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Pendant la grande Dépression, Borzage met en scène une histoire d'amour entre Spencer Tracy et Loretta Young sur fond de drame social, celui de la pauvreté. Loin du mélo, le cinéaste réalise un film étonnamment moderne, à la fois dans son propos et dans l'expression du couple sus-nommé. L'amour que Trina éprouve pour Bill, ce chomeur ronchon et grave qui l'a recueillie et aidée mais qui renacle à s'attacher à elle, est touchant par sa sincérité et sa simplicité. Spencer Tracy compose un chomeur actif, pas décidé à se laisser faire ou à se résigner, un homme qui aime la vie et le mouvement. C'est assurément l'amour partagé qui sauvera le couple du marasme.
Borzage aborde la crise économique des années 30 avec parfois des façons ou des accents poétiques mais il sait aussi évoquer la condition des pauvres gens, de Bill et Trina, sans circonlocution, ne serait-ce qu'en les filmant dans les bicoques qu'ils habitent dans un bidonville.
Borzage aborde la crise économique des années 30 avec parfois des façons ou des accents poétiques mais il sait aussi évoquer la condition des pauvres gens, de Bill et Trina, sans circonlocution, ne serait-ce qu'en les filmant dans les bicoques qu'ils habitent dans un bidonville.
Mélo réalisé en 1933 par Frank Borzage, avec dans les rôles principaux Spencer Tracy et Loretta Young. Pas exceptionnel, mais ça laisse regarder. Frank Borzage a voulu montrer certains aspects de la misère vécue par une partie de la population américaine à cause de la grande dépression de 1929.
Caine78
Cela faisait un bon moment que je n'avais pas vu un film de Frank Borzage. « Ceux de la zone » est sans doute l'un de ses plus célèbres, ses qualités restant évidentes aujourd'hui. Il y a bien certains aspects ayant clairement vieilli, comme la grande majorité des œuvres tournées dans les années 30, notamment dans l'aspect technique ou encore l'approche que peut avoir le réalisateur du couple : on peut trouver « too much » le comportement très macho de Bill, la « niaiserie » de Trina, sans oublier un « méchant » qui aurait gagné à être plus nuancé. Mais cela passe sans trop de mal par la douceur et la sensibilité du réalisateur, qui, par sa mise en scène à la fois simple et précise (à condition d'accepter les convenances de l'époque, donc), parvient à rendre réellement touchant ce récit à forte connotation sociale, où quasiment tous les choix peuvent se justifier : le comportement de Bill cache ainsi probablement une forme de pudeur, une incapacité à exprimer ses sentiments, que l'interprétation étonnante de Spencer Tracy conforte. Quant à Loretta Young, son sourire, sa douceur en font une jeune femme à laquelle il est effectivement difficile de rester insensible. Coup de projecteur également sur les deux beaux seconds rôles que sont Walter Connolly et Marjorie Rambeau, apportant une identité, une personnalité plus forte à cette histoire, certes très mélo dans sa logique, mais racontant une vraie histoire d'amour, élégante et bien écrite, sachant aller à l'essentiel (moins de 70 minutes). Un cinéma qui ne parlera sans doute pas à tout un pan de spectateurs, mais qui, pourtant, s'avère joliment représentatif de ce que pouvait offrir le septième art il y a de cela quelques décennies. Touchant.
Un titre racoleur pour une romance entre Spencer Tracy et Loretta Young ou la vision de la misère reste très hollywoodienne, le titre américain me parait plus justifié bien qu'un peu vague . On retiendra surtout la performance de Tracy dans la scène de départ par la suite le scénario n'a pas grand chose à offrir. Je donne la moyenne au bénéfice de l'age.
Excellent film du grand Borzage. Une comédie dramatique sur fond de la grande crise de 1929. Spencer Tracy est énorme et inoubliable dans un rôle de cabotin mi vagabond mi homme désenchanté.
L'histoire nous raconte l'amour d'un chômeur et d'une pauvre jeune fille dans un bidonville, durant la grande dépression... Frank Borzage nous concocte avec " Ceux de la Zone " , un mélodrame bien poignant et possédant un excellent casting. Spencer Tracy s'avère impeccable dans le rôle de Bill, un homme rude, alors que Loretta Young nous délivre une performance d'exception à travers son personnage, Trina, qui est très touchante et d'une grande sensibilité. Ce sont donc deux personnages aux caractères bien différent et c'est en grande partie pour cela que l'on s'attache si rapidement à leur couple. La mise en scène du réalisateur de " Lazybones " est d'une grande générosité et la magnifique photographie en noir et blanc de Joseph H. August apporte son lot de charme et de poésie. En bref, un excellent film à découvrir pour le plus grand nombre.
Sublime mélodrame humaniste comme Brozage savait les faire. L’action se situe durant la crise de 1929, deux personnages antinomiques se rencontrent et tombe amoureux, un filou un peu rude qui cache une grande âme sous une dureté apparente, et une jeune fille rêveuse pleine de bonté. A travers ces personnages, sorte de belle et la bête chez les miséreux, Borzage met en scène le contraste entre merveilleux et sordide, la « zone » en question ou s’épanouisse malgré tout ces deux amoureux, est un horrible no man’s land fait de bric et de broc. Au détour d’une belle scène, le réalisateur nous rappelle que les belles fleurs grandissent bien sur du fumier.
Avec son mélange de réalisme, de lyrisme et de poésie qui lui est caractéristique, Frank Borzage a réalisé ce très beau film. La réalisation qui en découle est forcément très inspirée et de très forts moments d'émotion en ressortent. Borzage avait dit que s'il avait la possibilité de refaire le film, il n'y changerait pratiquement rien, en particulier pour l'interprétation. Et là, on ne peut que lui donner absolument raison. Les seconds rôles sont étonnants en particulier Walter Connolly, qui loin de ses rôles habituels de gros richards arrogants, compose un personnage aussi sympathique que complexe. Loretta Young est vraiment très touchante au côté de Spencer Tracy d'un naturel à ce point magistral qu'on ne se demande pas un seul instant pourquoi il était considéré comme le plus grand acteur de son époque. Une véritable ode sur les laissés pour compte qui ne laissera personne indifférent.
TTNOUGAT
Personne,non vraiment personne n'est capable aussi bien que Borzage de montrer l'amour que certaines femmes peuvent porter aux hommes...De Rosalee,la femme au corbeau qui se couchera nue dans la neige sur Pender pour le réchauffer à Trina qui ici est prête à abandonner son futur bébé, pourtant croit-elle un garçon, pour conserver prés d'elle Bill;c'est vraiment l'exaltation du couple par la femme touchée par la grâce. Et que l'on ne vienne pas me dire ici que le milieu familial,les études et les relations ont joué un rôle dans les aspirations du réalisateur puisque à 13 ans déjà il travaillait dans une mine d'argent puis fuyait sa famille pour exercer divers petits métiers. Comment est ce possible,je ne sais? Mais ce que je vois en regardant ce film me ferait croire a l'existence divine tellement Loretta Young est un Ange.
Quant le cinéma atteint cette perfection dans l'art de communiquer aux hommes tel que moi
une émotion aussi grande,je ne peux que me dire que j'ai beaucoup de chance de connaître ces immenses metteurs en scène d'origine européenne dont les parents ou eux mêmes émigrèrent aux états unis fin 19 iéme ou début du 20 ième siécle. Ce film est si beau qu'aucune parole ne conviendrait à sa description...Il n'attend plus qu'un DVD digne de lui.
Quant le cinéma atteint cette perfection dans l'art de communiquer aux hommes tel que moi
une émotion aussi grande,je ne peux que me dire que j'ai beaucoup de chance de connaître ces immenses metteurs en scène d'origine européenne dont les parents ou eux mêmes émigrèrent aux états unis fin 19 iéme ou début du 20 ième siécle. Ce film est si beau qu'aucune parole ne conviendrait à sa description...Il n'attend plus qu'un DVD digne de lui.
Mélodrame de bonne qualité mais je ne trouve pas qu'il s'agissent d'un chef-d'oeuvre. Les prestations de Spencer Tracy et Loretta Young sont parfaites mais le scénario n'est pas très original. Une histoire réchauffée même si certaines situations sont bien vues. Les qualités techniques sont aussi restreinte (images de fond ridicules), mais la vision du cinéaste sur les plus démunis est touchante.
Un très vieux souvenir, mais un véritable bonheur.
Sans doute le plus beau Borzage. Tout l'espoir soulevé par le new Deal.
Un grand Spencer Tracy, une Loretta Young magique et une impression de liberté.
Sans doute le plus beau Borzage. Tout l'espoir soulevé par le new Deal.
Un grand Spencer Tracy, une Loretta Young magique et une impression de liberté.
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