scène d'ouverture, très poignante, devant les deux avocats, et portée par un hyperréalisme prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Sur un sujet délicat, le réalisateur nous entraine dans un thriller qui tient en haleine du début à la fin. On sort du film en soufflant pour évacuer la tension qui pèse. Un film qui malheureusement doit coller à de nombreuses familles. On frôle le documentaire. A voir, mais pas pour se remonter le moral.
    mat niro
    mat niro

    364 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Xavier Legrand, pour son premier film, signe ici un film fort et poignant. Le récit de cette déchirante séparation avec au milieu un garçon de 11 ans nous emmène au coeur de ce qu'il reste du couple Drucker/Ménochet. Ce dernier est prodigieux en brute épaisse et manipulatrice et l'on sent une tension qui peut exploser à tout moment. Si l'on ajoute le bruit de la ceinture ou la sonnerie de l'interphone, cela renforce encore le côté anxiogène de l'oeuvre. Un film très réaliste sur le couple et la pression psychologique qui peut être exercée sur les enfants lors d'un divorce.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2018
    des scènes très impressionnantes : chez la juge comme un documentaire sur la justice puis la recherche de l'appartement avec un acteur formidable qui joue le petit garçon
    et le suspense de la scène de la salle de bain
    bravo quelle tension
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 avril 2018
    « film étrange et dépouillé mais violent et douloureux » on part d’un problème de garde d’enfant le spectateur prend librement le parti de l'un des parents qui se déchirent sans vraiment voir où ça mènera mais ça tient en haleine jusqu'au bout avec une interprétation magistrale en particulier du petit garçon qui fera, à coup sur une grande carrière tant il sait faire passer toutes ses émotions avec justesse, ce n'est pas le film de l'année, mais un film fort, très très fort, donc il faut le voir ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Tout comme les autres critiques à 0 étoiles je ne comprends absolument rien aux avis positifs : en résumé ce film est particulièrement mauvais pour des raisons déjà mentionnées. Ce qui m'a le plus choqué est la superficialité avec laquelle sont traités les personnages. On n'apprend absolument rien sur le passé commun des parents et de leurs deux enfants. spoiler: On ne comprend pas du tout pourquoi le père devient à ce point violent (et même fou, d'ailleurs)
    . Des longueurs sans aucun intérêt pour l'histoire (test de grossesse aux toilettes (?!), fête d'anniversaire... en fait le personnage de Joséphine tout entier est inutile). En résumé ce film cherche à dire "les hommes sont des porcs violents, les femmes sont des frêles créatures sans défense". Forcément dans le contexte actuel ça marche. Une petite réflexion probablement involontaire justifie la demi-étoile, spoiler: dans les dernières secondes on comprend que la voisine ayant sauvé la mère et son fils est restée anonyme. Une aide spontanée sans rien attendre en retour. Ça devient rare.
    Leslie A.
    Leslie A.

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Ce film m’a bouleversé. Au début j’ai pensé que c’était la mère qui influençait son fils ou que le fils exagérait. Et quand on arrive à la fin on retient son souffle les dernières minutes en même temps que les personnages ! Il m’a retourné ce film même plus tard dans la soirée j’y ai repensé en me disant que ça devait arriver à de vrai femmes. C’est effrayant ! On se dit vraiment que la justice devrait repenser à comment changer les lois vis à vis des femmes battues. L’acteur qui joue le fils joue vraiment très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mars 2018
    J ai vu ce film dans un cinéma de ville moyenne...Les gens se connaissent, on s'y dit bonjour et on s'y claque la bise. En début de séance pdt la pub ça jacassait dur... Il y a eu un très très très long silence à la fin du film. Quel film ! Scotchée. Léa Drucker est magistrale autant que le gamin et l époux. Le sentiment le mieux retranscris est la peur. Ça secoue les tripes, ça émeut et ça peut résonner pour qui a vécu. .
    Bravo à toute l équipe du film.
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