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Marie-cécile P.
5 abonnés
37 critiques
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4,0
Publiée le 24 février 2018
ce film est une merveille de la mode des années cinquante en Angleterre.; Les robes du couturier Woodcock sont magnifiques et ses créations pleines de finesse. ça fait rêver. Daniel Day-Lewis rentre dans la peau du personnage avec une grande justesse. et ce n'est pas facile de se faire à ce caractére entier, taciturne, snobe,egoiste mais génial pour réaliser des vêtements féminins. Sa muse intelligente, a beaucoup de patience et de volonté.. Elle s'investit à fond dans son univers. a voir.
Quelques minutes de trop et répétitions mais rien de bien grave. Day Lewis est magnifique dans ce rôle vraiment, quel dommage si c'est vraiment le dernier. Vicky Krieps aussi, très belle présence. Costume, musique, décors anglais très raffinés, belle photo mais pas trop esthetisante, allez le voir, un très beau moment de raffinement.
Mon coup de cœur de l'année! Une merveille d'interprétation de DDL, véritable génie. Une réalisation splendide avec une musique parfaite. Un film qui marquera l'histoire.
Un film fort , original, qui doit beaucoup à la magnifique interprétation de Day Lewis et en général de toute l'équipe. Un scénario tortueux aux personnages assez troubles. On ne comprend pas toujours leur motivation. Cet amour fou entre les deux héros , mais qui ne situe pas sur le même niveau , une passion déstructrice, cet amour intense et absolu entre le frère et sa soeur. Un certain sadisme dans toutes ses relations. Il y a surtout une mise en scène , brillante , soignée , très élégante.( i.e. la scène du Nouvel An ) Mais tout cela est parfois un peu lent et engoncé. A noter une bande son originale remarquable qui arrive à redresser les moments de langueur.
L’histoire d’amour que nous conte Anderson n’est pas cousue de fils blancs et ne s’incarne pas en nuances de grey. Dans les manipulations triangulaires de cet amour vénéneux Vicky Krieps devra appuyer sur le champignon pour faire rendre gorge aux apparences. Day Lewis met à jour la névrose d’un créateur dans un rôle taillé sur mesure pour les oscars. Magnifique photo qui souligne l’atmosphère élégante et glaciale. Un chef d’œuvre qui n’est pas sans périls.
Mais où est donc passé le si brillant réalisateur de "Boogie nights", "Magnolia", "Punch-drunk love" ? Comment une si grande partie de la presse arrive-t-elle à encenser un tel monument d'ennui, un film froid comme une nuit d'hiver à Mouthe, ne dégageant pas plus d'émotion qu'un discours d'Eric Woerth ? Au bout d'une heure au cours de laquelle on a déjà commencé à regarder sa montre, on se dit qu'il reste encore 71 minutes à supporter et qu'on se fiche complètement de ce qui va être raconté par la suite. On devrait partir, quitter la salle, mais on reste et les 71 minutes qu'on subit ne sont pas meilleures que la première heure. Quant aux fans du groupe Radiohead qui se réjouiraient d'entendre une musique composée par Jonny Greenwood, membre très actif du groupe, ils en seront pour leurs frais : la musique qu'on entend (beaucoup trop d'ailleurs !) n'a rien à voir avec ce que le groupe propose sur ses disques. En fait, il parait qu'il s'est inspiré des variations Goldberg de Glenn Gould pour composer sa musique, ce qui n'était pas fait pour m'aider à apprécier le film !
Dès le début du film, la musique nous plonge dans un monde inhabituel. Tout d'abord ce grand couturier Reynolds Woodcock qui ne côtoie que la grande classe londonienne et sa soeur Cyril dirigent en main de maître la marque de la haute couture. Lui, caractère bien trempé, entièrement dévoué à son travail, ne vivant que pour cela et avec à l'occasion quelques aventures féminines sans grande importance. Cyril dirige tout le personnel et même la vie privée de son frère. L'arrivée d'Alma, sortie de nulle part, va tout chambouler. Ce qui m'a le plus surpris est la tournure des sentiments de cette dernière qui voulant s'approprier totalement l'attention de son amant, n'hésite pas à le faire tomber malade pour l'affaiblir afin qu'il soit complètement à sa merci. J'avoue que cela me paraît un peu extrême comme démarche. Nonobstant le fait que ce film est très bien interprété et le scénario pour le moins original, il ne m'a pas emballé plus que cela.
Délicieusement sophistiqué. Une fois encore, A single man me sert de référence. On trouve dans Phantom thread le même genre de connivence toute en non-dits. C'est si élégant. Et ça colle si bien avec l'ambiance feutrée de cette maison de haute couture. Mais la connivence est cette fois moins univoque, l'homme fragile - le styliste à fleur de peau joué par Daniel Day-Lewis - possède deux béquilles : sa sœur, son roc est impeccablement joué par Lesley Manville (je l'ai découverte dans la série River) et sa muse (Vicky Krieps). Chaque rôle est joué avec beaucoup de justesse. J'ai tout de même un peu grimacé sur l'improbable devenir de cette dernière relation en toute fin de film. Mais peu importe, le film reste impeccable, cadré au quart de poil.
En un mot: un chef d'oeuvre. Film maitrisé de bout en bout.Un grand réalisateur et une nouvelle actrice qui n'a pas à envier le jeu de Daniel Day Lewis car aussi bonne que lui dans chaque scène...
Film d’un classicisme extrême pour un sujet peu conventionnel... bien gardé jusqu’au mot fin ! L'intrigue est Longue à venir, elle pointe sont nez après une construction minutieuse ! La précision de la mise en scène et des jeux d'acteurs est une des raisons de cette lenteur. Le film est construit à l'image de Daniel Day Lewis, consciencieux professionnel et tatillon ! Pourtant le trio, le frère la sœur et la favorite fonctionne à merveille. Il y a une atmosphère semblable aux St laurent de Bertrand bonnelo et Jalil Lespert: une attention de tous les instants à la fois protecteur et source de la chute. La vie est concentré autour du créateur, de sa respiration de ses humeurs et de ses angoisses et Demons. Très belle performance de la jeune actrice Vicky Krieps qui tient le coup face à DDL. Tout son corps exprime ses émotions et elle en joue dans cette relation singulière . En dehors de cela, la longueur et la lenteur du recit, a fini par avoir raison de mon attention alors que le dénouement et le rapport amoureux se transforme et donne un nouvelle élan .... Dommage, moi j'ai rendu les armes et suis passé à d'autres horizons.
Phantom Thread est un poème de jazz qu'on n'adore pas pour comment c'est fait, mais pour comment on sent après l'avoir vu. C'est un ensemble parfait qui nous rend meilleurs le moment il nous enveloppe.
Le scénario est sans failles, le cinématographie et tendance et la musique, mon Dieu, la musique de Jonny Greenwood est fait sur mesure pour ce film. La bande originale dans Phantom Thread joue un rôle plus important que beaucoup d'acteurs dans d'autres films, et le joue mieux. Ce chant du cygne de Daniel Day Lewis's est très accompli et, même si c'est un rôle pas trop difficile pour son immense talent, il est ici aussi élégant et captivant qu'une camisole fait par Dior.
Le seul tâche que ce film si bien tissé est la longueur. Comme une robe de mariage mal coupée, Phantom Thread traîne à la fin, mais pas assez pour déchirer le plaisir porté par ce film.
La vie de Reynolds est réglée comme du papier à musique, quand tout d'un coup apparaît Alma, qui n'accepte pas cette routine. Entre la fascination et le dérangement apportés par Alma, sa vie commence à être bouleversée. Daniel Day Lewis interprète avec la classe exceptionnelle nécessaire à son rôle. Quant à la réalisation, elle est également de haute couture, jamais un plan n'est inutile, les dialogues sont travaillés et ont souvent une pointe d'humour très subtil, une très belle bande son. Magnifique.
Je suis allé voir ce film en regardant uniquement les 5 premières secondes de la bande annonce et je ne le regrette pas. Tout est beau dans ce film : l’atmosphère , les robes, l’intrigue, la musique . De l’élégance à l’état pur