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Violet D
6 abonnés
7 critiques
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4,5
Publiée le 30 août 2024
Film aussi étrange que touchant, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi original... Merci à la réalisatrice et son duo d'actrices pour cette prise de risque qui fait du bien dans le paysage cinématographique français! Et petit coup de cœur aussi sur Bastien Bouillon, plus discret, mais un rôle pourtant pas facile à trouver - chose qu'il réussit parfaitement.
Je conseille vivement! Si le sujet pourra être difficile à accepter pour certains, il ne pourra faire que réfléchir. Ce film NE JUGE personne, que l'on soit pour ou contre, et ça, c'est chouette!
Et pour les plus sceptiques, allez-y quand même, il ne vous laissera pas indifférent et vous en ressortirez heureux d'avoir "simplement" découvert un bel univers fantastique. Personnellement, le seul (petit bémol) que j'ai était peut-être que j'aurais voulu en avoir plus et passer plus de temps dans l'exploration de ces personnages et univers.
En lisant les critiques de ceux qui ont aimé, comme celles tout à l’opposé, je me suis rangé du côté de ces derniers car j’ai senti qu’il y avait dans ce scénario tout ce que je n’aime pas au cinéma : du fantastique, de l’onirisme, de l’allégorie. Et pourtant, j’ai quand même eu l’envie de me faire ma propre opinion. Ne m’étant pas vraiment renseigné sur les détails du sujet, j’avais imaginé Jumbo comme étant un éléphant. Sur un manège pour enfants, ça se voit. Et que l’héroïne était donc devenue amoureuse de Jumbo, l’éléphant de fête foraine ou de parc d'attractions. Pourquoi pas ? Mais non, Jumbo n'est pas un pis-aller animalier et serait plutôt à classer du côté des Transformers. Une attraction à sensation envahissante dans la vie sentimentale de Jeanne (Noémie Merlant), avec laquelle elle entre dans un état psychologique second. Le sujet effleure les traumatismes de l’enfance ou de l’environnement familial conduisant ou alimentant le handicap mental léger. Une cause de souffrance dans l’entourage faute d’acception sociale évidente de ce type de différence ou de particularité si ce n'est aussi une difficulté consciente pour la personne directement affectée. On aurait aimé que les aspects médicaux-sociaux conduisant à ce type de déviance comportementale et sociale ainsi que les clés éventuelles pour aider à en sortir soient un peu explorés. Mais las. Le spectateur est laissé dans le factuel. A lui de faire avec. De travailler sa propre acceptation. Le spectateur lambda qui ne s’en serait jamais aperçu ou n’ait pas eu parfois des doutes saura dorénavant que tout ça existe.
Pour son premier long-métrage, Zoé Wittock s’est attelée à un sujet qui pourrait prêter à sourire (surtout si l’on fait d’une absence totale d’ouverture d’esprit), une histoire pas banale et qui, on l’imagine aisément, a dû mettre du temps à voir le jour (ne serait-ce que pour trouver les financements).
Jumbo (2020), c’est une histoire d’amour à la fois poétique et mécanique. Le film traite d’un sujet qui a été rarement abordé dans les médias, il s’agit de "l'objectophilie" (ce terme désigne une attirance amoureuse et / ou sexuelle pour un objet inanimé). Loin d’être une maladie, elle touche principalement des personnes ayant été victimes d’un trauma ou présentant une forme d’autisme.
En prenant la peine de faire quelques recherches, on découvre rapidement quelques cas dénombrés aux quatre coins du globe, notamment Erika Eiffel (qui s’est mariée à la Tour Eiffel en 2007), Amy Wolfe Weber (qui s’est mariée avec une montagne-russe en 2009), Carol Santa Fe (qui a épousé une gare en Californie en 2015) ou encore Edward Smith (qui a des relations sexuelles avec une Volkswagen Coccinelle qu’il a nommé Vanille).
Zoé Wittock de son côté, nous dépeint le portait d’une jeune femme fragile, timide et autiste. Cette dernière travaille dans un parc d’attraction et voue un culte aux manèges (qu’elle reconstitue chez elle avec minuties). Mais ce que l’on va rapidement découvrir, c’est que Jeanne développe d’étranges sentiments envers Jumbo (une attraction qui s’apparente à une pieuvre géante, dont les 6 bras articulés sont équipées de nacelles).
A la manière d’un coming-out métaphorique, le film suit l’histoire d’amour atypique de Jeanne, de son acceptation à sa révélation aux proches en passant par le regard des autres. Le film aurait pu pousser le bouchon d’avantage dans le fantastique, au risque de perdre quelques spectateurs en cours de route, mais on peut comprendre que Zoé Wittock n’ait pas voulu prendre de si gros risques pour un premier film.
Le film nous séduit d’entrée de jeu par la prestation bluffante de Noémie Merlant (et le duo qu’elle forme avec Emmanuelle Bercot). Visuellement beau, emplis de poésie et de fantaisie, avec une certaine recherche tant au niveau sonore, mise en scène & esthétique.
Projeté à Sundance et à la Berlinale, le film n’est clairement pas passé inaperçu et c’était mérité. Cela n’augure que du bon pour la suite de sa carrière de jeune réalisatrice.
Vu le jour de sa sortie et chaudement recommandé. Premier film très réussi. C'est original, très beau travail de lumières, un vrai univers se dessine, un vrai parti pris dans la direction d'acteur également ( bravo pour le casting au top, j'ai aimé chacun des personnages). Bref j'ai passé un super moment. Cinéaste à suivre de près...
Un ovni cinématographique totalement atypique qui peut certes déconcerter certains spectateurs mais qui, quand on se laisse porter, est un voyage incroyable. Une ode à la tolérance qui fait du bien.
Un premier film d'une jeune réalisatrice qui est je trouve bien sous-estimé par la critique. Le pari est osé de par son pitch insolite. Pourtant Wittock nous offre un scénario au cordeau et des scènes d'une puissance esthétique que je n'ai pas vu dans le cinéma Français de genre depuis bien longtemps. On y retrouve du Cronemberg, du Jonathan Glazer. Noémie Merlant est touchante en jeune paumée et Emmanuelle Bercot est comme toujours d'une très grande justesse. Nul doute que Zoé Wittock va nous offrir de belles surprises dans ses prochaines réalisations.
il se passe rien , aucune émotion entre le manège et l'employée de nuit...très répétitif avec des nudités inutile a la histoire...et le tout pour un message de tolérance qui tombe a l 'eau
Une jeune fille timide, vivant seule avec une mère totalement extravertie, va tomber amoureuse d'un manège dans une fête foraine dans laquelle elle travaille comme gardienne de nuit. Cette attraction qu'elle appelle Jumbo va également répondre à cet amour, une relation surprenante et surnaturelle va alors voir le jour entre cette femme et cette machine... Un peu dans le style du film "Christine" (1983) dans lequel un objet (une voiture) prend vie et va ressentir des émotions humaines, ce conte amoureux fantastique aurait pu nous emporter et nous troubler tant l'idée est originale et fantasmagorique. Malheureusement, et malgré un très bon casting féminin (Noémie Merlant, Emmanuelle Bercot), le scénario s'enlise peu à peu dans un méli-mélo sordide et érotique plutôt indigeste dont on ne comprend finalement ni l'origine, ni la finalité. La bande-son est néanmoins réussie, dommage que tout le reste soit si décevant. Osé, mais non abouti du tout. Site CINEMADOURG.free.fr
Superbe moment ! Un sujet décalé, une direction photo époustouflante, une réalisation audacieuse ! Ca fait du bien de sortir du confinement sur un si beau manège ! A voir en famille comme lors d'une soirée d'été à la fête foraine !
J'ai beaucoup apprécie Jumbo. Zoé Wittock tente de nous faire accepter ce que certains pourraient définir comme inacceptable. Un sujet qui ne laisse personne indifférent en tout cas. Très bon casting. A voir!
Quelle belle surprise! Superbement Réalisé, visuellement magnifique -c'est si rare dans le cinéma Français-!- il faut absolument voir ce film en salle. Noémie Merlant est incroyable, si différente de son rôle dans la Jeune Fille en Feu, c'est vraiment une année importante pour elle! Enfin un film dont l'Imaginaire donne envie d'aller au Cinéma!!
Le sujet était délicat mais interessant : l'objectophilie, cette espèces d'érotomanie délirante avec hallucinations. Mais je ne suis pas rentré dans le film de l'histoire de cette adolescente en carence affective parentale et qui tombe amoureuse d'un manège de fête foraine... jusqu'à l'orgasme. Mal joué ? Tournage inadapté ?
Personnages caricaturaux et scénario qui aurait mieux fait de se diriger vers une problématique sociétale au risque de perdre de son originalité factice. En effet c'est toujours la même histoire quand il s'agit de traiter les progrès sociétaux : rejet de la part des proches et de la société, souffrance face à l'incompréhension devant "l'évidence" , la petite flamme qui donne espoir accompagnée de la petite leçon habituelle sur la tolérance, la compassion , l'empathie etc etc etc
Je sors de JUMBO... ! C'est un film rare et singulier, une magnifique ode à la différence ! Zoé Wittock nous impressionne pour un premier film! Le duo d'actrice Noémie Merlant/Emmanuelle Bercot est formidable ! Noémie Merlant révèle une nouvelle fois toute la sensibilité et la finesse de son jeu. Courez-y et laissez vous embarquer dans l'univers de cette jeune cinéaste à suivre !