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    Jumbo
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    54 critiques spectateurs

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    pseudo 34
    pseudo 34

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2020
    ma critique tient en deux mot chef d'oeuvre
    c'est l'un des plus grand film que j'ai vu sans hésiter le plus grand film de cette année aucune scène inutile tout les personnages sont bien caractérisé aucun personnage en surplus l'histoire d'amour est très palpable on se surprend a réellement croire a l'histoire d'amour entre eux bien que quand on l'a entendu on risque de souffler du nez je ne peut pas croire que une personne ait pu ne pas pleurer devant la fin qui est un véritable coup de poignard dans le cœur vraiment bravo
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2020
    Le point de départ de Jumbo, soit une scène de fusion entre les lumières éblouissantes de la machine et le corps irradié de la jeune femme, aurait pu constituer le point d’arrivée du récit et son prolongement, une rétrospection linéaire depuis la rencontre jusqu’à la relation en passant par coup de foudre et initiation langoureuse. Or, lorsque le long métrage de Zoé Wittock commence véritablement, c’est comme si nous arrivions trop tard. Les machines en miniatures sont déjà élaborées par Jeanne dans sa chambre, le cadre forain constitue un pré-acquis, Jumbo est visible par tous. Si la réalisatrice sait diriger son actrice principale, elle échoue en revanche à construire une montée en puissance du sentiment amoureux sinon par clips esthétiques en tension avec l’approche réaliste poursuivie : balbutiements, évolution, apprentissage mutuel, tout cela est absent du film, ou alors traité de façon si rapide qu’il évacue la sensibilité et la poésie, qualités requises pour prétendre convier le spectateur à une romance bien inhabituelle. Car la thématique abordée ici est on ne peut plus originale ; mais son traitement, lui, tombe dans les facilités d’un cinéma à la croisée du fantastique et du drame social avec ciel gris et moult cris. Notons enfin la fascination quasi machinale du film pour le corps dénudé de Noémie Merlant, au point de multiplier à l’infini les séquences où l’actrice s’habille et se déshabille, se déshabille et s’habille, encore et encore, goût qui traduit certes le don de soi à l’autre saisi dans son altérité fondamentale, goût souvent gratuit et susceptible, à terme, de faire tomber le film dans un ridicule certain – que confortent le mariage dernier et ses ralentis ampoulés. Pris en étau entre l’esthétisation et le réalisme sans jamais articuler la relation qui les unit – l’esthétique comme refuge loin de la grisaille réaliste quotidienne –, Jumbo n’est que l’ébauche de la grande romance promise par son thème. Tout cela manque de force, de poésie et de cinéma. Reste Noémie Merlant, impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 août 2020
    Présenté en compétition à Sundance, le curieux Jumbo, premier long-métrage de la cinéaste belge Zoé Wittock, débarque enfin dans nos salles. Un objet de curiosité qui s’annonce déjà comme la petite bizarrerie de cet été et confirme, malgré certaines faiblesses, l’inventivité d’un certain cinéma francophone.

    En 2007, après plusieurs années d’un amour secret, l’Américaine Erika LaBrie se marie avec… la Tour Eiffel. La raison de ce mariage étrange : l’objectophilie, une paraphilie méconnue du grand public qui voit celles et ceux qui en font l’expérience développer une attirance, aussi bien sexuelle que sentimentale, pour des objets inanimés. Fascinée par la personnalité complexe de l’Américaine et son idylle peu commune, la réalisatrice Zoé Wittock s’en est librement inspiré pour son film. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/01/jumbo/)
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juillet 2020
    Voilà un curiosa cinématographique (si l'on voulait tenter une classification du genre ambitionné) absolument inintéressant. L'"héroïne", fin de vingtaine jamais éclose (entre réserve quasi autistique et mère répulsive, pas facile de se construire...), inculte (ne connaît pas Lamartine, et donc pas ses deux vers sans doute les plus célèbres...), mais habile de ses mains (maquettiste remarquable), se dégote au boulot (elle est agent d'entretien de nuit d'un parc d'attractions) l'amant de ses rêves, "Jumbo", une pieuvre mécanique, aux jets généreux d'huile de moteur... Ouf, ce n'est pas une bête, mais un manège. "Jeanne" ne fait pas dans la bestialité, l'objet de sa flamme a sans doute un petit nom d'éléphant, mais ce n'est qu'une machine. La nouvelle paraphilie de la demoiselle Merlant sur grand écran est donc "l'objectophilie" (en version XXL - quel appétit !), pour la Belge Zoé Wittock. La "complication" de ce premier film, naviguant entre grotesque et sordide, viendra de Maman (Emmanuelle Bercot), qui, pourtant très libérée, a quand même du mal à admettre la névrose sexuelle de sa fifille. Et chasse la dingo. Les courageux (on est seulement à la moitié.... et que c'est long....) découvriront le fin mot de l'affaire. Qui se corse, côté dinguerie. Descriptif et sec, pseudo-intello - et surtout d'un ennui abyssal.....
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Une mise en scène sympathique, une Noémie Merlant remarquable et une histoire insolite... Jumbo, bien qu’agréable sur le moment, s'oublie rapidement après son visionnage et a du mal savoir sur quel pied danser pour s'adresser a son public.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Alors déjà, un grand bravo à Zoé Wittock d'avoir porté ce projet et d'avoir pu faire exister ce film. Car sérieusement, qui accepterait de financer et produire un film portant sur l'histoire d'une femme qui entretient une relation amoureuse avec un manège de parc d'attraction !! L'idée parait folle sur le papier et le résultat est vraiment salutaire ! BRAVO.
    La thématique de l'objectophilie (des humains désirant sexuellement des objets) est vraiment intéressante dans son traitement car factuellement très original. J'apprends ainsi que l'inspiration vient d'une histoire vraie, celle d'Erika Eiffel qui a épousé en 2007 la Tour Eiffel...
    Par ailleurs, quelle prestation de Noémie Merlant encore une fois, qui parvient à nous faire retranscrire toutes ces émotions et les fragilités du personnage, même quand son camarade de jeu face à la caméra, n'est autre qu'un manège métallique. Certes le développement de l'intrigue amoureuse reste pour le coup classique dans sa mécanique, on traverse tour à tour la découverte, la relation amoureuse, sa concrétisation via le plaisir charnel, la trahison, la séparation et enfin les retrouvailles et réconciliation. Mais la force du film repose aussi sur la mise en scène, et l'exploit de parvenir à faire fonctionner des scènes et une progression dramatique comportant une dualité entre humanité/inanimé. Le film nous réserve aussi de sublimes plans de jeux de lumière entre la machine et l'actrice, les plans larges de nuit avec Jeanne contemplant le manège en action illuminé de toutes ses couleurs, est assez magnifique visuellement.
    J'ai beaucoup aimé aussi le parti pris artistique de l'univers fantasmagorique lié aux orgasmes entre Jeanne et la machine, qui est aussi très beau et fort visuellement. Ces scènes m'ont d'ailleurs tout de suite fait pensé aux scènes fantasmagoriques de Under The Skin, un peu similaire dans l'artistique et le rendu visuel.
    Quant au reste du casting, ils assurent aussi le job ! Bastien Bouillon, dont j'ai toujours trouvé le style de jeu assez mauvais dans les films dans lequel j'ai pu le découvrir, m'a pour le coup surpris, en étant plutôt bon dans son rôle.
    Emmanuelle Bercot est également très bonne. J'ai juste une petite frustration sur le développement du sujet autour de l'objectophilie. Je sais que la réalisatrice a fait le parti pris de vouloir aborder ce thème du point de vue de l’émotion seulement, et absolument pas de la compréhension. Mais j'aurai quand même préféré voir intégrer un petit arc narratif à travers le personnage de la mère de Jeanne, qu'on aurait pu imaginer faire la démarche d'aller se renseigner auprès d'un psy pour connaître les origines de cette attirance chez sa fille. Cela aurait permis d'avoir une explication concrète de ce penchant, d'un point de vue psychologique de personnage c'est toujours intéressant, mais ça aurait aussi permis de mieux faire passer le changement de cap de la mère, qui à la fin spoiler: accepte, un peu comme un cheveu sur la soupe à mon sens, l'idée que Jeanne puisse vivre une relation avec Jumbo
    , pivot que j'ai trouvé un peu rapide et peu crédible dans le chemin psychologique effectué par la mère. J'aurai trouvé ça plus fort que la mère sollicite l'avis d'un professionnel pour essayer de comprendre ce que traverse sa fille, et à partir de là choisir que l'amour pour sa fille est beaucoup plus fort et que cela dépasse toute cette réalité à priori "maladive" et accepte finalement par amour pour sa fille, cette idylle impossible. C'est ma seule frustration, mais au delà de ça, je trouve que, pour sa thématique très ambitieuse, le film fonctionne merveilleusement bien, appuyé par une mise en scène efficace, bien pensé et réfléchi ! Il faut davantage des films de ce genre dans le paysage cinématographique français !! Il faut encourager ce genre de prise de risque !!
    Donc BRAVO et MERCI pour ce moment. :)
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Si vous aviez des vues sur elle, sachez que notre chère Tour Eiffel est déjà mariée ! C’est avec cette histoire insolite qu’Erika Eiffel s’est fait connaître et inspirant ce film à Zoé Wittock. On ne peut que porter un regard plutôt curieux lorsqu’on se penche sur ce premier long-métrage porté par une magnifique Noémie Merlant. A travers une superbe combinaison de bruits mais surtout de lumières, l’attraction s’anime jusqu’à devenir un personnage à part entière. Bien que Jumbo compte aussi sur des seconds rôles de qualité, cela n’empêche pas de voir le scénario tourner un peu en rond. Toutefois, on ne peut qu’apprécier la prise de risque pour un premier long-métrage d’une réalisatrice à surveiller.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2020
    Vraiment pas terrible mais ce film fait l’effort de se démarquer du réalisme social à la française en créant un univers singulier et décalé. Noémie Merlant fait tout ce qu’elle peut et déploie tout son talent mais le film ne passe pas la barre de ses propres ambitions. Dommage.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    Une partie "fantasmagorique" nous empêche de croire vraiment à cette idylle : sommes-nous dans le fantastique pur ou est-ce juste un moyen de matérialiser les sensations ressenties par Jeanne/Merlant ?! Mais on comprend bien le message sur la tolérance et le parallèle évident avec les LGBT tant on a droit au panel "difficultés de vivre". Malheureusement Zoé Wittock ne sait pas du tout montrer le désir et la sensualité. Il ne suffit pas de dénuder son actrice principale. La relation entre Jeanne et Jumbo est froide et sans créativité. Heureusement, l'émotion jaillit dans les séquences mère-fille, intense et touchante grâce à deux actrices superbes et investies. Un film peut-être à revoir...
    Site : Selenie
    Sylpar
    Sylpar

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Je suis allée voir le film hier. Surprenant, comme je m'y attendais. Mais dans surprenant, il y a "prenant". Jeanne nous montre que tout type d'amour est possible et qu'il faut le vivre à fond. Bravo Zoé Wittock et Noémie Merlant! 👊👌
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2020
    Jeanne (Noémie Merlant auréolée du triomphe de "La Jeune Fille en feu") vit seule avec sa mère Margarette (Emmanuelle Bercot ressemble de plus en plus à Nathalie Baye). La jeune fille, d'une timidité maladive, et sa mère, follement extravertie, s'accordent sur leur refus de laisser un homme s'immiscer dans leurs vies. Margarette travaille dans un bar tandis que Jeanne est gardienne de nuit dans un parc d'attractions. Un nouveau manège vient d'y être installé qui exerce sur elle une attraction trouble. Elle lui a donné un nom : Jumbo.

    Il y a mille façons de filmer les émois des premières histoires d'amour et l'audacieuse transgression qu'elles supposent chez des jeunes gens à peine sortis de l'enfance. Zoé Wittock, une jeune réalisatrice belge, n'opte pas pour la plus convenue en imaginant une idylle entre une jeune fille timide et... une machine. Cette pulsion a un nom : l'objectophilie. La réalisatrice l'aurait découverte en lisant un article sur Erika Eiffel, une jeune femme qui a épousé... la Tour Eiffel ! Et on se souvient que David Cronenberg lui a consacré un de ses films les plus troublants - dans une filmographie déjà bien troublante - "Crash".

    Le pari était osé. Il est raté.

    "Jumbo" évolue sur une corde raide. Le spectateur est encore en terrain de connaissance quand "Jumbo" lui fait partager le désarroi d'une jeune femme, étouffée par une mère toxique, terrifiée à l'idée d'une relation avec un homme. Mais il est définitivement perdu quand se noue une histoire d'amour entre Jeanne et Jumbo, aussi classiques qu'en soient les étapes (approches, union, trahison, séparation, retrouvailles).

    On aimerait être troublé quand Jeanne et Jumbo font l'amour, dans une scène qui se veut à la fois poétique et surréaliste durant laquelle la malheureuse Noémie Merlant est noyée dans des litres d'huile de moteur. Las ! On ricane plus qu'on se pâme ; on baille plus qu'on s'encanaille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Un très beau film à voir. Une belle histoire qui fait réfléchir sur l'acceptation de nos différences et de celles des autres. Avec un casting parfait, on est plongé dans l'histoire, on s'identifie aussi bien à la mère qui rêve de 'normalité' qu'à la fille qui tente d'accepter son unicité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Ce n'est pas un film anodin, tant de par son atmosphère très particulière que de par le sujet abordé, celui d'une femme amoureuse d'un manège. Quand on sait qu'il s'agit du premier long métrage de sa réalisatrice, cela laisse espérer de futurs films d'envergure, même s'il faut dire que les actrices y sont pour beaucoup. Noémie Merlant apporte une intensité qui devient souvent déchirante, et son personnage est extrêmement touchant et attachant. Je ne sais pas si une autre actrice aurait été capable de donner un tel "relief" à ce film.
    J'ai cependant deux critiques négatives (ou presque) : d'une part, la tendance à trop anthropomorphiser le manège en le faisant communiquer et réagir de manière "humaine" (pour autant que ce soit possible) qui donne un aspect un peu "dessin animé de Walt Disney" au film, qui m'a dérangée ; d'autre part, le fait qu'à certains moments, on pourrait croire que le personnage de Jeanne est atteinte d'hallucinations et de délire aux moments où elle entre en contact avec le manège (les moments "d'anthropomorphisation"), même si cela ouvre aussi à son imaginaire et sa capacité à percevoir le monde à sa manière singulière : même s'il n'y a jamais aucun diagnostic de posé (et c'est une qualité du film), cela laisse supposer la possibilité de la schizophrénie, et pourrait tendre à pathologiser Jeanne, alors que ce n'est pas le propos (mais les réalisateurs ne sont pas censés altérer leur travail pour anticiper les interprétations potentiellement simplistes du public).
    Joyeux
    Joyeux

    101 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Inspirée d'une histoire vraie, cette relation amoureuse entre une jeune femme et une machine est une ode à la singularité. Porté avec brio par Noémie Merlant, ce film apporte une poésie et une réflexion philosophique très forte. Ajoutés à cela, la musique, l'image et les effets spéciaux ancrent cette expérience cinématographique parmi les oeuvres que l'on n'oubliera pas de sitôt.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Voilà la bonne grosse surprise de ce retour dans les salles ! Pourtant, le synopsis peut faire craindre le pire : une jeune femme timide tombe éperdument amoureuse de la nouvelle attraction à sensations du parc à thème dans lequel elle est gardienne de nuit. Premier long-métrage de Zoé Wittock, "Jumbo" est une histoire d'amour hors-normes, une ode à la différence touchante ainsi qu'un portrait étrange mais plein de poésie. Au début, on avance à tâtons, ne sachant pas trop comment le scénario va nous faire gober ça mais force est de constater que la mise en scène est léchée et riche en détails, servie par de très belles lumières qui ouvrent la voie de la fantaisie. Mais d'abord, on se familiarise avec une relation mère-fille fusionnelle, seules contre tous, nous rappelant un peu les personnages délurés de Xavier Dolan, notamment dans leur accoutrement. J'ai totalement redécouvert Noémie Merlant et Emmanuelle Bercot, que j'ai déjà vu joué mais dont les rôles ne m'avaient pas marqué. La première signe un personnage lunaire et solitaire, fusionnant douceur et sensibilité tandis que la seconde se veut plus raisonnée, extravertie, aimante et dure. J'ai beaucoup apprécié le travail lié au corps, entre ouverture et crispation, mais aussi face à la machine. Car oui, cette romance suit le même développement qu'une relation amoureuse classique : la rencontre, l'idylle, le moment où cet amour est consommé, le regard des autres, les obstacles... Le registre est dramatique, réaliste mais avec ses envolées oniriques. En effet, Jumbo communique et a ses humeurs. Les scènes embarquées sur le manège, symbolisant l'amour physique, sont superbes. J'ai été fasciné par l'évolution et le chemin du personnage de Jeanne, inadaptée au monde des humains, semblant trouver en cette machine à sensations un idéal accessible. Le personnage est magnifique, et même si l'on perçoit qu'un trauma est à l'origine de cette dévotion, jamais son amour n'est perçue comme une anomalie, en tout cas du point de vue du spectateur. Et c'est ça qui rend le film extrêmement touchant et particulier. Je ne pensais pas que "Jumbo" me parlerait autant voyez vous, mais il faut croire qu'il s'en dégage assez de magie pour nous faire croire à cette histoire originale. Pour finir, je cite cette réplique du personnage principal qui résume toute la beauté du film : "Et si c'était à vous d'ouvrir les yeux ?"...
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