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    Phantom Thread
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    303 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2018
    Élégant et troublant, ce nouvel opus d'un cinéaste majeur dépasse l'exercice de style le film référentiel et s'avère être une étude de mœurs fascinante, tout autant qu'un bel objet esthétique (photo, décors, costumes), sans formalisme ostensible. Daniel Day-Lewis et ses deux partenaires féminines sont remarquables.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Le vrai titre de ce film devrait être ALMA MATER.
    Le scénario lent au début s'accélère après la rencontre avec Alma qui est la vraie héroïne du film. Daniel Day Lewis incarnant le couturier Reynolds Woodcock laisse la première place à Vicky Krieps, magnifique dans le rôle de l'amoureuse Alma qui comprend comment aimer (excellente dans Le Jeune Karl Marx). Le premier de l'an est volontairement raté, de même que le ski: il s'agit de montrer qu'il n'y a pas de porte habituelle pour se rencontrer. La seule porte pour entrer dans l'amour la voici: le soin à un malade. Pour cela il faut que Reynolds soit malade. Alma va le rendre malade pour pouvoir le soigner : le soin maternel est la seule forme d'amour que Reynolds connaît et qui lui permet de sortir de sa coque.
    La musique tient un rôle majeur car tout mélo est "la rencontre d'une musique et d'une image" comme dit Sirk. Les champignons vénéneux que Alma donne à Reynolds sont la clé car ils incarnent le fait que la proximité de la mort est la proximité de l'amour étrange que voue Vicky à son patient. On pourrait appeler le film : un patient anglais, ce n'est pas un film sur la couture, sur la création, ou sur un homme amoureux de sa mère morte et manipulé par sa sœur (bien que ces thèmes existent aussi et soient parfaitement traités), c'est un film sur la patience.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Nous avons bien souvent émis des réserves concernant le cinéma de Paul Thomas Anderson. "Phantom Thread" constitue néanmoins son meilleur film, avec "There will be blood". Dans le Londres des années 1950, celui-ci nous plonge dans la vie d'un nouveau mégalomaniaque, couturier de génie vivant sous la protection de sa soeur et dont le travail acharné ne permet pas vraiment de vie de couple. Comparable aisément à un travail d'orfèvre, la réalisation de Anderson est d'une précision millimétrée en même temps qu'elle respecte l'élégance d'un tel sujet. C'est également au niveau des bruitages que le cinéaste s'avère virtuose ; cette symphonie des petits déjeuners est on ne peut plus pertinente. "Phantom Thread" n'est pas un chef-d’œuvre et n'est pas non plus exempt de défaut (le point de vue narratif est assez inefficace) mais s'avère nettement plus personnel que les précédents. La présence de Daniel Day Lewis, une nouvelle fois étincelant, n'est évidemment pas étrangère à ce succès. Espérons que ce départ à la retraite ne soit qu'une énième fausse alerte !
    Reverdy
    Reverdy

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2018
    Film fou sous des airs relativement sages. L'histoire d'un couple : une fille Alma, ce qui signifie âme en espagnol, et puis un créateur, un artiste, Woodcock. Paul Thomas Anderson réfléchit sur le couple, ses carcans, mais aussi ses possibilités : la difficulté de vivre à deux, et la grâce à certains moments. D'autant plus que Woodcock est un ascète difficile à vivre : il est très ritualiste et a des habitudes de vieux garçon ; c'est surtout un grand travailleur, obsédé par ses créations. C'est au fond une réflexion sur la création, sur l'amour, et sur les fantômes qui habitent nos vies, et nous-mêmes. Il est difficile dans le couple de ne pas être dans le rapport de force : on a peut-être besoin de quelqu'un qui nous résiste. Nous sommes un peu tous des Woodcock.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Phantom thread est un très beau film, bien construit, interprété avec beaucoup de finesse et magistralement mis en scène. Il y a beaucoup d’émotions et de sentiment artistique dans ce film. À voir absolument
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2018
    J’ai trouvé des traits de caractère communs entre Yves St Laurent (chez Bonello)
    et ce Reynolds Woodcock (s’il a existé?).

    Deux personnalités excessives (bipôlaires?), parano, mégalo, capricieuses, fragiles, tyranniques, etc…

    Le film est flamboyant, avec un côté Todd Haynes au meilleur de sa forme…
    avec peut-être, davantage de démesure.
    Aux côtés de Day Lewis, la comédienne Vicky Krieps que je n’avais jamais remarqué avant (Moebius) est superbe de sensibilité.
    La reconstitution est soignée et certaines scènes, très intenses…..
    Ce n’est pas le sujet en soi, qui fait la réussite du film; c’est la façon de P.T. Anderson de nous le présenter
    Martin P.
    Martin P.

    43 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    Un très beau film cousu de main de maître (PTA énorme patron) avec un couple dont les personnages sont ultra travaillés. C’est une histoire d’amour passionnelle avec un Daniel Day Lewis toujours aussi charismatique en tant que grand couturier complètement obsédé par son travail. Beaucoup de thèmes abordés, un film encore une fois complexe et toujours aussi soigné.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    On rentre dans un hôtel particulier de la grande époque de la Haute Couture, où tout est beau et raffiné, d'une esthétique parfaite. Nous montons les escaliers avec  les "petites mains" qui travaillent des tissus précieux pour des femmes précieuses. Au milieu de ces mouvements calfeutrés, il y a lui, l'artiste.  Daniel Day-Lewis est incroyablement élégant et incarne parfaitement cet homme égocentrique limite autiste, marqué par un complexe d'Oedipe et protégé par sa soeur (Lesley Manville) qui veille à ce que personne ne vienne déranger ses rituels et manies.

    Arrive alors cette jeune serveuse, rencontrée dans un restaurant, comme sortie de nulle part. Elle a une beauté naturelle qui contraste avec la sophistication de l'entourage du grand styliste. Ils tombent amoureux, il devient son pygmalion et elle sa muse, son objet. Sans vouloir dévoiler la suite, disons juste que les rôles peuvent s'inverser, la jeune femme démontre qu'elle a aussi son caractère. Elle peut paraître humble, coquette ou intrigante,  superbement interprétée par  Vicky Krieps  qui relève le défi et fait jeu égal avec Daniel Day-Lewis. Encore un film avec une femme qui contre toute attente se révèle être une femme forte !

    L'intrigue tourne autour de cet amour troublant, voire même pervers, qui connait des rebondissements, quelques moments d'humour un peu noir  (non, ce ne sont pas quelques nuances de gris...). Tout ne tient qu'à un fil, comme le suggère le titre original.

    Paul Thomas Anderson s'appuie sur son scénario assez minimaliste, mais soigne l'image et la lumière.  On se régale avec les photos dans cet univers où tout est voué à l'esthétique, le décor comme les costumes !  La bande-son de Jonny Greenwood est très présente.

    Daniel Day-Lewis n'a rien perdu de son charme depuis  "L'insoutenable légèreté de l'être", il est le parfait gentleman distingué et touché par la fraîcheur de sa jeune compagne. Il y a peut-être de la tristesse dans son jeu ; est-ce que c'est parce qu'il  a annonce sa retraite ? C'est sûrement juste notre interprétation.

    Un film sans violence, sans scènes de sexe, mais avec une histoire surprenante et des images  superbes. Tant de beauté laisse peut-être peu de place à l'émotion. Il reste que c'est un film qui nous a plu par son originalité.

    A voir...
    ffred
    ffred

    1 519 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2018
    Pourtant, et malgré la déception InherentVice, j'attendais beaucoup de ce nouveau film de Paul Thomas Anderson. Une bande-annonce prometteuse, des critiques dithyrambiques, une belle rumeur. Si d’entrée j’ai trouvé cela très élégant, que ce soit sur le plan de la mise en scène ou de la technique, très vite, j’ai déchanté. Rapidement, la musique devient plus qu’envahissante : insupportable. Jusqu’à couvrir les dialogues. Je suis alors totalement resté indifférent à l'histoire dépourvue, du coup, de toute émotion. Je n’ai pas tardé non plus à trouver Daniel Day-Lewis imbuvable. Il en fait des tonnes. Il a annoncé que ce film serait son dernier, c’est en effet peut être le bon moment. Son dernier grand rôle remonte, pour moi, à There will be blood. Par contre, j’ai trouvé Lesley Manville parfaite, et Vicky Krieps une belle révélation. Au bout de vingt minutes, tout est devenu un vrai calvaire. Voir une vraie purge. Et puis c’est long 2h11 quand on s’ennuie. Paul Thomas Anderson a pourtant réalisé deux de mes films préférés (Magnolia et Punch Drunk Love). Mais là, je ne comprends plus. Voilà le deuxième film consécutif auquel je n’adhère pas du tout. Il faut dire que cette musique m’a tout gâché. Elle m’a complètement déconcentré dès les premières minutes, je n’ai jamais pu rentré dans ce Phantom Thread. L’ensemble, visuellement donc très beau, est au final froid, voir glacial. Une cruelle déception pour un beau gâchis.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Une femme amoureuse, qui va exiger de son homme que son amour soit infaillible. En contre-partie alors, c'est son corps tout entier qu'elle lui laissera à sa disposition. On démarre - et termine - cette histoire au coin du feu, de la manière dont on nous conte les histoires romantiques les plus précieuses. Paul Thomas Anderson fige son couple de cinéma dans une unité de lieu précise : une maison de ville, une à la campagne et un bistrot. Daniel Day-Lewis joue le célibataire endurci, prêt à tout pour ne pas faillir sur son jardin secret. Vicky Krieps joue l'effrontée pleine de vie et d'espoir. Le séduire en est son défi, et le regard qu'il pose sur elle sera son moteur pour faire renverser la vapeur dans son camp. Difficile oui, mais toujours avec délicatesse. Le maestro tapisse son film d'une bande sonore qui nous enveloppe dans un écrin où tout est propice à l'admiration. Le film se sublime avec cette introspection dans le monde de la haute couture et le contact avec le tissu. Ce n'est pas seulement deux individus qui s'évertuent dans un jeu de séduction, il en relève d'un enjeu vital pour deux destins radicalement opposés qui se sont cherchés bien trop longtemps. Le cinéaste américain atteint des sommets de grâce dans un film qui est déjà un classique de son époque. C'est somptueux. *TOP 1 FILM 2018*
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Il y a quelques choses d'étranges dans Phantom Thread ainsi que dans la carrière de son auteur Paul Thomas Anderson, l'impression d'une rupture avec ce qu'il a pu réaliser jusque-là, lui qui traverse pour la première fois l'Atlantique en y laissant de côté sa vision de la dérive du rêve américain.

    Ce qui l'intéresse ici, c'est le portrait d'un homme aussi talentueux qu'enfantin ou encore minutieux, puis de sa relation avec une de ses muses, qui va profondément le marquer, le transformer et vice-versa. Il mêle à ces tableaux une vision de la haute couture et du Londres classe des années 1950, dans lequel il nous immerge et dont il parvient à créer un véritable lien avec les personnages, une alchimie qu'il sublime par une mise en scène classieuse, dont il évite tous les pièges pour en faire une grande oeuvre.

    Une mise en scène dans laquelle on retrouve la rupture du cinéaste avec ses films précédents, les travellings vertigineux sont absents ou presque, et il pose sa caméra, s'inspirant de la patience, du soin et de l'aspect méticuleux du milieu qu'il décrit. L'obsession est au cœur du récit, tout comme les failles dans la noblesse britanniques, l'hypocrisie, les faux semblants, mais surtout l'amour et l'attachement, guidant nos deux protagonistes vers une relation mêlant l'amour et la haine, la domination et la soumission ou encore la force et la faiblesse, jusqu'à entrevoir les fissures les plus profondes, à l'image du fantôme maternel planant sur le personnage de Reynolds Woodcock.

    Paul Thomas Anderson parvient à s'imprégner de cette relation ambiguë pour créer une atmosphère de plus en plus troublante, où la tension et les démons intérieurs vont, dans la seconde partie du métrage, régulièrement prendre le dessus. Il parvient à faire oublier l'homme derrière la caméra pour mieux plonger le spectateur au cœur de Phantom Thread, de faire vivre son oeuvre et qu'on y ressente toutes les sensations possibles.

    Il joue aussi avec divers éléments comme la bande-originale, arrivant toujours aux moments adéquats, le cadrage ou encore la direction d'acteur pour sublimer son récit. Effectivement, que serait le film sans son comédien principal, un extraordinaire Daniel Day-Lewis, méticuleux, habité et parfaitement hanté, dont c'est d'ailleurs, et malheureusement, le dernier rôle au cinéma, qui s'avère aussi très bien entouré, à commencer par une froide Lesley Manville ainsi qu'une ambiguë et très jolie Vicky Krieps.

    Paul Thomas Anderson quitte les dérives du rêve américain pour s'imprégner de la haute couture anglaise, signant avec Phantom Thread une oeuvre aussi glaçante qu'obsessionnelle, portée par de remarquables comédiens ainsi qu'un savoir-faire indéniable d'un auteur qui n'hésite pas à se réinventer.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    112 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2018
    PHANTOM THREAD de PAUL THOMAS ANDERSON

    Je suis allée voir ce film sans trop de conviction, intriguée par la bande annonce : je me disais soit ce film est très chiant et ringard soit il cache bien son jeu .
    Et bien , le film m’a eu! Petit à petit , délicieusement , subtilement, vénéneusement . j’ai adoré .
    Ce film est Intrigant, suranné, envoûtant , hypnotique et malicieux mais je conçois que l’on puisse aussi le détester et s’y ennuyer à mourir...
    Je conseille quand même de le voir , en vo si possible car le charme tient surtout à la mise en scène racée et au jeu sophistiqué des acteurs qui sont excellents .
    Je me suis régalée de ce film qui va à total contre courant des films actuels et entretient des fils ténus avec les meilleurs films Hollywoodiens de la belles époque tout en imposant son propre style et originalité.
    Un grand plaisir de cinéma !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 170 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2018
    D’accord c’est du cinéma assez élégant et sophistiqué, le tout agrémenté de jolies violoneries… Mais bon, tout ça pour quoi ? Tout ça juste au service d’une illustration de relation amoureuse malsaine ? Alors après, entendons-nous bien : en soi ce n’est pas un problème de prendre pour sujet une relation amoureuse malsaine. Me concernant, ça m’ait déjà arrivé d’y retrouver mon compte, comme ce fut le cas par exemple avec « Match Point ». Mais par contre, poser ainsi une relation qui – dès le départ ! – révèle déjà tous ses travers, moi personnellement je ne comprends pas le but de la démarche. Alors après – je ne sais pas – ça dépend peut-être de la sensibilité de chacun, mais moi – dès la première rencontre – j’ai envie de foutre ma main dans la face du personnage incarné par Daniel Day Lewis : Reynolds. Mais vas-y je t’en prie ! Drague là en lui pourrissant son service ! Prends-lui son calepin des mains sans lui demander son avis ! C’est si sexy d’avoir affaire à un sexagénaire qui parle comme un psychopathe et qui cherche dès la première rencontre à foutre les gens dans la mouise ! C’est si sexy de tremper ses doigts dans le pot à sauce sans demander l’avis à personne ! C’est si sexy de forcer les gens à retirer leur rouge à lèvres parce que mônsieur n’aime pas ! Si sexy de rouler à toute blinde dans ta voiture de kéké, risquant la vie de tout le monde ! Le pire, c’est que cette démarche m’échappe d’autant plus que le film a conscience de la nature perverse de Reynolds. D’ailleurs – et c’est d’autant plus frustrant – mais pour moi la scène des premières mesures avait vraiment quelque-chose d’intéressant. spoiler: Voir comment le personnage d’Alma considère ce moment comme un jeu sensuel de séduction alors que l’autre bourricot de Reynolds ne s’intéresse qu’à ses mesures, passant son temps à la dénigrer et à la désexualiser, ça oui c’est super bien mené et c’est super intéressant. Surtout que l’ami Anderson ne manque pas de mêler des plans très charnels d’un côté, où les mains du couturier frôlent la peau du modèle à fleur d’objectif, et de l’autre ces moments de gêne qui montrent bien à quel point on dénigre l’intimité et la sensibilité d’Alma.
    Bref, il y avait bien quelque-chose à tirer de tout ça – mais comment voulez-vous que j’arrive à me projeter dans cet univers là si tous les personnages de ce film finissent par m’horripiler ?! Parce que bon, ça commence avec Reynolds et sa sœur bien sûr, mais au très rapidement j’avoue que j’ai vite commencé à m’exaspérer d’Alma à son tour ! Après la scène des mesures, mais comment tu peux encore vouloir rester ? C’est si manifeste que ce mec-là ne te traite que comme un corps et qu’il ne t’aime que lorsque tu portes ses créations ! Au-delà de ça il n’exprime rien ! Ce mec c’est juste la réincarnation de Josef Mengele mais en couturier ! Mais quand tu remarques ça chez quelqu’un, ta première réaction ça doit être de te BARRER ! Mais non, cruchette elle préfère rester ! Et pourquoi ? Bah parce que lorsqu’elle porte de jolies robes… eh bah elle se trouve jolie ! Oui ! Le film ose nous dire ça ! Et moi là-dedans je suis sensé faire quoi de ce personnage totalement superficiel et dénué de toute lucidité ? Je suis sensé me prendre d’affection pour elle parce qu’elle est amoureuse ?! Non mais WHAT ?! Alors je ne sais pas pour les autres mais chez moi, ce genre de démarche, c’est juste mort de chez mort !! Déjà au bout d’une seule demi-heure, toutes les aiguilles dans mon cerveau étaient en bout de jauge. Et mon grand désespoir c’est que – malheureusement – tout le film n’est qu’une sempiternelle réillustration permanente de cette situation là. Alors OK, à chaque fois ça monte un peu plus d’un cran. Mais bon, vu que moi j’avais déjà atteint mon seuil de tolérance maximum depuis un petit moment, j’avais juste l’impression d’enchainer répétition sur répétition. Pour moi le film pouvait durer trois-quarts d’heures de moins ou trois quarts d’heures de plus, en termes de cohérence scénaristique ça n’aurait rien changé. Alors après, c’est vrai : oui c’est beau ; et oui parfois c’est malin. Mais oui aussi, c’est quand même bien usant, mal équilibré et globalement mal pensé. Alors franchement je ne sais pas comment l’ami Paul Thomas Anderson a pu penser à un moment que ce genre de récit avait de quoi séduire un public. Moi ça me laisse un peu sur mon séant. J’aurais pourtant bien des éléments d’explication, mais ils ne sont pas très flatteurs pour l’ami Paul Thomas. Parce que bon, il y a quand même des moments où je me dis que s'il trouvait ça intéressant c'était parce que Reynolds c'était un peu lui, comme Dieu dans « Mother ! » c’était un peu Aronofsky ! (Oui, ces mecs sont d’une modestie…) Eh bah franchement, j’espère vraiment que ce n’est pas ça. Parce que si le but de l’ami PTA était de confesser ce génie qui le rendait si magnifique et si cruel à la fois eh bah c’est loupé pour moi. Moi ce qui m'a sauté aux yeux concernant REeynolds, c'est qu'il était surtout totalement égocentrique et insensible à l'humain. Et personnellement, aucun film ne parviendra jamais à me convaincre que le génie se fait parfois au prix de la décence et du respect d'autrui. Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    226 abonnés 2 884 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Mon Dieu que ce film est une purge !! Rarement vu un film si barbant !! J'ai cru mourir tant je me suis ennuyé !! Attendre plus de 5 minutes entre chaque dialogue pour avoir droit à des paroles creuses, merci bien !! C'est mou, il ne se passe pas grand chose et franchement je savais déjà que je n'aimais pas Mr Paul Thomas Anderson mais à ce point là je ne me souvenais plus !! Un calvaire !! Je mets 1 pour les décors, les costumes et la musique mais sinon pour moi c'est zéro pointé !! Atroce !
    Ronan T
    Ronan T

    29 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2018
    Terriblement lent et ennuyeux. Un film prétentieux, faussement intellectuel, qui nous renvoie dans ce que le cinéma à le plus de détestable.
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