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soulman
86 abonnés
1 218 critiques
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2,5
Publiée le 24 février 2018
Trop long, trop formel, manquant cruellement de chair, ce dernier film du cinéaste de "There will be blood" est une déception. Ce malgré le trio de comédiens principaux, remarquable, Day-Lewis créant un étonnant personnage de créateur névrosé, mais, hélas, trop prévisible. Bien sûr, la mise en scène est soignée, voire virtuose, la reconstitution du Londres des années 50 parfaite, mais l'on reste devant un magazine dont le papier glacé est une barrière que l'on a, finalement, pas envie de franchir.
Une musique trop appuyée, un scénario sur la domination/soumission absurde et inopérant, des images léchées et engoncées dans un discours creux. Bref, l'ennui...
L'amour comme oubli de soi exige aussi que l'autre s'oublie en soi. Alma, la serveuse d'un village anglais, se laisse habiller, modeler par Reynold, le grand couturier exigeant hanté par sa mère. Mais Reynold, disons plutôt Mr Woodcock, il n'est pas correct d'appeler un tel personnage par son prénom, refuse de s'abandonner à Alma ou alors seulement dans des moments de grandes détresses morales ou physiques. Le film se structure autour de ce va et vient, la passion de l'une pour un homme et un monde de la haute couture fascinant d'ordre et d'éclat, celui et l'irresistible passion de l'autre malgré, ou parce que, le dérèglement qu'Alma exige. On penserait à tort qu'elle est un personnage sans caractère. Ce film est impeccable,.
d'un esthétisme parfait le film nous raconte l'amour passionné et contradictoire entre un créateur de mode perfectionniste et sa muse un brin loufoque. bien sur le jeu de Daniel Day Lewis est parfait comme à l'accoutumée et le film nous montre "l'affrontement" entre le couple sous l’œil rigide de la sœur du créateur. malgré tous des longueurs subsistent.
Le milieu de la mode dans une Angleterre so chic en mode pervers : sous l’élégance la violence. Les histoires d’amour peuvent être cousues d’un fil vénéneux. Alors que « balance ton hastag» n’était pas né, les jeux de séduction ne se terminaient pas forcément à poil dans les années 50 : quand un couturier séduisait une serveuse et l’amenait dans son cottage, il l’habillait. Quel beau travail quand est magnifiée une jeune femme qui ne répond pas avec évidence aux canons des beautés éclatantes dans ce milieu. Loin des poses hiératiques et glacées, la couture peut être comme la littérature qui avec les mots bien taillés transfigure un crapaud en légende. Une scène est très forte, quand une cliente fortunée peut se mettre en valeur mais n’est pas dupe de sa laideur. Ce film classique tout en tensions est traversé de lumières magnifiques, avec des cadrages délicats de matières et des acteurs au plus haut. Le scénario parfaitement taillé explore les labyrinthes des sentiments avec élégance : la jeune femme sous la coupe du grand maître gagne une part de liberté que le dandy insupportable n’atteindra jamais.
Histoire d'amour sublime, ambiguite et faux semblant prennent au coeur et au ventre .Interprètes magistraux, gros plans, économie de dialogues, suggestions nous emportent dans cette histoire étrange sans pathos, cruauté et rédemption. Bref, snénario casse gueule qui aboutit à un film intense et réussi.
Un beau film, à la fois élégant et subtil. Tout concoure à permettre d’aborder des sujets profonds et difficiles. Cependant, l’immersion à 100% dans les méandres de la psychologie des personnages n’a pas fonctionné pour moi.
Film magnifique par la présence de 2 acteurs qui interprètent magistralement ce film. On est pris dans cette histoire qui peut s'apparenter à un thriller. Malgré tout, on reste sensible à la vie du grand créateur de mode et à sa personnalité très déroutante.
Un film qui laisse un arrière goût de malaise tant l intrigue est glauque entre deux êtres qui ne s aiment pas une relation s'adonner m'as pénible et tellement de fausse élégance sortit à l extérieur sans chapeau! !!!
Un film d’une construction très fine , délicate mais lourd de signification comme cette maison de couture... bravo ! On a du mal à sortir de la salle de cinéma tellement on est transporté .
Avis très favorable sur ce film, sans doute en partie dû à la jolie demoiselle avec un sac à dos assise à côté de moi à Toulouse vendredi soir, et à qui je n'ai pas eu l'occasion de parler à mon grand regret.
Plus sérieusement, le film est impeccable à tout point de vue, et en faire une analyse exhaustive prendrait plus de temps qu'il n'en a fallu pour le regarder. Soulignons simplement le grand jeu de l'actrice principale Vicky Krieps qui interprète parfaitement son personnage mystérieux et plein d'espièglerie. La photographie est grandiose, le contraste entre les décors est parfaitement pensé et les musiques sont excellentes.
Rajoutons également que je suis très agréablement surpris que le personnage principal Reynolds Woodcock soit traité avec autant de bienveillance alors qu'il symbolise l'homme blanc, viril et autoritaire, à l'opposé de ce que vend Hollywood à l'heure actuelle, et qui m'avait grandement déçu dans le film Shape of Water.
Mon coup de cœur de ce début d'année, on peut aller le voir les yeux fermés.
On a retrouvé l'arrière grand-père de Sheldon Cooper ! Même si la mode est le cadet de mes soucis, j'ai trouvé les films sur Saint-Laurent plus intéressants.
C’est un film très chic,soigné et fin comme de la dentelle. Des images parfaites et des acteurs à la hauteur, mais que c’est long, certaines scènes s’éternisent,c’est dommage. Ce film ne me laissera pas une grande trace.
Je n’ai absolument pas accroché à ce film . Rien n’est parvenu à me sortir de l’ennui profond dans lequel il m’a plongée . Ni le contexte qui finalement ne nous apprend pas grand chose sur le milieu de la couture , ni les acteurs ( il faut dire qu’étant donné la nature apathique de leurs personnages ils n'ont forcément pas la tâche facile ...), ne parlons pas de l’histoire elle même, et encore moins de cette abominable musique qui m’a vrillé les nerfs sans discontinuer tout au long de ces deux interminables heures .... Même sur un plan purement esthétique je n’ai pas été touchée. Et un grand ras le bol de voir .D.D.Lewis en pantoufles posé sur son fauteuil en train de griffonner ses esquisses ! J’ai cru voir Gepetto tout au long du film :-D Bref, très déçue !
j'ai trouvé que ce film était vraiment un chef-oeuvre de bon ton, une atmosphère et un dialogue sublimes,à un certain moment des techniques comme le caméra-oeil qui rappellent si bien et avec quelle subtilité l'époque! et puis le jeu des acteurs, le jeu des regards, les costumes sublimes qui ont eu leur oscar... on sent bien la profondeur de chacun des personnages on a une prise de vue en plongée des personnages, dans leur fragilité, leur force, leur essence profonde.