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Un visiteur
4,5
Publiée le 16 février 2018
La poésie dans la violence tenue et l'exigence . C'est un peu l'histoire d'une fleur pas si fragile qui cherche sa place dans un mecanisme de haute précision.
Un film absolument renversant, éblouissant, merveilleux, romantique. On peut observer l’immense élégance de ces années la et que malheureusement, aujourd’hui a disparu... C’est un film que je conseille réellement ! Les acteurs sont excellents et l’histoire nous fait chaud au cœur et rêver ! Véritable chef d’œuvre et je le classe officiellement dans mes films préférés
Je n'ai pas aimé ce film, l'esthétique est irréprochable, la photo, les costumes, les décors rien à dire... à cela s'ajoute la performance de Daniel Day Lewis comme celle des autres acteurs (enfin surtout les actrices) qui est remarquable mais une fois que l'on a dit cela, on assiste à une histoire qui traîne en longueur dans les méandres d'une psychologie sinueuse que l'on peut presque qualifier d'immature (la persistance de l'attachement viscéral à la mère qui est dépeint fait peine à croire à un grand couturier hétérosexuel) et de sado-masochiste entre les personnages principaux : la fin donne d'ailleurs bien raison à ce qualificatif et ma foi l'on a bien peine à ressentir de l'émotion pour ce couple et son entourage qui aurait davantage besoin d'une psychothérapie pour apprendre à mieux s'aimer et à s'apprécier. C'est un film d'auteur qui n'emporte ni l'émotion ni l'adhésion du spectateur, et pour lequel on a du mal à s'identifier tant les esprits semblent torturés de l'intérieur. Pour moi ce n'est pas le meilleur film de Daniel-Day Lewis (''My left foot'', ''Au nom du père''...), loin s'en faut.
c'est dune platitude a mourrir. c'est long !!! et sans aucun intérêt. la seule vraie scène qui retient le suspens elle dure 1 à 2 mn et où il s'est qu'elle l'empoisonne pour le garder. c'est bien joué mais pas au point de décrocher un oscar.
So british! Que ces gens sont bien élevés my God et pourtant que de noirceurs sous jaçentes! C'est somptueusement filmé dans le cadre austère et pompeux d'un hôtel victorien.Comment n'être pas pris au fil du lent déroulement de la pellicule par l'aventure singulière de ce célibataire résolu marié à la haute couture dont il est un seigneur reconnu adulé et craint par son équipe menée fermement par la seule femme qui tient tête au maître: sa soeur. L'irruption dans sa vie d'une très jolie oie blanche dont il comptait utiliser provisoirement les services va gripper cette mécanique impeccablement réglée. Les protagonistes de ce trio: l'homme sa maîtresse et sa soeur jouent à la perfection.On va s'apercevoir que l'oie blanche a des ressources pour virer au vilain petit canard dans une ambiance feutrée pouvant évoquer Agatha Christie. Alors que cela pouvait paraître longuet le suspense est au rendez-vous.Je me suis demandé en sortant pourquoi j'avais en définitive beaucoup apprécié ce film dont je conçois qu'il puisse irriter ceux qui sont imperméables aux charmes apparemment désuets de la Grande Bretagne.
excellent film tout en subtilité Daniel Day-Lewis impressionnant comme à son habitude Vicky Krieps révélation magnifiques costumes et reconstitution des années 50
C'est incontestablement un bon film, avec une remarquable prestation de Daniel Day-Lewis qui a déclaré que ce serait son dernier rôle au cinéma. Mais l’honnêteté me pousse à dire que 30mn en moins auraient été bienvenues (c'est d'un extrême et excessive lenteur, notamment en première partie...).
Quelle déception ! J'attendais ce grand acteur au service d'une histoire forte comme l'ont été quasiment tous ces films. L'histoire est vide, et le titre est pour finir évocateur : il n'y a pas de fil conducteur. Dommage pour tous ces acteurs excellents. Une scène , vers la fin, dans la cuisine, mérite le détour mais 2h....c'est long...
L’affrontement de deux personnages dans une relation amoureuse peu banale est finement disséqué mais un déferlement de beauté et de raffinement de l’image et du son étouffe le propos.
Mon film préféré de Paul Thomas Anderson et probablement l un des plus grands rôles de Daniel Day Lewis qui est l'un des plus grands acteurs existants. Ce film est d'une beauté sidérante limite contemplatif. En effet il n'y a pas l once d'une scène d'action et c'est ce que j'ai aimé même si la plupart des fans de Marvel et fast and furious risquent d'être en PLS devant ce film lol. Je les entends déjà dire bouh c'est nul trop long trop plat bla bla bla... A vous cinéphiles aguerris je vous conseille ce film c'est une pépite qui ne vous laissera pas insensible.
Paul T. Anderson aborde avec un talent incontestable le sujet de l’équilibre mental de certains grands créateurs. La névrose profonde de ce Mr Woodcock est perceptible dès que le premier plan et la façon dont il s’habille le matin. Son génie créateur est-il la conséquence d’une grande fêlure – remontant ici probablement à l’enfance, au rapport à la mère, on n’en saura pas plus ? Habillé somptueusement comme les riches clientes de la haute couture, le scénario recèle d’autres couches plus profondes qui vont petit à petit se mettre en place. Comment va résister l’épaisse carapace du couturier, chaperonné par une sœur intraitable et impassible, aux assauts têtus d’une femme, sans éducation, mais amoureuse de l’idole qui a jeté son dévolu sur elle. Le « Je t’aime moi non plus » de Gainsbourg n’aurait pas déparé ici comme bande son vénéneuse. Anderson a préféré un mix de musique classique, omniprésente, que l’on a cependant un peu de mal à imaginer dans l’atelier bien ordonné et besogneux de la maison Woodcock. Chaque bruit incongru étant chassé comme la peste, par le maitre des lieux. Mais qu’importe, le talent des trois acteurs principaux emporte le morceau, David Lay-Lewis indéchiffrable et fragile, la jeune Vicky Krieps soumise mais jamais abattue, et enfin la rigide Lesley Manville. Phantom thread tisse un solide fil ininterrompu pour nous retenir par sa beauté visuelle, plus que par l’émotion qu’il engendre, dans un monde aux antipodes de notre quotidien. GE vo février 2018
Un film dont le fil conducteur caché, le fil fantôme, est dans la droite ligne des récents films de Paul Thomas Anderson. Sous le couvert feutré du Londres de la haute société de 1950, sous l'ornement d'une histoire d'amour devenant emprise, Paul Thomas Anderson raconte à nouveau une lutte pour la domination entre deux êtres, comme il racontait une lutte entre un capitaliste et un homme d'église dans There will be blood, ou une lutte entre un gourou et son proche entourage dans The Master. Ici, Galatée se révolte contre Pygmalion, le tire du monde des morts d'Henry James où il vit, et finit d'une certaine manière par le façonner à sa préférence. On admire la grande maitrise formelle et la belle interprétation à défaut d'aimer avec passion. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Vraiment, vous voulez savoir ? .. Assez ennuyeux. Cette histoire d'inversion de la soumission est cultivée hors-sol tellement les comportements humains sont éloignés de ceux du commun des mortels. Je n'ai pas adhéré à cette sophistication..Et pas sûr que DDLewis ait offert là sa plus probante prestation ( jeu assez monolithique, sans vraies nuances ). Sera donc obligé de revenir sur sa parole pour nous offrir une "vraie" perle testamentaire.
Malgré une certaine lourdeur, j'ai été emportée par la virtuosité de la mise en scène, et le jeu des acteurs. La mise en scène est à la fois extrêmement sophistiquée, caricaturale mais aussi parsemée d'humour, ce qui est rarement relevé, et finit par dépeindre méticuleusement la douleur du couturier, la passion (passion contenue, passion froide) de chacun, et le rapport de force entre les trois protagonistes. Tout cela est à la fois maniériste et subtil. Paul Thomas Anderson certes se regarde filmer, mais semble le faire sciemment, comme s'il se parodiait et s'en régalait. Consciente des défauts du film tout du long, le sourire ne m'a jamais quittée, même dans les scènes les plus dures, tant je savourais le savoir-faire du réalisateur.